Céleste Luxiféria
OC - @BM94199 sur Twitter
Nous implorons la miséricorde de Dieu, non afin qu'il nous laisse en paix dans nos vices, mais afin qu'il nous en délivre.
Altruiste
Curieuse
Dévouée
Corruptible
Naïve
Sentimentale
Nom :Luxiféria
Prénom :Céleste
Surnom / Alias : “L’ange de la bienveillance et de la liberté”. C’est un alias angéologique. Mis à part ça, elle n’a pas de surnom. Elle aimerait en avoir un dans cette vie.
Nom angélique / démoniaque :Tsadquiel
Origine :Naissance à Thunder Bay, origines inconnues.
Race :Archange du temple du Repos
âge d'apparence :26 ans
âge réel :2530 années
Occupation :Médecin en cheffe chez les Eagles / Médecin en cheffe secteur immunologie
Groupe :Eagles
Sceptre:
Prénom :Céleste
Surnom / Alias : “L’ange de la bienveillance et de la liberté”. C’est un alias angéologique. Mis à part ça, elle n’a pas de surnom. Elle aimerait en avoir un dans cette vie.
Nom angélique / démoniaque :Tsadquiel
Origine :Naissance à Thunder Bay, origines inconnues.
Race :Archange du temple du Repos
âge d'apparence :26 ans
âge réel :2530 années
Occupation :Médecin en cheffe chez les Eagles / Médecin en cheffe secteur immunologie
Groupe :Eagles
Sceptre:
- Sceptre:
Caractère
In the land of Gods and Monsters
I was an angel living in the garden of evil
Céleste est une femme bienveillante, gentille et à l’écoute des autres. Malgré son passé tumultueux, vous avez devant vos yeux l’incarnation d’un ange bienveillant et miséricordieux. La femme est comme une sorte de prophète qui meurt pour les péchés des autres: Tout ce qui se passe sera à cause d’elle ou bien pour purifier le coeur des autres avec son pardon… selon elle. Céleste est pieuse et totalement à cheval sur son rôle d’ange, à un tel point qu’elle n’arrive pas à s’intégrer à la vie humaine correctement. Déjà dans son enfance c’était plutôt compliqué puisqu’elle était vraiment seule et mis à l’écart à cause de son physique éthéré, mais aussi à cause de son caractère qui pourrait être considéré comme bizarre. Elle ne fait souvent pas de bruit, est extrêmement discrète et timide et garde souvent les yeux fermés lorsqu’il y a trop de lumière. Beaucoup de personnes de son entourage pensent que c’est à cause de son certain albinisme, qui rend ses yeux bleus extrêmement sensibles. C’est en partie le cas, mais le plus gros problème du fait de fermer les yeux est symbolique selon elle: baisser ou fermer les yeux, c’est de ne pas accepter la lumière. Elle se trouve indigne d’être une ange, d’être un être de la lumière. A un tel point qu’elle déteste réellement tout démon qui se respecte. Elle les trouve impurs, non seulement à cause de son “père” qui lui a instauré le fait que les démons sont la cause du mal-être du monde, mais aussi à cause de l’envie qu’elle ressent envers eux. L’ange se dit que si elle était un démon, elle serait probablement plus libre et pourrait réellement toucher l’extase qu’elle recherche depuis longtemps. La vie, pour elle, doit être une extase (à sous-entendu religieux) et un dévouement à Dieu mais elle n’y croit plus trop. Certes, les plus grands martyrs ont toujours été persécutés avant de finir enfin libres et de monter au paradis, dans un des cercles les plus proches de Dieu…Mais elle n’y croit pas trop.
