Land of confusion

Je hoche la tête, le salé ça me va. Quand il parle de spécialité française. Je laisse un rire m’échapper. Français ? Ça me poursuit un peu. Mais l’éviterais-je ? Non. La France m’a apporté le meilleur. Rien que d’y penser, je suis comme sur un petit nuage. Ou jouant avec les vents.

« Les noms, ça change. On dit galette pour le moment. Mais qui sait dans quelques années, ça changera encore d’appellation. Le monde change. Même la langue change. Parfois, je regrette de pas pour pouvait parler certains dialectes. Ou langues. »

J’aimais bien qu’il change, le monde. Si seulement, je pouvais garder quelqu’un. Juste quelqu’un. Même tout mon argent, il peut s’envoler. Sans soucis. Même avec ces pensées, je ne peux m’empêcher de sourire. Je serai triste plus tard. Bien plus tard. Non, je ne fuis pas mon problème. Je préfère juste ne pas y penser.

« Ne t’en fais pas. Tant qu’on retrouve une assiette pleine. Le nom n’est qu’un détail. On peut aisément comprendre ce qui compte un plat si le palais permet de le faire. Pour pouvoir se l’approprier. Enfin, c’est comme ça que je fonctionne. »

J’aimais tester un tas de choses, mon côté curieux sûrement. Ça me permettait de jamais être trop largué par tout ce qui arrivait. Les humains semblaient aimer la vitesse autant que Sonic le hérisson. Pour dire qu’ils aimaient ça. Je hausse les épaules. Les humains sont des étranges créatures. C’était fascinant.

En vrai, je suis plutôt satisfait de me rapprocher d’un ange. Non seulement pour les renseignements indirects. Mais aussi parce que je pense qu’il était difficile d’être en froid avec ce gros nounours. Je plains presque la personne qu’il aime. S’il fait des câlins dignes de cet animal. Aie. Mais s’il avait la douceur donnée à certains anges, c’était gérable. Je crois. Je l’espère.