Troie - Make me your villain.

Les Bones, tu y tiens. C’est devenu un peu ta raison d’être, c’est pour eux que tu fais tout cela. Certes, tu ne t’entends pas avec tous, tu as des doutes sur certains et tu te méfies d’autres comme d’un ange, mais ça reste un peu « ta famille ». Au sens large et très approximatif, hein. Mais famille malgré tout. Démons et humains compris, pas de racisme.
Et tu n’hésiteras pas à te salir les mains pour eux, s’il le faut. Ou à évincer d’autres collègues, comme tu as évincé le Grand Prince.

Le prince de sang mêlé était juste un outil. A means to an end. Et cela devait s’arrêtait là. Pas d’affection. Pas de sympathie. Que des calculs purs et simples. Mais quelque chose s’est passé et tu as dû tout revoir. Quelque chose que tu n’aurais jamais cru possible.

Tu t’es prise d’affection pour ce garçon qui buvait tes paroles empoisonnées comme l'Ichor.

Tu as vu le feu en ses yeux et tu compris. Maintenant, c’est à la vie, à la mort entre vous. Surtout depuis que vous avez scellé votre destin dans le régicide.
Ce garçon désabusé, que tu traitais comme une marionnette, est devenu ton petit frère. Un petit frère qui te fais chier et que tu fais chier. Vous vous faites des crasses parfois, vous gâchez les plans de l'un l'autre, souvent, mais vous vous aimez en vrai. Il fait partie des rares personnes devant qui tu laisses tomber les masques et tu es juste toi. Without strings attached.
Et que dieu préserve quiconque oserait toucher à lui. Tu mettras la ville à feu et à sang.

Hadès, comme Madeleine, est l’un des plus vieux membres des Bones. Et tout comme elle, il est un Chevalier.
Mais ici s’arrêtent les ressemblances.

Car là où tes échanges sont faits d’un respect mélangé à de la méfiance et des piques habillement déguisés avec Madeleine, ils sont ouvertement sans malice, honnêtes – du moins, autant que tu le peux – et d’un respect sincère avec Hadès.
Plus qu’un aîné que tu dois respecter, il est une figure spéciale pour toi. Un mentor. Après le prince, c’était lui qui avait vu ton potentiel, matérialisé par une ambition sans fin. Et après lui aussi, ce fut lui qui te prit sous son aile, t’apprenant les ficelles du métier, comblant tes lacunes, car bien que le trafic ne te fût pas étranger, il y avait toujours des choses que tu ne connaîtrais qu’avec l’âge ou l’expérience. Ou les deux réunis. Et c’était ces choses-là, précieux gains de ses quatre millénaires de vie, qu’il t’inculquait. Mais pas que, il ne se faisait jamais prier pour étancher ta soif de savoir – chose qu’il aimait à propos de toi – et répondre à tes questions sur toutes ces époques passées et ces empires déchus.

Mais tu ne fus pas la seule à bénéficier de sa guidance, des années plus tard il y a eu Crown. Pour qui il fut plus qu’un mentor. Une figure paternelle.
Et sans le savoir, Hadès éleva et forma ceux qui allaient trahir tout ce qu’il tenait pour précieux. Ceux qui allaient lui briser le cœur.  

Contrairement à toi et à ta loyauté changeante et imprécise. A ta loyauté à l’empire plutôt qu’au monarque. Lui n’était loyal qu’au Prince.
Et quel coup ce fut pour lui de le perdre pour toujours.
Tu étais là. Tu le vu s’écrouler aussi facilement qu’un château de carte soufflé par du vent. Chose qui ne te semblait pas possible. Lui un des piliers de cette étrange famille, se fragmenter aussi facilement ? Tu ne voulais pas le croire.

Pire encore.
Il t’avait défendu, lorsque tous les doigts accusateurs pointaient vers toi.
Ou comment ajouter à l’infamie de ton sacrilège.

Alors dans un acte de repenti envers lui, tu fus et fais toujours tout ton possible pour atténuer sa douleur, le distraire, l’aider, même si tu savais que cela était vain. Tu ne voulais et ne veux toujours pas abandonner.
Et maintenant, tu fais plus attention qu’avant.