Céleste est aussi très fragile, plus que la moyenne. Son corps, possédant un albinisme, possède aussi une anémie sévère, à un tel point qu’elle se cogne quelque part, elle a immédiatement un bleu quelques minutes plus tard. Cette fragilité physique est aussi signe de sa fragilité mentale. Elle est facilement manipulable, trop naïve et hypersensible, à cause de son éducation et de son entourage depuis qu’elle est enfant, voir des signes de ses anciens traumatismes d’autres vies. Mis à part cela, professionnellement, c’est une crème avec une certaine droiture. A l’hôpital, personne ne peut la manipuler, personne ne peut la persuader. Elle est droite, calme et prévenante, ainsi que attentionnée envers ses patients. Mis à part le travail, elle se sent généralement seule et en dehors de son monde malgré les amis qu’elle a. Elle se sent seule, puisqu’elle sait qu’il y aura toujours un vide à la place de son cœur, que cela soit émotionnel, ou physique. Elle ne sait pas pourquoi, ça doit être à cause de sa nature mélancolique et sensible.
Elle déteste tout ce qui est existence démoniaque. De plus, elle trouve que les bâtards sont des abominations de la nature depuis sa dernière vie. Cependant, cela ne l’empêche pas de les traiter comme des personnes normales.
- Physique (TW Cicatrices):
Céleste possède des cheveux naturellement blonds platines, quasiment blanc. La mélanine, elle ne connaît pas ça! Son albinisme ne lui a pas rendu les yeux violets ou rouges, mais d’un bleu clair pur, paraissant uniquement deux globes venant du Paradis. La partie de son corps la plus complimentée chez elle sont ses yeux. Ses yeux sont remplis de bonté et de piété, ainsi qu'innocents et angéliques. On ne peut pas penser que Céleste pourrait être un être démoniaque. Dans cette vie-là, Dieu (selon elle), lui a donné un exemple d’un physique angélique sur un esprit salit, qui mérite d’être repenti. Son corps est considéré assez maigre, mais pas assez pour ne pas distinguer ses belles formes. Sa balance est plutôt vers le poids en dessous de la moyenne, Cependant, le reste de son corps est plutôt… marqué. Des cicatrices. Des cicatrices qu’elle a dû s’infliger elle-même et par son père. Ses cicatrices se trouvent uniquement dans le dos, diagonalement. Elle aime se rassurer que ces cicatrices sont le fruit du pardon, ainsi que les vraies ailes que les anges ont dans l’art.
Histoire
Le paradis n'est pas un lieu, c'est un état d'âme.
- Première vie: -508 av JC - -483 / Grèce Classique / Oracle de Delphes:
"Spirit of my silence I can hear you, but I'm afraid to be near you. And I don't know where to begin"
Céleste se réveille dans cette vie-là sous un nom qui lui est inconnu à ce jour. A vrai dire, cette vie lui est quasiment inconnue: Aucune information de son ancienne vie lui est parvenue sauf qu’elle était prêtresse. Plus précisément l’oracle de Delphes, la pythie! Bien que cette vie fut magique suite à la douce vie que lui apportait ce titre de pythie… Elle ne connaît pas sa mort. Selon les écrits, Apollon l'aurait tué. Mais personne ne connait sa réelle mort. Son identité s'est faite effacée par son identité religieuse, à vrai dire.
- Seconde vie: 03 ap JC - 68 ap JC / Jean, apôtre de Jésus:
“Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.”
Tsadquiel savait pourquoi elle était là à ce moment-là. Elle était une proche de Jésus suite au bon dire de son père, Dieu. Vous voyez Jean? C’était elle. Il considérait Jésus comme son propre frère puisqu’ils avaient grandi ensemble à Nazareth, puis il l’avait aidée jusqu’à sa propre mort, sur le chemin de la croix. Il était aussi proche de Judas et l’a aidé à se décrocher de l’arbre où il s'était pendu, mais personne ne l’a retranscrit. Un ange qui aide un pécheur, vous vous rendez compte?. L’ange considère que c’est une de ses meilleures vies, puisqu'elle a pu voyagé pour répandre la bonne parole du Christ, ainsi que d’être proche de lui. L’aimé de Jésus qu’elle a été dans cette vie-là était une sorte de miracle, d’extase personnelle pour elle. Elle sera toujours redevable à Dieu de l’avoir envoyée sur Terre pour accomplir son travail. C’était tellement rare de pouvoir être aussi proche de Jésus. Il était vraiment… admirable. La vraie réincarnation de son père. Alors que de base, elle voulait juste donner un petit coup de pouce, avec quelques “miracles” et quelques bonnes paroles… c’est tout. Mais Jean a écrit un évangile et d’autres textes, laissant une trace historique derrière lui. Tsadquiel a toujours été une ange qui veut vivre à l’instant présent durant toutes ses vies. A vrai dire, c’est peut-être ça être un ange, voir l’ange de la liberté.
