Breaking Bad
Alors celle-là c’était tout bonnement la meilleure de la journée. Comme si Arthur n’avait pas d’autres chats à fouetter. Certains de ses dealers lui avaient plus ou moins sous-entendu que l’un deux essayait probablement de la doubler en se mettant lui-même à la fabrication de drogue. Alors premièrement, de quel droit ce dernier pouvait-il s’improviser petit chimiste pour faire ça, il ne devait avoir aucun respect pour ses clients et deuxième comment osait-il lui faire ça à lui ? Le blond ne se considérait pas comme un mauvais patron, il était parfois un peu trop strict, mais après tout, on ne plaisantait pas avec sa marchandise …
C’est donc de très fort mauvaise humeur qu’Arthur pris la direction de l’adresse qu’on lui avait fourni. C’était là qu’était censé se trouver le laboratoire clandestin. Quand il sortit de sa voiture, d’un pas énervé, Arthur essayait encore de déchiffrer le numéro exact de l’étage. À croire qu’il allait bientôt devoir faire suivre des cours de calligraphie à ses employés parce que là, ce n’était pas possible d’écrire aussi mal.
Et puis l’abruti qui c’était installé dans un quartier assez tranquille … Mais comment comptait-il développer son commerce parallèle juste à côté de jolie petite famille parfaite … Un idiot fini ce type.
Une fois devant l’adresse en question, Arthur tambourina sur la porte et parla d’une voix forte, histoire que tout le monde dans l’étage l’entende.
« Mon gars, tu as intérêt à ouvrir cette porte. Je te retrouverais ou que tu sois et je te ferais vivre un enfer ! OUVRE-MOI ! »
Arthur en connaissait un qui allait passer un sale quart d’heure.
- La tenue:
Codage par Libella sur Graphiorum