Joyeux anniversaiiiire ! (ft Sam, Kae, Liam, Ziel)

Joyeux anniversaire !

16 heures. Sam ne devrait pas tarder à arriver. En réalité, tu n'avais pas besoin d'elle aussi tôt, mais tu veux lui confier quelques inquiétudes, puis, profiter d'un petit temps en tête à tête. Tu as eu le temps de te reposer un peu, tu avais besoin d'une petite sieste après toutes les émotions ressenties ce matin. Il faut aussi que tu lui parles de ça. Tu regardes les lettres qui reposent sur la table basse, et soupires. Tout va bien se passer. Tout est déjà prêt pour ce soir, tu es prévoyant. Il faut juste décorer l'appartement, et ce sera parfait. Enfin, tu l'espères.

Tu passes tes mains dans tes cheveux, et soupires un grand coup. C'est ton anniversaire. Comme chaque 13 janvier, mais celui-là à un goût différent, particulier. C'est le premier anniversaire réel du bâtard que tu es : tu es enfin sorti de ta période de folie. C'est ça que tu veux fêter ce soir. C'est le plus important à tes yeux. Tu as voulu bien t'entourer, de personnes de confiance. Au moins pour le début de la soirée. Avec Ezequiel, c'est soit tout blanc, soit tout noir. D'un côté, tu sais que vous pouvez vous apprécier. Dans d'autres circonstances, il aurait pu être un ami. Tu veux qu'il te découvre tel que tu es réellement, qu'il se fasse une idée plus précise de ta personne. Cela ne te dérange pas qu'il te déteste... Tu veux juste que ce soit justifié, que ce soit pour une raison plus précise que : "agrou agrou, je suis un mâle alpha qui ne veut pas que d'autres hommes rentrent dans la vie de ma sœur."

Elle toque. Tu t'empresses d'aller lui ouvrir. Tu débloques les verrous (oui, tu en as plusieurs, tu n'es jamais assez en sécurité), et ouvres la porte. Tu attrapes le poignet de Sam, l'attire contre toi, et embrasses son front.




Une invitation un peu inutile, étant donné que c'est toi qui la tire par le poignet. Tu ne sais pas réellement quel sentiment t'habite actuellement, c'est flou, tu as du mal à le comprendre. Mais tu t'en fiches : Sam est là, et tu comptes sur elle pour t'aider à éclairer ta lanterne.




Tu tournes dans ton appartement, marchant en faisant de grand signe de la main, énumérant tout ce que tu avais à lui dire.

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Joyeux anniversaire !

Ton regard se pose enfin sur elle. Comment as-tu pu ne pas remarquer ? Ton cerveau est focalisé à ce point-là sur ce que tu as découvert ce matin ? En même temps, quand elle saura, elle comprendra. Tu la regardes de haut en bas, de bas en haut. Tu le fais rarement, tu associes ce geste à un jugement... Mais là... Tu ne pensais pas avoir le droit au paradis, pourtant, cette vision de Sam y ressemble énormément. Elle te contrôle. Totalement. Tu te rends compte, soudainement. Tu détournes le regard de cette vision, un petit sourire timide et satisfait étirant tes lèvres.




C'est presque si elle ne t'a pas coupé le souffle. Tu pensais franchement que la meilleure des nouvelles est celle que tu as appris ce matin. Mais non : la voici. C'est elle, dans cette sublime tenue. Elle te connait, sur le bout des doigts. Elle sait comment te faire réagir.




Tu tires une mine boudeuse, que tu conclues par un éclat de rire. Tu es vraiment de très bonne humeur. Comment ne pas l'être ? Cette journée est parfaite. Tu regagnes un peu de sérieux, écoutant attentivement sa petite tirade au sujet de son frère. Tu es heureux qu'elle ne lui ressemble que physiquement. Elle n'a rien à voir avec lui au niveau du caractère, ce sont deux opposés, tout deux hantés par les mêmes démons. Ils ont juste deux manières totalement différentes de les gérer. Sam les enterre avec ses cadavres, sous des tonnes de paperasses d'affaires. Ils sont probablement cachés sous son bureau, elle ne les retrouvera jamais. La meilleure des cachettes, même toi, tu ne veux pas y mettre les mains.