“Carpe diem”, comme Horace le disait.
- Troisième vie: 307 ap JC - 354 ap JC / Époque Paléochrétienne - Sainte Constance:
“Le bonheur recèle toujours une part d'insouciance, le malheur de constance.”
“Sainte-Constance”, c’est le seul nom qui est écrit dans l’histoire d’elle. Enfin, un des seuls noms. Dans cette vie-là, elle fut la fille de l’empereur Constantin Ier. Oui, celui qui a légalisé la chrétienté dans tout l’Empire Romain avec son fameux édit. Son père fut proche de la chrétienté par ses dires de base, mais elle se “convertit” lorsqu’elle tombe gravement malade quelques années avant sa mort. Elle fut guérie par un soi-disant miracle et se considéra comme une “vierge consacrée”, ce qui veut dire qu’elle se dévoua à Dieu, faisant vœu de chasteté. Enfin ça, c’est la version humaine des choses. Tsadquiel avait juste demandé à son père d’écarter un prétendant à sa main, et suite à une série d’évènements, elle a eu de la chance de pouvoir se consacrer à Dieu, sauver des chrétiens suite à l’Edit de son père, fortement influencé par elle, et de mourir. Son ancien corps se repose au Vatican.
Est-ce que c’est ça le prix de la liberté? Sacrifier ses envies pour Dieu? Est-ce que la chasteté est synonyme de liberté, dans le fond? Cette question, elle se l’est toujours posée. Tsadquiel est probablement l’ange de la liberté, mais surtout une ange qui se pose maintes questions sur son existence.
- Quatrième vie: 1328 - 1367 / Moyen- âge / Nonne médecin:
“Celui qui désire, mais n'agit point, engendre la peste.”
“Que Dieu nous épargne, nous pécheurs. Cette peste est une punition pour les péchés que nous avons commis.” Souvent, c’est ce que Tsadquiel disait. Tsadquiel pensait que les punitions de Dieu étaient de simples événements dans la vie de tous les jours, mais souvent, il fallait les purifier. L’Eglise se voyait de plus en plus corrompue, les humains pensaient qu’en bâtissant plus d’églises, de domaines de foi, ils pouvaient penser rendre hommage à Dieu et essayer de l’atteindre. Ils se trompent totalement. La vraie foi, selon Tsadquiel est constituée de sept vertus:
La justice, la persévérance, la charité, l’espérance, la foi et la prudence. Toutes ces vertus sont un résumé de la parole de Dieu, tout ce que Tsadquiel avait durant toute son existence. Cependant, elle a toujours aidé même les plus pécheurs. Dans cette vie, vivant de famille pauvre, elle se fraye un chemin vers la foi chrétienne pour essayer d’avoir une sorte de statut social, au moins pour survivre. Fort heureusement, elle commence à avoir un certain intérêt autre que pour la foi: la médecine. Ou l’alchimie, pour certains. Mais surtout la médecine. C’est un autre moyen de sauver des personnes tout en dissimulant les miracles, et aussi en aidant son prochain et être là pour eux. En leur donnant de l’espoir, de l’amour et de l’aide, ils pourront devenir de meilleures personnes. C’est pour cela que durant la peste noire, elle devient une médecin nonne. C’était un bon moyen pour aider sans se faire considérer comme une sorcière. Malheureusement, elle meurt assez rapidement à cause d’une autre maladie qui ravage certaines personnes, la rage. Un de ses patients la mord et elle meurt dans d’atroces souffrances, étant obligée d’être tuée pour terminer ses souffrances.
