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  • Confession intime, saison 1, épisode 1 (Ft Sam <3) 3885748630 LES INTRIGUES sont de retour ! (ou plutôt elles se lancent héhé)
    Si ça t'intéresse de débloquer des trucs au niveau du contexte, c'est par ici ! fire 2
  • En ce moment, nous recherchons des Eagles et des Bones pour donner vie aux gangs !
  • Nous avons besoin de personnages politiciens ou travaillant à la mairie de Thunder Bay ♥
  • Envie de servir l'ordre et la justice ? La police de Thunder Bay recrute pour remplir ses rangs !
  • La caserne des pompiers recherche des âmes vaillantes pour sauver les vies civiles 💪
  • Les Eagles ont besoin de gens pour incarner ses familles alliées ou fondatrices. Elles sont listées ici humaindonnemoimanger
Univers et textes d'origine par Ulysse Richardson. Ajouts et reprise par Luke Richardson. Codage par Ronda P. Silver et Luke. Art du header par Dominik Mayer. Forum optimisé pour Chrome, Firefox, Opera, Edge.
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Confession intime, saison 1, épisode 1 (Ft Sam <3)

Orpheus Hassan
Orpheus Hassan
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Confession intime
Tu cours au milieu des rues, sans contrôler quoi que ce soit : tu t'en fous royalement, tu peux laisser tes sentiments prendre le dessus sur toi, tu ne risques pas de perdre la tête, et de tuer des gens. Tu es libre de penser, de ressentir des choses fortes. Cette immense colère garder au fond toi trop longtemps, tu peux la hurler, jusqu'à t'en rompre les cordes vocales si tu le veux. Tu peux la ressentir pleinement, tu peux la laisser t'envahir. Cette profonde souffrance qui t'a crevé le coeur lorsque ton père est tombé sur le sol, tu peux y penser sans craindre que ton démon prenne le contrôle sur ta personne. Tu peux être ce que tu veux : un être entier qui a le droit à la peur, à la terreur, à la colère, à la haine, à l'amitié, à l'amour, au chagrin.

Tu accélères encore ta foulée, sans penser aux conséquences que ça peut avoir. Pour la première fois des années, tu te ressens comme un être de conscience. Tu as réellement le droit de vivre. Putain, ça vaut bien une course effrénée non ? Tu bondis agilement sur un petit muret, et fais le funambule, lâchant un grand rire. Puis, tu reprends ton chemin. Quelques gouttes de pluie s'écrase contre ton visage. Cette soirée est parfaite : il pleut. Le ciel aussi se déchaine, lâchant de doux grondements. Les quelques gouttes deviennent rafales : tu les sens à peine, tu te sens invincible.

Ce soir, tu ne comptes pas rentrer chez toi. Non, sûrement pas. Tu sais exactement où tu dois aller, c'est là où est ta place, là où elle a toujours été : à ses côtés. Ce soir, elle saura qui est réellement Orpheus, qu'elle ne s'inquiète pas, tu viens de le découvrir aussi. Elle n'a pas trop de retard, ça reste raisonnable.

Tu t'engages dans les petites ruelles qui mènent jusqu'à chez elle : tu sais qu'elle est rentrée. Tu espères juste qu'elle n'est pas de sortie pour une petite enquête, tu as réellement besoin de la voir. Elle est la seule personne à qui tu veux parler actuellement : tu veux qu'elle connaisse ta joie, ton soulagement. La fin de cet état de détresse et de contrôle permanent dans lequel tu étais plongé, qui te submergeais. La tempête était coriace, la mer bien trop agité pour que tu réussisses à en sortir auparavant : mais voilà, le soleil a percé les nuages, et te voilà hors de l'eau. Quelle sensation incroyable : tu arrives à observer les couleurs, le ciel tel qu'il est réellement. Tu découvres la vie, sa beauté, sa laideur, son ardeur.

Te voilà face à son immeuble. Tu montes les marches quatre à quatre, et vas tambouriner contre sa porte. Tu vas probablement lui faire peur : il est tard, et tu tapes comme un fou. En plus de cela, tu es détrempé, et il reste probablement quelques tâches de sang ci et là. La pluie n'a probablement pas tout retiré. Tiens, tu pleures. Tu ne l'avais pas remarqué, à partir de quand ont-elle tracé leur route sur tes joues ? Elles se sont mêlées à la pluie, c'est probablement pour ça que tu ne les as pas senti. Tu trembles sous les coups de l'émotion. Mais tu rayonnes : tu le sais, tu le sens. Ton sourire en dit long sur ton aspect émotionnel. Tu as vraiment l'air d'un fou, mais encore une fois, tu t'en fous.


