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    Si ça t'intéresse de débloquer des trucs au niveau du contexte, c'est par ici ! fire 2
  • En ce moment, nous recherchons des Eagles et des Bones pour donner vie aux gangs !
  • Nous avons besoin de personnages politiciens ou travaillant à la mairie de Thunder Bay ♥
  • Envie de servir l'ordre et la justice ? La police de Thunder Bay recrute pour remplir ses rangs !
  • La caserne des pompiers recherche des âmes vaillantes pour sauver les vies civiles 💪
  • Les Eagles ont besoin de gens pour incarner ses familles alliées ou fondatrices. Elles sont listées ici humaindonnemoimanger
Univers et textes d'origine par Ulysse Richardson. Ajouts et reprise par Luke Richardson. Codage par Ronda P. Silver et Luke. Art du header par Dominik Mayer. Forum optimisé pour Chrome, Firefox, Opera, Edge.
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M'accorderais-tu cette danse ?

Orpheus Hassan
Orpheus Hassan
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M'accorderais-tu cette danse ?  - Page 2 Empty # Jeu 30 Déc 2021 - 15:13
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M'accorderais-tu cette danse ?
Elle pleure ? Samantha Curtis pleure ? C'est rare. Tu ne te souviens pas réellement de la dernière fois que c'est arrivé. Cependant, tu devines sans mal à cause de qui c'était. Ton regard se pose sur le petit carnet. Celui-là, il t'a suivi pendant longtemps. Tu en avais d'autres, pour dessiner des futilités, mais c'est lui le plus important. Tu as fait en sorte de ne répertorier que les éléments importants de ta vie. C'est marrant... Tu as hésité à lui en parler tout à l'heure, et voilà qu'elle tombe dessus. C'est le bon moment.

Tu attrapes le poignet de la jeune femme qui tente de fuir. Ton sourire est rempli de tendresse. Tu la connais, tu connais sa grande curiosité. Tu ne lui en veux pas. Cette erreur est la tienne, et tu n'arrives pas réellement à considérer comme telle... C'était probablement écrit. Cela va être plus simple pour toi d'aborder le sujet, maintenant.


Non, Sam. Ne pars pas.


Tu déposes les serviettes, n’en conservant qu’une seule dans tes mains. Tu attires Sam à toi, et passes le tissu autour de ses épaules. Tu caresses doucement sa joue. Tu ne veux pas qu'elle s'en veuille, c'est naturel qu'elle se questionne. Vous vous connaissez depuis plusieurs années maintenant, votre lien ne fait que se resserrer. Il serait peut-être temps de tout lui dire.


Tu n'as pas à t'excuser. Je suis prêt à t'en parler, Sam.


Tu lui donnes les vêtements, et lui montres la chambre :



Va te sécher et te changer, je squatte le salon !


Tu la laisses se diriger vers la chambre. Tu te sèches, t'habilles, le tout très rapidement. Tu vas chercher quelques restes dans le frigo, et les fait réchauffer. Les yeux embrumés par les larmes de Sam te hante. Tu vas faire en sorte de chasser ses mauvaises pensées, de chasser sa tristesse, sa culpabilité. Tu ramènes les petits plats dans le salon, t'assois sur le canapé, et l'attend. Tes cheveux sont encore mouillés, mais tu t'en fous. Tu poses ton bras sur tes yeux, et réfléchis. Comment tout lui dire sans que tes idées s'embrouillent ? Tu libères ta vision, et regardes le placard dans lequel se cache ton masque et la photo d'Aamon. Tu te lèves, et va le chercher. Tu le déposes sur la petite table. Cela fait très longtemps que tu n'as pas ouvert ces souvenirs. Ils reposent ici depuis plusieurs années, sans que tu trouves la force de les sortir.

Le chien des sables... Une pensée, ironique. Cela fait bien longtemps que tu as perdu cet enfant, cet adolescent que tu étais. Il y a de bons côtés, et de mauvais aussi. Tu caresses le couvercle, la boite est simple, blanche, avec quelques strasses dorés. Samantha réapparait, tu ne détaches pas ton attention de la petite boite.


Je n'ai jamais eu le courage de l'ouvrir depuis que j'ai posé ce qu'elle contient dedans... J'ai suffisamment chassé mon passé... Il faut que je l'accepte, Sam. Et je veux t'en parler.


Tes mains tremblent légèrement. Ton regard se pose sur le petit dragon, qui est sorti de sa cachette. Lumine aussi, tu penses lui en parler ce soir. Les dessins du petit dragon ne sont pas dans ce carnet, il en a un qui lui est totalement consacré. Tu y as inscris son évolution, son caractère. Les petits moments complices que vous avez pu avoir. Tu as chassé la négativité de ces quelques pages qui le concerne, tu n'as voulu retenir que le positif de ce petit compagnon.

Tu parviens à détacher ta main de cette bribe de ton passé, et la glisses dans tes cheveux. Tu lances un regard à Sam, et lui souris.


Je ne t'en veux pas du tout. Je comprend ta curiosité, j'aurais probablement agi de la même manière que toi si j'avais été à ta place. Je ne me sens forcée de rien Sam. Si ce soir, je te raconte presque tout, c'est parce que j'en ai envie, et que je me sens prêt. Tu as toute ma confiance, et s'il y a une personne sur cette Terre à qui je veux vraiment le dire, et qui doit le savoir, c'est bien toi !


Ton pied ne tapote même pas nerveusement le sol, pourtant, tu es facilement stressé. Tu désignes la petite assiette fumante sur la table.


Par contre, on mange avant ! Il va falloir avoir l'estomac rempli !


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Samantha Curtis
Samantha Curtis
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M'accorderais-tu cette danse ?  - Page 2 Empty # Lun 3 Jan 2022 - 21:25
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m'accorderais-tu cette danse ?

Feat Orpheus

Il te retient. Sa main entoure fermement ton poignet. En total contraste, sa voix et son regard sont doux, comme s’il craignait de te blesser. Pour une fois, tu aurais aimé qu’il ne soit pas aussi rapide, ni fort. Tu aurais aimé pouvoir fuir sans soucis. Éviter de faire face à ce que tu considérais comme une trahison de ta part. Pourtant tu vas rester, sans chercher à tenter une nouvelle fugue. Tu sais qu’il est sérieux. Qu’il est vraiment prêt à te parler de cette période de sa vie. Cette période avant toi. Avant vous. Tu le vois dans ses yeux. Tu l’entends le ton de sa voix. Tu le sens dans ses gestes, dans la manière dont il a de déposer doucement la serviette autour de ton cou avant de te chasse du salon pur que tu n’attrapes pas un rhume. Tu ne peux pourtant pas t’empêcher de te sentir coupable. Alors tu obéis, bien sagement, après avoir poussé un léger soupire, et t’être forcée à sourire, un peu maladroitement.

- D’accord, d’accord, j’y vais ... ! C’est vraiment pas juste d’utiliser ce regard contre moi ... !

