Be the hurricane
that'll erase this world for good
that'll erase this world for good
Eagle's flight of loneliness soars so high
Around its sigh, no more alone the sky
Other birds remain away, clouds pass by
Between shrouds of life and haze sun rays die
Around its sigh, no more alone the sky
Other birds remain away, clouds pass by
Between shrouds of life and haze sun rays die
Il ne te poursuivit pas. Mais sa présence restait grésillante dans la friperie, comme une masse noire et rouge aux taches d'or qui se dispersait en lianes toxiques. Tu étais tendu. Tu avais une drôle de sensation au crâne - pas de celles vraiment agréables. C'était plutôt comme si on arrosait de flèches les murailles effritées de ton esprit, pique par pique. Brique après brique.
Il cherchait à t'ébranler. Qu'il s'y essaye amplifiait ton ire déjà grandissante. N'a-t-il pas autre chose à fiche que de fourrer son maudit nez là où il n'a pas à l'être ? Sourdement, dans la glace, une colère, cette colère qui t'était si familière commençait à gonfler, te donnant l'envie de montrer les crocs et de les claquer férocement. Tu voulais le faire reculer, le faire fuir, mais tu n'acceptais pas son contact. Alors tu morigénais tout ça en fouillant dans les vêtements, sans vraiment regarder. Tu aurais voulu l'ignorer, mais toute ton attention allait à ton reflet. Tu essayais d'inhiber sa présence, mais tes oreilles et ton aura ne pouvaient s'empêcher de marquer sa position relative dans la boutique.
Tu fermas les yeux. Tu te forças à te détendre. Tu avais du mal à accepter qu'autant de bile reste à bouillonner en toi même après que ce démon t'ait crevé l'abcès. Tu devais lâcher prise un instant pour l'effacer de ton existence et te concentrer sur ton grand problème. Celui qui consiste non pas à choisir quelle veste serait prochainement gâchée de sang, mais celui du connard sans nom ni visage qui t'échappe comme une anguille depuis si longtemps. Tu avais besoin de clore ce chapitre une bonne fois pour toute. Tu ne permettrais à personne d'interférer.
Alors que les quelques courts instants de clarification de pensées commençaient à agir, l'élémentaire déboula de nouveau dans ta bulle gelée. La tension revint chez toi puissance mille tandis qu'il reprenait ses tactiques pour te bousculer.
Tu tournas la tête vers le verdeux.
La colère qui crépitait dans ton regard envoya des éclairs glacés en plein dans ses rétines. Ton cœur battit plus vite sous son coup. Ton aura prit l'allure destructrice d'une tempête de neige. Tu laissas ton sac d'emplettes dans le bac puis t'avanças vers le fauteur de troubles. Tu le pris au col.
- ARRÊTE. , grondas-tu, tendu jusqu'à l'extrémité de tes poils.
L'air était extrêmement électrique.
Mais déjà la colère te quittait.
Tu restas idiot quelques microsecondes, comme si elle s'était enfuie avec ta langue par la même occasion.
Ton visage se plissa terriblement.
Tu relâchas le démon et reculas. Tu le toisas, dur comme roche, le ton tranchant.
- Toi... Tu accepterais l'aide de quelqu'un appartenant à la même engeance que ceux qui t'ont déjà fait du mal ?
Une certaine violence brillait dans tes azurs. Tu brûlais de révulsion à l'intérieur, passant du chaud au froid sans jamais passer par le milieu. Tu serras les poings, parlant à voix basse.
- Ça t'amuse de jouer au guide pour ange ? Le mépris acidifia ton air.
Et tu claquas des crocs, pas dans sa chair, mais là où tu espérais que serait son esprit.
- Just go to Hell. Glace.
Ta voix devint presque atone, mais l'articulation derrière tes mots était vindicative.
- Tu n'es personne pour décider de si je dois me perdre un peu plus ou non. Si je dois échouer, ce sera de ma faute. Si je dois réussir, ce sera seul. Je ne m'associe avec personne, et encore moins avec un...
Tu ne finis pas. Ton regard ponctuait ta phrase. Ce n'était pas méprisant cette fois. C'était juste un fait.
Cornu, suppôt, démon. Enfant de l'ombre. Dévoreur d'âmes. Destructeur de vie.
