Au moins, le serveur avait pu se reposer un peu, regarder nos bêtises avec un regard qui n’appartenait qu’à lui. Quand l’animal avait reverser son maître, je n’avais pas bougé d’un pouce. C’était leur moment, et c’était adorable. C’était une vraie attaque léchouille, pas la vulgaire imitation de la série animé pokémon. Mon observation ne prends pas fin alors qu’il se relève. Je peux voir ses joues rougies par ces rires. Un peu usés, mais sincères. Profondément sincère.

En le voyant si fier de son animal, je ne peux réprimer mon sourire. Je sais qu’à ses yeux, il est le meilleur. Pour moi, je ne saurai dire. Je n’ai pas tant que ça à comparer. Mais ce chien est le plus proche de ma personne que d’autres. Il avait ce truc. Cette chose qui me faisait penser une chose un peu fantaisiste : « Il lui manque plus que la parole. »

Mon sourire, il est rare qu’il se défasse de mon visage. Je sais quand le mettre de côté dans mon travail. Mais il était naturel. Puis, il semble se concentrer sur moi. Ces paroles me surprennent un peu. Je n’ai jamais demandé de le faire. Je ne forcerai que pour le bien d’autrui. Jamais pour moi. Mes désirs… Pour peu, j’aurai ri, mes seuls désirs étaient assez simples. Dormir, manger, rire. Pas plus. Mais se faire attaquer de cette façon me fait sourire, exploser de rire.. Je passe mes mains dans le pelage de l’animal. Il est si doux, je m’en lasse pas. Je me retrouve donc prisonnière de son affection à mon tour. Mon dernier amour date d’au moins vingt ans. Alors cette affection, je l’accepte. Je la subis. Parfaitement consentante.

« Merci. »

C’est tout qui me vient à l’esprit. Parce que autant Watson que ce garçon, c’était une bonne journée. Une belle rencontre aussi. Surtout ça en vrai.