Enquête qui empeste, dans les deux sens
Les égouts, certains auraient reculer face à cette information si vague. Sauf que chaque indice, chaque accident avait ce truc qui me chatouillait, pas de façon agréable. La dernière personne qui m’a fait rire de ses doigts habilles date de deux vies minimum. Je lâche un soupir, je pouvais voir la personne qui m’accompagnait qui semblait pas très à l’aise. Je n’ai forcé personne à venir, c’était lui qui s’était porté volontaire. Sûrement pour se faire bien voir ou espérer une promotion. Il n’était jamais agréable d’être le nouveau du service. Si jeune, si pressé de faire ses preuves auprès de ses aînés. Je lui souris simplement.
« Prends ton courage à deux mains Lukas. Je suis sûr que tu vas faire une bonne impression.
- Pourquoi cet endroit ? Je vais devoir prendre au moins trois douches pour me retirer cette odeur putride.
- Fais pas ta chochotte mon beau.
- Eurk, dragué par une mamie comme toi, non merci. »
J’avais un sourire, je ne me sentais pas si âgée que ça. Ni diminuée, l’avantage de mon statut d’ange en quelque sorte. Je lui frotte la tête, et il râle un peu.
« Hé fais gaffe !
- Quoi tu tiens à ton brushing, princesse ? »
Il me regarde avec un air qui disait : « oh toi, si je pouvais, je te tuerai. » Je lui fait un sourire, comprenant son regard. Puis je sors de ma ceinture une lampe torche pour descendre l’échelle en fer. Les barreaux glissent un peu, mais entre mes dents, je peux déjà remarquer à quel point ce réseaux est immense. Je ne trouverai pas un vieux rat qui entraîne des tortues qui se la jouent Naruto avant l’heure. Seulement, je l’espère, des réponses à mes questions. La plus importante était pourquoi ici ? Pourquoi pas ailleurs. J’étais sur le sol de ce sous-sol. Oui, ça sent aussi fort qu’un œuf millénaire. Mais j’avais senti pire. L’odeur de la mort était bien plus horrible que ça. Je l’ai senti trop de fois. La première fois, j’étais si jeune que je me souviens plus si j’ai vomi ou non. Je regarde mon collègue descendre avec un air dégoûté sur le visage.
« Tu peux remonter, tu sais...
- Ah ça non, et te laisser tout le mérite alors que je mérite bien plus que tout ces ploucs ma promotion plutôt sympathiser avec les Grotadmorv de ce lieu que de leur laisser ma place. Je suis le grand Louis Lukas, sixième héritier de la Famille Lukas. »
Je roule des yeux, s’il savait que j’ai eu une vie de noble et que je m’en tamponne la babouche de sa famille prétendue noble. Noble d’où, je ne sais pas. Pas sûr de vouloir lui demander, il risque de m’en parler littéralement pendant des heures. Autant dire que je n’en ai pas très envie. J’ai autre chose à écouter que sa vie et celle de ces ancêtres. Je suis sûr que je trouverai la vie de Watson plus passionnante, et c’était un chien. Un adorable chien, cette simple pensée me fait sourire. Me sortant de mes inquiétudes le temps d’un instant.
« Je te préviens, si j’abîme mes chaussures, je me les fait rembourser par la brigade. »
Il est descendu, c’est tout ce qui compte. Mon expérience me dit que aller seul quelque part, c’était tout sauf au bon plan. C’est aussi pour ça que le police forment des duos. Mon partenaire du jour est pas le plus efficace, mais je suis sûr que ces ambitions le feront tenir un peu plus longtemps. Je le regarde sortir sa lampe de poche. Il m’éblouis un peu au passage. Il y a de l’eau verte à nos côtés.
« J’aurai dû prendre une écharpe.
- Cette odeur est encore douce, si tu vises la section criminelle, bon courage.
- Et être sous les ordres d’un paysane de ton genre ? »
Je le fixe, mes mains sur les hanches. Mon air renfrogné. Je vais le jeter à l’eau s’il continue à me chauffer. Je veux bien être gentille, mais il va vite voir que je ne plaisante pas. Que ce travail, je l’aime. Malgré ces mauvais côtés.