La liberté, c’est le pardon et l’aide envers son prochain, même si ce sont des démons ou bien des pécheurs.
- Cinquième vie: 1500- 1533 / Angleterre - Dynastie Tudor / Servante de la reine:
“Servantes de la faiblesse, servantes du bonheur, les femmes abusent de la lumière dans un éclat de rire.”
Cette vie, elle n’a que des petits flashs: C’était une assistante de la reine Anne Boleyn, celle qui lui donnait son bain et qui la maquillait. Elle était sa conseillère et voir même sa protectrice, son ange gardien quoi. Sauf que Henri VIII étant Henri VIII, un démon qui se prétendait être un homme de foi, décapita en premier la reine, puis elle après, dans la lignée. Elle ressent un chagrin profond en ayant étudié la dynastie Tudor au collège, dans la vie actuelle. Ça la perturbe, mais elle pense savoir que c’est parce qu’elle était proche de la reine.
Fort heureusement qu’elle ne se souvient pas de cette vie, sinon sa haine envers les démons serait arrivée plus vite. Les démons qui se prétendent pour des anges ou hommes de foi la révoltaient depuis le moyen-âge, ça n’allait donc pas changer.
- Sixième vie: 1679 - 1692 / Procès de Salem - Etats-Unis / Ann Putnam:
"I should have known better. Nothing can be changed… The past is still the past, the bridge to nowhere."
Est-ce que la date de février 1692 vous dit quelque chose? Si c’est le cas, c’est probablement parce que vous connaissez le procès des sorcières de Salem, un des cas les plus controversés (si on peut le dire) de l’histoire de la chasse au sorcière. Tsadquiel, suite à sa vie assez calme dans sa dernière vie, a pu se réincarner plus tard, mais au pire moment possible: Les procès de Salem. Dans cette vie là, elle se nommait Ann Putnam, aînée des enfants de Thomas et Ann Putnam. Etant intelligente et cultivée, ainsi que proche des autres femmes soi-disant “possédées”. Elle ne se souvient pas de cette vie, mais uniquement qu’elle fut pendue avec une autre démone. Probablement un être démoniaque qu’elle reverrait dans une autre vie.
- Septième vie: 1774 - 1792 / Marie-Antoinette:
« Ils peuvent être mes bourreaux, mais ils ne seront jamais mes juges. »
(TW mentions de violences conjugales et v*ols)
L’âme de Tsadquiel change drastiquement lors de la révolution française. Etant Marie-Antoinette, c’était sûr que cela allait la marquer. Cette vie, elle fut mariée de force à un démon qui était Louis XVI. Un démon de la paresse pour être plus exact. Au début, elle l’aimait. Enfin, elle “l’aimait”, elle l’appréciait en tant que reine, en tant que épouse forcée, sauf que petit à petit, elle commençait à le détester. Elle faisait semblant en laissant des preuves écrites dans son journal, ou bien on étant douce autour de lui devant des autres, mais au fond… Ce n’est pas qu’elle le détestait réellement, mais la tristesse ressemblait à de la haine tellement qu’elle était forte. Tsadquiel était totalement morte de chagrin, autre que décapitée. Elle essayait de se rendre plus heureuse, en tant que femme du roi, mais dans leur vie de couple, c’était vraiment pas la joie. Les actes du démon envers elle et son corps commençait à la faire se remettre en question sur sa moralité envers les êtres démoniaques, ainsi que son propre corps. Elle se demandait pourquoi elle ne ressentait rien, bien que son mari faisait des atrocités à son corps. Pourquoi elle s’en moquait d’être aussi maltraitée. C’est aussi pour ça qu’elle ne disait rien par rapport à ces faits et gestes, parce qu’elle ne comprenait tout juste pas pourquoi elle ne ressentait rien. Par rapport à ses soi-disant quatre enfants, ce n’est qu’encore qu’un simple mensonge pour faire tenir le rôle du roi et de la reine parfaite. Les servantes étaient là pour aider la reine à accoucher à sa place, disons, suite à des contrats ou surtout des menaces de la part des assitants, voir du roi lui-même. En parlant de lui, il était encore plus énervé de savoir que la marquise qu’on lui avait refilé était stérile. Tsadquiel se sentait (en plus de son questionnement sur son plaisir non-existant physique) réellement… inutile.