Elle quitte le salon, se dirige vers ta chambre. Maintenant, elle fait vraiment comme chez elle. Il n'y a réellement plus aucune gêne entre vous. Tu l'attends, debout, au beau milieu de la pièce. Elle réapparait, brise le silence. Tu l'écoutes en souriant, puis une fois de plus, en quelques secondes, elle est dans tes bras. Tu la soulèves, puis l'emmènes avec toi sur le canapé. Ça t'amuse maintenant de la prendre par vitesse, par surprise. Tu ne t'en lasseras pas.




Tu sors la petite enveloppe, et lui tends, lui souriant tendrement.

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Cher/chère toi,

Je ne sais pas comment tu t’appelles. Je ne sais pas non plus si tu es un homme, ou bien une femme, ni quel lien tu entretiens avec Orpheus. Je me présente : Aamon. Juste Aamon, ça suffit comme information… Cette lettre est adressée à la personne qui a sorti Orpheus de sa vie faite que de haine, de colère, et d’envie de vengeance. Orph n’a jamais été quelqu’un qui vit pour lui. Il a besoin d’un but précis, de remplir des tâches, d’être important aux yeux de quelqu’un, et que quelqu’un soit important à ses yeux. Quand sa cible est bloquée, il a tendance à la… diviniser. Et à lui offrir un amour illimité. Alors, s’il te plait, c’est le père qui te le demande, prends soin de lui. Il est têtu, mais c’est un véritable petit ange. Je ne sais pas s’il t’a déjà parlé de moi, si tu connais sa nature. Je vais faire comme si c’était le cas.

Orpheus est un bâtard, un hybride. C’était aussi mon cas, j’ai fait en sorte de lui enseigner ce que je savais pour qu’il réussisse à se sortir de sa crise sans trop de morts. J’espère avoir réussi ma mission.

Je vais te parler de lui. Parce que, même si ce n’était pas mon but, à l’heure actuelle, il est « configuré » selon ce que je lui ai enseigné. Orpheus ne se connait pas. Il ne connait pas non plus la notion d’amour. Pourquoi je parle de ça ? Parce que je palie à toutes les éventualités possibles.

Orpheus est têtu, je te l’ai déjà dit. Il ne s’avouera pas qu’il est amoureux si c’est le cas. Cependant, inconsciemment, il te le dira de pleins de manières différentes. La plus notable est s’il abandonne sa vengeance pour toi. Ça, c’est la plus belle preuve d’amour qu’il peut faire. C’est un petit cœur qui a toujours eu énormément de mal à se comprendre, le fait qu’il soit un bâtard n’arrange rien. Mais il a un cœur immense, je sais qu’il saura prendre soin de toi. Alors s’il te plait, rends-lui tout cet amour. Orpheus est une petite perle dont il faut prendre soin, chaque jour. Contrairement à ce qu’il essaye de faire croire, son sang chauffe constamment. Ce n’est pas sa faute, il a grandi dans le sang, dans la violence. Toute cette souffrance, il l’a intériorisée. Elle a besoin de sortir. Il le faut. Je ne sais pas où il en est par rapport à ça, mais toi, tu en as probablement conscience. Il a le droit d’avoir ses démons autre que le principal qui l’habite. Il illégitimise constamment sa souffrance, parce que certains ont plus souffert que lui. Il l’a vu de ses propres yeux, il a estimé ne pas avoir le droit à la parole, aux larmes. Le Orpheus que je connais ne pleure jamais. Jamais face à des gens en lesquels il n’a pas confiance. Face à moi, il ne s’est jamais retenu. Pendant une courte période, je me suis dis qu’un jour, ça lui porterait préjudice, que les gens utiliseraient cette capacité incroyable à laisser ses sentiments rouler sur ses joues. Mais je l’ai observé en public : il ne laisse rien transparaitre de tout ça. Soit il reste impassible, ou bien il se munit d’un beau sourire, et se met à aider autrui, s’oubliant lui-même. Il s’est toujours oublié… On revient au même point.

