Getroomez Jack
Dazai- Bougou stray dog
L'humanité est une notion bien trop floue, je préfère être une queen
Extraverti
Jovial
Blagueur
Intelligent
Musicien
Sociable
Nom :Getroomez
Prénom :Jack
Surnom / Alias :Jajack !
Origine :Canadien
Race :Humain
Âge :32 ans
Occupation :Détective privé
Groupe :Residents
Prénom :Jack
Surnom / Alias :Jajack !
Origine :Canadien
Race :Humain
Âge :32 ans
Occupation :Détective privé
Groupe :Residents
Caractère
Du Nirvana dans les oreilles, l’homme balance la tête énergiquement, prenant à nouveau de l’élan à l’aide de son pieds pour faire avancer le skate bord. Soudainement, il se ramasse. Il se retrouve cul sur le sol, regarde bêtement autour de lui. Il finit par éclater de rire, un rire sincère. Il se fout du jugement d’autrui, il vient simplement de se rappeler qu’il ne sait pas faire de skate.
Cette personne qui rigole comme un enfant, c’est toi, Jack. Un grand enfant de 32 ans, qui se contrefout royalement de ce qu’on peut penser de lui, et qui vit sa vie comme il l’entend. Une personne douce qui déteste prendre des douches chaudes pendant trop longtemps parce que ça fait battre son cœur trop vite, et qu’il déteste cette sensation, craignant trop de s’effondrer. Cette personne qui, malgré l’image chaotique qu’elle renvoie, aime que tout soit ordonné dans sa vie, à commencer par sa tête, ses sentiments, ses dossiers, son appartement, et son entourage. Tu es une personne très génèreuse, tu détestes laisser les gens dans le besoin. D’ailleurs, les seuls moment où tu fais preuve de calme, de rationalité, c’est quand tu dois venir en aide à une personne. Avec les animaux, tu es encore pire. Entrer dans un refuge pour toi, c’est une véritable torture, tu as envie de tous les adopter (surtout les chiens, tu adores les chiens). En parlant de chien, tu en as un, qui s’appelle Watson ! Tu l’as appelé comme ça parce que tu adores te surnommer Sherlock, et que tu peux donc sortir des répliques cultes de ce détective antipathique que tu adores tant.
Tu as abandonné la notion de masculinité toxique depuis un certain temps, adorant te faire bichonner, maquiller. Tu es une véritable drama queen, t’amusant constamment à exagérer tes manières, surtout quand tu as conscience que ça agace la personne qui te fait face. Franchement, ce n’est pas incroyable de faire chier son monde ? Vous devriez essayer, ça calme tellement ! Tu as réellement confiance en toi, malgré la haine que tu portes aux blessures qui recouvrent ton corps : tu aimes par-dessus tout les bandages qui les camouflent.
Tu es passionné par les sciences, mais aussi la littérature. Tu es d’ailleurs aussi spécialisé dans la restauration de vieux livres. Tu es un grand sportif qui se défoule en courant avec son chien, ou bien en tournant autour d’une jolie barre en métal ! Parce que oui, tu pratiques la pole dance depuis une grosse dizaine d’années, ce sont les seuls moments où la vue de tes cicatrices ne te dérangent pas. Tu voles, comme un oiseau, et ça te plait ! Tu es aussi musicien, mais où s’arrêtent tes qualités ? Tu joues principalement du violon ! Tu sais cependant jouer du saxophone, ainsi que des instruments basiques comme la guitare, la basse, et la batterie. Ta mère avait de l’argent à donner…
Tu es une personne entière qui réfléchit bien trop, malgré les apparences... Tu as, de temps à autre, des mécanismes de défenses un petit peu trop développés. Tu n'aimes pas que quelqu'un arrive derrière toi, et te fasses un câlin par surprise, sauf s'il porte du parfum, auquel cas tu arriveras à l'identifier. Il faut avoir ton autorisation pour te toucher, en gros.
Tu as un trouble de l'attention et de l'hyperactivité. Cela ne sert pas à grand chose de le préciser, mais au moins, c'est dit !
Cette personne qui rigole comme un enfant, c’est toi, Jack. Un grand enfant de 32 ans, qui se contrefout royalement de ce qu’on peut penser de lui, et qui vit sa vie comme il l’entend. Une personne douce qui déteste prendre des douches chaudes pendant trop longtemps parce que ça fait battre son cœur trop vite, et qu’il déteste cette sensation, craignant trop de s’effondrer. Cette personne qui, malgré l’image chaotique qu’elle renvoie, aime que tout soit ordonné dans sa vie, à commencer par sa tête, ses sentiments, ses dossiers, son appartement, et son entourage. Tu es une personne très génèreuse, tu détestes laisser les gens dans le besoin. D’ailleurs, les seuls moment où tu fais preuve de calme, de rationalité, c’est quand tu dois venir en aide à une personne. Avec les animaux, tu es encore pire. Entrer dans un refuge pour toi, c’est une véritable torture, tu as envie de tous les adopter (surtout les chiens, tu adores les chiens). En parlant de chien, tu en as un, qui s’appelle Watson ! Tu l’as appelé comme ça parce que tu adores te surnommer Sherlock, et que tu peux donc sortir des répliques cultes de ce détective antipathique que tu adores tant.
Tu as abandonné la notion de masculinité toxique depuis un certain temps, adorant te faire bichonner, maquiller. Tu es une véritable drama queen, t’amusant constamment à exagérer tes manières, surtout quand tu as conscience que ça agace la personne qui te fait face. Franchement, ce n’est pas incroyable de faire chier son monde ? Vous devriez essayer, ça calme tellement ! Tu as réellement confiance en toi, malgré la haine que tu portes aux blessures qui recouvrent ton corps : tu aimes par-dessus tout les bandages qui les camouflent.
Tu es passionné par les sciences, mais aussi la littérature. Tu es d’ailleurs aussi spécialisé dans la restauration de vieux livres. Tu es un grand sportif qui se défoule en courant avec son chien, ou bien en tournant autour d’une jolie barre en métal ! Parce que oui, tu pratiques la pole dance depuis une grosse dizaine d’années, ce sont les seuls moments où la vue de tes cicatrices ne te dérangent pas. Tu voles, comme un oiseau, et ça te plait ! Tu es aussi musicien, mais où s’arrêtent tes qualités ? Tu joues principalement du violon ! Tu sais cependant jouer du saxophone, ainsi que des instruments basiques comme la guitare, la basse, et la batterie. Ta mère avait de l’argent à donner…
Tu es une personne entière qui réfléchit bien trop, malgré les apparences... Tu as, de temps à autre, des mécanismes de défenses un petit peu trop développés. Tu n'aimes pas que quelqu'un arrive derrière toi, et te fasses un câlin par surprise, sauf s'il porte du parfum, auquel cas tu arriveras à l'identifier. Il faut avoir ton autorisation pour te toucher, en gros.
Tu as un trouble de l'attention et de l'hyperactivité. Cela ne sert pas à grand chose de le préciser, mais au moins, c'est dit !