« Un mot de plus, je te mets à l’eau, alors tu ferais bien de la fermer avant que je fasse en sorte que tu sortes définitivement des rangs Lukas. »
Je déteste abuser de mon pouvoir ainsi. Mais mes années d’expérience valent bien plus que l’argent qu’à ce garçon. Mais il a touché une corde sensible en moi, si ce gamin voulait parler de mon rang actuel, je m’en fiche. Mes parents n’étaient pas riches dans cette vie. Mais ils m’ont aimé. Profondément. Ils m’aiment encore. Ils vivent paisiblement à la campagne, avec des chiens. Car je leur transmis mon virus. Celui d’aimer ces adorables créatures. Au dernières nouvelles, il avait un croisé bichon, une petite boule de poile touffue affectueuse.
Il me regarde avec un air qui dit clairement que je n’oserai pas. Il l’avait cherché, avant qu’il pense à autre chose. Je le le soulève brutalement et je viens le jeter dans l’eau, un grand plouf se fait entendre. Il râle, il crie, mais j’en ai rien à cirer. Il l’avait cherché. On ne cherche pas quelqu’un sans le regretter.
« Je peux supporter qu’on dise certaines choses, mon beau. Mais qu’on me diminue parce que je suis une femme ou une paysanne, ça me fout les nerfs en pelote. Cette place, je l’ai méritée. Parce que j’ai fait ce que tu n’as pas encore fait depuis qu’on est ici : Travailler. Alors j’espère que ce plongeon t’a remis les idées en place, on a une enquête à faire. On n’est pas là pour discuter autour d’un thé. »
Il se lève, il est trempé, il sent pas la rose, il a quelques déchets sur ses vêtements. Je sais que l’uniforme va passer au pressing quelques fois après ça. Ce qu’il fait de son uniforme ne me regarde pas. Je me mets donc à marcher m’éloignant un peu de l’entrée. Laissant le choix à cet homme de me suivre ou non. Et il me suit, l’enquête commence enfin pour nous deux. Je ne sais pas ce que cache les égouts. Mais ce mot, il n’était pas venu à mes mains par hasard. Je le sentais au plus profond de mes tripes. Mon instinct se trompe que peu. Alors, je le suis, malgré le danger sous-jacent.
« Prends ton courage à deux mains Lukas. Je suis sûr que tu vas faire une bonne impression.
- Pourquoi cet endroit ? Je vais devoir prendre au moins trois douches pour me retirer cette odeur putride.
- Fais pas ta chochotte mon beau.
- Eurk, dragué par une mamie comme toi, non merci. »
J’avais un sourire, je ne me sentais pas si âgée que ça. Ni diminuée, l’avantage de mon statut d’ange en quelque sorte. Je lui frotte la tête, et il râle un peu.
« Hé fais gaffe !
- Quoi tu tiens à ton brushing, princesse ? »
Il me regarde avec un air qui disait : « oh toi, si je pouvais, je te tuerai. » Je lui fait un sourire, comprenant son regard. Puis je sors de ma ceinture une lampe torche pour descendre l’échelle en fer. Les barreaux glissent un peu, mais entre mes dents, je peux déjà remarquer à quel point ce réseaux est immense. Je ne trouverai pas un vieux rat qui entraîne des tortues qui se la jouent Naruto avant l’heure. Seulement, je l’espère, des réponses à mes questions. La plus importante était pourquoi ici ? Pourquoi pas ailleurs. J’étais sur le sol de ce sous-sol. Oui, ça sent aussi fort qu’un œuf millénaire. Mais j’avais senti pire. L’odeur de la mort était bien plus horrible que ça. Je l’ai senti trop de fois. La première fois, j’étais si jeune que je me souviens plus si j’ai vomi ou non. Je regarde mon collègue descendre avec un air dégoûté sur le visage.
« Tu peux remonter, tu sais...