Il sait que tu ne peux pas résister à sa petite bouille. Un peu trop à ton goût ! Il pourrait tout de demander, tu finirais sans doute par craquer, avec son petit regard de chien battu. Alors tu pars pour la petite chambre que tu connais par cœur, pour y enfiler des vêtements que tu n’enfiles pas pour la première fois. C’est devenu une habitude, à chaque fois que tu finis par rester ici pour la nuit. Tu sautes dans des vêtements un poil trop large pour toi, et tu finis par sombrer dans les draps parfumés du jeune homme, sous ses papouilles. Enfin, pas ce soir ou tout du moins, pour le moment. Non, cette fois, tu enfiles le large t-shirt, le sweat qui va par-dessus et le pantalon de survêtement pour affronter une discussion, que tu attends, et crains à la fois depuis de longues années. Tu aimes, pour une raison qui t'es inconnue, sentir son parfum autour de toi. Cela t'apporte un sentiment de sécurité, rare dans ta vie. Un apaisement dans un quotidien constitué de stress, en grande partie.

Quelques minutes plus tard, tu le rejoins, accueillie par l’odeur des plats passés au micro-onde, et par la vision d’Orpheus, penché au-dessus d’une délicate boîte, dans une grande réflexion. Tandis que tu attrapes une des serviettes abandonnées sur une chaise, sa voix résonne dans le petit salon de l’étudiant.

Tu vois ses mains trembler et cet éclat d’appréhension dans son regard. Quoi de plus normal, si cette boîte est restée fermée aussi longtemps. Tu te demandes bien ce qu’il y a dedans mais la question reste dans ton esprit, sans passer la barrière de tes lèvres. Tu le laisses prendre son temps. Tu ne le forces pas. Tu ne le forceras jamais à faire quelque chose qu’il ne veut pas, à moins que ce soit pour lui sauver la vie. C’est bien la seule chose qui te pousserait à lui donner un ordre. Tu espères n’avoir jamais à le faire.

Tes muscles se détendent enfin. Son pied ne frappe pas le sol. Tu sais qu’il est sincère. Qu’il ne dit pas tout ça pour te faire plaisir. Tu ne peux pas t’empêcher de sourire discrètement, et t’approche, te glissant derrière la canapé, et surtout, derrière Orpheus pour déposer la serviette sur son crâne, avant de frictionner celui-ci avec une vigueur non-négligeable.

- Et encore avant ça, tu vas te sécher les cheveux ! Contrairement à moi, on sait tout les deux que tu tombes bien trop facilement malade !

L’humidité se fait absorber par la toile de coton et ses cheveux sèchent, petit à petit. Assez pour que tu le laisses enfin tranquille ! Le carré de tissus humide finis de nouveau sur une chaise, quant à tes lèvres, voilà qu’elle se dépose tendrement sur la joue du jeune homme. Tu sens la froideur de sa peau contre les deux jumelles de chaires et enfin, tu ne laisses échapper un rire, au creux de son oreille. Un rire doux, libéré, en partie, de la culpabilité qui l’avait fait disparaître il y a un petit quart d’heure.

- Et voilà, maintenant je peux manger l’esprit en paix monsieur le frileux ~

Enfin, tu as l’esprit un peu plus tranquille, et te laisses tomber dans le divan pour attraper tes couverts et attaquer les restes fumants à la divine odeur. Tout ce stress t’a ouvert l’appétit, alors en quelques minutes à peine, le contenu de la petite assiette avait disparu droit dans ton estomac, t’apportant ce sentiment si agréable qu’est la satiété.

Ton dos s’enfonce dans le moelleux dossier de ton siège. Ta main cherche discrètement la sienne, la trouve, et vos doigts s’entrelacent, sans qu’un mot ne soit prononcé. Tu attends qu’il parle. Tu ne veux pas le brusquer. Il ne t’a jamais forcé à parler de ton passé après tout, pourquoi n’en ferais-tu pas de même ? Lentement, tu laisses tomber ta tête contre son épaule, pour observer la fameuse boîte de pandore. Celle qui lui fait tellement peur.

- Tu sais, comme avec les os, on ne peut pas effacer les événements de notre passé ... Il fait partie de nous. Il laisse des marques, des cicatrices, des séquelles ... Mais ça ne te défini pas en tant que personne Orpheus.

Lentement, tu te redresses. Ta main se glisse sur la ligne de sa mâchoire, braquant son regard directement dans le tien. Ton regard qui n’exprime que douceur et soutient envers ce personnage que tu n’arrives pas à t’ôter de la tête et qui provoque en toi un véritable projet X d’émotions en tout genre.

- J’adore le Orpheus actuel, et sans ce qu’il y a dans cette boîte, il n’aurait sans doute jamais existé alors, je remercie son contenu malgré tout, même si j’aurais aimé que tu n’ai jamais à souffrir de quoi que ce soit dans ta vie ... Si tu ne le sens pas, on peut s’arrêter là, et simplement aller dormir ... ! Enfin, j’aimerais avancer aussi un livre, mais te connaissant tu vas vouloir que je me repose un peu alors bon !

Voilà, tu paniques, et tu racontes n'importes quoi. C'est le moment de faire diversion, alors, de nouveau, tu embrasses sa joue, au même endroit que précédemment, avant de te laisser glisser à ses côtés une énième fois, en attente de la moindre réaction de sa part, du moindre signe, qui te dirait de te lever, ou de rester.

Lentement, tu resserres ta prise sur sa main et lui souris. Tu l’épaules. Tu es là pour lui, tout simplement, comme il est là pour toi. Le silence vous berce. Seule la pluie contre les carreaux brise celui-ci, dans cette éternelle mélodie qui apaise vos deux petits coeurs écorchés par la vie.

@tag pseudoDes petites notes ici si vous le désirez
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M'accorderais-tu cette danse ?  - Page 2 Empty # Lun 3 Jan 2022 - 23:22
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M'accorderais-tu cette danse ?
Elle dévore le petit plat réchauffé que tu as cuisiné la veille au soir. Tu sens encore la douce présence de ses lèvres contre ta joue, tu ne veux pas que cette chaleur te quitte, pas maintenant, pas tout de suite. Elle t'aidera, elle te donnera le courage de lutter contre les flashbacks, contre la sensation du sang qui recouvre tes mains, contre lui. De simples baisers, qui sont pourtant des soutiens non négligeables, que tu n'abandonnerais pour rien au monde.

Ton regard va et vient entre elle, Lumine, la boîte. Lumine est l'élément qui est le plus ancré de ton histoire, c'est celui qui est là depuis le plus longtemps. La boite, c'est un entre deux. Elle représente beaucoup de joie, et beaucoup de souffrance aussi. Elle représente sa mort, mais aussi tous les bons moments que tu as pu passer avec lui, tous ces entrainements que tu adorais malgré leur difficulté, il s’efforçait toujours de les rendre les plus ludiques possibles. Il t'aimait, du plus profond de son coeur. Et toi, tu continues de lui vouer cet amour, cet admiration sans faille, tu continues de penser à lui chaque soir, avec plus ou moins de tristesse. Son souvenir t'apaise, pour rien au monde tu ne veux oublier tous les instants que tu as passé avec ton père. Il était, et est tout pour toi, sans lui, tu n'en serais pas là aujourd'hui. Il a fait en sorte que même après sa disparition, tu ais un but à atteindre. Il a donné un sens à ta vie, il t'a aidé à te trouver, tu dois à tout prix lui rendre hommage, à cet homme, à ce père que tu estimes et aimes plus que tout.