Le plus drôle de l’histoire, serait peut-être le fait que, malgré tout, tu ne regrettes pas ton acte. Tu peux bien être rangé de remords par rapport à l’état de ton mentor, tu ne le seras jamais par rapport à tes actes. Cela était un mal nécessaire, n’est-ce pas ? Et puis, ce n’était même pas toi qui l’avait réellement tué, mais plutôt son fils – et qui par la même occasion avait aspiré son essence.
Mais tu diras ce que tu voudras, joueras autant que tu veux sur la sémantique.
Crown tenait peut-être l’épée, mais ta main était celle qui la guidait.

Et pour une fois, voilà une chose dont tu ne peux t’en laver les mains.

(Personnage supprimé).

Madeleine, tout comme toi est Chevalière des Bones. Vous œuvrez ensemble pour le bien de votre famille de squelette, coopérez dans un bon nombre d’opérations – principalement du trafic d’art, et vous vous respectez mutuellement, même s’il y a toujours un arrière-goût de méfiance à vos échanges.
Mais à l’instar de toi, Sue a une expérience incommensurable. Deux millénaires qu’elle foule cette terre. Qu’elle observe la race humaine. Qu’elle participe à sa déchéance, activement ou passivement. Alors devant toute cette connaissance. Tout ce savoir. Tu ne peux que t’incliner, et la respecter. Car même si ton ego en prend un coup, tu sais qu’il y a toujours mieux. Toujours plus fort. Alors tu essaies de causer le moins de remous possibles.    
Et puis, tu aimes quand elle partage des bribes du passé avec toi. Le savoir de temps anciens enterré et oublié. Étanchant momentanément ta soif de savoir continuelle.

Mais pas que ça.

Madeleine a été la figure maternelle de Crown, et autant que telle, tu savais qu’elle ne voyait pas votre lien d’un bon œil. Qu’elle restait sceptique devant cette fraternité dysfonctionnelle. Du moins, la partie où tu le manipulais et l’utilisais telle une marionnette démoniaque déchaînée. Mais cela, c’est du passé. Car tout comme ta relation avec le Petit Prince a évolué, la vôtre aussi se métamorphosa.

Et maintenant, après tout ce qui s’est passé dans les rangs des Bones. Votre relation est encore plus ambiguë, surtout qu’à présent, elle a un informateur hors pair sous son aile. Informateur que tu essaies inlassablement de retrouver pour l’ajouter à tes rangs. Alors, tu te fais encore plus discrète et te méfies encore plus d’elle – chose que tu essaies de cacher tant bien que mal. Car tu ne sais pas ce que l’avenir réserve et tu sais que si jamais elle décidait de te planter, tu ne ferais pas le poids. Tu livreras une belle lutte, mais inévitablement, tu t’éteindras. Jeune serpent que tu es dévoré par un hibou millénaire.

Jaguar t’amuse. Jaguar t’intrigue. Jaguar ne te déçois jamais.
Jaguar, tu quémandes et elle obéit. Rapide et infaillible.

Jaguar, tu l’appréciais dès le début. Cette mortelle qui n’a pas froid aux yeux, à la conduite semblable à un super pouvoir. It’s a sight to behold. Surtout quand elle affrontait le super surnaturel, tête haute et sans peur, comme si elle était de votre espèce.
C’est un peu pour ça, que lorsque ses doutes apparurent, tu pris le pari fou de tout lui révéler. Tu l’observas tout au long de son combat mental et te réjouis de sa victoire.

Le pari était gagné.

Et depuis, Jaguar est devenu un élément indispensable pour toi. Ta subordonnée préférée. Ton bras droit – même si elle n'est que « chauffeur », comme disent certains –, la personne en qui tu as le plus confiance dans ton équipe et devant qui tu mets moins de masques.
Tu es un peu moins Chevalier et un peu plus toi-même avec elle.
Jaguar, en vrai, tu la considères comme une amie. Pire. C'est ta bestie. Mais ça, tu ne l’avoueras jamais.

Dernièrement, elle se retrouva dans une altercation avec Luke Richardson, et lui tiras dessus. En apprenant la nouvelle, tu éclatas de rire comme une possédée. Décidément, elle ne cessera jamais de dépasser tes espérances et de faire naître en toi de nouvelles.