Une fois, lui et moi assistions à un défilé. Orpheus avait 10 ans à peine, ça ne faisait que deux ans que je l’avais sorti de l’enfer de la rue. Il était encore énormément marqué par tout ce qu’il a vécu, il avait tendance à s’énerver facilement contre les personnes riches du pays. Dans une petite calèche, il a croisé le regard d’une petite fille de son âge. Il était sur mes épaules, je l’ai senti tremblé. Un petit peu plus tard, il m’a confié que dans les yeux de cette enfant, il avait perçu une grande souffrance. Il s’est vu en elle. Il a alors compris que de l’autre côté de la barrière aussi, la vie n’est pas simple. Et qu’eux doivent assumer des responsabilités bien plus grandes que lui. Il a même estimé que cette enfant avait bien plus souffert que lui. Elle n’a jamais pu goûter à la liberté, enfermée dans ses beaux tissus. Je ne fais que le citer, je ne partageais pas totalement son avis, même si je n’en ai rien dit. C’est la première fois qu’il l’a exprimé clairement, je voulais que ce moment soit précieux, le graver dans ma mémoire. Les paroles d’un enfant, sa vision sur le monde a toujours été unique. Il le rend moins froid par sa simple présence.

Orpheus est unique en son genre, je ne sais pas si c’est son passé qui le rend aussi… authentique, mais je ne peux m’empêcher de voir à quel point il dénote dans le paysage. C’est un artiste qui s’est toujours exprimé à travers ses crayons. Si tu arrives à avoir accès à ce petit jardin secret, tu accèderas à beaucoup de choses sur lui, dont il n’a pas spécialement conscience. Il ne réfléchit pas quand il dessine, il ne cherche pas à comprendre, il laisse le crayon gribouiller ses pensées, puis ferme le petit carnet, et ne le rouvre pas. C’est pour cela qu’il tient à y mettre un marque page : il refuse de voir une deuxième fois son dessin. Ce sont ses sentiments, ceux qu’il a du mal à comprendre. Il ne veut pas leur faire face, ça lui fait terriblement peur. Tu vois un peu ce que je veux sous-entendre, j’espère…

Il a été brisé trop de fois, étranger.ère. Ne profite pas de cette blessure, ne profite pas de lui. S’il entreprend sa vengeance, s’il te plait, écoute ses directives. Je lui en ai données, de très précises. Si tu es une humaine, tu peux l’aider pour les premières étapes. Mais au moment de l’affrontement : lâche l’affaire. Je sais, c’est horrible. Je comprends que l’idée de rester chez toi pendant qu’Orpheus risque sa vie ne te plaise pas, mais si tu te pointes, il la perdra à coup sûr. Et toi aussi. Je l’ai déjà dit dans la lettre destinée à Orpheus, et s’il n’a pas trop changé, tu l’auras probablement lu. Matthew est dangereux. C’est un démon, il manipule les humains comme un maitre. Il saura te trouver, te débusquer. Sois discrète, de A à Z, fais en sorte de ne pas être un poids pour Orpheus, que Matthew ne te trouve jamais. J’ai fait l’erreur d’éloigner Circé, pour la protéger. J’espère qu’Orpheus ne fera pas la même, mais ça va demander de gros efforts de ta part : soutiens-le, aide-le à débusquer les indices que j’ai pu parsemer un petit peu partout à mon propos, et à propos de Matthew. Ne t’éloigne pas de lui, mais fais en sorte d’être très discret.ète. Chaque être vivant a une aura qui lui est propre. On reconnait des caractéristiques communes chez les anges, chez les démons, chez les bâtards, et chez les humains. Je vais partir du principe que tu es humain.e, parce que c’est le cas le plus complexe à mon sens. Il est possible de brouiller ton aura. Tu ne peux pas la faire disparaitre, tout comme Orpheus ne le pourra jamais, Circé non plus. Mais tu peux faire en sorte qu’elle soit quasiment imperceptible, pour ne pas être repéré rapidement. Si tu veux suivre Orpheus : entraine-toi. Orpheus et Circé voit les auras plus naturellement que toi, vous allez avoir quelques parties de cache cache. Orpheus connait bien les règles, j’y jouais beaucoup avec lui. Circé est bien plus puissante qu’Orpheus, il sera bien plus compliqué de lui dissimuler ton aura. Le but, c’est qu’elle mette de plus en plus de temps à te trouver. Apprends à courir plus vite, à esquiver les coups. Le cache cache que j’imposais à Orpheus ne se terminait quasiment jamais par de grandes embrassades : tu vas devoir te battre. Te préparer à toutes les éventualités. Si tu es humaine, tu seras toujours plus faible, mais tu peux en faire en sorte de ne pas mourir en moins d’une seconde. Voir même de gagner suffisamment de temps pour pouvoir survivre en cas de danger. Matthew, à l’époque où je le connaissais, ne s’entourait jamais de démons très forts. Certaines fois, c’étaient même des humains. Si tu arrives à esquiver les coups d’un bâtard, tu n’arriveras sans doute à esquiver les coups de n’importe quel humain en face de toi. Et, dans le cadre d’Orpheus, probablement ceux d’un démon de troisième hiérarchie. Ça va être compliqué, très compliqué. Mais c’est nécessaire si tu veux les accompagner. Et Orpheus aura probablement besoin de ton soutien. Aide-le, et survis, si possible.