Les paroles de Sam te tire de tes pensées. Elle a raison, elle a toujours raison. Ses doigts fins viennent caresser ta mâchoire, tandis que vos regards se rencontrent, et qu'elle tente tant bien que mal de t'apaiser. Sam, c'est le présent. Si Aamon t'a donné un but, Sam y a donné du sens. Elle t'aide chaque jours, sans même le vouloir. Elle t'aide quand elle sourit, quand elle rit, quand elle se confie à toi, quand elle te regarde, quand elle étudie, quand elle mange. Elle t'aide en existant, et en restant avec toi. Tu ne pourrais pas supporter de la perdre, tu ne pourrais vraiment pas. Lumine  et la boite sont ton passé. Samantha Curtis à elle toute seule représente ton présent, et ton avenir.


C'est moi ou tu es presque plus stressée que moi, Sam ? Ne t'en fais pas, je vais parler. Je cherche juste mes mots, les bons moyens pour le dire, pour que mes démons personnels ne remontent pas me jouer des tours.


Mes démons...
Tu as utilisé cette expression parce qu'elle a passe partout, et que c'est bizarre de parler de démon au singulier... Pourtant, dans ton cas, il n'y en a qu'un seul qui s'agite dans ton fond intérieur, et il est bien plus violent que ceux que désignent cette expression. Et tu aimerais que seuls tes démons existent. Et qu'ils ne nourrissent pas autant ton passager noir... Ce serait vraiment chouette. Mais bon, tu es né comme ça, tu n'y peux rien, il faut accepter ton sort, et vivre. Encore une fois, pour elle.

Tu regardes ta main pendant quelques instants, et soupires. Tu saisis le petit carnet, et l'ouvres à une page où on voit Aamon.


Je ne sais pas réellement où je suis né, je pense que c'était en Egypte, mais rien n'est sûr. Mes premiers souvenirs se trouvent juste là-bas. Je ne connais pas ma date de naissance, c'est moi qui me suis trouvé un prénom. J'ai erré dans les marchés, je volais pour survivre. J'ai connu la violence, j'ai vu des camarades se faire éclater la tête contre le sol parce qu'ils avaient voulu voler une orange pour survivre. Je suis un peu un miraculé... J'ai affronté la mort toute mon enfance, elle ne me faisait franchement pas peur. J'avais même hâte qu'elle vienne me courir.


Ton visage commence à s'adoucir. Ce n'est pas réellement de tes premières années dont tu veux parler : c'est d'Aamon. Et c'est le moment, tu le sais.


C'est lui qui m'a sauvé de la rue, éduquer, et qui m'a appris à aimer. C'est Aamon, et c'est mon père. Pas biologique, mais ça m'importe peu : il m'a aimé comme son fils.


Tes doigts vont effleurer la petite boite, tu soulèves difficilement le couvercle, et vas attraper la photo. Dessus y est représenté Aamon te portant, tu devais avoir 10 ans. L'éclat dans tes yeux quand tu le regardes veut tout dire : il t'a rendu heureux. Il te berce d'un regard empli d'amour, tandis que tu manques de tomber de ses bras tant tu t'agites. Tu tends le petit cadre à Sam, et continues :


Il a estimé que j'avais 8 ans quand il m'a récupéré. J'ai estimé être né quand il m'a trouvé, c'est-à-dire un 13 janvier. Il m'a appris à me battre, mais aussi à écrire, à lire, à étudier, il m'a appris l'anthropologie, les sciences, la littérature mondiale. Il m'a appris les langues, la cuisine, à perfectionner mes techniques de dessin. Il m'a aussi appris la danse, et Dieu sait que je détestais danser à l'époque, ce que j'ai pu lui marcher sur les pieds à cet idiot. C'est grâce à lui si nous avons pu danser tout à l'heure...


Tu soupires. Encore une fois. Tu te laisses tomber contre le sofa pour continuer ton récit. Doucement mais sûrement, tu arrives au point de chute, le point culminant. Celui qui peut tout chambouler.


Aamon aidait beaucoup le voisinage, avec les soucis de gang qu'ils pouvaient y avoir, ou tout simplement les brigands du coin. Cela pouvait aller de la simple intimidation à une véritable tuerie dans les pires des cas... Quand je me suis senti prêt, je l'ai accompagné dans ses petites affaires. Mon instinct était étrangement plus développé que le sien, c'était plutôt utile. Mais il ne m'a jamais forcé à rien, si je ne voulais pas y aller, je n'y allais pas. Il ne m'utilisait pas. Je ne te dirais pas que je n'ai jamais tué, ce ne serait pas la vérité pure. J'ai été complice, et parfois un petit peu plus. Aamon a toujours fait en sorte de préserver mon anonymat, je ne savais pas réellement pourquoi, puisque lui ne portait pas de masque, ni quoique ce soit qui puisse camoufler son identité.  


Tu plonges ta main dans la boite à nouveau, et en sors le masque. Cette fois, tu sembles un petit peu moins serein. Tu le portais, le jour où c'est arrivé. Tu as dû le nettoyer de son sang, du sang de ton père. Même s'il n'en reste plus aucune trace, il te semble encore voir ce liquide rouge. Tu n'oses pas regarder Sam, tu crains de lui faire peur, tu crains d'affronter son regard.


On m'appelait le chien des sables, je m'étais taillé une réputation dans le milieu. Ouais... C'est ridicule... J'ai compris le sens de ce masque à mes 15 ans. Le jour de mon anniversaire, un 13 janvier. Nous avions décorer la maison, le gâteau était encore chaud quand Aamon et moi sommes partis pour une petite intervention de dernière minute. Un petit groupe de brigands, rien de bien grave. Ils allaient céder à l'intimidation, alors ça ne devait pas nous prendre très longtemps, Aamon m'a promis qu'on rentrerait rapidement à la maison, je tenais à fêter ce jour dignement. Quand on est arrivé sur les lieux, j'ai eu un mauvais pressentiment. Nous ne devions pas attaqué. Je lui ai dis, il était déjà dans sa lancée.


Des larmes commencent à perler le long de tes joues, annonçant la fin tragique de cette histoire. Une flamme colérique commence cependant à danser, éclairer ton regard. Ta haine est toujours aussi féroce qu'au premier jour, tu as juste su trouver d'autres centres d'intérêt.


