Nayaka Genzo
Suoh Hayato - Wind Breaker

Chaque part de nous est la même que celle de quelqu'un d'autre dans l'univers. Et j'en ai... rien à ☐ .
Tu vas quand même ranger ta chambre, sweety. ♥




Vif
Calculateur
Charismatique
Hyper empathique
Théâtrale
Sapiosexuel

Nom :Nayaka
Prénom :Genzo
Surnom / Alias :Gené
Nom angélique / démoniaque : //
Origine :Indo-Japonais.
Race :Maudit
Âge d'apparence :30 ans.
Âge réel :30 ans.
Occupation :Aide soignant & passeur dans la maison de retraite.
Groupe :Civil.



Caractère


Un petit (ou gros) caractère pour savoir à qui on a à faire







Niveaux de ton perso selon toi















Histoire


Réveille toi à l'heure et tu connaîtras ton potentiel.

01Ses jambes se croisèrent alors qu'il s'installa à l'avant de la salle. D'après Betthie, les résidents de la maison du Poney Roux avaient préparé une surprise pour ses un an en tant qu'esclav- aide soignant à leurs côtés.

Il vit le vieux Jean se mettre calmement sur une chaise au milieu de l'estrade. Ce vielle homme noir avait du faire deux mètres à son époque mais maintenant, courbé, il faisait sa taille de cliché asiatique, soit 1m60 au garrot. Le plus beau dans cet ancien archiviste n'était de toute façon ni sa taille ni sa douceur naturelle, mais bien sa voix.

C'est pour ça qu'il ne fut pas étonné de l'entendre débuter son histoire.

« Il y a depuis maintenant un an, sur les terres radieuses du Québec, régne l'Age d'Or des petits vieux à la retraite et de leurs extraordinaires aidants. »

Oulah, son français n'était pas parfait mais il commençait à comprendre le délire.


« Le plus petit mais le plus attentionné de tous ces aidant est le charismatique Genzo. Mais quel est la vrai mesure d'un vrai aidant ? »

Bonne question. Un sourire d'anticipation se met sur son visage. Il les adore.

« Ah ! C'est ce que notre histoire... - »

Ce fut ce moment que choisit Bernadette, petite femme blanche, toute potelée mais bien dynamique pour entrer sur scène. Elle pointa du doigt le vieux conteur en réclamant, tout en secouant son joli fessier de grand-mère :

« Non mais écoutez-le ! On croirait qu'il va nous jouer une de ces tragédies grecques ! »

Elle se redressa avec une moue en cul de poule, main en l'air prête à se battre. Heureusement, une main calma la daronne caucasienne qui visiblement n'était pas née dans la bonne culture.

« Relaxe mon coeur ! » La sauveuse avait le nom de Darpana. Elle était la plus vieille femme de toute la maison de retraite. Personne ne savait quel âge elle avait vraiment. Imaginez une grand-mère centenaire faire un clin d'oeil digne d'une magical girl.

« On prend les choses en main, d'accord chéri ? » Cette fois, c'était Donnie, l'as des échecs mais aussi sa meilleure alliée pour passer en douce la coc' de Fabienne.

Jean soupira longuement. Il se redressa en pliant sa petite chaise de camping. Autours de lui, trois autres femmes s'ajoutèrent aux deux autres.

« Allez-y les filles... » Genzo se mordait les lèvres entre fascination et amusement.

Il sortit de la salle. La musique commença automatiquement et les filles se mirent en position. Un ricanement sortit des lèvres du jeune homme. Putain, qu'est-ce qu'il aimait son boulot.

« Nous sommes les cinq muses, » Ha des muses carrément ?  « Déesses des Arts, et proclamatrices de génie ! » Il aurait pas deviné, Darpana. Surtout Marie dans son fauteuil roulant.


Oh d'ailleurs, c'est à son tour :
« Génie comme Genzo ? 
- Avec un super G majuscule ! OUHH ! » Ne te dandine pas comme ça Bernadette, je t'en supplie.
« J'aimerai jouer au scrabble avec lui... »

Tu me diras, il n'a encore jamais essayé avec une vieille de 70 ballais. Étonnement, son compteur d’obscénité n'était pas allé jusqu'ici. Il avait essayé les vieux par contre, au Japon, il payait mieux. Surtout un de ses anciens boss qu'il fut heureux d'avoir évincé avant de fuir... haha.

Ha ! Darpana ne semble pas approuvé les paroles rajoutées de Bernadette. Elle claque un peu des mains et ajoute la suite.

« Notre histoire, en fait, commence bien avant Genzo,
Dans la nuit des temps...
 »

A cet instant, il se passa quelque chose. Le visage de l'ancien yakuza passa rapidement de conquis par l'amusement à autre chose... Elles chantaient toutes vraiment bien en fait. Puis, comment ça avant... lui ?