Si tu as la force mentale, la force physique suivra. Si tu existes bel et bien, Circé expliquera tout ça à Orpheus, et ton entrainement débutera rapidement. Orpheus ne sera pas tendre, il va le tenir de moi. Tu vas découvrir une nouvelle facette de lui. N’aies pas peur, il reste le même. Il n’ira jamais jusqu’au bout. Circé entrainera Orpheus. Tu seras entrainé par lui. Tu n’as strictement aucune chance face à Circé. Elle se chargera elle-même de t’expliquer pourquoi, elle aime beaucoup dire pourquoi elle est plus forte que tout le monde c’t’idiote.

Prend soin de lui. Aide-le à comprendre sa vraie valeur, ses sentiments, l’Homme qu’il est. Je te passe le flambeau, petit être.

Aamon, mais tu peux m’appeler beau papa <3

PS : ce que je vais dire est terrible, mais je vais m’en vouloir si je ne l’écris pas. Si tu es humaine, et qu’un de vos ennemis sur le moment est un démon, tu peux être utile… S’il n’est pas trop puissant, du moins… T’as déjà servi d’appât ?

Joyeux anniversaire !

Tu attrapes délicatement le bout de papier qu'elle te tend. Evidemment que tu as conscience de tout l'amour que ton père a pour toi, comment ne pas l'être ? Tu te demandes ce que ça a pu lui provoquer comme émotion, à Sam. Elle qui n'a jamais connu ce doux sentiment d'être aimée par une figure paternelle, ou même maternelle. Qu'est-ce que ça a pu lui faire de lire cet amour ? Celui d'un père pour son fils ? Tu t'en inquiètes, énormément. Tu ne veux pas la faire souffrir, mais tu ne pouvais pas non plus lui cacher cette lettre. Elle est bien trop importante. Tu la rejoindras tout à l'heure, de toute façon, elle sait exactement où se trouve les aliments dans la cuisine, elle connait ton appartement sur le bout des doigts. Il faut dire que c'est compliqué de se perdre, tout est constamment à la même place, impeccablement rangé.