Sam, c'est moi !





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Samantha Curtis
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Confession intime

Feat Orpheus

Il est tard, pourtant, tu es encore debout. Le dos courbé, seulement éclairée par ta lampe du bureau, tu étudies, comme toujours. Tu décortique mentalement les informations des piles de documents qui envahissent ton bureau. Il y a de tout : des relevés de compte, des échanges de SMS, des registres de déplacements. Un tas d’informations que tu as chapardé au commissariat, quand les agents ne faisaient pas attention. C’est fou comme leur garde à baisser à ton égard avec les années. Tu fais presque partie du décor des divers postes de police de Thunder Bay. Toujours dans un coin, entrain de fouiner, ou de faire tes yeux de biches pour qu’on te laisse mettre le nez dans des dossiers, sous couvert d’une entraide avec les forces de l’ordre. Tu t’es même fait des amis parmi eux. Bon, il y en a aussi qui ne peuvent pas te voir, même en peinture, mais c’est facile de se passer de leurs services, et puis, tu ne les aimes pas non plus, alors tout le monde est content.

Ton petit appartement est plongé dans un silence de mort. Tout est éteint. Tu aimes travailler dans un petit cocon d’obscurité. Ça te met dans l’ambiance. Bon, ça a aussi tendance à te flinguer le moral, mais tu es bien trop têtue pour changer cette habitude maintenant bien ancrée en toi.

Ce soir, tu n’es justement pas d’humeur. Tu as mal au crâne. Cette horrible sensation d’un tournevis se plantant dans ton orbite pour aller gratter le fond de ta boîte crânienne. L’impression de manquer d’air face à cette montagne de travail qui t’entoure. Tu as tant à faire. Tu as le sentiment de ne pas avancer et parfois, ça te donne envie de hurler. Hurler à t’en arracher les poumons, à te briser les cordes vocales, à devenir muette. Tu as, de temps en temps envie de tout laisser tomber. De te laisser tomber, tout simplement. De te rouler en boule, et de ne plus sortir. D’être à l’abri de ce monde, qui te donne l’impression de marcher sur mille éclats de verre, chaque jour. Tu serres tes cheveux dans tes deux petits poings, pour garder le contrôle. Tu inspires profondément, puis expires pendant de longues secondes.

Dehors, la pluie se déchaîne. Tu entends les lourdes gouttes s’écraser sur les fenêtres. Tu as d’ailleurs laissé l’une d’entre elle entrouverte. Le parfum du béton trempé de pluie, tu trouves ça agréable. Tu commences même à t’assoupir, sans même t’en rendre compte. L’épuisement en vient enfin à bout de toi, du moins, pour ce soir. Tout comme le ferait le soleil, ton crâne effectue sa trajectoire en courbe pour rejoindre le bureau glacé. Heureusement, tu prévois tout. Ton réveil est déjà programmé pour dans quelques heures.

Tu sens tes membres s’engourdirent, et tes idées s’embrumer. C’est comme si, petit à petit, tes pieds décollaient du sol. Comme si le sommeil t’arrachait du monde réel sans même te laisser le choix. Il est temps, ça fait bien deux jours que tu n’as pas fermé l’œil, et tu commences à avoir du mal à te concentrer. La dernière fois que tu as réellement bien dormi, c’était chez ton meilleur ami. Une nuit réparatrice, certes, mais qui ne t’as pas permis de rattraper tout le sommeil que tu as en retard Sam, et tu le sais bien.

Brusquement, on toque à la porte. Ou plutôt, on tambourine. Tu sursautes, ton état de transe brisé. Qui ça peut être à cette heure ? Mille possibilités envahissent ton esprit, mais ton corps a déjà réagi bien avant toi. Tu as bondi de ton fauteuil et attraper ton arme avant même de réellement y penser. Tu ne sais pas à quoi t’attendre, mais les coups sur ta porte sont violents. Tu ne prendras pas le risque de te faire avoir si facilement. L’adrénaline coule dans tes veines et tes sens s’aiguisent un peu plus chaque seconde.