Histoire
Une vie rythmée au tic tac assourdissant d'une vieille horloge
"Bonjour monsieur le journal ! Aujourd’hui, j’ai été sage comme une image ! Mais ils m’ont encore fait bobo… J’ai croisé un monsieur qui m’a dit que j’étais mignon, et que je « ferais tomber les dames plus tard » ! J’ai pas compris ce que ça voulait dire, mais ça avait l’air d’être gentil ! Même si j’aimerais éviter de faire du mal aux madame plus tard… Je ferais en sorte que ça n’arrive pas, c’est promis, archi promis, ultra promis méga fort ! En vrai, si je t’écris, c’est parce que j’ai mal, et que je ne veux pas penser à la douleur, sinon, j’ai encore plus mal… Et ça me met en colère d’avoir mal, mais moi, je ne veux pas être en colère parce que la colère c’est comme eux, et du coup c’est mal et ça fait mal… Sur la peau, et dans le cœur aussi. Ça me fait du bien de t’écrire, je n’ai toujours pas le droit de parler… Ils disent que ça fait trop humain. Je ne comprends pas vraiment, ce n’est pas ce que je suis ? Si être humain, c’est être comme eux, alors ouaf ! ça aussi, je n’ai pas le droit de le dire. Enfaite, je n’ai pas le droit d’ouvrir la bouche, mais ce n’est pas grave, je le fais en cachette ! Je sais, c’est pas bien… Mais moi, j’en ai besoin ! Alors je le fais, même s’ils ne sont pas contents ! Il y a quelques jours, ils m’ont attrapé en train de le faire… Ils m’ont fait prendre un bain qui était tout froid, et après, j’ai passé la nuit dans la cave… Mais ils ne m’ont pas fait bobo fort ! Alors j’étais content car c’est pas toujours le cas ! Mais ça, tu le sais déjà… T’as vu, j’me répète, jsuis trop bête… Mais c’est pas grave non plus, j’ai un sourire qui est joli ! Sinon, aujourd’hui… Tu as vu, je repousse le sujet… Il faut que je me soigne, et vite, je commence à voir tout flou. Mais il faut à tout prix que je fasse mon rapport avant, tu sais, pour les faire tomber un jour ? Comme des mouches, pouf !
14h30. Je ne faisais rien, je jouais aux soldats avec mes mains dans la chambre. Il est arrivé dans ma chambre, et il m’a sifflé pour que je relève les yeux. Il avait le visage de la colère. Je ne sais pas ce que j’ai fait, mais ça avait l’air grave. Il m’a attrapé par les cheveux, et m’a trainé en bas. Je me suis pris toutes les marches de l’escalier… Je perds beaucoup de mes cheveux… Une fois en bas, il m’a donné de grands coups de pieds dans le ventre, dans les jambes, il m’a cogné avec ses poings, et m’a craché dessus aussi. Il n’a pas parlé, peut-être n’y arrivait-il pas ? Je me suis endormi… Quand je me suis réveillé, je gisais sur le sol, et il y avait du sang un peu partout. Le mien, je crois… Il venait de mes bras… Je pense que ça me restera à vie, j’ai honte de moi… Je suis désolé, il faut que j’aille dodo, je n’en peux plus… Bonne nuit, mon cher petit journal ! »
Tu refermes les petites pages vieillis de ce petit journal d’un enfant qui ne demandait qu’à rêver. Tu soupires, et te laisses tourner dans ta chaise de bureau. Ils sont sortis de prison. Et tu as un frère. Et une sœur aussi. Tu regardes les longs bandages qui recouvrent tes bras. Tu as été le crash test. Tes parents ont commis des erreurs avec toi, ce qui t’a permis de te tirer de cet enfer rapidement. A 7 ans, plus précisément. Eux, selon les dires de celle que tu considères comme ta mère, s’en sont sortis à 14 ans. Ton poing s’abat contre le bureau, tes mains tremblent. Comme toujours, mais cette fois-ci, c’est plus important que d’habitude. Des larmes parcourent tes joues, alors que tes yeux sont clos, et ta bouche tordue par la colère. 14 ans. Tu n’as jamais eu le courage de porter plainte contre eux, ta tante a respecté ça. Tu as eu besoin de te reconstruire, de rester loin d’eux. Si tu l’avais fait… Peut-être s’en serait-il sorti plus tôt, avec moins de séquelles… Ils seraient nés. Elle était déjà enceinte d’eux quand tu es parti, tu l’ignorais simplement, et ta tante n’a jamais cherché à entrer en contact avec eux. Ils n’ont pas cherché non plus. C’était très bien comme ça… Mais voilà. Tu as devant toi le portrait de deux adolescents, aux cheveux aussi blancs que la neige, aux yeux aussi rouges que… le sang. Deux adolescents qui sont dorénavant des adultes responsables. Tu connais tes parents. Tu sais qu’ils vont chercher à les retrouver, malgré la mesure d’éloignement toujours en vigueur.
Tu te lèves, balances les dossiers sur le sol. Tu saisis une valise, y balances quelques affaires. Heureusement que tu travailles à ton compte bordel… Pendant quelques temps, tu vas être en déménagement. Tu as une longueur d’avance. Tu sais dans quelle ville ils se trouvent. Tu le sais, parce qu’un adolescent t’en a parlé il y a une décennie de cela… Tu te demandes s’il est encore en vie. Avec un peu de chance, il s’y trouvera aussi.
Navré, vous ne devez rien comprendre. Jack se laisse emporter par ses émotions. Laissez-moi remonter dans le temps, suivez-moi.
Chapitre 1 : 10 ans plus tôt : (20 ans)
Résumé :
> Né dans une famille maltraitante, Jack s'en est sorti à l'âge de 7 ans grâce à sa tante : Isabel. Il s'est engouffré dans sa voiture, et n'a plus jamais revu ses parents suite à cela. Ils n'ont jamais tenté de le recupérer, bien conscient qu'ils avaient trop à perdre.
> Jack a été un adolescent très compliqué, qui a eu énormement de mal à se stabiliser à cause des traumatismes que ses parents lui ont laissé. Il s'est stabilisé à l'âge de 17 ans, lorsqu'il a officiellement été adopté par Isabel.
> Il raconte tout cela à un personnage très important pour lui, qu'il a récupéré à moitié mort dans la rue. Il l'a aidé à passer le bac, et à trouver sa place dans ce monde, cela pendant deux ans.
Les paysages défilent. Des petits groupes de personnes discutent. Toi, tu feuillettes les documents de tes enquêtes, sans réellement les lire. Tu es bien trop pensif. Avant de prendre ce train en direction de Thunder Bay, tu es allé rendre visite à tes parents. Ils sortent de prison, ça y est. C’est une occasion à ne pas manquer. Tu es donc allé leur rendre visite.
Résumé :
> Il est allé voir ses parents en prison pour les menacer gentiment
Ce n’était pas réellement une discussion, mais tu ne voulais pas leur laisser le temps de te répondre. Une partie de toi est satisfaite, tu sais que tu leur as laissé un goût amer en bouche. C’est normal, tu ne leur as pas donner le droit de paroles. Ils connaissent cette frustration maintenant, celle que tu as eu dans le creux de l’estomac pendant 7 ans. Ha non, autant pour moi, c’était la faim ça ! J’ai tendance à confondre… Très franchement, tu sais qu’ils vont être encore plus dangereux et en colère à la sortie de prison, si tu n’avais pas une démone de 800 ans qui te soutenait, je pense que tu ne l’aurais pas fait de cette manière-là. Tu aurais été moins provocant. Quoi, quelque-chose vous perturbe ? La démone ? Rolalaaaaa, je dois réellement tout vous expliquer ? Bon, ça tombe bien, Jack pense justement à elle, on va pouvoir vous expliquer tout ça :
Résumé :
> Jack est lié d'amitié avec une démone prénommée Scarlet. Elle l'accompagne dans ses enquêtes, et lui est d'une aide précieuse.