Tes yeux commencent à parcourir la lettre. Aamon... Même les morts s'amusent à vous imaginer en couple. Même enterré six pieds sous terre, il continue à t'emmerder. Cela te tire un petit sourire. C'est agréable, de sentir que son aura flotte toujours autour de toi, qu'elle continue de te bercer chaque jour. Il a pensé à toi, toutes ses actions étaient orientées pour que tu puisses vivre une vie paisible, et heureuse. Aamon était sûrement un ennemi redoutable. Au-delà du fait qu'il est un bâtard, son intelligence est... surprenante, gargantuesque. Avant même que tu n'apparaisses dans sa vie, il a orchestré sa mort, parsemant des indices sur sa vie, et même sur Matthew un petit peu partout. La question est la suivante : s'il se méfiait autant de Matthew, pourquoi être resté aussi proche ? Tu ne peux pas croire qu'il voulait simplement être ami avec lui. Il avait forcément une autre idée en tête. Il n'aurait pas fait tout ça, sinon. Est-ce que Matthew le manipulait ? Non. Il ne t'aurait pas menti dans cette dernière lettre : ils étaient amis. Alors, pourquoi ?

La description qu'il fait de toi te fait sourire. Aamon t'a déjà dit tout ça. L'adolescent en crise avait marmonné que, de toute façon, il n'y connaissait rien en enfant, qu'il était à côté de la plaque. "Si Aamon, je t'assure, j'ai mon propre avis !" Oui. A l'époque, tu étais comme un petit chiot qui le suivait fièrement. Tu as encore du mal à t'éloigner de ses leçons, tu avoues que tu ne chercheras jamais à penser à l'encontre de ce qu'il t'a enseigné. Tu peux le faire, de temps à autre, sans réellement t'en rendre compte, mais ce sont des pensées que tu balayes rapidement. Tu as l'impression de salir sa mémoire quand tu vas à l'encontre de ce qu'il t'a apprit. Maintenant qu'il te l'a explicitement autorisé, tu espères réussir à se débarrasser de tes chaines.

Ton sourire s'agrandit. Tu reconnais ce type de directive. Qu'est-ce que ça peut te manquer de l'entendre râler parce que tu n'es pas assez rapide, pas assez puissant. Il n'a jamais retenu ses mots, il a toujours été quelqu'un de terriblement honnête et sincère, c'est ce qui a fait qu'il était autant apprécié dans le village. C'est aussi grâce à cette nature franche que tu lui as accordé ta confiance aussi facilement, tu ne saurais pas réellement dire comment, mais tu l'as ressenti rapidement. Tu ne l'as jamais vu comme un danger, même quand il cherchait à te transpercer de ta lame. C'est pour dire... Il a raison. Sam peut être utile, et pour être tout à fait franc, tu ne comptais clairement pas la laisser de côté. Ça peut lui sortir un peu la tête des Bones, tout en lui offrant un petit peu plus d'informations sur cette organisation. De toute façon, vous ne commencerez pas l'enquête tant qu'elle ne sera pas prête. C'est excitant, et amusant. Cet entrainement ne peut qu'être utile à Sam. Elle est déjà forte face à un humain : elle sera invincible. Tu poses enfin la lettre sur la petite table. Tu te lèves. Discrètement, sans faire ne serait-ce qu'un petit bruit, tu t'approches de la cuisine. Elle s'affaire à déposer des chips dans des bols, comme elle l'avait promis.

Tu arrives donc par derrière, et l'enlaces au niveau de la taille, comme le ferait n'importe quel ami. Tu poses ta tête sur son épaule, et murmures :




Même si je sais que tu ne le feras pas... Tu dis ça par simple politesse. Jamais Sam ne refuserait une offre pareille. C'est bien trop excitant, et tu la comprends. A sa place, tu aurais sauté sur l'occasion. En plus de cela, ça te manque énormement de jouer à cache-cache. Elle va voir, c'est incroyablement amusant.




Tu la regardes s'agiter. Elle a les mains grasses. Tu ne sais réellement pas comment elle fait pour le supporter. Pour toi, ça tire du pouvoir surnaturel. Ça, c'est une vraie capacité.

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Joyeux anniversaire !