Tes pas te guident jusqu’à la petite entrée, ton arme est pointée sur la porte. Ta respiration est calme. Seuls les coups contre la porte brisent le silence imposé par l’heure tardive de la scène. Tu t’attends à tout. Enfin, presque.

Une voix résonne. Une voix que tu ne connais que trop bien bien. Orpheus. Tu l’adores, mais là, tu dois bien avouer qu’il t’a filé une sacrée trouille. Lentement, tu baisses ton arme, la rattachant à ton ceinturon, avant d’attraper la clé et de la faire tourner dans la serrure, en poussant un soupire. Bon sang, quelle idée de frapper comme un fou. Tu sens à sa voix qu’il va bien, pourtant, l’angoisse ne veut pas quitter ton ventre.

- J’espère que tu as une bonne raison pour débarquer comme ça à cette heure Orph-

Tu te stoppes. La porte est ouverte, et tu découvres un Orpheus trempé, aux vêtements tâchés de sang. As-tu mal analysé le ton de sa voix ? Ça ne te ressemble pas ... et ... il sourit. Il sourit comme s’il vivait la plus belle journée de sa vie. C’est loin d’être l’expression d’une personne blessée. Tu es perplexe face à cette vision, mais pour une fois, tu ne laisses pas ta logique parler pour toi, mais bien tes émotions. Le jeune homme n’a pas le temps de prononcer une parole que tu es déjà à quelques centimètres de lui, palpant doucement la zone de son torse où le sang à imbibé le tissu et ce, malgré tes observations précédentes. Le ton de ta voix, et ton visage se veulent calmes, mais trahissent pourtant toute l’inquiétude qui te dévores à cet instant précis. Pourquoi tu as ce besoin de faire croire que tu es forte et intouchable Sam ? De faire croire que tu peux tout gérer d’une main de maître, sans laisser tes émotions jouer un rôle ? Les psy auraient bien du travail avec ton cas ... !

- Tu es blessé ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Tu aimerais poser milles autres questions, mais ce n’est pas le moment.

Tu es rapidement rassurée, en te rendant compte que ce sang n’est pas ... le sien ... Est-ce vraiment bien d’être rassurée ? Est-ce que lui aussi est en train de sombrer ? Ou peut-être a-t-il finalement accompli sa vengeance ? Lentement tu te redresses, et ramène tes cheveux en arrière à l’aide de tes deux mains en poussant un long soupire, entre soulagement et nouvelle angoisse.

- Bon sang il va falloir que tu me racontes tout Hassan parce que là, j’ai bien trop de questions et pas assez de réponses ...

Tu te décales pour le laisser entrer. Ton cœur retrouver petit à petit un rythme normal après les peurs successives qu’il t’a provoqué. Tes doigts effleurent l’interrupteur, et ramènent ainsi la lumière dans ton logement.

C’est plutôt bien rangé, comme d’habitude. Seule la pièce qui te sert du bureau est un bordel sans nom. C’est pour ça que tu ne laisses personnes y entrer d’ailleurs. Comme toujours, un livre d’anthropologie traine sur la table basse, sortie de ta bibliothèque pleine à craquer d’ouvrages divers et variés. Tu aimes étudier tout un tas de truc, mais tu aimes aussi les romans d’aventure et d’amour ! C’est agréable, de parfois oublier le reste. Sur le meuble de la cuisine, les sauces pimentées s’alignent fièrement. Il y a aussi cette photo d’Ezequiel et toi, qui traine fièrement sur ton meuble. Vous êtes heureux sur cette photo, prise pour vos 20 ans. Ça fait déjà 4 ans, et pourtant, on dirait que vous n’avez pas vieilli d’un pouce. À côté de celle-ci, une photo d’Orpheus et toi, tout aussi heureux. Il y a ton plaid, plié correctement sur le canapé, et puis toutes ses petites références, ici et là, à ta passion pour les os.

C’est fou comme une décoration révèle beaucoup de chose sur une personne.

- Assis toi sur le canapé, je te ramène de quoi te sécher ... !