Nous ne sommes pas tombés face aux brigands, mais face à des bones. Je n'en savais rien, au moment où mon père est tombé au sol. Je n'ai pas eu le temps de faire quoique ce soit, il ne m'en a pas laissé l'opportunité de toute façon. J'étais comme figé. Je me souviens parfaitement des évènements, mais sur le moment c'est comme si je m'étais... endormi. Quand je me suis réveillé, j'étais à genou devant son corps, compressant sa plaie pour tenter de calmer l'hémorragie. Il est... mort sans que je ne puisse rien faire. Son tueur s'appelle Matthew. Matthew Miller. Après sa mort, j'ai retourné la maison, à la recherche d'indice. J'ai alors trouvé ce cadre.


Tu sors le dernier élément de la boite, et le tends une nouvelle fois à Sam. Tu enchaines les paroles sans reprendre ton souffle, tu as peur de ne pas pouvoir continuer si tu t'arrêtes.


Le visage de l'homme qui l'a tué était sous mes yeux depuis que j'étais gamin. C'est tout ce que j'ai sur lui. Je suis donc parti à sa recherche, ce qui m'a mené à Thunder Bay. J'étais bien décidé à le tuer, et c'est très franchement toujours le cas... Mais à l'époque, je comptais foncer dans le tas, sans trop me poser de questions. Je voulais le retrouver, et le tuer... C'était le seul but, le seul sens que je trouvais à mon existence... J'étais réellement prêt à mourir, et je me demande même si je ne le désirais pas secrètement en m'embarquant dans cette mission suicide... Puis, je t'ai rencontré. Et tout a changé. Tu m'as apaisé, Sam.


Tu te redresses, un léger sourire se trace sur tes lèvres.


Samantha, je vais être très honnête avec toi. Avec ce que je m'apprête à te confesser, je ne peux pas être plus sincère. Je t'ai rencontré. J'ai appris à te connaitre.


Ton regard glisse doucement jusqu'à elle, ton rythme cardiaque s'accelère. Tu tentes de garder le contrôle sur ta respiration, tu ne dois pas craquer, pas maintenant.



Je pourrais abandonner ma vengeance pour toi, Sam. Je ne suis plus prêt à mourir, je veux juste vivre. Je veux être là, je veux faire partie de ta vie, et je veux que tu fasses partie de la mienne. Je ne peux donc pas me permettre de me laisser mourir. Tu es celle qui a redonné un sens à mon existence, tu es celle qui a réellement réussi à me donner l'envie de vivre, bien plus qu'Aamon. Et je ne t'en remercierais jamais assez, Samantha Curtis.


Oui. Tu ne pouvais pas rêver mieux. Cette magnifique amitié est tombée à point nommé.


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M'accorderais-tu cette danse ?  - Page 2 Empty # Mer 5 Jan 2022 - 22:27
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m'accorderais-tu cette danse ?

Feat Orpheus

Toi ? Stressée ? Oui, c’est vrai. Ce n’est pas que tu crains de découvrir son passé, mais plutôt que tu as peur de la manière dont il agira avec toi par la suite. Tu le connais assez bien pour savoir que comme toi, il a tendance à trop réfléchir, et à se monter la tête. Toi, tu veux que tout reste naturel entre vous. Que vous n’ayez, ni l’un ni l’autre, à réfléchir à deux fois avant de dire quelque chose. Tu veux conserver votre amitié et tout ce qui fait qu’elle est aussi parfaite à tes yeux.

Alors tu le laisses te parler, à son rythme, sans dire un mot. La tête posée sur l’épaule du jeune homme, tu découvres son histoire. Tu découvres Aamon. Son passé. Ses blessures, encore bien trop fraîches malgré les années. Tu vois les traits d’Orpheus se détendre, se mélanger à la mélancolie, tandis qu’il commence à te parler de son père. La photo de celui-ci a été conservée précieusement dans l’écrin, et découvrir la bouille du petit garçon qu’il était, aux côtés d’un père aimant, ne fit qu’adoucir ton cœur, encore un peu plus. Ils avaient l’air heureux. Le sourire d’Orpheus sur le papier glacé est rayonnant, et tu te dis qu’il devait être un petit garçon très énergique, vu la manière dont Aamon l’empêche de tomber en riant. Mais tu sais que la suite de cette histoire n’est pas aussi joyeuse. Tu sais qu’il y a un drame, et malheureusement, tu devines trop facilement la raison de l’absence de son père dans la vie présente.

Ton corps suit la chute de celui de ton ami pour s’écraser dans le sofa. Tu entends sa gorge qui se serre. Tu vois la tristesse dans son regard. La prise de ses doigts qui s’affirme sur la petite photographie. Tu as presque envie de l’arrêter. Tu sais que ça lui fait du mal de reparler de cette époque. Tu ne veux pas rouvrir ses plaies mais tu sais aussi qu’il a besoin d’en parler, pour continuer à avancer. Tu n’as pas connu Aamon, mais à la manière dont il le décrit, tu es convaincue qu’il n’aurait pas voulu que celui-ci se laisse dévorer par ses démons. Non, il l’a éduqué pour qu’il puisse profiter de son avenir, comme cette magnifique soirée, où vous avez pu danser ensemble, sous le ciel déchaîné.
Tu as malheureusement bien deviné : Son père a rencontré une fin tragique. Une fin qu’il ne méritait pas, et qui hante le pauvre Orpheus depuis des années. Ce masque, c’est le catalyseur des souvenirs du jour où il a perdu la seule personne à laquelle il tenait et pourtant, il ne peut pas s’en débarrasser. C’est Aamon qui lui a offert. C’est une part de l’homme qui l’a élevé. Cette protection qu’il utilisait pour protéger son enfant des vengeances.

Tu le vois faire : Il évite ton regard. Est-ce parce que ses mains sont couvertes de sang ? Oui, tu en es sûre. Tu dois être honnête : Tu aurais préféré qu’il n’ai jamais à tuer, mais tu sais également que jamais il ne s’en serait prit à une personne innocente et sans défense. Tu sais aussi que cette période de sa vie et derrière lui, enfin, presque. Les larmes dévalent de ses joues, et sans même t’en rendre compte, voilà qu’elle dévale les tiennes, tandis qu’il continue de te raconter son histoire. Tu imagines ce que tu aurais ressenti à sa place, et tu as l'impression qu'on t'écrase le cœur avec le poids du monde. Sans Ezequiel, tu serais sans doute mal, et si tu le perdais dans de telles conditions, tu n'es pas sûre que ta santé mentale tiendrait le coup. Non, tu deviendrais sans doute complètement folle.

Tu ne dis toujours rien : Tu ne veux pas l’interrompre. Tu cherches le bon moment. En attendant, tu caresses sa main de ton pouce, en lui offrant un regard plein de tendresse, et vide de toute peur. Tu voudrais essuyer ses pommettes, néanmoins, tu sais que cela le stopperait dans son élan. Tu as bien eu le début d’un geste dans sa direction. Tu t’es stoppé avant. Heureusement. Sinon, tu n’aurais jamais entendu, la suite de sa déclaration.