Beaucoup de personnes pensent aussi que Marie-Antoinette était la cruche du quartier, bien qu’elle ne soit aux yeux de certaines femmes aujourd’hui un réel modèle politique, ce qui est légèrement le cas. Dans cette vie, bien qu’elle ne soit du temple de la paix, elle reste tout de même l’ange de la liberté. Ce qu’elle voulait, elle, c’était la liberté du peuple et des humains. Au prix de sa tête. Elle essayait de manipuler son mari pour laisser une chance à la république, aux constitutions autre que monarques, mais… en vain. Pourquoi en vain? Parce que c’était trop tard, le roi avait failli y céder pourtant!.. Mais c’était juste trop tard. Elle se sentait réellement inutile dans cette vie-là.
Disons que le jour de sa décapitation, bien qu’elle pleurait, qu’elle essayait de garder la tête haute… Ce n’était pas pour la mort qu’elle pleurait. Mais c’était parce qu’elle allait enfin rejoindre là où elle habite réellement. Là où elle peut enfin être libre de cette vie misérable. Cette vie qui faisait questionner son existence.
Depuis cette vie, elle garde toujours un poids sur son coeur par rapport à son apparence physique et une sorte de haine envers les êtres démoniaques.
- Huitième vie: 1822 - 1896 / Elizabeth Eleanor Siddal:
“Give wings to a stone. It's only the shadow of a cross.”
Cette vie est la vie qui a apaisé sa haine envers les démons. Enfin en quelque sorte, puisque c’était une bonne vie. Étant de nature miséricordieuse, elle commençait à oublier sa haine envers les démons. Elle rencontrait des démons atroces, certes, mais elle se disait que c’était dans l’ordre des choses… surtout lorsqu’elle rencontra les pré-raphaélites. Elle fut immédiatement adorée de cette alliance artistique entre bâtards et anges. Elle devint leur muse, leur inspiration, surtout envers un certain Dante Gabriel Rossetti, un ange qui l’adorait. Elle était quasiment à ça de l’aimer en retour, mais elle n’arrivait pas à s’attacher réellement à lui suite à sa santé fragile mais surtout parce que son cœur appartenait à quelqu’un… ou quelque chose. L’art. Elle aimait l’art plus que tout. Tandis que la médecine dans maintes de ses vies était quelque chose qu’elle aimait particulièrement, elle ne parle pas beaucoup de son amour pour l’art. Elle garde toujours ce “don”, ce “talent” parmi toutes ses vies. Elle meurt à 32 ans à la suite d' une dépression puisqu’elle a perdu un enfant. Enfin, c’est ce qu’ils disent. Elle meurt juste à 32 ans à cause du taux toxique dans la peinture à l’huile à l’époque.
- Neuvième vie: 1899 - 1943 / France / Jean Moulin:
“Je suis bon, mais pas un ange.”