> Elle désire miamer son âme, mais Jack refuse. C'est un petit jeu constant entre eux. En réalité, Scarlet est complètement obsédée par Jack, c'est une relation toxique !
> Ils se sont rencontrés grâce au père de Scarlet, qui tient une très grosse entreprise. Son père lui a confié une enquête, et sa fille au passage, la proie traquée étant un démon. Jack ne sait pas pourquoi on lui a confié cette mission, à lui, petit humain, mais c'est comme ça, et il n'aime pas poser de questions sur ce genre de sujet.
Oui, elle déteste aussi cette réponse. Mais c’est grâce à elle que tu arrives à la maintenir dans tes filets, et elle dans les siens. Vous vous manipulez mutuellement, et ça semble beaucoup vous amuser. Watson te regarde avec un air attristé, tu sais qu’il est malade en train. Il te fait de la peine avec sa muselière, mais pas le choix, ce sont les règles. Tu quittes ton siège confortable, et mets à côté de lui, à même le sol, caressant son doux pelage :
« Je suis désolé mon cher Watson, on est bientôt arrivé. »
Tu te couches, et te poses sur son épaisse fourrure, continuant de le caresser. Toi aussi, les transports en commun t’angoissent. Non pas que ce soient les gens, c’est plus l’idée que tu ne contrôles rien sur ce qui arrive. Tu préfères de très loin conduire. Bon. Il est peut-être temps de parler de manière plus concrète des personnes que tu t’apprêtes à rencontrer ? Samantha Curtis et Ezequiel Curtis. Le plan est le suivant : la détective en première. Le vendeur de charme qui traine dans une mafia chelou en second. Tu évites d’y penser, parce qu’encore une fois, ça t’angoisse. Mais il est temps de faire ce flash-back-là.
Résumé :
> Jack apprend qu'il a un frère et une soeur, qui sont jumeaux. Sa mère adoptive lui a cachée pour le préserver, ne voulant pas qu'il rechute dans son passé.
C’est le gène Curtis ça.
14h30. Je ne faisais rien, je jouais aux soldats avec mes mains dans la chambre. Il est arrivé dans ma chambre, et il m’a sifflé pour que je relève les yeux. Il avait le visage de la colère. Je ne sais pas ce que j’ai fait, mais ça avait l’air grave. Il m’a attrapé par les cheveux, et m’a trainé en bas. Je me suis pris toutes les marches de l’escalier… Je perds beaucoup de mes cheveux… Une fois en bas, il m’a donné de grands coups de pieds dans le ventre, dans les jambes, il m’a cogné avec ses poings, et m’a craché dessus aussi. Il n’a pas parlé, peut-être n’y arrivait-il pas ? Je me suis endormi… Quand je me suis réveillé, je gisais sur le sol, et il y avait du sang un peu partout. Le mien, je crois… Il venait de mes bras… Je pense que ça me restera à vie, j’ai honte de moi… Je suis désolé, il faut que j’aille dodo, je n’en peux plus… Bonne nuit, mon cher petit journal ! »
Tu refermes les petites pages vieillis de ce petit journal d’un enfant qui ne demandait qu’à rêver. Tu soupires, et te laisses tourner dans ta chaise de bureau. Ils sont sortis de prison. Et tu as un frère. Et une sœur aussi. Tu regardes les longs bandages qui recouvrent tes bras. Tu as été le crash test. Tes parents ont commis des erreurs avec toi, ce qui t’a permis de te tirer de cet enfer rapidement. A 7 ans, plus précisément. Eux, selon les dires de celle que tu considères comme ta mère, s’en sont sortis à 14 ans. Ton poing s’abat contre le bureau, tes mains tremblent. Comme toujours, mais cette fois-ci, c’est plus important que d’habitude. Des larmes parcourent tes joues, alors que tes yeux sont clos, et ta bouche tordue par la colère. 14 ans. Tu n’as jamais eu le courage de porter plainte contre eux, ta tante a respecté ça. Tu as eu besoin de te reconstruire, de rester loin d’eux. Si tu l’avais fait… Peut-être s’en serait-il sorti plus tôt, avec moins de séquelles… Ils seraient nés. Elle était déjà enceinte d’eux quand tu es parti, tu l’ignorais simplement, et ta tante n’a jamais cherché à entrer en contact avec eux. Ils n’ont pas cherché non plus. C’était très bien comme ça… Mais voilà. Tu as devant toi le portrait de deux adolescents, aux cheveux aussi blancs que la neige, aux yeux aussi rouges que… le sang. Deux adolescents qui sont dorénavant des adultes responsables. Tu connais tes parents. Tu sais qu’ils vont chercher à les retrouver, malgré la mesure d’éloignement toujours en vigueur.
Tu te lèves, balances les dossiers sur le sol. Tu saisis une valise, y balances quelques affaires. Heureusement que tu travailles à ton compte bordel… Pendant quelques temps, tu vas être en déménagement. Tu as une longueur d’avance. Tu sais dans quelle ville ils se trouvent. Tu le sais, parce qu’un adolescent t’en a parlé il y a une décennie de cela… Tu te demandes s’il est encore en vie. Avec un peu de chance, il s’y trouvera aussi.
Navré, vous ne devez rien comprendre. Jack se laisse emporter par ses émotions. Laissez-moi remonter dans le temps, suivez-moi.
Chapitre 1 : 10 ans plus tôt : (20 ans)
- TW maltraitance/viol:
- Une lumière tremblante. Un jeune étudiant qui lit méticuleusement ses cours, les yeux troublés par la fatigue, des courbatures qui te parcourent le dos, les doigts. Tu relèves les yeux, et regardes l’heure. Il est temps de prendre une petite pause. Tu t’étires, puis te lèves en fredonnant joyeusement. Tu fais coulisser la baie-vitrée qui mène à ton balcon, attrapant un paquet de cigarette au passage. Le froid vient te mordre le visage, te tirant un joli sourire. Ça fait du bien, c’est revigorant. Tu l’allumes, et tires une première bouffée. Tu en profites pour ouvrir ton téléphone. 3 heures du matin. Tu as commencé à travailler à 16 heures… Il était temps de prendre une pause. En arrière-plan, tu entends la porte claquée, le sac tomber.
Ton protégé, si on peut dire les choses comme ça. Il arrive rapidement à ta portée. Cet habituel regard froid, ce visage lassé, fatigué de ne plus savoir sourire. Les cernes qui décorent son visage, une démarche tremblante. Il est frileux. Il est resté dehors bien trop tard. Sans un mot, il attrape ta cigarette, et l’écrase dans le petit cendrier. Pas un sourire, ni un bonsoir. Tu es habitué, mais tu avoues que ça te fera toujours du mal de le voir comme ça.