Tu ne t'attendais pas à ce qu'elle réagisse de la sorte au sujet de son frère. D'autant plus qu'elle sait que tu ne lui lanceras pas de pics, si ce n'est les petits surnoms mignons. Tu te lieras probablement à Liam pour le faire chier un max. Disons que si elle veut arrêter ça, elle va devoir se battre contre beaucoup de personnes. Puis, Ezequiel reste un homme comme les autres. Si vous n'avez pas le droit droit de l'emmerder, ce n'est réellement pas amusant... Puis, ça reste ton anniversaire !
Au fond, elle sait pertinemment que ses menaces tombent à plat. Ziel est le seul à réellement te lancer des pics, plus ou moins discrets, par ailleurs. Certaines fois, même toi, tu ne sais pas réellement si ça en est. Dans ces circonstances, il te suffit simplement de lever les yeux, les siens te répondront rapidement.

Tiens, voici un point commun entre Ezequiel et sa soeur. Leur capacité à parler avec les yeux. Si certains peuvent être mal à l'aise face aux deux billes rouges, toi, tu aimes y voir toute l'expression de leurs sentiments. Ils n'ont pas besoin de parler pour se faire comprendre, leur regard le fait pour eux. C'est un peu intimidant, au début. Surtout quand ce dernier est totalement vide. C'est même terrifiant. Surtout quand ce vide apparait dans les deux iris de Ziel. Mais lui, il te fait déjà peur de base, alors ce n'est clairement pas du jeu. Ils ont un contrôle total sur leurs émotions, s'ils veulent n'en montrer aucune, ils ne laisseront strictement rien passer. Au contraire, s'ils veulent en simuler une, leur regard est leur meilleure arme.

Nous remercions tous Sam de prouver tout ce que tu avances actuellement avec des faits. Ses gestes s'accélèrent, son visage se tord sous l'angoisse, tandis que ses yeux s'agrandissent nettement. Sans avoir le temps de dire quoi que ce soit, elle te pousse hors de la cuisine. Tu te diriges donc vers la chambre. Elle a raison. Même si tu es rapide pendant les préparations... Rappelons que tu n'es pas humain, tes gestes, si tu le veux, sont bien plus vifs. Tu sors tout ce dont tu as besoin des placards, et les déposes sur le lit. Tu commences par enfiler un chemisier blanc à froufrou, puis la robe. Elle n'est pas spécialement fidèle au personnage d'origine, tu as choisi de te l'approprier un peu. C'est une robe lolita, bleu ciel, avec des damiers sur le bas de la robe. Quelques lapins les parcourent, sautillant entre les petites tasses blanches. Sur le haut du jupon, entouré par un rectangle de roses rouges, se trouvent Alice, accompagnée du lapin blanc, qui réapparait sur ton torse. Des petits gants en soie blanche aux mains, tu enfiles des collants résilles, Liam sera fier de toi. Tu finis par regarder ce que rend la tenue. Tu es plutôt satisfait, ça te va relativement bien. Tu n'es juste pas habitué. Tu coiffes tes cheveux, en tire une petite partie en arrière, et les noue à l'aide d'un petit nœud noir et blanc à carreaux. Tu rajoutes quelques perles prévues à cet effet. A tes oreilles, tu accroches de longues boucles d'oreilles, parsemées de petites cartes, de rouages, et de petites sucreries. So cute. Tu as un petit peu forcé le trait, mais c'est le but. Tu n'estimes pas avoir besoin de maquillage. De toute façon, encore une fois, tu crains que ton corps y fasse une réaction. Tu préfères éviter.

Et non, tu n'es vraiment pas parano, c'est réellement juste ton corps qui est décidé à ne pas te laisser vivre correctement. Une petite victime de A à Z. Tu te décides enfin à sortir de ton antre, et rejoins Samantha.




Tu as une soudaine envie de sortir ton épée. Tu ne vas pas le faire, mais tu avoues que l'idée est très, trop, tentante. Un style aussi cute, et une arme à la main... Dans ton monde, c'est hilarant.

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Joyeux anniversaire !