Vous connaissez ce prénom? Et bien derrière ce militant, héros français (et fonctionnaire, c’est rare que des fonctionnaires soient des héros-) se cache Tsadquiel! Vous connaissez les cours d' histoire-géographie au collège! Militant pour la cause juive, contre la shoah et l’occupation allemande, l’ange était là pour aider. Aider, mais militer pour la justice, puisque c’est la seule et unique fois que Tsadquiel fait parti du temple de la justice. Disons qu’avec la seconde guerre mondiale, il en fallait des justiciers pour faire dégager le nazi au pouvoir. Hitler, c’était un démon, pas n’importe lequel tellement qu’il était puissant à vrai dire, donc il fallait envoyer le plus d’anges possibles. Sauf que la montée des anges signifie aussi la montée des démons. C’était une guerre sans fin, on remercie Charles de Gaulle, un autre ange, d’avoir aidé (ou calmer) ce petit monde. Sauf… qu’il était trop tard pour Tsadquiel. Jean Moulin meurt de ses blessures par ses tortures faites par la gestapo le 8 juillet 1943. Fort heureusement, toute cette bataille que Tsadquiel avait livré pour la résistance française fut récompensée. Aussi tard dans son existence angélique, elle monte de grade et devient archange.
Cependant… elle ne comprend pas pourquoi. Pour elle, c’était juste normal? C’est ce que les anges font, non? Elle était contente, c’est sûr, mais ce n’est pas pour défendre l’humanité et instaurer l’équilibre cosmique qu’ils existent? Elle ne comprend pas pourquoi elle a monté de grade juste en ayant milité. Plein d’anges le méritent plus qu’elle. Cependant, il faut souligner que son côté odieux envers les démons ne s’est que agrandie au fond d’elle.
- Dernière et dixième vie 1996 - Maintenant / Canada / Céleste Luxiféria:
“My heart just can't be faithful for long. I swear you'll only make me cry.”
(TW mentions de violences, maltraitance, suicide... bref, pas fun)
La plus douloureuse, puisqu'elle commence à être enfin consciente. La conscience est synonyme de douleur, dit-on.
Dans une vie où on est forcé à briser ses ailes, autre que par pressions sociétales en tant que femme et en tant que ange. Là, c’est la personne de sa propre race et famille qui lui brisent ses ailes, sa liberté.
Son père.
Sa mère est morte d’explications qu’elle n’a jamais trop comprises, sûrement un autre mensonge de son père. Son père est un archange de grande renommée. Il travaille pour le Vatican et paraît un vrai homme de foi. Cependant, il est un monstre avec Céleste. Céleste pense que c’est pour purifier son existence, puisqu’elle a toujours été proche de tout le monde de base, que cela soit des démons, des bâtards, voir des autres humains. Elle pense que dans cette vie là, que son existence n’est que pour le martyr, depuis sa plus tendre enfance. Elle devait apprendre ses psaumes par cœur, ses chants par cœur sous peine de se faire frapper par son père. Son père lui a fait rentrer dans la tête l’idée que la douleur est synonyme de purification, de pureté. Comme elle a oublié qui elle était dans ses anciennes vies, elle pense que la douleur est le synonyme de pardon, de liberté aussi. Avec la douleur, les maux se libèrent et on se sent plus léger.
Toute son enfance, elle a été différente des autres. Que cela soit pour son physique, pour sa timidité, ou pour ses intérêts autre que pour les jouets (son père lui interdisait les jouets, tout ce qui est distraction à la religion… sauf les livres. Uniquement les livres que lui lisait). Et qui dit différence, dit harcèlement. Cet harcèlement commença à cause d’un petit démon du nom de Phobos. Celui-là était toujours protégé par son frère des conneries qu’il faisait, que cela soit par méchanceté gratuite, ou bien par simple envie qui lui prenait. Et bien là, il ne s’en cachait pas: croches pattes, vols de livres… Il a même brûlé une bible devant elle…Plusieurs bibles, qui appartenaient à son père. Je ne vous raconte pas comment Céleste a des frissons lorsqu’elle se remémore le jour où la première bible a été brûlée. Son père lui avait même demandé si elle se faisait harceler mais… Elle ne voulait pas dénoncer ce gosse, elle ne voulait pas que ces punitions arrivent à Phobos, même si il l’a toujours harcelé. Elle en faisait des cauchemars de lui, mais elle n’a jamais voulu le dénoncer. Elle ne sait pas pourquoi mais au fond, elle a toujours été comme ça.