Tu savais que tu ne valais pas forcément mieux, actuellement. Tu ne protégeais pas grand-chose à part ton ego carbonisé et quelques fausses idées.
Tu soufflas, les sourcils froncés, la gorge vibrante de tension et le pied ferme :
- Then mind your own business.
Mon histoire ne t'appartient pas.
code by EMMEIl cherchait à t'ébranler. Qu'il s'y essaye amplifiait ton ire déjà grandissante. N'a-t-il pas autre chose à fiche que de fourrer son maudit nez là où il n'a pas à l'être ? Sourdement, dans la glace, une colère, cette colère qui t'était si familière commençait à gonfler, te donnant l'envie de montrer les crocs et de les claquer férocement. Tu voulais le faire reculer, le faire fuir, mais tu n'acceptais pas son contact. Alors tu morigénais tout ça en fouillant dans les vêtements, sans vraiment regarder. Tu aurais voulu l'ignorer, mais toute ton attention allait à ton reflet. Tu essayais d'inhiber sa présence, mais tes oreilles et ton aura ne pouvaient s'empêcher de marquer sa position relative dans la boutique.
Tu fermas les yeux. Tu te forças à te détendre. Tu avais du mal à accepter qu'autant de bile reste à bouillonner en toi même après que ce démon t'ait crevé l'abcès. Tu devais lâcher prise un instant pour l'effacer de ton existence et te concentrer sur ton grand problème. Celui qui consiste non pas à choisir quelle veste serait prochainement gâchée de sang, mais celui du connard sans nom ni visage qui t'échappe comme une anguille depuis si longtemps. Tu avais besoin de clore ce chapitre une bonne fois pour toute. Tu ne permettrais à personne d'interférer.
Alors que les quelques courts instants de clarification de pensées commençaient à agir, l'élémentaire déboula de nouveau dans ta bulle gelée. La tension revint chez toi puissance mille tandis qu'il reprenait ses tactiques pour te bousculer.
Tu tournas la tête vers le verdeux.
La colère qui crépitait dans ton regard envoya des éclairs glacés en plein dans ses rétines. Ton cœur battit plus vite sous son coup. Ton aura prit l'allure destructrice d'une tempête de neige. Tu laissas ton sac d'emplettes dans le bac puis t'avanças vers le fauteur de troubles. Tu le pris au col.
- ARRÊTE. , grondas-tu, tendu jusqu'à l'extrémité de tes poils.
L'air était extrêmement électrique.
Mais déjà la colère te quittait.
Tu restas idiot quelques microsecondes, comme si elle s'était enfuie avec ta langue par la même occasion.
Ton visage se plissa terriblement.
Tu relâchas le démon et reculas. Tu le toisas, dur comme roche, le ton tranchant.
- Toi... Tu accepterais l'aide de quelqu'un appartenant à la même engeance que ceux qui t'ont déjà fait du mal ?
Une certaine violence brillait dans tes azurs. Tu brûlais de révulsion à l'intérieur, passant du chaud au froid sans jamais passer par le milieu. Tu serras les poings, parlant à voix basse.
- Ça t'amuse de jouer au guide pour ange ? Le mépris acidifia ton air.
Et tu claquas des crocs, pas dans sa chair, mais là où tu espérais que serait son esprit.
- Just go to Hell. Glace.
Ta voix devint presque atone, mais l'articulation derrière tes mots était vindicative.
- Tu n'es personne pour décider de si je dois me perdre un peu plus ou non. Si je dois échouer, ce sera de ma faute. Si je dois réussir, ce sera seul. Je ne m'associe avec personne, et encore moins avec un...
Tu ne finis pas. Ton regard ponctuait ta phrase. Ce n'était pas méprisant cette fois. C'était juste un fait.
Cornu, suppôt, démon. Enfant de l'ombre. Dévoreur d'âmes. Destructeur de vie.
Tu savais que tu ne valais pas forcément mieux, actuellement. Tu ne protégeais pas grand-chose à part ton ego carbonisé et quelques fausses idées.
Tu soufflas, les sourcils froncés, la gorge vibrante de tension et le pied ferme :
- Then mind your own business.
Mon histoire ne t'appartient pas.