Son regard s’ancre dans le sien, et un sourire se dessine sur ses lèvres. Tu sens ton cœur qui accélère, et tes joues qui s’empourprent légèrement. Bon sang, que tu te sens faible face à lui ... Pas dans le mauvais sens ! Mais tu n’as pas l’habitude ... ! D’habitude, c’est toi la personnalité forte et sans faiblesses ... ! Tu sens ce feu d’artifices crépiter dans ta poitrine, tandis qu’il t’avoue vouloir rester à tes côtés. Qu’il te dit qu’il est prêt à laisser tomber sa vengeance, rien que pour toi, pour rester en vie, que tu lui es essentielle.

Lentement, tu te redresses, et récupères la photographie posée sur la petite table basse, pour observer plus en détails le visage d’Aamon. Tes lèvres esquissent un sourire tendre. Il a beau ne pas être son fils biologique, il ressemble beaucoup à son père.

- Vous avez le même regard.

Cette manière de plisser les yeux avec douceur, de regarder discrètement l’autre avec un sourire, cette étincelle de joie pure qui brille dans leurs prunelles ... C’est quelque chose que les gènes ne transmettent pas, mais l’amour, oui. C’est quelque chose que tu n’as jamais connu : Un amour paternel. Ni même maternel. Ça a toujours été Ezequiel et toi contre le monde, depuis votre plus jeune âge. Tu n’imagines même pas ce que tu ressentirais si on te l’arrachait aussi brutalement. Tu as la chance qu’il soit encore en vie, et c’est pour ça que tu luttes pour lui offrir un meilleur avenir. Pour le sortir de l’emprise des Bones. La pulpe de tes doigts danse sur le papier glacé, que tu finis par reposer doucement sur la table avant de te tourner vers lui.

- Il avait l’air d’être une personne incroyable, et tu as visiblement suivi son exemple ~

Tu l’attires contre toi, délicatement, ramenant sa tête contre son épaule. Tu sens ses larmes qui imbibent le tissu du pull qu’il t’a prêté. Son corps encore légèrement tremblant entre tes bras, qui lui offrent un cocon chaleureux et rassurant. Ta main gauche s’aventure dans ses cheveux. Tu t’amuses à faire glisser les mèches entre tes doigts. Ton ton est doux, bas. Rien ne sert de crier. Tu sais qu’il t’écoute bien assez. Est-ce qu’il entend ton cœur tambouriner dans ta cage thoracique comme s’il voulait s’en échapper ?

- Je n’ai pas eu l’honneur de le connaître mais je suis sûre qu’Aamon aurait voulu que tu vives heureux, au lieu de frôler la mort pour le venger. Il n’est plus là, mais toi, tu l’es encore, alors je t’en supplie, fais attention à toi. Je ne te forcerais pas à abandonner ton projet, mais ... Tu sais ce que je pense. Je n’ai pas besoin de le dire. J'ai besoin de toi.

Ta prise se resserre un peu autour de lui. Tu ne souhaite pas avoir un jour à autopsier le corps d’Orpheus. Jamais. Tu ne le supporterais pas. Comme tu ne supporterais pas avoir à faire de même avec le corps d’Ezequiel.

- Je ne veux pas te perdre, Orpheus.

Tu te retiens. Tes larmes ont arrêté de couler il y a plusieurs minutes, et tu aimerais éviter que celles-ci creusent un peu plus de sillon sur ton visage. Non, à ce moment précis, tu es là pour offrir tout le soutien possible à ton ami ... Ami ? Vraiment ? Tu commences enfin à réaliser que c’est sans doute plus, pas vrai ? Les SMS de ton frère ont fini par faire réagir ton cerveau sentimentalement endormi.

Le rouge augmente sur tes pommettes.

Tu le relâches enfin, doucement, te redressant en détournant le regard. Sa présence te manque déjà, mais ...

- Désolée, j’aurais dû te demander avant de te prendre dans mes bras ... !

Le coin de tes yeux est légèrement rougis. Tu as un peu honte : Tu n'aurais pas dû pleurer comme ça. Toi tu as la chance de n'avoir perdu aucun proche, mais tu n'as pas pu te retenir quand tu as vu ses larmes. Tu n'as pas envie qu'il le remarque, ni même qu'il s'inquiète pour toi.

- Est-ce qu'un jour, tu voudras bien me parler un peu plus de ton père ? Je veux dire, vos souvenirs joyeux ... Si ce n'est pas trop douloureux ... ! Est-ce que c'est lui qui t'as appris à jouer de la guitare ?

Tes iris écarlates désignent l'instrument précieusement installé dans un coin du salon. Tu aimes quand Orpheus joue. Tu aimes voir ses doigts danser sur les cordes. Tu aimes la manière dont il a l'air de ressentir la musique au plus profond de son âme. Sa voix qui fredonne l'air en rythme avec la vibration de l'instrument, et ce petit regard, allié d'un sourire, qu'il te lance quand il te choppe entrain de loucher sur lui ... Tu aimes tout de lui, même si ça te donne l'impression d'être bête. Il n'y a qu'avec Orpheus que tu aimes être bête.
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M'accorderais-tu cette danse ?
Tu écoutes calmement ses paroles, posant une main timide sur son dos. Tu es pensif, et concentré. Tu crains de regarder tes mains, seront-elles couvertes de sang ? De son sang ? Pendant longtemps, tu as pensé que tu as été son mauvais présage, que s'il est mort, c'est à cause de toi. Combien de fois as-tu eu peur de retrouver Sam dans le même état que ton père ? Tu ne veux pas non plus avoir à autopsier son corps. Encore moins si c'est de ta faute... Mais tu as balayé cette idée de ton présage. Tu as vécu longtemps avec Aamon. Tu lui as apporté beaucoup de bonheur, tu sais que l'homme qu'il était avant n'a rien à voir avec celui qu'il était avec toi. Ton père est un homme bien, droit, aimant. Que tu n'oublierais pour rien au monde.

Tu bois les paroles de ton amie. Oui, la plaie est toujours béante. Tu la sens, elle fait mal. Tu sens ton coeur qui se resserre, cette impression qu'il est encerclé par de centaines de petits chaines, prêtes à le percer, à te retirer la vie. Tu fais tout pour briser cette malédiction, mais pour l'instant, elle est au-dessus de toi, elle est plus forte. Ton passé est un éclat de verre brisé sur lequel tu te coupes régulièrement, mais dans lequel tu arrives à te voir, un petit. Il te reflète. Tu tentes désespérément de retrouver tous les morceaux pour le reconstruire, et te voir comme tu es réellement, mais dès que tu tiens une piste, un éclat, il t'échappe. Il trace au passage une légère entaille sur ta main, te plongeant un petit peu plus profondément dans l'incompréhension qui te hante depuis sa mort.