« Peu importe le moment, l’endroit, à partir du moment où je serais à tes côtés, je te promets de toujours écraser tes cigarettes. »
Ses iris froides et sans sentiments se braquent sur toi. Un an qu’il vit chez toi, et tu ne te souviens pas l’avoir vu sourire, ni rire. Des larmes, il en a fait couler. Il n’est pas inexpressif… D’un sourire provocateur, tu en sors une nouvelle, et l’allumes à son tour. Tu le toises du regard, et ajoutes :
« Ne la touche pas. J’en ai besoin. Je n’ai pas encore fumé aujourd’hui, si ça peut rassurer ton pauvre petit cœur. »
Une bouffée qui te soulage, d’apaise. Tes doigts tapotent la barre en fer frénétiquement, tu interroges ton colocataire du regard. 3 heures du matin. Nan mais oh, c’est toi le daron ici ! Il te doit des explications, il sait que tu ne l’engueuleras pas de toute façon. Il semble plonger dans de profondes réflexions, il cherche ses mots. Il a fait une connerie ? Il finit par briser le silence :« Rien. Si ce n’est cette constante envie de le saigner, de l’étrangler, de tuer la totalité de sa famille devant ses yeux, comme il l’a fait pour la mienne. Je te rappelle cependant que ce n’est pas à moi de parler, ce soir. »
Il est terrifiant. Si jeune et si antipathique. Tu sais qu’il finira par partir de chez toi, ce n’est tout simplement pas possible autrement. Tu sais que s’il reste dans cette optique-là, il finira par en mourir. Le jour où il te dira au-revoir, lui comme toi sauront que c’est un adieu. Tu ne pourras lui souhaiter que la meilleure des morts, et t’y résoudre. Que peux-tu faire d’autre de toute façon ? Tu le pleureras. Tu t’en voudras à en crever. Mais voilà, tu devras vivre avec ce fardeau pour qu’il puisse se libérer du sien. Tu y es résolu. Tu te tournes, de manière à poser ton dos contre la rambarde, et d’un petit geste dramatique, tu lui réponds :
« J’adore me faire désirer ! Voir la tension augmenter dans ton regard, tandis que tu me supplies à genoux de te raconter toute la tension dramatique qu’il a pu y avoir dans ma vie ! »
Tu le regardes, avec un petit air outré, rapidement balayé par un air hautain. Tu le regardes, puis regardes le sol, le pointant du doigt.
« Il y a quoi que tu ne comprennes pas dans « à genoux » ? »
Une flamme amusée danse ton regard, rapidement refroidi par le glacier qui domine dans le sien. Il soupire, et ne daigne pas te répondre. Ses yeux retournent arpenter les étoiles, attendant patiemment que tu commences à expliquer. Expliquer quoi ? Ces bandages. Ceux qui recouvrent une bonne partie de ton corps, allant même jusqu’à quelques pensements sur ton visage de temps à autre. Ce n’est pas du tout pour faire ton intéressant. Tu as juste toujours eu l’impression que les vêtements ne seraient jamais un barrage assez suffisant à tes yeux. Et tu ne supportes pas toute cette violence qui recouvrent ton corps. C’est terrifiant, tu t’apprêtes à te lancer dans un terrain purement inconnu. Tu souffles une nouvelle fois la fumée de ce tue-poumon, et la regardes se disperser dans l’air.
Tu finis par écraser la cigarette dans le petit bol prévu à cet effet. Tes doigts vont courir le long de ton bras, et détacher les rubans qui séparent tes cicatrices de l’air frais, et de ton regard surtout. Tu ne supportes réellement pas leur vue, allant jusqu’à te doucher dans le noir. Tes tremblements s’amplifient, tu sens les battements de ton cœur s’accélérer. Puis, une caresse sur ton épaule. Tu tournes les yeux. Il a posé sa tête contre celle-ci, et te regarde avec un air calme. Il ne t’a jamais vu dans cet état, il n’est habitué qu’à ton extravagance. Ses yeux retournent contempler le ciel, toi, tu continues de le caresser du regard. Un petit frère. Voilà ce qu’il est pour toi, une personne que tu veux protéger. Il attrape doucement ta main une fois que les bandages sont défaits, et inspectes. Tu remarques que lui aussi est pris de frissons, tu sais cependant que ce n’est pas pour la même raison que toi. Tu te sépares de lui, et ouvres à nouveau la porte, étendant les bras pour rajouter du spectacle à la scène :« Que ceux qui m’aiment me suivent ! »
Il fourre ses mains dans ses poches, et rentre. Vous vous dirigez vers le canapé. Une fois assis, il s’empresse de se remettre contre toi. Il sait que le contact te rassure. Tu en as besoin dans la vie de tous les jours, ça t’aide un peu à tenir. Enfin, tu crois. Même si tu vas déjà bien. Il est donc temps pour toi de parler… Il ne t’a jamais pressé. Du moment que vous êtes honnête l’un envers l’autre, vous avez le droit de garder le silence. C’est toi qui lui as dit que vous en parlerez ce soir… ça ne l’a pas empêché de rentrer super tard ! Pas si pressé que ça il semblerait ! Cette pensée te tire un sourire, et tu poses à nouveau ta tête contre celle de ton colocataire.
« Tout ce que tu vois sur ces bras, et qui sont présents sur la totalité de mon corps, c’est l’œuvre de mes adorables parents. Je vais tenter d’être le plus précis possible dans ce que je vais te raconter, mais je n’étais qu’un enfant, ça remonte à loin, et étant mon propre vécu, je serais forcément moins précis que dans mes rapports pour autrui… Tu sais déjà qu’Isabel n’est pas ma mère biologique, bien que ce soit elle que je considère comme tel. Elle m’a sortie de l’Enfer dans lequel je vivais à l’âge de 7 ans. Ça a été vraiment compliqué d’apprendre à devenir un humain. »
Tu souris, et observes l’extérieur. Tu as mis un certain temps à avoir l’autorisation de mettre le nez dehors. Les rayons de soleil t’ont éclaté les yeux la première fois, mais la sensation de l’air froid qui te mordait le visage était plus agréable que celui de la cave. Vous ne le saviez pas ? Tu avais ta p’tite niche dans la cave, trop chou. Pardon-.
« Je n’avais pas le droit de parler. Mon père estimait que le don du langage est ce qui fait d’un Homme un humain, doué d’une conscience. Je suis trop bête pour être considéré comme tel. Ce genre de choses-là. C’est à cause d’eux que je suis claustrophobe d’ailleurs. Je n’avais le droit à une chambre que quand Isabel venait, sinon, ça dépendait de leur envie, et de l’endroit le plus stratégique selon leurs envies du soir. Je n’ai pas envie de détailler les tortures qu’ils me faisaient vivre, ça fait trop mal, mais je pense que mon corps est un bon témoin… »
Cendrier. Poubelle. Urinoir. Servant. Esclave. Chien. Serpillère. Tu avais bon nombre de fonctions, qu’aucun humain ne devrait avoir. Tu as dû apprendre que trop tôt à être adulte tout en oubliant ton humanité. T’occuper de tes parents, prendre soin d’eux lorsqu’ils sont malades, leur ramener de l’argent. Pour être tout à fait honnête, ton père est même allé bien trop loin. Oui, encore plus loin que tout ce que vous avez pu lire jusqu’à maintenant. Jack ne tire pas son asexualité de nulle part. Vous avez compris ? Un jouet, rien de plus, qui servait à assouvir les désirs de ces gens. Tous les désirs. Ta main va empoigner une mèche de cheveux, les yeux embués par les larmes, écarquillés. La maltraitance physique que tu as vécue, tu la vis bien aujourd’hui. Tu en rigoles même. Tu secoues la tête, tentant désespérément de chasser ces souvenirs, ces sensations. Celle de ses mains qui parcourent ton corps, celle de son souffle dans le creux de ton oreille qui te susurrait des mots que tu ne comprenais pas. Son regard sauvage, fou. Même ta mère te regardait avec pitié, de temps à autre. Ça ne l’empêchait pas de rire de la situation, mais son humanité prenait le pas, parfois. Rapidement balayé par un rictus malsain lorsqu’elle te lançait ces menaces dès que tu ne comportais pas de manière impeccable. Les coups n’ont jamais eu d’impact sur toi.