Tes cheveux sont en pagaille. Tu es toujours habillée, preuve que tu continues de travailler malgré l’heure. Des cernes soulignent ton regard carmin et es traits sont tirés, pourtant tes gestes ont retrouvé cette vivacité qui te caractérise. Tu puises toujours un peu plus dans tes réserves, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Tu tournes donc les talons, pour te diriger vers ta minuscule salle de bain, afin de récupérer des vêtements secs, larges, et surtout, des serviettes pour ton invité. Tu ne veux pas le brusquer, mais tu espères qu’il va rapidement te rassurer.

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Confession intime, saison 1, épisode 1 (Ft Sam <3) Empty # Lun 10 Jan 2022 - 12:18
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Confession intime
Tu n'arrives pas à canaliser cette nouvelle énergie. Elle t'inonde, elle te submerge. C'est si agréable, tu n'as jamais ressenti quelque chose d'aussi fort librement, sans manquer de crever. Enfin si, mais ça remonte à suffisamment longtemps pour que tu ne puisses pas t'en souvenir. Tu arpentes la pièce d'un pas vif, tandis que Sam s'affaire dans la salle de bain. Tu as envie de hurler, mais encore une fois, tout ce qu'il sort, c'est un grand rire. Elle va penser que tu as perdu la tête. Alors que c'est tout le contraire : tout est limpide, tu es Orpheus. Peut-être pas Hassan, tu ne t'es jamais réellement identifié à ce nom, et c'est encore moins le cas maintenant que tu as conscience de la personne que tu es.

Dès que la fine silhouette de Sam réapparait dans ton champ de vision. Tes gestes sont rapides : tu ne contrôles absolument rien. Tu saisis la serviette, la déposes sur ton épaule, puis poses les vêtements sur la table basse. Tu passes une main dans les cheveux de la jeune femme, et déposes un baiser sur son front rapidement.


Bordel Sam, je suis libre ! J'ai survécu, je suis en vie !


Tu te détaches d'elle, et t'essuies rapidement les cheveux. Par où commencer ? Comment expliquer tout ça à une humaine ? Tu y as repensé tant de fois, tu t'es même entrainé devant ton miroir. Ton coeur bouillonne, tu ne maitrises plus du tout tes pensées. Mais... Tu n'as aucune envie de reprendre le contrôle.


Haaaa, j'arrive pas à me calmer, je ne peux pas être clair à l'instant présent, surtout vu le sujet que je vais aborder. Tu vas avoir besoin de t'assoir, Sam.


Pour la première fois depuis que tu es arrivé, tu regardes l'heure. Peut-être une tentative de te redonner de la contenance ? Tu sais que ça va être cause perdue. Il est tard. Vraiment très tard. Suffisamment tard pour que dire qu'il est tôt à vrai dire. Tu pousses enfin un râle, t'accroupis, et te saisis les cheveux. Tu sens la tête du petit dragon se frotter contre ta joue. Tu lui lances un regard :


Comment ça se fait que tu sois encore là toi ?


Et tu réalises. Tu as oublié de parler de Lumine à Sam, elle va définitivement t'interner. Foutu pour foutu, tu le laisses grimper sur ta main, et le regardes.


Maintenant que j'y réfléchis, c'est vrai que tu étais là bien avant qu'il apparaisse réellement. On en parlera plus tard.


Tu te relèves, cette petite découverte t'a un petit peu calmé. Un tout petit peu, même si tu crèves toujours d'envie d'hurler, de rire, de pleurer, de la prendre dans tes bras, et de la serrer fort contre toi. Bordel, elle a l'air totalement paumée. Tu t'en veux, tu ne peux pas t'empêcher de la trouver... adorable. Elle n'est clairement pas au bout de ses peines. Tu inspires, expires profondément. Cela ne marche pas non plus. Tant pis, tu vas tenter de te canaliser tant bien que mal pendant les explications. Il faut que tu sois clair, qu'elle comprenne, lui apporter des informations complètes, surtout, ne pas balancer des informations qui n'auront aucun sens à ses yeux, des termes qu'elle peut comprendre. Tu sens que ça vient !


Sam, je suis un bâtard.


Merde. C'est raté. Tu fracasses la paume de ta main contre ton front. En réalité, tu ne pouvais pas être plus clair que ça. Le soucis, c'est qu'à ses yeux, ce n'est qu'une insulte. Elle va finir par croire que t'as sombré aussi bas que son frère. Alors que ce n'est vraiment pas du tout le cas.