Elle te relâche, et se confond en excuses. Pourquoi  ? C'est habituel pourtant que vous vous preniez dans les bras, puis ce n'est pas comme si la situation ne s'y prêtait pas... Cela t'a fait du bien d'être dans ses bras, elle est réellement apaisante comme personne. Elle enchaine en te posant une petite série de question sur ton père, qui te font reconnecter à la réalité. Ses yeux sont rougis par les lames, tu poses ta main sur sa joue, la caressant doucement du pouce. Tu la contemples, sans répondre à quoi que ce soit pour l'instant. Le silence est important pour toi, tu aimes jouer dessus. Il en dit bien plus que de belles paroles. Tu plonges ton regard dans le sien, tes lèvres s'étirent enfin en un joli sourire.


Ne t'en fais pas, ça fait longtemps que j'ai abandonné l'idée de mourir en le vengeant. Précisément depuis le 10 octobre 2016, jour où je t'ai rencontré... Ne t'en fais pas, tu ne me perdras pas, je ne mettrais pas ma vie inutilement en danger, je te le promet Sam. 


Tu n'es pas son frère. Tu as manqué de le rajouter, mais la blague aurait été de très mauvais goût. Tu regardes ensuite la guitare, te lèves, et commences à jouer une mélodie, que tu connais que trop bien.


Oui, c'est lui qui m'a aussi appris à jouer de la musique... Il me chantait beaucoup de chansons quand j'étais enfant, il faut dire que je faisais énormément de cauchemars quand il m'a sorti de la rue. La musique m'apaisait réellement, notamment celle chanson.


Elle ne t'a jamais entendu parler arabe. Il semblerait que ce soit le moment. Tu commences doucement à fredonner l'air, pour te le remettre en tête. Tu le laisses t'imprégner, te replonges dans ces sensations d'enfance, tandis que tes doigts grattent les cordes naturellement.

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Les souvenirs défilent dans ta tête, il te semble même que la voix de ton père se mêle à la tienne. Il est très net dans ta mémoire, tu te souviens de sa voix, de son odeur, de ses mimiques, de sa démarche, de ses blagues favorites, de ses plats favoris. Tu te souviens réellement de tout.

Puis tu ne penses plus à rien, tu te laisses simplement emporter par la musique. Lorsqu'elle se termine, tu poses la guitare sur le côté, et attrapes Sam pour la coller contre toi. Cette fois, c'est toi qui la prend dans tes bras au dépourvu. Un besoin de la serrer contre toi.


Sam, tu n'auras jamais à t'inquiéter pour moi. Je te promet de ne jamais t'abandonner.


Tu la détaches d'elle, et poses ton front contre le sien, les yeux clos.


Ne t'excuse plus jamais de quoi que ce soit... Tu as le droit de me prendre dans tes bras quand tu le veux. Et tu as aussi le droit de faire des erreurs, Sam. Je ne t'en voudrais pas. Jamais.


Tu as simplement murmuré ces paroles. Maintenant que tu lui en as parlé, tu te sens un peu comme... apaisé. Plus léger. Cela fait longtemps que tu n'avais pas été aussi bien, sans réelles pensées parasites. Tu t'éloignes, et t'étires à nouveau, puis pousses un petit soupir de soulagement.


De toute façon, mon ennemi n'a aucune chance ! Va falloir y aller pour avoir ma peau ! Entre toi et moi, il n'a pas fini d'en baver le pauvre homme ! J'aimerais pas être à sa place !





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M'accorderais-tu cette danse ?  - Page 2 Empty # Ven 7 Jan 2022 - 22:14
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m'accorderais-tu cette danse ?

Feat Orpheus

Il se rappelle cette date. Tout comme toi. Sans doute l’avantage d’avoir des cerveaux aussi efficaces. Tu revois aisément la scène : Ce jeune homme discret qui s’assoit à tes côtés, qui te lance un sourire maladroit, tandis qu’un projet vous pousse à trouver communément. Ton stylo qui écrit vos deux noms dans le tableau des groupes. Samantha Curtis et Orpheus Hassan. Toi . Lui. Vous. Le début de tout ça.

Tu le regardes se lever et attraper l’instrument si bien entretenu. Tu aimes l’entendre jouer. Vraiment beaucoup. Je l’ai déjà dit, mais tu aimes voir ses doigts jouer des cordes, et tu aimes la sensation que te procure ses mélodies. Celle qui te permet de te détendre, comme si les notes venaient directement bercer ton âme. Tu l’observes, sans un mot, mais avec un grand sourire. Ça aussi, c’est son père qui lui a transmis, et tu ne peux pas t’empêcher de regretter de n’avoir jamais pu rencontrer cet homme, qui te parais tout bonnement incroyable, à travers ses mots.

Les premières notes résonnent, et tu sens la tension dans tes muscles disparaître. Tu te blottis un peu plus dans le pull à l’agréable parfum, et tu vautres un peu plus dans le sofa aux moelleux coussins mais pas une seconde, tu le quitte du regard. Tu sembles hypnotisée, comme un papillon de nuit par une lumière. Pourtant, avec lui, tu sais que tu ne risques pas de te brûler les ailes, bien au contraire. C’est à ses côtés que tu te sens en sécurité. Tu pourrais rester ici à l’écouter jouer une éternité, et même plusieurs. Il a une belle voix. Une voix qui chante. Une voix qui te murmure de douces paroles. Une voix qui t’encourage quand tu en as besoin. Une voix qui est là, à chaque instant, dans tes pensées, et qui te fait tourner même tourner en bourrique parfois. C’est la première fois que tu l’entends parler arabe. Cela aussi, tu le trouves magnifique, bien que tu ne comprennes un traitre mot de cette chanson qui a bercé son enfance. Ses yeux sont clos, et tu sais qu’à cet instant, Orpheus est ailleurs. Son esprit l’a emporté loin, dans des souvenirs que tu espères joyeux.

La dernière note résonne.

Quelques secondes plus tard, tu sens la chaleur de son corps contre le tien. Tu n’as pas eu le temps de réagir que le jeune homme s’était déjà laissé retomber dans le canapé pour te prendre dans ses bras. Tu ne t’en plains pas après. Le sourire idiot que tu arbores sur tes lèvres en est la plus flagrante des preuves.

- C’était une très belle chanson ... Je l’aime beaucoup.

Vos fronts se rejoignent, et tu profites de cette proximité pour détailler son visage, un peu plus. La longueur de ses cils, sa peau lisse, encore légèrement froide à cause de votre danse, la ligne de sa mâchoire, son expression apaisée, ses lèvres légèrement abimées par la rudesse de l’hiver ... C’est un bel homme à tes yeux. Un très bel homme.

Tu es néanmoins ramenée bien vite à la réalité. La distance s’impose de nouveau entre vous. Vos fronts se séparent et par automatisme, tu tires sur les manches du vêtement pour qu’il t’enveloppe encore un peu plus. L’ambiance est plus légère. Tu regrettes pourtant déjà ce moment d’intimité pur qui vous a lié de longues minutes ensemble.

Tu échappes un rire quand tu entends son changement de sujet. C’est vrai qu’Orpheus est un solide, et que tu comptes bien veiller à ce qu’il ne se fasse pas tuer ! Tu es costaude, il le sait bien. Ceux qui devraient se faire du souci, ce n’est pas vous, mais bien vos cibles ! Ton poing vient gentiment cueillir son épaule.