« Dès le début du monde,
Ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde,
Ces deux versants, confidents volants venus d'un autre temps ! 
»

Elles sont en train de lui raconter quoi en fait là ? Oh la la, il aurait pas dût laisser l'opium passer, il en était sûr.

«C'était deux vrais beautés,
On ne pouvait que les regarder.
Pourtant ils se détestaient, haïssaient
battaient sur la terre entière! 
»

Genzo fronça les sourcils en écoutant les paroles des résidentes. Elles étaient certaines toutes très gracieuses dans leur danse et leur interprétation mais, il ne comprenait pas vraiment le sens de tout ça.

« WAOUH ! Ça craint sur terre ! »

Cette fois, il pouffa gentiment. Oh Bernadette. Elle avait presque failli lui faire oublier qu'il ne comprenait pas où aller la chanson.

« Quand soudain elle disparut,
D'un coup, dans un éclair,
Sans traces,
Ni rien d'autres en arrière.
Si brusque,
Qu'il perdit tout ses repères,
Totalement, à l'envers ! 
»

Depuis quand elles savaient toutes bougées aussi bien ? Pourquoi Genzo avait l'impression qu'avec Darpana au milieu qui se dandinait aussi bien, les autres femmes avaient repris une nouvelle jeunesse ? Quelle était encore ce remède miracle ? A chaque fois, il se passait des choses étranges... A chaque fois !

« Çà c'est du Surmesure !
Ce gars mérite un A,
C'est un vrai As ! 
»

Par contre leur voix ! Leur voix ! Oh merde, il avait envie de chanter avec elles là. C'était de la bonne ! Hum, reconcentre toi mon beau.

« Il en a fait tout un plat. » Il hausse un sourcil en voyant Darpana rouler des yeux.

« ...Vas-y ma grande !! » Ce qui est bien avec Bernadette, c'est qu'elle était toujours à fond.

« Nanpa l'a cherché à travers les âges,
Sans jamais être vraiment le plus sage,
C'est du Surmesure ! 
» Hum ? Il fronce les sourcils en écoutant. C'est pas un peu glauque leur histoire ?

« Au fils des années,
Elle  a vécu au loin cachée
 » Oooookay. Euuuh, sérieux là ? Pour ses un an on lui donne ça ?

« AAAAAH !
Même si ce ne sont que des murmures,
C'est du Surmesure !
 »

. . . Genzo applaudit les danseuses-chanteuses entre 68 et plus de 100 ans mais il ne sait clairement pas quoi répondre à ça.

02
Bon, il croisa les bras, bien redressé contre sa chaise alors que Monsieur Jean passait avec le carnet noté : « Partie 2 - Surmesure ».
Très rapidement – en tout cas aussi rapidement qu'un grand-père de cet âge pouvait le faire –, il quitta l'estrade pour la seconde fois. Il retourna de nouveau sur sa chaise pliable sur le coin de la scène.

Dansant sur le côté de la scène, les vieilles dames étaient dans un parfait rythme. Exceptée Louane, celle dont il venait à peine de se souvenir maintenant, elles avaient toutes bien appris leur chorégraphie. Les ateliers de motricité avaient été bien pratiques pour chacune d'elles. Il n'était pas peu fière. Bientôt, elles le suivraient sur du lady gaga, il en était sûr.  

« S'il y a un démon qu'il ne faut pas faire hurler de colère
C'est bien Nanpa, car a les âmes pour faire sa guerre... 
» Il ne savait pas qui est ce Nanpa, mais il aurait bien aimé commercé avec lui dit-donc.

Vu comment on en parlait, nul doute qu'il aurait pu employer pas mal de moyens, et ensembles peut-être qu'ils auraient pu rendre le monde différent.

« Lui, le démon des colères! » OOOOoooh cette vocalise aurait pu le faire jouir.

« Ne pouvez imaginer que son alter
Trouva une jeune enfant, en bas, là sur terre
Ça, c'est du Sur-mesure ! 
»

Le visage de Genzo se tourna vers Bernadette. Non, vraiment ? Il y avait une suite positif dans tout ça ? La deuxième personne avait … une famille ? Il commençait à être de plus en plus intrigué. Par contre d'où ça parlait de lui, encore une fois ?

« Elle a fait son lifestyle, c'est une dure !
Ça, c'est du Sur-mesure ! 
»

Il sourit grandement. Parfait. Une histoire de femme forte, il adore !!!

03 Le retour de Jean avec petite tête dépitée, presque des larmes, il couina un peu en montrant le panneau de la partie 3... Est-ce que c'était normal de s'investir autant dans une comédie musicale bon marché dans une maison de retraite ? L'ancien yakuza se posait beaucoup de questions en cet instant.