Ceux-là, si.
Il pose une main sur toi, dans un geste de réconfort. Tu te sépares du jeune homme, haletant, te serrant le bras. Les jointures de tes doigts sont rouges tant tu serres fort. Tu ne sais pas comment tu tiens sur tes jambes tant tu trembles. Ton cœur se serre, tu te laisses tomber au sol, peinant à reprendre ton souffle. Tes pensées se bousculent dans ta tête, tu as encore l’impression de sentir ses mains contre ton corps. Tu as cette envie de hurler, mais, comme lorsque tu étais enfant, rien ne sort.« Jack… Tu es un imbécile extravagant, tu fais flipper tout le monde dans la rue, et c’est encore pire quand tu vois des chiens. Ta bonté finira par te perdre, tu te feras avoir un jour ou l’autre. Tu es un peu niais, et franchement détestable dans certains moments. »
Putain, il est doué lui pour réconforter les gens. Il reprend :« Orphelin. Nous sommes tous les deux des orphelins. Mais très franchement, Jack, pour rien au monde je n’aurais aimé avoir ta vie. Tu es incroyablement fort, ta joie est sincère, la totalité de tes sentiments sont sincères alors que tu as été fracassé. Ton sort me fait un peu penser à ce gosse qui avait été tué pour une orange. »
Tu relèves les yeux vers lui. Orpheus. Orphelin. Il se trompe un peu. Vous avez un peu la même histoire, sur la finalité. Vous avez vécu plus ou moins seul jusqu’à environ 7 ans. Vous avez été sauvé par quelqu’un. Orpheus a perdu cette personne. Isabel est toujours là pour toi. Tu baisses les yeux à nouveau.
« Tu te trompes… Je n’ai pas vécu pire. C’est juste différent. Isabel a été mon miracle, et j’ai été le sien. Elle ne pouvait pas avoir d’enfant, la vie est injuste Orpheus. Elle en a donné à une femme qui n’en méritait pas, et l’a refusé à une véritable pépite. Je lui revenais de droit. Elle m’a appris à parler, m’a scolarisé, m’a protégé. Et elle continue de le faire aujourd’hui. Je suis fier de ce que je suis devenu. Mais ça aurait été impossible sans elle. Mes parents avaient moins d’emprise qu’ils ne le pensaient sur moi. Je préparais mon évasion, je savais précisément comment j’allais procéder. Ça s’est fait un jour, lorsqu’elle partait. Je me suis glissé dans sa voiture. Nous sommes partis. »
Tu te souviens parfaitement de ce jour. Isabel a toujours su ce qu’il se passait chez toi. Ta mère avait juste trop d’emprise dans la famille, tout le monde l’a craignait. Tu ne lui en veux pas pour sa lâcheté. Elle t’a avoué qu’elle avait déjà remarqué des blessures lorsque tu n’étais qu’un nourrisson. Elle t’a vu monter dans la voiture, mais n’a rien dit. Elle a simplement salué sa sœur : et vous ne les avez plus jamais revus. Elle s’est rapidement arrêtée, et t’a pris dans ses bras en pleurant à chaudes larmes. D’une voix tremblante, tu te souviens avoir murmurer ces quelques mots :
« Moi aussi, j’ai le droit ? »
Elle ne t’a pas répondu. Son étreinte autour de toi s’est simplement resserrée, une autorisation silencieuse. Tu as laissé les larmes courir sur tes joues rosées d’enfant. Une innocence brisée, mais tu savais que tu étais en sécurité.« J’ai été un adolescent vraiment très compliqué. Je l’ai insulté. J’ai même failli la frapper. Elle n’a jamais haussé la voix sur moi, pas une seule. J’ai réussi à être moi-même le jour où elle m’a tendu le papier de l’adoption. Le jour où j’ai rompu avec mon ancien nom, j’ai été comme libéré d’un poids. Et je n’ai été que paix et amour après ça… »Tu te redresses, aidé par Orpheus. Il ne dit rien, conserve un air morose. Il te lâche sur le canapé, puis te tourne dos. Tu t’y es attendu. Il est comme ça, tu ne lui en veux pas non plus. Tu te souviens de ce jour où il a découvert les feux d’artifices. Son air paniqué, puis ses yeux qui, malgré lui, ont légèrement brillé d’émerveillement. Il découvre votre monde, vos codes. Il n’a pas grandi là-dedans. C’est aussi pour ça qu’il reste avec toi, au-delà de l’aide que tu lui apportes concernant les examens qu’il doit passer, tu l’aides à s’ancrer dans ce monde.
« Orph… On ne lave pas le sang par le sang, mais par les larmes… Je t’aime, je ne veux pas te perdre. »
Il s’arrête net. Tu sais qu’il a compris ce que tu as voulu dire, ce à quoi tu as fait allusion. Il ne le sait que trop bien. Tu remarques que ses poings se serrent. Il pleure ? Tu n’es pas étonné non plus. Sa voix résonne une fois de plus dans l’appartement plongé dans l’obscurité :« Je n’ai offert qu’un seul je t’aime dans ma vie Jack… Le jour de sa mort. A mon père. »
Lentement, il se retourne vers toi. Et cette fois-ci, il t’étonne. Pour la première fois depuis un an, Orpheus sourit. C’est léger, mais c’est sincère. Au fond de son regard, la joie lutte contre la souffrance habituelle.« Je t’aime ! »
Résumé :
> Né dans une famille maltraitante, Jack s'en est sorti à l'âge de 7 ans grâce à sa tante : Isabel. Il s'est engouffré dans sa voiture, et n'a plus jamais revu ses parents suite à cela. Ils n'ont jamais tenté de le recupérer, bien conscient qu'ils avaient trop à perdre.
> Jack a été un adolescent très compliqué, qui a eu énormement de mal à se stabiliser à cause des traumatismes que ses parents lui ont laissé. Il s'est stabilisé à l'âge de 17 ans, lorsqu'il a officiellement été adopté par Isabel.
> Il raconte tout cela à un personnage très important pour lui, qu'il a récupéré à moitié mort dans la rue. Il l'a aidé à passer le bac, et à trouver sa place dans ce monde, cela pendant deux ans.
Retour dans le présent :
Les paysages défilent. Des petits groupes de personnes discutent. Toi, tu feuillettes les documents de tes enquêtes, sans réellement les lire. Tu es bien trop pensif. Avant de prendre ce train en direction de Thunder Bay, tu es allé rendre visite à tes parents. Ils sortent de prison, ça y est. C’est une occasion à ne pas manquer. Tu es donc allé leur rendre visite.