- Oui, enfin, ils devront surtout avoir peur de moi eheh ~ Tu as vu cette classe que j'ai après tout ?

Tu as ta fierté après tout ! Tu es indépendante, c’est ce qui fait ta force ! Depuis l’enfance, tu as appris que tu ne devais compter que sur toi-même et sur Ziel pour survivre, mais aujourd’hui, tu as une autre personne à tes côtés ! Un rayon de soleil, qui ne se rends même pas compte de la joie qu’il met dans ta vie. Contrairement à lui, tu ne peux pas tout déballer comme il le fait. C’est encore trop dur, il te faut juste un petit peu plus de temps, un petit peu plus de courage. Tu dois bien l’avouer : Tu as peur de le perdre, tout comme ton frère. C’est pour ça que tu ne t’attaches pas aux gens habituellement. On ne peut pas souffrir d’une perte, si on ne tient à rien, pas vrai ? Pourtant, tu as appris à t’ouvrir au monde, aux côtés d’Orpheus. Il t’a changé, sans même s’en rendre compte.

Tu attrapes soudainement sa mâchoire, et attires ton visage à toi. Vous n’êtes plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, et le grand sourire qui illumine ton visage, à tout du sourire que tu as lorsque tu t’apprête à faire une connerie. Je le connais trop bien Samantha. Et lui aussi d’ailleurs.


- Le dernier dans le lit devra vider les déchets biologiques du labo et faire le petit dej !


Tu te lèves soudainement du canapé, ou plutôt, tu sautes au-dessus, afin de réduire ton itinéraire. Malgré l’heure tardive, tu es comme montée sur ressors ! Boing ! Tu es déjà en direction de la chambre du jeune homme, et tu espère bien que ton effet de surprise te permettra de l’emporter.

Ton rire envahi le petit appartement étudiant, plongé dans l’obscurité, et tu passes enfin le pas de la pièce, prête à te jeter sur le matelas pour obtenir ta victoire !

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M'accorderais-tu cette danse ?  - Page 2 Empty # Sam 8 Jan 2022 - 17:01
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M'accorderais-tu cette danse ?
Tu souris. Tu adores quand elle dit ce genre de choses, quand elle se flatte. Pendant quelques instants, tu as l'impression qu'elle s'aime à sa juste valeur. Qu'elle a conscience de la femme incroyable qu'elle est. De toute sa beauté, toute son intelligence, toute sa force. Si seulement elle pouvait réellement être fière d'elle, et se voir comme toi tu la vois. Elle verrait à quel point elle brille. Oui, elle rayonne déjà si fort.

Par contre, elle triche. Tu regardes la petite table où traînent encore les quelques bribes qu'il te reste de ton passé. Tu peux oublier de ranger un carnet, mais ça, c'est impossible. Tu les saisis tandis que Sam se précipite dans la petite chambre, et les remet dans la petite boite. Tu gardes quelques instants ton masque dans les mains. Elle est partie, et voilà que tes mains se teintent doucement de rouge. Tu te tapes les tempes de la paume de la main, et marmonnes :


Non Orph, garde le contrôle, t'es plus fort que ça.


Tu le déposes au dessus des deux photographies, et glisses le réceptacle de ces souvenirs si précieux dans l'armoire. Tes mains deviennent de plus en plus rouge, tu sers les dents. Tu récupères l'assiette, te diriges vers la cuisine, nettoies ce que tu as à nettoyer. Tu frottes ensuite frénétiquement tes mains, tentant de faire disparaitre cette sensation tant bien que mal. Tes poings finissent par s'abattre contre le plan de travail

Tu as prié pour que ça n'arrive pas. Tu as pensé pendant quelques instants être hors de danger. Mais non, tu es constamment rappeler à la réalité. Aucune larme ne coule : tu es concentré. Tu ne veux pas laisser tes sentiments prendre le dessus, sinon, c'est la fin.
Sam est là. Sam est là. Tu ne dois pas la mettre en danger. Non, tu dois le dompter. Rester plus fort. Tu tentes de calmer ta respiration, tandis que tes mains commencent à trembler, cédant sous la pression.

Les battements de ton coeur se mèlent au tic tac des secondes. Ne pas céder sous la pression. La branche ne doit pas casser. Tu dois rester stable.
Sam est là. Sam est là.

Petit à petit, tu parviens à retrouver le contrôle de ce déferlement non volontaire de sentiments. Lumine vient se frotter contre ton bras, te tirant un p'tit sourire.


Désolé p'tit gars, ce n'est pas ce soir que tu auras ma peau.


Tu le laisses grimper sur ton épaule, et te diriges enfin vers la chambre. Tu t'accoudes à l'entrée, affichant un grand sourire. Ouais, un peu lunatique le mec.


C'était de la triche ça Curtis ! A deux doigts de t'en vouloir...


Tu glisses jusqu'à elle, saisis ton oreiller rapidement, et lui assènes le premier coup. Tu n'arrives pas encore à rire. Tu n'as suffisamment relâché la pression, tu espères que la présence de Sam calmera totalement ton démon. Soucis d'expression : c'est une certitude, ça le calmera.



Acceptez votre sentence, mademoiselle Curtis !


Tu continues de la taper à coup de polochon. Il faut vraiment que tu contrôles un petit mieux ta vitesse... Habituellement, il n'y a pas spécialement de soucis, mais que tu es un peu limite sentimentalement parlant, tu as tendance à ne plus trop faire attention. Tu lâches le coussin, et rapidement, tu la fais tourner. En seulement quelques instants, elle est en-dessous toi. Tu es un petit peu essoufflé. Ton sourire se transforme enfin en un rire. Tu ne lui as pas laissé le temps de réagir, heureusement qu'elle est habituée à ce genre d'erreurs de ta part. Cela lui parait normal maintenant, enfin, tu crois.


Bordel Sam... Merci d'être dans ma vie, merci. Et je te ferai le p'tit dej avec plaisir petit ange, tu n'auras rien à faire, si ce n'est rester un petit peu plus longtemps dans le lit.


Tu déposes un baiser sur sa joue, puis te laisses tomber à côté d'elle.


En ce qui concerne les déchets du labo... Je vais plutôt victimiser une de mes fangirls de première année !


Une amitié comme ça, ou rien.


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M'accorderais-tu cette danse ?  - Page 2 Empty # Dim 9 Jan 2022 - 14:49
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m'accorderais-tu cette danse ?

