Stop hurting yourself, and love yourself even more
Feat Ezequiel
Ils ont une meilleure relation que par le passé, et pour être franche, ça t’enlève un poids du cœur. Tu ne t’attends pas à les voir devenir meilleurs amis, et ce n’est pas ce que tu demandes, mais la vie sera plus douce, plus paisible, maintenant qu’il ne lui sautera pas à la gorge à la moindre rencontre, comme s’ils étaient deux ennemis mortels. Un petit sourire étire tes lèvres, et ta main tapote le haut du crâne d’Ezequiel pour le féliciter de cette progression.
- T’es le meilleur.
Tu le penses vraiment. Le meilleur. Bon, tu n’as qu’un frère, donc la concurrence est limitée, mais l’idée est là. Tu n’échangerais ce crétin pour rien au monde, pas même la richesse et la vie éternelle. Tu sais qu’un jour, Ezequiel s’en sortira, et obtiendra la vie qu’il mérite. Une vie dans laquelle il sera heureux et libre. Et cette vie, tu crois qu’elle n’a jamais été aussi proche de vous, et aussi éloignée à la fois. Rien ne sera facile, c’est évident, mais il y arrivera. Tu seras là.
Un rire passe la barrière de tes lèvres quand tu l’entends se questionner sur ce que pense Orpheus de lui. Ça te fait penser à un chiot, curieux et méfiant de cet autre animal qui s’approche de lui. C’est mignon. Très mignon.
- Le connaissant, il a vraiment envie de te connaître. Ça fait des années que je me vante de mon super frère après tout ~
Ez sétire, toi, tu t’enfonces un peu plus dans les coussins du canapé. Ils vont finir par t’avaler à ce rythme, et plus personne ne pourra te sauver. Pas même un demi-démon que tu connais bien. Seule ta volonté t’empêche de te faire dévorer. Ta volonté de parler avec ton frère, de toutes ces choses que vous avez toujours évité d’aborder depuis votre grande dispute. C’est une soirée qui vous a marqué. Rien n’a plus jamais été pareil après ça, et tu regrettes certains de tes mots. Malheureusement, les choses sont faites, et tu ne peux pas retourner sur le passé. Par contre, tu peux impacter votre futur, maintenant, tout de suite. Une question te brule les lèvres depuis des années. C’est le moment. Étrangement, tu ne te sens pas nerveuse. Ton esprit est calme, apaisé. Tes lèvres forment un sourire doux sur ton visage, et ton regard ne laisse place qu’à de la tendresse à l’encontre de cet idiot qui te fait face, bien plus mal à l’aise que toi dans cette partie de la discussion.
- Tu aimes ton travail ?
Vous n’en avez jamais parlé. Toi, tu ne parles pas des Bones. Tu ne parles pas de toute la violence qui va avec eux. Non, toi, tu parles bien de son boulot de vendeur de charmes, pas le reste. Tu t’es renseignée sur le milieu, au cours des dernières années. Tu as même engagé une prostituée, simplement pour parler. Pour qu’elle t’explique ce monde qui t’était totalement inconnu, avec bien plus de justesse et d’humanité que tes livres d’anthropologie n’auraient pu le faire. Tes idées sur le sujet se sont nuancées. Tu as cherché à comprendre ce qui le retenait, et tu as finalement compris : Son métier, il l’aime au fond. Tu veux juste l’entendre le dire. Tu veux être totalement rassurée. Sûre qu’il n’est pas bloqué dans une vie qui ne lui correspond pas, tout simplement parce qu’il croit ne pas avoir d’autre choix.
Ta main attrape la sienne, et ton pouce se met à en caresser le dos. Il n’a pas à avoir peur de ta réaction, et tu espères qu’il le sait, au fond de lui. Que le temps n’est plus à l’esquive de toutes vos angoisses, plus ou moins grandes.
- T’es le meilleur.
Tu le penses vraiment. Le meilleur. Bon, tu n’as qu’un frère, donc la concurrence est limitée, mais l’idée est là. Tu n’échangerais ce crétin pour rien au monde, pas même la richesse et la vie éternelle. Tu sais qu’un jour, Ezequiel s’en sortira, et obtiendra la vie qu’il mérite. Une vie dans laquelle il sera heureux et libre. Et cette vie, tu crois qu’elle n’a jamais été aussi proche de vous, et aussi éloignée à la fois. Rien ne sera facile, c’est évident, mais il y arrivera. Tu seras là.
Un rire passe la barrière de tes lèvres quand tu l’entends se questionner sur ce que pense Orpheus de lui. Ça te fait penser à un chiot, curieux et méfiant de cet autre animal qui s’approche de lui. C’est mignon. Très mignon.
- Le connaissant, il a vraiment envie de te connaître. Ça fait des années que je me vante de mon super frère après tout ~
Ez sétire, toi, tu t’enfonces un peu plus dans les coussins du canapé. Ils vont finir par t’avaler à ce rythme, et plus personne ne pourra te sauver. Pas même un demi-démon que tu connais bien. Seule ta volonté t’empêche de te faire dévorer. Ta volonté de parler avec ton frère, de toutes ces choses que vous avez toujours évité d’aborder depuis votre grande dispute. C’est une soirée qui vous a marqué. Rien n’a plus jamais été pareil après ça, et tu regrettes certains de tes mots. Malheureusement, les choses sont faites, et tu ne peux pas retourner sur le passé. Par contre, tu peux impacter votre futur, maintenant, tout de suite. Une question te brule les lèvres depuis des années. C’est le moment. Étrangement, tu ne te sens pas nerveuse. Ton esprit est calme, apaisé. Tes lèvres forment un sourire doux sur ton visage, et ton regard ne laisse place qu’à de la tendresse à l’encontre de cet idiot qui te fait face, bien plus mal à l’aise que toi dans cette partie de la discussion.
- Tu aimes ton travail ?
Vous n’en avez jamais parlé. Toi, tu ne parles pas des Bones. Tu ne parles pas de toute la violence qui va avec eux. Non, toi, tu parles bien de son boulot de vendeur de charmes, pas le reste. Tu t’es renseignée sur le milieu, au cours des dernières années. Tu as même engagé une prostituée, simplement pour parler. Pour qu’elle t’explique ce monde qui t’était totalement inconnu, avec bien plus de justesse et d’humanité que tes livres d’anthropologie n’auraient pu le faire. Tes idées sur le sujet se sont nuancées. Tu as cherché à comprendre ce qui le retenait, et tu as finalement compris : Son métier, il l’aime au fond. Tu veux juste l’entendre le dire. Tu veux être totalement rassurée. Sûre qu’il n’est pas bloqué dans une vie qui ne lui correspond pas, tout simplement parce qu’il croit ne pas avoir d’autre choix.
Ta main attrape la sienne, et ton pouce se met à en caresser le dos. Il n’a pas à avoir peur de ta réaction, et tu espères qu’il le sait, au fond de lui. Que le temps n’est plus à l’esquive de toutes vos angoisses, plus ou moins grandes.