- 2 jours auparavant :
- Tu avances d’un pas décidé dans les allés, montrant fièrement ton badge qui te permet de passer les barreaux sous le regard envieux des quelques prisonniers. Tu arrives rapidement au niveau des salles dans lesquelles tu vas pouvoir les affronter. Tu pousses les portes, et entres en écartant les bras fièrement.
« HELLOOOOOOOO MES AMOUUURS~ »
Ils écarquillent les yeux. Ouais, ils s’attendaient sûrement à autre chose. A mieux peut-être ? Ils ne te reconnaissent probablement pas. En même temps, ça fait combien de temps que vous ne vous êtes pas vu ? 25 ans ? Tu les comprends. Toi aussi, tu as du mal à les reconnaitre. Tu te laisses tomber sur la chaise, croises les jambes, poses ta tête sur la paume de ta main, et les regardes avec un grand sourire. Tu es rassuré : les voir ne te fait strictement rien. ‘fin si, tu as envie de les faire chier. Mais c’est normal ça !
« Allez mes p’tits cœurs, jouons au qui-est ce ! Qui suis-je à votre avis ? »
Ils ont vraiment l’air stupide à te regarder comme ça. C’est un peu satisfaisant. Tu es si haut aujourd’hui, et eux si bas. Ce sont eux, les rats, sur la finalité. Non non non ! Voyons Jack, reprends toi !!! Ils ont juste fait quelques erreurs de parcours <3
« Roooh, vous n’êtes pas amusant ! Je vous donne un indice : je suis un enfant qui sert de cendrier, qui dort majoritairement dans la cave, qui n’a pas le droit à la parole, je suis-je suiiiiis ? »
Ça y est. Elle a compris. Lui, toujours aussi con. Tu focalises donc ton attention sur ta tendre mère, qui a l’air de se souvenir de toi. Une larme glisse le long de sa jour. Ho nooon, adorable, tu vas crever.
« John ? »
« Ha ouais, coup critique là. J’sais pas si je vais réussir à m’en remettre. »
Tu lâches un petit rire, avant d’ajouter :« C’est Jack moi, mais bien essayé ! C’est bon le vieux, tu replaces ? »
Vraisemblablement, oui, et il n’a pas l’air d’apprécier la manière que tu as de lui parler. Il a déjà repris son rôle de paternel, ils sont vraiment investis. Ta mère est une manipulatrice, elle est bien plus subtile et dangereuse que ton père. Tu sais pertinemment que c’est d’elle dont tu dois te méfier le plus. Pourtant, tu n’en as aucune envie. Tu sais que tu ne crains pus rien. Tu n’es plus un enfant.
« Alors comme ça, vous m’avez pondu un frère et une sœur ? Il vous en a fallu deux pour me remplacer, je suis curieux de savoir si ça a suffi~ »
Tu poses ton coude sur la table, et les regardes d’un air faussement curieux. Encore une fois, c’est ta mère qui prend la parole :
« Tu nous as énormément manqué James, tu n’imagines même pas à quel point, ils ne t’ont jamais remplacé… »
Nan mais elle le fait exprès ? Tu vas réellement finir par mal le prendre là ! C’est limite si tu ne commences pas à douter de ton identité à cause de ses conneries ! Ton regard se braque sur ton père.
« Si jamais ça vous intéresse, je suis détective privé dorénavant. De renommé, qui plus-est, j’ai des affaires un petit peu partout dans le monde. Ha oui, j’suis asexuel aussi ! J’ai eu quelques expériences après toi Papa, et franchement, t’es médiocre, je plains Maman. Isabel va bien, si ça vous intéresse. J’ai clairement réussi ma vie ! J’espère que vous êtes fiers de votre fils ! Et vous sinon, la réussite, c’en est où ?»
Pouahaha, tu adores. Tu n’as réellement aucune rancœur contre eux, ce qui est plutôt étonnant étant donné la misère qu’ils t’ont mis. Tu leur lances des pics comme tu le fais avec n’importe quelle personne existant sur ce monde : c’est ton humour. Il est un peu particulier, mais c’est ça qui fait que c’est le tien.
« Bon, en vrai, je viens pour vous menacer. Montrez vous devant les jumeaux, et je vous jure que j’écrase le peu de dignité qu’il vous reste, avec cent mille fois plus de violence que vous avez pu le faire. C’est à vos risques et périls, mais sachez une chose : s’ils vous craignent encore un peu aujourd’hui, ce ne sera plus le cas après deux jours passés en ma compagnie. Vous avez créé un monstre d’intelligence. Vous ne pouvez strictement rien contre moi, vous n’êtes que deux petites merdes qui vont se laisser gentiment faire et rester sage ! Laissez-moi régler leur traumatisme, après, vous arrivez, et ils vous déglinguent la gueule avec moi qui fait la pompom girl derrière. J’espère que ça vous va comme plan, parce que vous n’avez pas le choix. »
Et tu te relèves, sans leur donner le temps de parler. Tu le sais, qu’ils viendront, qu’ils les chercheront. Ils sont comme ça, les seuls qu’ils pensent sans défense, ce sont les jumeaux. Pourtant, tu es 100 000 fois plus redoutables qu’Isabel. Ils commettent une cruelle erreur s’ils te sous-estiment, mais tu t’en fous. C’est eux que ça va faire chier, pas toi.
Résumé :
> Il est allé voir ses parents en prison pour les menacer gentiment
Retour dans le présent :
Ce n’était pas réellement une discussion, mais tu ne voulais pas leur laisser le temps de te répondre. Une partie de toi est satisfaite, tu sais que tu leur as laissé un goût amer en bouche. C’est normal, tu ne leur as pas donner le droit de paroles. Ils connaissent cette frustration maintenant, celle que tu as eu dans le creux de l’estomac pendant 7 ans. Ha non, autant pour moi, c’était la faim ça ! J’ai tendance à confondre… Très franchement, tu sais qu’ils vont être encore plus dangereux et en colère à la sortie de prison, si tu n’avais pas une démone de 800 ans qui te soutenait, je pense que tu ne l’aurais pas fait de cette manière-là. Tu aurais été moins provocant. Quoi, quelque-chose vous perturbe ? La démone ? Rolalaaaaa, je dois réellement tout vous expliquer ? Bon, ça tombe bien, Jack pense justement à elle, on va pouvoir vous expliquer tout ça :
- 3 ans plus tôt :
- « Watson, tu contournes ! Fais gaffe à toi ! »
Un coup d’œil, il s’exécute. Tu es si fier de la complicité que vous avez réussi à obtenir. Il t’obéit au doigt et à l’œil, et tu sens que ça lui plait, que c’est comme ça qu’il est réellement heureux. L’inclure totalement dans ton quotidien a été un des choix les plus judicieux que tu as fait. Tu ne peux pas en dire autant de l’idiote qui baragouine des idioties derrière toi. Enfin, derrière toi. Ce qui est frustrant, c’est que tu es limite à bout de souffle à force de courir, te retirant l’envie de déconner, et qu’elle, c’est à peine si elle est en marche rapide. Tu l’aimes beaucoup, mais elle exagère là. C’est une grosse proie que vous pourchassez.