Feat Orpheus

Tu as triché, plus que tu ne le voulais. Quand tu t’es mise à courir, en sautant littéralement par-dessus le sofa, tu avais presque oublié la petite boîte. Bien sûr qu’Orpheus n’allait pas laisser celle-ci grande ouverte sur la table du salon. Ça n’a heurté ton petit cerveau, que lorsque tu t’es laissé tomber sur le matelas, sans voir un Orpheus en furie débouler pour essayer de gagner cette course improvisée, à l’enjeu tout aussi ridicule qu’elle. Tu te sens bête maintenant. Heureusement, il ne semble pas t’en vouloir, vu la manière dont il te sourit, accoudé contre l’encadrement de la porte. Tu ricanes face à sa moue boudeuse. Tu sais très bien qu’il ne t’en voudra jamais pour un petit jeu. Il a moins l’esprit de compétition que toi. Oui Sam, soyons honnête, je t’ai déjà vu t’entraîner avant le festival du sport de ton lycée, et même de l’université : Tu n’aimes pas perdre, c’est une réalité. Heureusement, pour gagner, tu travailles. Au moins, t’es une sportive dans l’âme, et ça, c’est déjà pas mal. Enfin, tu es aussi un poil moqueuse ...

- Awwn pauvre petit Hassan, qu’est-ce que tu vas faire ? ~ J'ai gagné, j'ai gagné, c'est la vie ~

Le karma te donne une réponse plutôt concrète, à cette question. Le jeune homme comble l’espace entre vous, de quelques rapides enjambées, avant de t’agresser à l’aide d’un coussin, dont les coups ne te font aucun mal. Bien au contraire, la sensation du nuage de plumes sur ton visage te fait rire. Rire aux éclats, tandis que tu te protèges de tes avants bras. Il veut que tu acceptes ton sort ? Ah. Quelle bonne blague !

- Jamais !

À ton tour, tu attrapes ton oreiller, afin de parer ses coups. Afin de prendre le dessus de cette situation. La joie a envahi la moindre parcelle de ton visage. Elle brûle dans ton regard. Tu entends son rire, celui qui te mets dans tout tes états, et tu ne peux t’empêcher de sourire encore un peu plus.

Les coups s’enchaînent, le bonheur résonne et puis, d’un coup, tu sens ton corps rouler. Tu vois Orpheus, perché au-dessus de toi, essoufflé après votre petite bataille. Son parfum te chatouille les narines. Son regard est plongé dans le tien. Tu observes ses mèches de cheveux colorées se balancer au-dessus de ton visage, et ta main se tends pour en attraper une. Tu sens celle-ci glisser entre tes doigts, avant qu’elle ne retombe contre sa joue.

Tu repenses à votre amitié. Tu repenses aux SMS de ton frère. Tes joues s’enflamment et ton cœur s’emballe en même temps que les doux mots de ton « ami » atteignent tes oreilles. Bon sang, tu n’arrives plus à te sortir ça de la tête. Tu espère qu'il n'entends pas ta petite usine sanguine taper contre ta cage thoracique ...

- Tu sais bien que je suis loin d’être un ange ... !

Tu ne sais pas pourquoi, mais tu te sens embarrassée, qu’il te place ainsi sur un piédestal. C’est flatteur, mais que fera-t-il en se rendant compte que tu es loin de n’être que lumière. Tes cheveux sont blancs, mais tu es convaincue d’être du gris.

Tu n'as pas envie de penser à ça. Pas maintenant. Pas ce soir. Après tout, tu as demandé à Orpheus de te vider la tête, pas de la remplir d’autres pensées ! Tes mains viennent claquer soudainement tes joues, dans un son parfaitement audible. Tu dois te calmer ! Et puis, ça dissimulera les rougeurs !

- C’est mal de profiter de tes beaux yeux pour faire faire ton travail par d’autres !

Qui pourrait résister à son regard après tout ? Au fond, tu sais que c’est la loi de l’université. Toi-même, tu as dû vider des déchets pour tes seniors et aujourd’hui, c’est votre privilège, alors autant en profiter, de temps à autres !

Tu te roules sous les couvertures. Pendant quelques longues secoues, tu gesticules, pour trouver la position parfaite. Coup du destin, c’est quand ton front heurte délicatement le torse d’Orpheus que tu te sens parfaitement à l’aise. Tu n’as pas envie de bouger. Tu entends son cœur battre, te bercer, et c’est agréable. Lentement, tes yeux se ferment. Tu sens le sommeil envahir tes veines, comme un doux poison contre lequel tu ne peux pas lutter, pour une fois, et quelques mots passent la barrière de tes lèvres avant que tu ne te laisses sombrer.

- Merci d’être dans ma vie Orpheus.

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M'accorderais-tu cette danse ?  - Page 2 Empty # Dim 9 Jan 2022 - 17:11
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M'accorderais-tu cette danse ?
Son coeur a accéléré quand tu t'es mis au-dessus d'elle. Son regard a changé pendant quelques instants, tu l'as senti, tu l'as entendu. Ce n'est pas la première fois que tu le remarques ce soir, certains de ses comportements sont étranges.

Elle a paniqué ? Tu l'as fait stressé ? Elle a peur ? C'est très probablement ça, tu as peut-être été trop tactile ? Elle t'en veut probablement, mais elle n'a osé te le dire, pour ne pas te faire culpabiliser. Comment s'excuser ? Elle arrivera à te pardonner ce comportement trop intrusif ? Haaa, tu n'as pas réfléchi, tu as été bête ! C'est à cause d'Ezequiel ça, il t'a inspiré. Mais tu ne peux pas lui dire ça ! "Enfaite Sam, ton frère m'a plaqué contre le canapé et s'est retrouvé au-dessus de moi !"

Ce serait... étrange. Elle t'en voudrait probablement encore plus ! Elle va s'imaginer des choses en plus, en même temps, ça peut porter à confusion.
Haaaaaa ! Sam te tire de tes pensées en se collant contre toi. Tu passes un bras au dessus de son corps chaud, et l'enlaces tendrement. Quelques mots se font entendre, sa voix est faible, tu sens que la fatigue commence à l'emporter.

Tu souris, et poses ta tête contre ses cheveux, retenant quelques larmes (oui, encore, ton petit coeur est fragile, et tu culpabiles en plus de tout cela...) Elle n'a pas l'air de tant t'en vouloir que ça, au final... Alors pourquoi a-t-elle perdu le contrôle sur sa respiration, sur son coeur, à ce point-là ? Ce n'était pas une petite accélération, et elle semblait réellement... perdue. Perdue dans des pensées qu'elle ne semble pas comprendre ?

Quels sont-elles ? As-tu fauté ? Comment te faire pardonner ? Tu verras ça demain, peut-être que tu lui en parleras, tu ne sais pas. Sera-t-elle prête à répondre, seras-tu capable d'entendre ses reproches ? Tu ne sais pas non plus, seul l'avenir le dira.


Bonne nuit, Sam. Fais de beaux rêves.


Elle s'endort. Morphée ne veut pas encore de toi : tu as l'habitude qu'il te fasse poiroter comme un gland. Cependant... tu es touché que, quand Sam soit contre toi, elle se laisse accueillir par ce petit être de la nuit aussi facilement... Tu connais sa capacité d'endormissement : elle est aussi pourrie que la tienne.

Ce soir, elle peut dormir en paix. Et, toi aussi, tu le sais.


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