Je ne suis pas devenu fou ! Mon état n'a rien à voir avec ma vengeance. C'est plus complexe que ça... Mais très franchement, c'est cent mille fois plus important que ma vengeance.  


Tu t'approches d'elle, et poses ta main contre sa joue.



Cependant, je peux officiellement te promettre que je ne vais pas mourir.

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Confession intime, saison 1, épisode 1 (Ft Sam <3) Empty # Lun 10 Jan 2022 - 22:34
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Confession intime

Feat Orpheus

Tu n’arrives pas à le suivre, c’est rare. Orpheus est différent. Tu l’as su, dès que tu l’as vu, et son comportement ne fait que renforcer cette impression. Ce n’est pas un mal ! Tout le monde change après tout, et ce soir, tu as l’impression de découvrir une nouvelle facette de sa personnalité, tout simplement. C’est comme si, après des années, on lui avait retiré un poids. Comme si l’épée de Damoclès au-dessus de lui, qui l’empêchait de toujours profiter de vos moments à 100%, avait disparu, sans laisser de trace, et sans risque de réapparition. Il est comme un ouragan ce soir ! Tu es à peine revenue dans le petit salon qu’il t’a attrapé dans ses bras pour t’embrasser le front, avec une joie semblable à celle d’un labrador retrouvant son maître depuis des années. Tu es inquiète. Inquiète de ce sang qui tâche ses vêtements. Pourtant, tu ne peux pas t’empêcher de rire, tandis qu’il te serre contre lui, avec son expression de fou.

- Je vois ça Orpheus mais ralentis un peu, je vais avoir du mal à suivre ... !

Impossible pour le jeune homme. Tu vois qu’il essaye de se calmer pourtant. Les émotions le submergent. Tu devines sans mal qu’il a pleuré sous la pluie. Il pleure facilement, pour toutes sortes de raisons. Tu aimes ce trait de sa personnalité. La manière dont la lumière éclaire son regard ambré et humide, pour le faire pétiller comme des feux d’artifices. Tu aimerais prendre le temps de l’observer, ou plutôt, de le contempler, mais tes angoisses refont surface, au moment même où il te conseille de t’asseoir.

Tu as peur de ce qu’il va t’annoncer. Tu ne sais toujours pas à qui appartient tout ce sang. Nope, aucune idée. Le jeune homme parle tout seul, et ça ne fait que nourrir un peu plus les scénarios catastrophe qui naissent dans ta petite caboche. Tu le regardes, chercher ses mots, tourner sur place, comme s’il était devenu une girouette. Tu ne comprends rien à ce qu’il te raconte. Un bâtard ? Ok, mais en quoi est-ce censé te choquer ? Tu n’es pas du genre à juger les parents. Les tiens sont des ordures de premier ordre après tout. Vue la manière dont ton ami se frappe le front après sa déclaration, tu devines que ce n’est pas exactement ce qu’il voulait te dire.

En résumé, tu n’en sais pas plus qu’au début de votre « conversation », si l’on peut appeler comme ça. Il essaye de te rassurer, mais ça s’avère particulièrement inefficace. Il ne va pas mourir ? Heureusement. Tu comptes bien lui coller aux basques encore un moment, néanmoins, tu ne sais toujours pas ce que cette soirée à de différent. Tu expires, relâchant un peu la pression accumulée au creux de ton ventre, avant d’attirer le jeune homme à toi, sur le canapé.

Il finit sur tes genoux, à moitié à califourchon, mais cette proximité ne te dérange pas. Bien au contraire, elle est particulièrement utile. Tes doigts attrapent avec une délicatesse presque irréelle son menton, et tu le forces à pencher la tête en avant, pour observer son crâne, passant ta seconde main dessus avec une certaine dextérité.

- Tu n’as pas l’air de t’être pris un coup sur la tête c’est déjà ça ...

Ton souffle caresse sa joue, tandis que tu continues de l’ausculter, à la recherche de toutes blessures pouvant trahir la présence d’un traumatisme crânien, qui expliquerait son état d’excitation. Tu as beau chercher, tu ne trouves rien. Sa tête va bien. Enfin, relativement bien. Lui et toi êtes un peu étrange de nature après tout.