« Ouais, puis le vieux me goooonfle… Tu te rends compte, il veut encore que j’aille dans cette école pourrie… Mais je m’en fou moi d’étudier !!! Je veux juste cramer des gens :c »
Pour être tout à fait honnête, tu as reconnecté à la dernière phrase. Tu t’arrêtes, et la regardes, ne masquant pas ton étonnement :
« Quoi, t’as oublié ton humour à l’appart ? Je déconne, j’aurais bien trop peur que le petit balafré que tu es fasse bobo à la puissante démone que je suis :c »
Tu retiens un rire. C’est vrai que tu es une petite merde à côté d’elle. Mais elle tient à toi. C’est clairement toxique, votre relation n’a rien de sain. Elle attend le moment où tu seras faible, et qu’elle pourra enfin te bouffer l’âme. La vraie question, c’est : Pourquoi s’intéresser aussi fort à la ton humble personne ? Tu ne sais pas ce que ton âme a de spécial, mais elle semble être une véritable mine d’or pour elle. Sinon, c’est juste une excuse, et elle tient simplement à toi. Tout ce que tu sais, c’est qu’elle ne veut jamais répondre à la question lorsque tu la lui poses, et qu’elle évite le sujet. Peut-être que tu sauras pourquoi un jour. Pour l’instant, tu dois bousculer toutes ces personnes pour entrer dans la boite, et le bloquer par l’arrière.
« Allez beauté, arrêtons de trainer ici, on a du taf ! »
Tu te lances à travers la file, ignorant les injures de certains, dégainant ton insigne au besoin. Vous êtes accueilli par le brouhaha habituel de boite de nuit. Ça te perce les tympans, c’est terrible. Tu regardes derrière toi : oui, tu la surveilles. Et tu as bien raison, elle est déjà en train de se déhancher sur la piste de danse, en hurlant qu’elle adore cette musique. Bordel, comment est-il possible d’être aussi immature ? Tu soupires : elle finira bien par revenir. Tu défonces la porte d’un coup d’épaule, et arrives dans… la mauvaise rue. Enfin, pas celle de prévue à la base. Scarlet putain… C’était son taf, elle ne fait jamais ce que tu lui demandes.
Mais pour une fois, son erreur est rentable. Tu tombes nez à nez avec le bandit, dégaines ton arme, et prononces ces précieux mots :
« Main en l’air ! Haaa, qu’est-ce que j’adore dire ces mots, t’imagines même pas ! Puis, j’suis sexy comme ça nan ?»
Semer le trouble dans le regard de ces brigands, c’est de très loin ce que tu préfères ! Il met un certain temps à comprendre qu’il peut faire demi-tour. C’est sans compter sur Scarlet qui sort pile à ce moment-ci, l’arrêtant net avec un sourire fou sur les lèvres. Elle attrape son bras agilement dans un rire, et l’éclate contre le sol avec plus de violence que nécessaire. Tu ranges ton arme, et sors les menottes.« Tu t’es encore gourrée ma belle. »Elle sourit, laissant la totalité de son poids sur le dos du pauvre homme. Tu n’aimerais pas être à sa place. Watson finira par arriver en japant, tu passes les menottes à l’homme, et accueilles ton chien joyeusement, en lui faisant de grandes caresses. Comme d’habitude, il grogne un coup sur Scarlet. Il n’aime déjà pas les démons de base, mais Scarlet, c’est pire qu’avec les autres. C’est grâce à lui que tu as connu la nature de la démone. C’est un excellent radar !Tu lui donnes une petite tape derrière la tête en souriant, puis t’agenouilles devant Henry. Oui, tel est son nom. Un jeune qui s’amuse à harceler une p’tit vieille, dans les apparences. En réalité, tu sais que trop bien que ses crimes sont plus complexes que ça : tu n’aurais pas accepté l’enquête sinon. Et il t’a donné du fil à recoudre, cet imbécile qui n’en est absolument pas. Il est jeune, trop jeune pour tout ce qu’il a eu à faire. Tu sais qu’il y a des circonstances atténuantes, que son intelligence a été utilisé à mauvais escient. Il te fait de la peine en réalité, si la Justice arrive à le remettre sur le droit chemin, il pourra être utile pour la société. Quoi, tu te projettes dans l’avenir ! Tu redresses son visage, et le forces à te regarder dans les yeux.
« On l’a attrapé nan ? Personnellement, je dirais plus que c’est toi qui t’es trompé, et que tu ne veux pas l’avouer ! C’est vilain le mensonge Jack, tu vas finir par aller en Enfer… T’es sûr que tu ne veux pas que je te facilite la tâche ? »« Désolé, elle ne sait pas être douce, je la punirai, c’est promis. Notre jeu est terminé. Tu as bien avancé tes pions, tu auras rendu fou les p’tits flics du coin, je n’ai pas le droit de te féliciter, mais on s’est compris ma puce. »
Tu te redresses, et l’aides à se relever. Il va être confier aux policiers des coins : ton boulot s’arrête là. Tu détestes gérer les affaires administratives, tu laisses ça au commissariat. Scarlet est déjà en train de leur communiquer vos informations géographiques. Ils ne devraient pas tarder.
Finalement, tu l’as emmené toi-même, ils mettaient trop de temps, et tu n’es pas spécialement patient. Et Watson l’est encore moins, tu ne supportes pas que ton chien soit mal à l’aise à cause de ces flics de bas étage. Te voilà donc chez toi, avec Scarlet. Elle ne semble pas vouloir rentrer tout de suite chez son paternel. Tu la comprends, il est un peu strict avec elle. Tu es donc couchée dans le canapé, la tête sur ses cuisses, à jouer pensivement avec une mèche rouge de sa chevelure.
« Dis, pourquoi être aussi proche de moi alors que tu connais mes intentions ? »
Elle t’a déjà posé cette question. Elle passe son temps à la poser. Et tu passes ton temps à ne pas y répondre. C’est presque un jeu entre vous, vous aimez vous questionner sur des sujets sur lesquels vous n’aurez jamais de réponse.
Comment l’as-tu rencontré déjà ? Comment avez-vous développé ce lien ? Très franchement : tu ne t’en souviens pas. Tu sais que vous vous êtes rencontrés grâce à son père, il a une entreprise puissante, qui rapporte beaucoup, et il a eu besoin de tes services. Les démons aiment bien te contacter, les anges se démerdent généralement. Tu ne sais pas comment ils viennent à être au courant, mais on sait que tu connais leur existence. Scarlet a été une obligation pour une des enquêtes où la proie était juste un démon, de bas étage. Depuis, vous ne vous êtes plus séparés, et êtes dorénavant associé. Tu as quitté ton taf pourri au commissariat, au plus grand bonheur de ton supérieur, et tu as fini dans un petit cabinet, accompagné de la charmante jeune femme. Watson n’était pas encore là quand tu l’as ouvert, il a à peine un an en même temps.« J’adore faire chier mon monde, et je sais que tu détestes le fait que je te résiste~ »
Résumé :
> Jack est lié d'amitié avec une démone prénommée Scarlet. Elle l'accompagne dans ses enquêtes, et lui est d'une aide précieuse.
> Elle désire miamer son âme, mais Jack refuse. C'est un petit jeu constant entre eux. En réalité, Scarlet est complètement obsédée par Jack, c'est une relation toxique !
