Ce n'était quelques vers... [Ft Celeste]

La force d’une main, je ne devrai pas être surprise de la main. Pourtant, c’est le cas. Le bris de verre s’«enfonçant dans ma chair. Le sang, ne fait ni chaud ni froid. Mais ce qui m’inquiète c’est que déjà mes plaies se refermes sur les morceau de verre. Pas sûr que j’ai envie de rester avec ces choses dans ma main. Comment je vais caresser un chien. Comment ? Impossible sans le blesser avec ces choses. Donc hors de question de rester comme ça.

Au premier abord, j’essaye seule, sauf que ça fait mal bordel. Je me suis pas ratée. Comme d’habitude j’ai envie de dire. Il ne me reste plus qu’à faire appel à un spécialiste…

Un regard sur l’horloge qui pends au salon. Ah oui, il était déjà si tard ? Ou si tôt tout dépendait du point de vue. Une heure du matin. Pas le moyen de dormir. Une tasse de café puis une colère sourde. Et c’était ça qui avait fait rentrer ces morceaux dans ma chair.  Il ne reste qu’à prendre la voiture et aller à l’hôpital. Je n’y vais que rarement, ce qui explique que je prenne la voix du gps pour me guider.

Cette voix me mène à ce bâtiment blanc. Je ris un peu, il était comique de savoir qu’un de mes vies avait prise par une maladie. Je me présente à l’entrée avec un sourire.

« J’ai un peu trop serré mon verre d’eau après ma tasse de café. Je devrai laissé ma machine à café broyer du noir à ma place. »

Je tente de l’humour, mais la personne en face de moi soulève un sourcil. Comme si mes mots ne l’atteignait pas. Il me passe un papier à remplir. Heureusement, j’arrive à écrire de ma main valide. J’ai appris à écrire de mes deux mains sur mes vies accumulées. Il me reste qu’à attendre mon tour.

codage par Laxy.

Bien sûr, je devais attendre, et bien entendu j’ai eu droit aux délires d’un gars qui avait plus d’un verre dans l’estomac. Ce qui change de moi qui l’avait littéralement dans la main. Pour peu, la situation me ferait rire. Puis une blonde vient me voir. J’ai l’habitude de cette couleur. C’était aussi pour ça que j’avais opté pour le rouge. Bien que Naturel dans cette vie. Oui, j’avais été blonde, plus d’une fois. Et bon sang, en sachant le nombre de vanne dessus, je m’épargne ce supplice. Sa voix douce ne me trompe pas. Ok, une ange. Génial au moins je n’aurai pas expliqué pourquoi les plaies se referme d’elle -même plus vite que la moyenne. Luxiféria, la vie vie parfois bien taquine. Un nom de famille aussi proche d’un exilé. C’est fort de café.

« Merci, ça va encore. J’ai eu droit à pire que ça. Ce n’est presque rien. »

Surtout face à la peste. Elle est bien mignonne à s’en faire pour moi. Elle doit être bien plus âgée que moi au total. Ce qui me surprends pas plus que ça. Il y avait toujours plus vieux et plus jeune que soi. Surtout chez les anges.

« Je suis une tête de pioche, mais je m’en sors relativement bien. Pas besoin de chaise roulante, je peux suivre. Sans soucis. Bien que ce légume ferait une bonne soupe ! »

Que voulez-vous ? J’ai déjà travailler dans un orphelinat, du coup, je suis un expert en soupe. Rien n’arrête la soupière. Sauf peut-être la rouille et encore. La rouille pouvait être un des ingrédient si on avait un bon estomac.

« C’est de bonne guerre, je vais suivre mademoiselle. »

Elle est plus jeune physiquement. J’aurai l’air fine si je lui balance du madame et pour la discrétion, on repassera.

codage par Laxy.

Je lève un sourcil, bon, je note que l’humour noir sur les blessures, c’est pas son trip. Je hausse les épaules avant d’aller m’installer sur la table qui était propre après les actions de cette femme. Voyant qu’elle ferme tout, je suis à peine surprise. Une collègue dans ce genre de lieu ? Pourquoi ça serait étonnant. Collègue, pas dans le sens policier. Dans le sens, une ange. Comme moi. Même si, pratiquement, je suis un drôle d’oiseau. Avec ma coiffure rebelle. Je ne veux que le bien des humains.

« D’accord. »

Je dois vraiment raconter cette histoire. Sans détour. Pas sûr que toute la vérité se trouve dans son dossier. Pas sûr d’y voir mon explication en entier.

« Je pensais à quelques chose, j’ai serré trop fort mon verre dans mes mains. Voilà comment c’est arrivé. J’ai pas senti toute de suite la douleur de mes actions. Du coup, c’est en voyant le sang, plus le verre sur ma main que je me suis dit. Hé, on va retirer ça. Sauf que j’y arrive pas seule. C’est bête. »

Je pouffe un peu quand elle reste prudente avec moi. Comme si j’étais fragile. Je ne suis pas comme ses bris de verre dans mon épiderme. J’ai mes faiblesses certes. Mais ceux qui les connaissaient sont rares. Je suis plus forte que ça. La douleur n’était rien. Car je suis une ange. Que la douleur est bien insupportable pour nos chers protégés.

« Je pense que ça ira, mais je pense qu’après, je vais manger quelque chose. Parce que oui, je serai un peu dans les vapes. À moins que vous vouliez me gardez un peu. Le temps que mes blessures se ferment seules ? »

Parce que tout était fermé, je m’autorise à dire ce genre de choses. Croiser des anges n’était pas si fréquent, mais ça arrivait plus dans cette vie que dans d’autres. C’était assez positif, malgré tout.

codage par Laxy.

Ça ne retire pas le fait que j’ai pensé m’en occuper seule. Sûrement à cause de ma première vie. Parce que les médecins ne m’avait pas sauvé à cette époque. Et que du coup j’ai du mal à leur faire confiance depuis.

Je regarde le verre se retirer de mon épiderme. Ne plus le décorer de carmin et de transparent. Je vous avoue que ça me rassure. Je ferme les yeux quelque secondes. Parce que comme prévu, je me sens faible. Elle voulait me garder un moment. Je m’y attendais. Mais je n’ai pas la force de la regarder en face. Je fais la fière, mais ces morceaux de verre m’avait retiré pas mal de sang. On finit tous par tourner de l’œil. Puis elle signale que des anges se sont amputés. Une vague d’inquiétude monte. Je ne pourrai plus serrer un enfant correctement. Caresser un chien ?

Je serai plus forte que ça. Plus forte que cette vilaine infection. J’ai lutter contre la peste, alors ça. C’était presque rien. Puis j’entends ses mots sur la nourriture. Je ris un peu.

« Vous savez, je ne suis pas bien difficile tant que ça me rempli l’estomac. Mais par pitié, éviter les fast food qui nous bourre le crâne avec leur publicité incessantes. »

Quand je n’avais pas d’autre choix, j’allais vers eux. Mais même si je suis pas la plus experte en cuisine, je me débrouillais. Quand je n’avais pas le temps, je commandais souvent au même petit restaurant du quartier. Faire suivre les petits commerçants c’était important. Puis le livreur même changeant était relativement sympa. Trop jeune souvent. Mais à part leur donner un peu plus d’argent, je ne pouvais pas faire grand-chose.

« Je peux attendre un peu, ce n’est pas dramatique, avant j’étale mes jambes. »

Je m’allonge un peu sur cette table assez pour déplié mes jambes.

codage par Laxy.