L’aspirateur… Tu l’entends gémir d’ici lorsque ton meilleur ami entre après avoir harceler ta pauvre sonnette. A-t-il tenté d’interpréter un morceau, ou c’est de la victimisation gratuite ? Il ne te semble pas avoir reconnu « joyeux anniversaire » mais tu peux te tromper… et ça ne te surprendrait pas spécialement venant de lui. Il resplendit, comme toujours ! Mais tu as de la peine pour ton aspirateur, même si tu es résigné : tu auras toujours des paillettes partout dans ton appartement, encore aujourd’hui, il t’arrive d’en croiser. Elles tiennent bien sur le temps, c’est vraiment de la bonne marque. Tu ne les as jamais eu sur ton visage de manière volontaire, mais tu peux tout de même déposer un avis : « super tenu dans le temps, je recommande si vous voulez briller jusqu’au cercueil ! »

Tu lâches un petit rire. Il te prend dans ses bras. Et voilà, toi qui n’étais pas certain de briller suffisamment ce soir… Mission réussie, on remercie tous le grand Liam (sur lequel je crush beaucoup trop, c’est terrible, sortez moi de lààà….). D’entrée de jeu, il t’attaque avec un surnom. Il va falloir que tu sois à la hauteur ! Tu es si heureux qu’il soit là. Tandis qu’il s’éloigne pour vous observer Sam et toi, tu le regardes de bas en haut, de haut en bas, et finis par applaudir avec un petit air excité :





Tu secoues la tête. Tu ne sais même pas ce que tu t’apprêtais à dire. Enfin si, tu sais. Mais ce sont les lettres d’Aamon qui te montent à la tête. Ton regard se pose une nouvelle fois sur ton amie, tandis que ton meilleur ami reprend la parole. Les deux personnes que tu préfères sur cette planète, dans ton appartement, en même temps. Le rêve ! Un petit sourire niai vient étirer tes lèvres, tu en oublierais presque d’écouter Liam. Elle est vraiment belle, incroyable, parfaite, ‘fin tout quoi. Tu adores l’observer, tu adores quand vos regards se rencontrent. Vous communiquez énormément par le regard : vous n’avez plus réellement besoin de parler. Tu es simplement heureux ce soir, heureux comme un enfant qui découvre les premières neiges. Tu attrapes les bouteilles de champagnes que la drag te tend.




Tu as envie de dire à Sam à quel point tu la trouves sublime. Vraiment. Tu veux la prendre dans tes bras aussi. Bordel, tu surkiffes Liam, vraiment, mais c’est dingue comme, à partir du moment où Sam est là, tu as envie d’oublier tout ce qu’il se passe autour, pour juste te concentrer sur elle.

Sam. Sam. Sam. Sam. Sam. Avec ce genre de pensées-là, tu arrives encore à te dire que ce n’est qu’une amie. Tu es fascinant Orpheus, il n’y a pas d’autres mots. Cette capacité à mettre la tête dans le trou… Tu fais vraiment super bien l’autruche, j’aimerais réussir à être aussi efficace que toi !

Tu te diriges vers la cuisine rapidement, frôlant Sam au passage. Tu les déposes rapidement dans le frigo, et rejoins tes convives. Une robe, c’est moins pratique qu’un jean pour te mouvoir. C’est noté. Tu te positionnes à côté de l’albinos. Coup de regard rapide. Aaaah, tu vas mourir avant la fin de la soirée. Trop de beauté dans ton champ de vision-là. Et dire que Liam n’y était même pas !

Cette envie de prendre Sam dans tes bras… Non pas que tu sois gêné de le faire devant Liam, mais premièrement : tu crains un peu les remarques. Tu sais qu’il attend avec impatience le jour où tu lui diras : On est en couple ! Il va attendre encore longtemps le pauvre petit cœur… Et deuxièmement : tu n’en sais rien. Mais on va faire comme s’il y avait d’autres raisons.




Foutu pour foutu, Liam fangirl déjà sur vous deux de toute façon. Ça va juste nourrir ses illusions, et tu ne pouvais pas retenir le compliment plus longtemps. Tu lui lances un grand sourire, et rejoins ton meilleur ami. Tu assènes à sa pauvre épaule une petite claque, et lui attrapes le bras, lui faisant les yeux doux.




Un gosse. C'est ton anniv, t'as le droit !

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