Land of confusion

Il y a des auras que j’ai du mal à placer, je me souviens de cette impression. Celle qui me disait de m’écraser et de me battre. Des puissances, j’en ai vu malgré moi. J’en ai fait toujours qu’à ma tête. Peut-être avais-je tord. Mais tant que je pouvais continuer à vivre ma vie actuelle, qui pouvait me reprocher de faire mon travail. Je suis banquier, il m’est arrivé de croiser des anges qui sont bien obligé de me faire confiance. Même si je suis parfois le pire avec eux. C’est de bonne guerre. Les saigne, c’était une manière très retorse de me venger…

Cette puissance, la sentir, voir qui était au bout. Voir à quel point une aura pouvait changer d’apparence. C’était comme ouvrir un cadeau de noël. Peut-être devais-je songer à le fêter à présent ? Tant que ce n’était que sapin et le cadeaux et pas reste, ça me va. Quelle personne je deviens pour céder comme ça ?

Mes pas me conduisent, je suis curieux, je sais aussi que j’ai des chances de pas survivre si cette puissance m’a toujours en grippe. Il avait interrompu un combat, certes inégal, car il était certain que j’aurai fini par vaincre. Mais savoir laisser la bataille se faire, voir à quel point ça pouvait aller, c’était quelque chose que peu appréciait. J’ai le sens du spectacle, moi, désolé du peu.

« Voyons à quel tu as changé… Cette fois pas de bataille en cours… Juste deux personnes se rencontrant presque au hasard... »

Presque, parce que j’avais suivi cette vague impression. Croisée dans la rue. Si certains avaient un radar pour repérer certaines personnes, moi je devais me fier à mon impression. Celle que je le connaissais. J’ai joué le vilain stalker, sans bave aux coin des lèvres, juste une curiosité malsaine et un poil dangereuse. Suivre un emplumé, c’était souvent à mes risques et périls. Et je vais pas me priver, pour une fois que ça s’inverse !

Land of confusion

Ce fou vient de sauter en hurlant comme un enfant ? Je hausse un sourcil, moi qui le pensait dangereux… Je suis à deux doigts de rire. Ah ça. Je le fixe à la place. En tout cas, il a changé, il n’est plus le même. Mais cette impression ne me quitte pas. Celle du danger. Mais tel Simba, je me ris du danger. Je croise les bras.

« Enchanté Moi, je ne pensais pas te croiser dans cette vie. »

Je sais que si combat, il y a, il a un avantage certain. Mais je ne sors pas tout de suite ma faux. Je sais quand c’est le moment de me battre, et là, ce n’était pas le cas. Je me retrouve avec un millier de questions. Mais je ne sais pas si c’est correct de lui poser. Je passe une main dans mes cheveux.

« Je voulais juste vérifier que je ne risquais rien de ta part de cette vie. Même si tu es bien musclé, je pense que je ne risque pas grand-chose pour le moment. J’espère que tout ira pour toi. »

En clair, je reconnais ta force, mais si tu me cherches pas des poux, je ne ferai rien pour te faire mal. Malgré que les Bones ne veulent pas ce genre de choses. Les batailles perdues d’avances, ça ne vaut pas la peine. Même si je me bats bbien, j’ai de très grandes chances de perdre. Les probabilités étaient aussi grandes. Que même la souris que je suis se résignerait à se faire croquer par le chat. Après une bataille... Car je veux rester en vie. Je veux garder cette vie tant que je ne deviens pas trop fou. Si pour ça, je devais laisser cet emplumé qui titillait mon instinct tranquille, soit.

Land of confusion

Je pouffe doucement, si je m’attendais à ça. Moi qui aime le chaos, j’en avais en face de moi. Le fait que ça soit un ange qui le provoque m’amuse un peu. Ainsi il se nomme Jasmin dans cette vie.

« C’est joli, c’est une fleur qui fait de bons apports aux thés. Amis ? Malgré ce que j’ai fait il y a un moment ? Tu n’es pas très rancunier... »

Je pesais le pour et le contre en me grattant un peu le menton. Manger avec un ange puissant ? Je ne risquais pas grand-chose. Le public avait tendance à nous retenir, nous êtres surnaturels. Je finis par hausser les épaules.

« Va pour le déjeuner. Si tu mages et bois avant moi. Certaines vies m’ont laissé avec certaines craintes. J’étais dans un combat bien cool, mais bref, je ne t’en veux pas. C’est le passé. Dans celle-ci je me nomme Thalmos. »

Donner mon prénom à un ennemi, je risque de le regretter. Mais c’était mieux de savoir les noms de ces adversaire en cas de combat. Comme ça, on pouvait faire comme dans un manga, hurler le nom de l’autre avec une scène aux petits oignons derrière. Bon, mon sens de spectacle aura peut-être ma perte. Mais si ce géant voulait être ami, je lui souhaitait un bon courage.