(Personnage ayant quitté le forum).

Entre Rayne et toi c’est une camaraderie qui ne date pas d’hier.
Elle est surement une de tes plus vieilles connaissances au sein des Bones, après les autres Chevaliers. Et l’une des rares personnes que tu apprécies sincèrement. Elle t’aide avec ton trafique quand tu en as besoin, teste les armes et te donne son avis, et tu l’aides avec son business de recyclage des vies humaines, façon agent 47. Et après le boulot, vous vous retrouvez à papoter autour d’un verre, histoire de bien se détendre et de rigoler sur les malheurs de vos ennemis. Ennemis qui n’ont aucun répit et aucune chance de survie lorsque vous vous unissez.

Sans oublier qu’à présent, une nouvelle chose vous lie.
Jaguar. Pièce maîtresse de votre lien.
Au cours d’une mission commune les deux jeunes femmes firent connaissent à travers toi, et maintenant, elles filent le parfait amour. Alors d’un accord tacite, vous vous évertuez à protéger cette personne chère à votre cœur d’éventuelles démons qui ne connaîtraient pas leur place et convoiteraient son âme.

(Personnage ayant quitté le forum).

UGH. *disgusted noise*.  Tout est dit.

Non, sérieusement.  
Les Eagles, tu ne peux pas les saquer.
Ces satanés piafs qui vous tombent dessus comme la m*rde d’une mouette. C’est tes ennemis jurés. Tu veux les détruire, et tu es prête à tout pour cela. Déjà par principe, car ils se dressent entre tes ambitions pour Bones, puis parce que la majorité d’entre eux sont des anges. Et eux, ils t’insupportent.
Alors, tu t’efforces de continuellement enlever les bâtons qu’ils te mettent dans les roues, à défaut de pouvoir les supprimer pour de bon.
Pour le moment, en tout cas.

Luke est un Eagle.
Et rien que ça ne vous prédestinez pas à ce que vous preniez le thé ensemble en partageant un gâteau au chocolat.

Pire.

Luke est un ange. Un sale piaf hargneux aux allures de chien enragé. Surtout depuis la mort de son père – pour laquelle il veut vengeance sur votre gang à tout prix. Ce qui en fait ton pire ennemi. Entre lui et toi, c’est un jeu du chat et la souris. Qui attrapera l’autre en premier, qui lui fera perdre pied et les pédales avec. Mais c’est un jeu calme. Sans vagues ni remous. C’est un jeu fait de calculs et de manipulations. D’observations et de pions qu’on bouge sur l’échiquier qu’est Thunder Bay.  

Une guerre froide.

Mais tôt ou tard, l’un d’entre vous finira par flancher. Car à trop se frotter au feu, on finit bruler. Et il vaut mieux lui que toi. Tu t’en assureras.

Un jour, il explosera et tu seras la pour récupérer les morceaux.

Ah, Ulysse ! Doux Ulysse. Brave Ulysse. Ulysse qui porte son enveloppe charnelle comme le ferait Atlas pour le monde. Tel un poids.
Le second né des Richardson est un bébé ange. Un enfant qui n’a pas vraiment grandit.
Pour le moment, tu ne sais pas trop quoi faire de lui, – c’est un peu pour ça que tu n’as encore rien tenté, mais tu sais qu’un jour, il te sera utile. Que ce soit contre son clan, contre les Eagles, ou contre Luke – son frère adoré. Un jour, il sera ton atout. Ta carte maîtresse dans ce jeu mortel qu’est la domination de Thunder Bay.
Alors tu continues de l’observer de loin et d'attendre.

Sérieusement, si l’univers te jouait une blague. Il fallait qu’il arrête, ça avait assez duré. Tu ne savais pas trop pourquoi, mais tu attirais les Richardson comme les abeilles le faisaient pour toute substance sucrée. Et ça commençait à bien faire.

Un Richardson, est déjà un Richardson de trop. Mais alors deux, c’est carrément le purgatoire.