« Nanpa les retrouvèrent...
Mais n'ayant pas su quoi leur dirent...
Il décida de ne pas intervenir...
Pour savoir quand agir. 
»

Super, en fait le type est clairement pas un mec bien et il stalke son ex c'est ça l'histoire ? Ultra glauque. Waaw. Les mémés elle sont déchaînées au négatif. Il n'aurait pas eu envie d'être leur ennemie. Bernadette arrivait à chanter ça ? Réellement ? Elle qui de base était si pieuse …

« Quand arriva le premier,
Il le fit signer sans aucun procès.
Elle ne put que l'observer souffrir
Sans pouvoir réagir... 
»

Et en plus, il s'en prend au gosse. Il mit sa main sur ses lèvres. C'est horrible. Oh mon dieu, si on touchait à Namur... Il ferait des choses qu'aucun dollars vert ne pourrait cacher même sur youtube.

Il les vit prendre une respiration lente et continuer.

« Malgré ses noirs desseins,
Nanpa ne put forcer le destin.
L’ange garda sa famille fière et pure.
Ça, c’est du Sur-mesure.
 »

Elle avait fait un bon travail. L'histoire se finissait pas trop mal et il y avait de l'espoir. Cette fois il applaudit sincèrement. C'était une belle fin.

Attendez, pourquoi Jean remonte sur scène avec un panneau noté 4 ?
04Il passe une main dans ses cheveux et cette fois, les « muses » se mettent à ses côtés. Elles ne sont pas sur scène pour cette chanson. Il hocha calmement la tête. A la place, Jean après avoir finit son tour revient au milieu de la scène et aide Pépé à monter sur l'estrade. Qui est Pépé ? Personne ne le savait. Ses papiers ont brûlés apparemment et on n'osait pas demandé plus sur sa vie.

La seule qu'on savait c'est... Genzo frissonna quand il commença à chanter, ses yeux s'ouvrirent en grand avant qu'il ne finisse de penser. Il ne s'attendait pas à cela. Depuis quand Pépé savait-t-il chanter … non depuis quand avait-il cette voix d'Opéra et... bon sang... c'est lui ? Il le représente là c'est ça ?

« J'ai souvent rêvé, d'être un simple enfant,
Que tout se passerait comme dans les contes pour érudit,
Être congratulé, avoir beaucoup d'amis,
Mais je suis pas fait pour ça, ils me l'ont dit... 
»

Genzo a un moment où il se replonge brutalement aux côtés de son père et sa mère. Leur divorce à cause de lui, de ses bêtises, de son incapacité à parler avec son père qui ne comprenait pas qu'il... qu'il aurait simplement voulu faire autre chose de sa vie. Non, pas exactement, Genzo aurait aimé réussir comme il le souhaitait : mais l'école ne lui convenait pas. Il était fait pour apprendre de lui-même sur le tas, dans la liberté.
Il n'était pas fait pour être parmi les clones de la société japonaise. C'était douloureux de s'en souvenir. Cela faisait 15 ans qu'il n'avait plus parlé à son père... sa mère lui écrivait parfois en douce. Depuis qu'il avait su qu'elle était une ange, il ne savait plus comment réagir avec elle. Pensait-elle qu'il était son échec ?

« Je prends le chemin de mes ancêtres bandits,
Vers des lendemains en tant que Robin !
» Il vient de tourner sur lui-même là... c'est fou.

Il déglutit. C'est vrai, il avait suivit l'exemple de son arrière arrière grand-père... mais ça ne lui avait pas si bien réussi. Il aurait dût écouter sa mère et se professionnaliser autrement que dans la mafia et la conception de drogue maison...

« Parmi les bonbons, j'ai fait ma conception,
C'est le produit que je vendrai, celui qui m'amènera au loin... 
»

Si loin qu'il avait fini Oyabun à 25 ans. Hiyah... Il n'était pas vraiment fier maintenant. Les choses avaient été si vite. Il aurait aimé ne jamais créer cette drogue... que personne ne l'utilise, si seulement.

Là, Pépé ramène ses bras vers son torse et les rouvre d'un coup, d'un coup brutal.

« C'est un beau matin pour saisir cette chance !
Qui me pousse en haut !
Avec pleins de complots ! 
»

Il sourit, pas peu fier de cette réalité par contre. Mettre à mal des mafieux présents depuis des années en moins de 10 ans, c'était pas rien. Un sourire carnassier montait sur ses lèvres. Puis comme ça, il avait pu vraiment aider la population lui... pas juste faire genre pour s'enrichir.  

« Afin qu'un beau jour,
Je le vois enfin,
Ce que je cherchais en vain,
La fin de ce noir chemin... 
»

Fin de la partie criminelle on dirait... Il soupira mais applaudit, en attente de la suite.  Pépé avait vraiment fait un beau travail d'interprétation en tout cas, et sa voix... Il allait le prendre pour la chorale c'est fini !


Derrière l'écran


Parles-nous de toi ! Dis-nous tout (ou pas) de ton plat préféré à la chanson que tu détestes le plus en passant par le moment de la journée où tu préfères chill. Ou montres-nous une photo de ton chat, de ton hamster ou ta vipère !


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