« Je ne suis pas petit, mais à tes côtés, si. Je crois que je ferai de même pour certains de mes amis. »

Je pensais à Arthur, à cette goinfre, à Nora et une autre personne dont je commençais à apprécié le travail. Ce qui fait un bon nombre de personne à protéger. C’était déjà bien. En plus, je vais rien payer de ce repas, même si le fast-food ne sera jamais tasse de thé. Je préfère cuisiner moi-même.

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La gourmandise peut être aussi présente chez les trucs à plumes. Intéressant à savoir. Chaque chose dite pouvait peser son poids dans une négociation pour s’enrichir. Je ne laisserais cette information à personne. Il faudra me payer. Bien sûr, je pense ne pas être le seul à savoir. Et ça, c’est plus contraignant.

Je hausse les épaules. Comme si tout ça ne comptait plus. Je ne complexerai pas sur une taille. Puis être un géant, c’était un malheur. Se cogner contre les portes, peu pour moi. Je lui laisse. Je mets mes mains dans mes poches. Un sourire mutin sur mes lippes. Oh, il allait prendre un petit restaurant qui ne payait pas de mine. Les plats pas si chers et bons, ça passe crème. Je suis sûr qu’avec l’estomac qui se cache sous les muscles… Il y a de la place. Beaucoup de place.

« Je pense qu’on peut aller dans un petit restaurant. Je ne demande pas le grand luxe. Même si je ne le refuse pas. Mais ne compte pas sur moi pour me gaver dans un fast-food. Beurk. »

Et ça comptait pour moi. Je ne voulais pas me retrouver dans une grande structure, sauf celle que j’aurai enrichi. Bien évidemment. On ne refuse pas une invitation. Manger à l’œil, ça se refuse jamais. Bien que je préfère cuisiner. Je penche la tête. Peut-être que faire à manger pourrais être un truc à faire. Mais ai-je assez de confiance à cette armoire à glace. Non. Ma tanière, seuls les élus y pénètrent. Et je les trie. Non mais. Lui, il n’est pas encore ok.

« Les bars font souvent des petits trucs à côtés. Je te suis. Après tout, c’est comme ça t’arrange. »

Je continuais une marche, sans pour autant vouloir distancer. Bien sûr que même à pleine vitesse, il me rattrape, le bougre. Ce n'est pas une armoire, c’est un meuble doublé d’une formule un.

Land of confusion

J’ai sa promesse pour éviter ces grosses machines souvent américaines, c’est impec. Donc peu de chance que je croise ce fichu clown qui était une machine à meme. Me laisser guider pour un ange, c’est étrange. J’avoue qu’on m’avait dit ça ce matin. Je ne l’aurai jamais cru. Comme quoi tout pouvait se faire. Un sourire niais se forme à cette pensée, je retrouverai très vite mon blondinet.

« Oh ? »

Je ris doucement. Je me recentre sur la personne à mes côtés.

« Qu’importe, je préfère généralement le salé. Mais le sucré ne me dérange pas en soit. Je ne suis pas très difficile. Si ça peut vous guider. Je suis de ces personnes qui n’ont rien contre la découverte de nouvelles choses, tant que je suis sûr que rien n’est mauvais pour moi. L’avantage de mon passé. C’est que j’ai pu voir pleins d’horizons. Et que ça ne m’a jamais dérangé de changer. »

Même si je resterai cette personne prudente. Parce que tout pouvait arriver apparemment. Je le suivais, oui, il marche vite. Mais ça va. Je gère. Avec des jambes pareilles, je suis sûr qu’il pourrait faire un marathon sans s’épuiser. Mais bon, la destination n’était aussi loin que ça. Du moins, je l’espère.

En cas de nouveauté, je pourrai m’en inspiré pour le refaire. C’était ça aussi pour moi. L’opportunité d’améliorer une recette pour la faire mienne. Puis me la servir et la servir à celui qui occupait mes pensées. Même là. Ah, je suis irrécupérable sur ce point.

« Quelque chose me dit que vous avez des destinations en tête. Je vous dirai de faire confiance à votre instinct. Après tout, il vous a bien guidé jusqu’ici. »

Et il a fait en sorte qu’on puisse échanger sans bagarre. Si ce n’était pas beau tout ça. J’ai toujours une dent contre l’ange qui m’a pris mon œil. Mais ce gentil géant n’était pas le coupable. Alors comme le disaient certains Romains et jeunes « Carpe diem ».