> Ils se sont rencontrés grâce au père de Scarlet, qui tient une très grosse entreprise. Son père lui a confié une enquête, et sa fille au passage, la proie traquée étant un démon. Jack ne sait pas pourquoi on lui a confié cette mission, à lui, petit humain, mais c'est comme ça, et il n'aime pas poser de questions sur ce genre de sujet.
Retour dans le présent :
Oui, elle déteste aussi cette réponse. Mais c’est grâce à elle que tu arrives à la maintenir dans tes filets, et elle dans les siens. Vous vous manipulez mutuellement, et ça semble beaucoup vous amuser. Watson te regarde avec un air attristé, tu sais qu’il est malade en train. Il te fait de la peine avec sa muselière, mais pas le choix, ce sont les règles. Tu quittes ton siège confortable, et mets à côté de lui, à même le sol, caressant son doux pelage :
« Je suis désolé mon cher Watson, on est bientôt arrivé. »
Tu te couches, et te poses sur son épaisse fourrure, continuant de le caresser. Toi aussi, les transports en commun t’angoissent. Non pas que ce soient les gens, c’est plus l’idée que tu ne contrôles rien sur ce qui arrive. Tu préfères de très loin conduire. Bon. Il est peut-être temps de parler de manière plus concrète des personnes que tu t’apprêtes à rencontrer ? Samantha Curtis et Ezequiel Curtis. Le plan est le suivant : la détective en première. Le vendeur de charme qui traine dans une mafia chelou en second. Tu évites d’y penser, parce qu’encore une fois, ça t’angoisse. Mais il est temps de faire ce flash-back-là.
- Un mois plus tôt:
- Tu es chez Isabel, vous prenez le thé en riant. La sonnette retenti, tu lui dis que tu vas ouvrir. Tu te lèves, et te diriges vers la porte. Tu ouvres doucement. Des policiers.« Jack Curtis ? »« Oula les mecs, faut mettre vos dossiers à jour, ça fait longtemps que je ne m’appelle plus comme ça ! Mais c’est l’idée oui, entrez ! »
Tu te doutes de quoi ils veulent te parler. De tes parents. La dernière fois que tu as entendu parler d’eux, c’est lorsqu’ils ont été emprisonnés. Tu imagines donc qu’ils sortent de prison. Vous vous installez autour de la table.
« Vos parents sortent de prison. Nous voulions vous l’annoncer en personne. Ne vous en faites pas, nous ne pensons pas qu’ils sont encore des dangers pour vous, ainsi que pour votre frère et votre sœur. Nous nous chargerons de tenter de les contacter pour les prévenir, mais ils sont compliqués à joindre… »
Tu écarquilles les yeux, et les orientes directement vers ta tante, ta mère, tu ne le sais plus à l’instant présent… Attends, quoi ? Tu as bien entendu là ? C’est une hallucination. Tu vas te réveiller. Maintenant. Tu te pinces légèrement. Non. Bien éveillé. Tout se bouscule dans ta tête, pourtant, tu ne laisses pas transparaitre toutes ces émotions. Merci le boulot. Un grand sourire fait disparaitre le trouble qui a pu se voir sur ton visage pendant quelques instants.
« Ne vous en faites pas messieurs, je m’en occupe ! Je vous raccompagne ! »
Ils acquiescent, et tu fais ce que tu leur as promis. Une fois la porte fermée, tu restes quelques instants la main sur la poignée, dos à ta mère.
« Tu le savais n’est-ce pas ? Ils avaient quel âge quand ils s’en sont sortis ? Pourquoi ? »
Ta main tremble sur la poignée, aucun sourire n’illumine ton visage. Tu es… froid, tu luttes contre la folie qui manque de prendre le contrôle, comme lorsque tu étais adolescent et que tu t’énervais contre elle pour rien. Tu sais que ce mélange de colère, d’incompréhension, de tristesse, de détresse est légitime, mais tu ne veux pas t’énerver contre elle, tu veux garder le contrôle.
Garder le contrôle.
Garder le contrôle… Par pitié...
Elle rompt le silence, tu es toujours dos à elle. Tu ne sais pas si tu as envie d’entendre ce qu’elle a à dire en réalité, tu crains que tu ne paniques davantage. Tu la sens, cette angoisse, qui gonfle, qui enfle en toi, prête à te dévorer. Des enfants ont vécu les mêmes choses que toi, par les mêmes tyrans. Un frère. Une sœur.
« Jack… Si je ne te l’ai pas dit, c’est pour ton bien, tu commençais enfin à te stabiliser… C’était il y a 10 ans, quand ils se sont faits emprisonnés… Les services sociaux sont venus me voir, pour me proposer de les prendre sous mon aile comme je l’ai fait pour toi… Ils avaient 14 ans… Je n’ai vraiment pas voulu te faire du mal, je voulais te préserver de tout ça… Pardonne-moi, s’il te plait, ne t’énerve pas… »
Tu ne sais pas ce qui te fait le plus mal. Ses cachotteries, ou la crainte qu’il y a dans sa voix lorsqu’elle évoque la colère que tu as pu avoir contre elle. Tu soupires, et te retournes enfin pour affronter son regard, un sourire rayonnant sur les babines. Tu te diriges vers elle, et la prends dans tes bras. Oui, tu lui en veux. C’est normal. Tu t’en veux aussi, si tu avais eu le courage de porter plainte plus tôt, peut-être qu’ils s’en seraient sortis plus facilement. Les calculs sont simples à faire : elle était déjà enceinte d’eux quand tu es parti, ça s’est joué à peu. Tu trembles toujours, elle le sent, ce qui amplifie ses sanglots.« Hé, mounette, arrête de pleurer. Je comprends, ce n’est pas grave, tu as fait ce que tu pensais le plus juste, et c’est ok. Je suis juste attristé qu’il n’ait pas connu la maman incroyable que tu es, et qu’il n’ait grandi qu’avec cette image biaisée de la parentalité… Je t’aime mom, c’est rien, ne pleure pas, s’il te plait… Ne me retiens juste pas de les rejoindre, promis, je te donnerais des nouvelles. »
Résumé :
> Jack apprend qu'il a un frère et une soeur, qui sont jumeaux. Sa mère adoptive lui a cachée pour le préserver, ne voulant pas qu'il rechute dans son passé.
06/02/2022
Une silhouette fine qui arpente la rue. Tu la suis, ça te fait bizarre de sortir sans Watson, mais cette affaire est d’une importance capitale, rien ne doit te distraire. Elle tourne rapidement, et accélère le pas : elle sait que tu la suis. Tu t’es déjà fait remarqué ces derniers jours, tu as fait en sorte qu’elle ne soit pas surprise de ta présence derrière elle. La pauvre doit flippée comme jamais… Quoique, de ce que tu as pu voir, et entendre sur elle, elle n’est vraiment pas du genre à se laisser démonter. C’est le gène Curtis ça.
Derrière l'écran
J'ai réellement encore besoin de me présenter ? Ziel, Orph, la mitraillette, la Queen du tease, celle qui adore brûler Luke, et qui veut à tout prix que Liam lui roule dessus (BORDEL DE MERDE LIAM, ROULE MOI DESSUS LAAAAAAAAA).