Ta main gauche redescend sur sa joue, tandis que la droite y monte, et rapidement, voilà que tu forces Orpheus à te regarder droit dans les yeux, son adorable bouille de cinglé emprisonner entre tes si douces paumes. Tu es soulagée. Il t’a vraiment fait peur. Tu as eu peur qu’il soit réellement blessé. Qu’il soit dans un état grave. Encore une fois, la tension au niveau de ton ventre diminue, et ton expression sérieuse redevient un charmant et chaleureux sourire. Cet idiot est doué pour te causer du souci, au point même que tu en arrives à oublier la position actuelle qui est la vôtre. Non, tout ce que tu vois, c’est le visage indemne de ce garçon qui te fait perdre la tête. Qui te force, sans le vouloir, à oublier ta logique froide et implacable.

Tu rapproches un peu plus vos deux corps, pour déposer tes lèvres sur le bout de son nez glacé. Tes pouces caressent affectueusement ses joues encore humides. Tu sens les battements de son cœur rencontrer les tiens. Tu les sens s’harmoniser, petit à petit. Vos visages sont toujours rapprochés l’un de l’autre, tandis que tu lui murmures, d’un ton doux.

- Calmes toi, on a tout notre temps ... Je suis là, je ne vais pas disparaître.

Non, tu restes, pour lui, pour l’épauler, comme il t’épaule quand tu en as besoin, dans les moments les plus sombres. Il a su apaiser ta migraine, du moins, en partie, et malgré la fatigue, tu sens que tu n’arriveras pas à fermer l’œil, tant qu’il ne t’aura pas parler.

- Tu veux un thé pour t’aider petite étoile ... ?

"Petite étoile" ... Tu n'as pas utilisé ce surnom depuis un bail. C'est le soir où tu l'as emmené manger sur un toit abandonné pour la première fois que tu l'as appelé comme ça, alors que vous observiez le ciel étoilé d'été qui s'étendait au dessus de vos têtes à l'infini. Tu te souviens bien de cette soirée. C'était la première fois que tu emmenais quelqu'un d'autre qu'Ezequiel dans un de tes spots, et vous avez parlé de l'immensité du monde, pendant de longues heures. Tu n'as jamais été partageuse sur tes espaces intimes. Tu as toujours aimé avoir ta petite bulle, mais Orpheus a su y faire sa pace, sans tout faire éclater. C'est comme ça que tu as commencé à l'appeler ainsi. Avec le temps, c'est devenu ce petit surnom, que tu n'utilises que lorsque tu as besoin de le calmer. Il est comme une petite étoile pour toi. Un point lumineux qui t'aide à te repérer dans l'obscurité, et qui te donne de l'espoir.

Il est ta petite étoile.

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Confession intime
Ses yeux qui t'inspectent minutieusement pendant que ses doigts fins parcourent ton crâne à la recherche de séquelles, de réponses. Elle n'en trouvera aucune, pas sur ton crâne en tout cas. Son rythme cardiaque semble soudainement s'apaiser, il ralentit. Elle s'est calmée, elle est rassurée. Elle dépose ses mains sur tes joues, tu laisses ton regard se perdre dans le sien.

Tu trembles de tous tes membres à force de chercher à contenir toute cette énergie qui réside en toi. Même la présence de Sam n'arrive pas à te calmer entièrement, c'est pour dire à quel point tout ce que tu ressens actuellement, c'est fort. Mais c'est normal, on vient de t'annoncer que tu vas avoir le droit de vivre. Tu as eu peur de ce verdict si longtemps, tu l'as attendu, tremblant dans une petite cellule sombre et humide, où même les rats n'osaient pas se montrer. Un petit endroit dans lequel tu as été enfermé trop longtemps, ne sachant plus ce qu'est le sommeil, ce qu'est la joie, ce qu'est la tristesse, ce qu'est la colère, ce qu'est le goût, qui tu es. Maintenant que tu en es sorti, que tu aperçois pour la première fois depuis des années la lumière, tout te revient en mémoire. Ton corps se souvient de ces sensations oubliées, la fleur éclot, et elle est belle. Magnifique même.

Petite étoile... Tu te libères de l'emprise pourtant si agréable de ses mains. Ta tête va rencontrer son épaule, tandis que tes lèvres en un souvenir teinté d'ironie. Ta place n'est pas dans le ciel, tu le sais. Tu n'auras jamais la possibilité de devenir une étoile, de guider les pas de randonneurs perdus en montagne. Ce n'est pas ta destinée à toi, et ça ne le sera jamais. Mais c'est apaisant de savoir que dans ce monde, quelqu'un te considère comme tel. Ce quelqu'un, ce n'est pas n'importe qui. C'est elle.


