The Invisible Wall

Je ne sais pas si je déteste ou aime le bruit que fait l’horloge qui trône fièrement à mon poignet. Je laisse la fierté aux suisses et leur outils de précision quand il s’agit de mesurer le temps. Du temps, j’en dispose parfois, selon ce que je peux faire. J’ai prévu seulement de me prendre le dernier album de Rammstein et quelques courses. Je crois que le vendeur a déjà capté mes habitudes musicales car je ne reçois plus aucun regard interloqué face à cet objet. Il faut dire que j’ai pris l’habitude de garder mes costumes parfaitement taillé sur moi. Si je sors de ces derniers ? Bien entendu. Mais voir que je suis important d’une manière ou l’autre flatte mon égo qui je le sais n’avais pas besoin des regards inquisiteurs pour me sentir vivre.

Je lisse brièvement mes cheveux roux, je ne cache en rien mon visage légèrement couvert. Même si je ne montre rien de ce qu’il cache, même à ceux qui pourrait me forcer, je sais que j’ai de mon mieux avec cet ange. Que même si j’ai perdu, les pertes de l’autre côté sont aussi conséquentes. C’est le désavantage quand je prends une apparence qui esthétiquement belle. Mais devais-je en prendre une moche ? Non, deux fois non, trois non. Voilà que je quitte mes bureaux classique à une heure raisonnable. Je peux passer après chez les Bones. J’ai le temps. Il y a personne qui m’attends chez moi. Ma cuisine n’étant pas vivante, pouvait attendre. Car je préparais tout mes repas de A à Z. Même si j’ai l’air fin avec mes sac aux couleurs du magasin dans ma voiture de fonction. Je m’en fiche. Tout ce que je peux faire pour cette organisation ne sera pas du temps perdu. Ni de l’argent, vu que je cherche qu’à faire qu’aucun membre soit dans les soucis. Même si je dois toujours prévoir les dégâts collatéraux. Mais ces derniers m’amusent plus qu’il exaspère mon côté radin. J’aime le chaos et parfois, il me fait apprécier des choses étranges.