Alors, devant Naomi et son sérieux, sa volonté inébranlable à t’affronter et ses provocations, tu ne sais pas quoi faire. Tu te sens un peu perdu. Parce que c’est une gamine et que tu ne vas tout de même pas la prendre au sérieux. Mais pas que. Parce que tu sais très bien que la ville est dans un équilibre fragile et si jamais quelque chose arrivait à un Richardson – encore. Hell would break loose. Alors tu l’évites comme la peste, et quand tu ne le peux pas, tu la laisses faire, car mine de rien, elle est distrayante la gamine, sans parler du fait qu’elle a du potentiel dans tout ce qui est baston. Alors tu t’en amuses, faisant attention à ne pas franchir la ligne du létal.

Mais un jour, tu allais vraiment la ligoter et la déposer aux portes de sa maison, avec comme note de surveiller ce chaton mal léché, parce que sérieusement, tu avais d’autres chats à fouetter.

Luke ne te posait pas autant de problèmes que Naomi.
C’était pour dire.

Kitty est douce. Kitty est bonne. Kitty est gentille.
Kitty se soucie sincèrement du bien être des autres et veut aider son prochain. Mais Kitty, douce Kitty, c’est aussi un caillou dans ta chaussure. Une emmerdeuse de première qui se démène toujours pour approcher les plus brisés, désespérés, et susceptible de passer un contrat avec toi, pour leur apporter une lueur d’espoir et les détourner de tes machinations. Au début, tu n’y faisais pas attention, car un de perdu, dix de retrouvés, n’est-ce pas ? Mais cette course du « meilleur charmeur » entre vous, devient de plus en plus agaçante.

Et si cela avait continué, tu n’allais pas hésiter à rétorquer de la plus fourbe façon que tu te disais, mais tu ne sais par quel étrange concours de circonstances, elle a décidé de quitter la ville. Certes, ce départ t’avais rendu curieuse surtout que les informations que tu avais pu glaner étaient des plus diversifiées – certaines légèrement tirées par les cheveux – mais qu’à cela ne tienne, tu n’allais pas te plaindre d’une enquiquineuse de moins ! Au contraire, tu ne pouvais pas en être plus heureuse.    

(Personnage ayant quitté le forum)

C’est simple. Les humains, c’est tes jouets.
Voilà, tout est dit.

Tu enfiles mille et un masques pour les courtiser. Tu changes, évolues, mues et va jusqu’à ramper dans la crasse et la boue, mais une fois que les mains se serrent et que l’âme est tienne, le jeu commence pour de vrai. Tu les utilise. Les use. Tu te fais instigatrice de leur désespoir et spectatrice de leurs déboires.
Cependant, certains échappent à cette catégorie. Ils arrivent à gagner ton estime, ton respect, et tu les verrais presque comme des « amis ».

Tu ne connais pas la détective de la police locale. Du moins, pas personnellement. Tout ce que tu sais d’elle, c’est ce que tes informateurs te disent dans leurs rapports. Tu sais qu’elle fouille un peu trop. Qu’elle pose de plus en plus de questions – des plus étranges, sur les Bones. Et commence à mettre son petit nez là où il ne faut pas. Pour le moment, elle n’a rien sur votre organisme. Mais tu sais que si elle continue sur cette lancée, ça pourrait mal finir…. Pour elle.

(Personnage ayant quitté le forum).

Judas descend d’une vielle famille. Célèbre. Riche. Et surtout, Puissante. Avec un grand P.
C’est un chien de race avec un pédigrée non négligeable. Mais c’est aussi là où réside l’ironie de la chose. Avec son allure de chien galeux et sa gueule amochée, on devine vite que sa vie n’est pas de tout repos. Abusé et usé. Battu et abattu. Ce jeune homme est à bout, tu le sais, tu le sens. Il ne fait que se dépêtrer dans la mouise sans pouvoir s’en sortir. Sans jamais voir le bout du tunnel. Et c’est là où tu apparu.
Tu aimes le goût des gens à bout, n’est-ce pas ?
Tu lui tendis la main, le guida dans ce champ de bataille qu’est sa vie.

Il te fait confiance, boit tes paroles comme on boirait un vin exquis. Il ne sait pas que sous tes allures d’ange salvateur, tu es une démone qui le mènera à sa perdition.

(PNJ, mais si jamais si jamais il vous semble intéressant à incarner, mp le me <3).