- Ah ça non, et te laisser tout le mérite alors que je mérite bien plus que tout ces ploucs ma promotion plutôt sympathiser avec les Grotadmorv de ce lieu que de leur laisser ma place. Je suis le grand Louis Lukas, sixième héritier de la Famille Lukas. »
Je roule des yeux, s’il savait que j’ai eu une vie de noble et que je m’en tamponne la babouche de sa famille prétendue noble. Noble d’où, je ne sais pas. Pas sûr de vouloir lui demander, il risque de m’en parler littéralement pendant des heures. Autant dire que je n’en ai pas très envie. J’ai autre chose à écouter que sa vie et celle de ces ancêtres. Je suis sûr que je trouverai la vie de Watson plus passionnante, et c’était un chien. Un adorable chien, cette simple pensée me fait sourire. Me sortant de mes inquiétudes le temps d’un instant.
« Je te préviens, si j’abîme mes chaussures, je me les fait rembourser par la brigade. »
Il est descendu, c’est tout ce qui compte. Mon expérience me dit que aller seul quelque part, c’était tout sauf au bon plan. C’est aussi pour ça que le police forment des duos. Mon partenaire du jour est pas le plus efficace, mais je suis sûr que ces ambitions le feront tenir un peu plus longtemps. Je le regarde sortir sa lampe de poche. Il m’éblouis un peu au passage. Il y a de l’eau verte à nos côtés.
« J’aurai dû prendre une écharpe.
- Cette odeur est encore douce, si tu vises la section criminelle, bon courage.
- Et être sous les ordres d’un paysane de ton genre ? »
Je le fixe, mes mains sur les hanches. Mon air renfrogné. Je vais le jeter à l’eau s’il continue à me chauffer. Je veux bien être gentille, mais il va vite voir que je ne plaisante pas. Que ce travail, je l’aime. Malgré ces mauvais côtés.
« Un mot de plus, je te mets à l’eau, alors tu ferais bien de la fermer avant que je fasse en sorte que tu sortes définitivement des rangs Lukas. »
Je déteste abuser de mon pouvoir ainsi. Mais mes années d’expérience valent bien plus que l’argent qu’à ce garçon. Mais il a touché une corde sensible en moi, si ce gamin voulait parler de mon rang actuel, je m’en fiche. Mes parents n’étaient pas riches dans cette vie. Mais ils m’ont aimé. Profondément. Ils m’aiment encore. Ils vivent paisiblement à la campagne, avec des chiens. Car je leur transmis mon virus. Celui d’aimer ces adorables créatures. Au dernières nouvelles, il avait un croisé bichon, une petite boule de poile touffue affectueuse.
Il me regarde avec un air qui dit clairement que je n’oserai pas. Il l’avait cherché, avant qu’il pense à autre chose. Je le le soulève brutalement et je viens le jeter dans l’eau, un grand plouf se fait entendre. Il râle, il crie, mais j’en ai rien à cirer. Il l’avait cherché. On ne cherche pas quelqu’un sans le regretter.
« Je peux supporter qu’on dise certaines choses, mon beau. Mais qu’on me diminue parce que je suis une femme ou une paysanne, ça me fout les nerfs en pelote. Cette place, je l’ai méritée. Parce que j’ai fait ce que tu n’as pas encore fait depuis qu’on est ici : Travailler. Alors j’espère que ce plongeon t’a remis les idées en place, on a une enquête à faire. On n’est pas là pour discuter autour d’un thé. »
Il se lève, il est trempé, il sent pas la rose, il a quelques déchets sur ses vêtements. Je sais que l’uniforme va passer au pressing quelques fois après ça. Ce qu’il fait de son uniforme ne me regarde pas. Je me mets donc à marcher m’éloignant un peu de l’entrée. Laissant le choix à cet homme de me suivre ou non. Et il me suit, l’enquête commence enfin pour nous deux. Je ne sais pas ce que cache les égouts. Mais ce mot, il n’était pas venu à mes mains par hasard. Je le sentais au plus profond de mes tripes. Mon instinct se trompe que peu. Alors, je le suis, malgré le danger sous-jacent.