Ce harcèlement dans le même style a continué jusqu’au lycée. Au lycée… c’était différent. Vous savez, les adolescents… Les hormones travaillent. Sauf pour Céleste! Par contre, Phobos… on dirait que pour lui ça carbure. Un vrai coureur de jupons celui-là, surtout autour de Céleste. Il semblerait qu’il avait même développé une obsession pour elle, à la plaquer contre un mur à la sortie d’un cours, ou bien à l’embrasser!... Mais mis à part ça et un enlèvement chez lui, dont une séquestration pendant une journée… Et bien elle se devait de rester calme. Rester calme pour sa dignité en tant qu'ange, ainsi qu'en tant que Céleste, fille d’un archange. Cependant, ce qui l'énerve n’était pas lui dans ses actions, surtout au lycée… C’était elle. Au fur et à mesure du temps, Phobos la protégeait des autres harceleurs, se trouvait bizarrement plus doux avec elle (transformant le harcèlement en la taquinerie d’un côté) et… elle commençait à développer des sentiments pour lui. Chaque soir, lorsqu’elle rentrait chez elle, elle pleurait pour une différente raison que la tristesse des actions faites par le démon, mais elle pleurait parce qu’elle savait bien que ce sentiment était un péché. Que ce sentiment allait la bannir des cieux. Elle prenait sur elle, le rejetait un peu plus, mais à chaque rejet, le démon revenait à la charge. Voir même un peu plus qu’avant. Sauf qu’elle a fini par craquer. Elle l’a insulté lui, plus son frère (qui était parti dans un pensionnat pour enfants à problèmes) et Phobos s’est énervé. Vraiment beaucoup. A un tel point qu’il a disparu pendant plus de dix ans, ce démon!... Et le lendemain, alors qu’elle voulait s’excuser, il n’était plus là. Jusqu’à la fin du diplôme, elle se sentait… vide. Seule. Sa maltraitance n’avait quasiment plus aucun sens, puisqu’elle ne protégeait plus personne avec ses mensonges. Petit à petit, elle continue de s’avancer dans la foi, jusqu’à commencer à vouloir devenir nonne. Sa vie n’a aucun sens, elle ne peut pas être libre sauf avec de la douleur, et la douleur ne se fait que physique.
Donc elle se rattache à quelque chose qui l’a toujours intéressé: les études de médecine. Après avoir eu son diplôme haut la main (après avoir sauté de deux classes à 16 ans), elle se concentrait dans les études de médecine pendant 10 ans. 10 ans sans réel motif autre que la médecine, dix ans à ne pas oublier l’homme qui l’accompagnait durant toute sa vie. Cette maltraitance… elle s’en était attachée, vous vous rendez compte? Suite à son intégration à l’hôpital, elle proposa sa candidature chez les Eagles et la vie continua. Elle essayait de se séparer de son père, mais celui-ci trouvait toujours des moyens pour la récupérer, que cela soit par manipulation psychologique, voir par le moyen de la force.
Pendant 10 ans, Céleste continua de culpabiliser. 10 ans qu'elle pense souvent à lui, coupable. 10 ans qu’elle se fouettait de manière occasionnée puisqu’elle culpabilisait d’avoir fait du mal, même à un démon. Coupable de ses sentiments. Coupable de ses pensées. Coupable. Toujours coupable.
“Tu n’es pas digne d’être un ange, Céleste.”
Cependant, au fond d’elle, Céleste restera toujours la même. L’ange de la bienveillance et de la liberté. Ses larmes sont le goût de la douceur des matins, de la douceur d’un enfant qui prend sa première bouffée d’air, ainsi que de purifier ses dires.
L’ange de la liberté qui a peur de sa liberté personnelle… Que c’est amusant, non?
"Should I tear my eyes out now?
Everything I see returns to you somehow
Should I tear my heart out now?
Everything I feel returns to you somehow."
Derrière l'écran
Je ne suis qu’un être de lumière à multiples facettes!