Du thé... Le plus fou dans cette histoire, c'est que je vais refuser... J'ai déjà du mal à me calmer, la théine ne va pas m'aider... Je veux juste rester contre toi.


Tes mains se dépose sur sa taille, tandis que tu redresses la tête, et que tu accoles ton front au sien. Tu murmures alors doucement :


Je peux entendre ton coeur d'ici... Et si je m'éloigne de toi, je l'entendrais toujours... Si tu savais le nombre de fois qu'il a trahi la carapace que tu veux te donner, Curtis.


Tu sépares ton front du sien. Cette fois, c'est toi qui plonge ton regard dans le sien en posant ta main contre sa joue. Tu trembles toujours, mais aussi étrange que cela puisse paraitre, ta voix est calme. Peut-être même trop, elle a un petit air endormi...


Je sais que tu n'es pas exactement ce que tu montres à la terre entière. Tu es forte, mais tu n'es pas intouchable. Tu subis autant tes sentiments que moi. Seulement, le seul élément qui en témoigne, c'est ton petit coeur qui a tendance à tabasser fort là-dessous... Tu ne m'as jamais dupé, Samantha Curtis.


Tu soupires, et passes une mèche qui te barre le visage derrière ton oreille. Tu n'as pas bougé : tu aimes bien cette position, la proximité qu'elle t'offre avec Sam.


Je suis un peu comme un prophète, aujourd'hui. Dieu existe. Satan aussi. Les anges et les démons aussi, ce qui semble logique. Je suis le fruit d'une relation entre un démon, et un humain. Un bâtard quoi.


Cette fois, tu te retires. Tu as besoin de bouger, et de lui offrir de preuves, aussi. Elle reste une scientifique, elle va avoir tendance à revérifier que tu ne t'es pas pris de coup sur la tête.


A partir de mes 25 ans, je suis entrée dans ce qu'on appelle la période de folie, la crise de folie. C'est le moment où l'humanité se bat avec le démon qui est en toi. Beaucoup de bâtards meurent de cette période, elle est d'une violence extrême, dangereuse pour autrui, mais surtout pour le concerné. Aamon m'a aidé à gérer cette crise, quand j'étais gamin, il m'y a préparé, en me donnant bon nombre de conseils. Même si, très clairement, ils ne m'ont servi à rien. Je me retenais constamment de ressentir mes émotions pleinement, je ne me questionnais pas sur les sujets qui pouvaient me procurer de fortes sensations, c'était le provoquer directement. Ce soir, en sortant de l'université, je suis tombé face à un de ces démons. Très franchement, je les déteste. Mais celui-là, pour une fois, il m'a été... utile. J'ai bien cru mourir. Sauf qu'il a été l’élément déclencheur, qui m'a permis de fusionner avec ce démon.  


Tu désignes le sang qui se trouve sur ta chemise d'un doigt tremblant. Tu parles vite, tu balances tout d'un coup, un peu comme pour te donner de la contenance. Tu as peur de ne pas réussir à être clair sinon, et tu es dans une bonne lancée.


C'est son sang, pas le mien. Je lui ai donné une chance de s'enfuir. Il n'a pas voulu, c'était lui ou moi. Je suis hors de danger, mon démon personnel ne me tuera pas. Si tu as besoin de preuve, je peux te les fournir. Enfin, seulement me concernant.


Tu n'oses pas encore affronter son regard, préférant regarder... le mur. Et quel mur, mesdames et messieurs ! Sûrement porteur pour être aussi beau.
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Confession intime

Feat Orpheus

C’est rare mais ... Tu es complètement perdue. Tu es une scientifique, et une non-croyante, depuis ta plus tendre enfance. Pour toi, l’eau c’est un amas de molécule. Tout est un amas de molécule. Ton corps n’est que du carbone, animé par des impulsions électriques produites par ton cerveau, à l’aide des nutriments absorbés au quotidien. Pour toi, la mort, c’est juste la fin des fonctions vitales, et puis, plus rien. Et là, Oprheus t’annonce que tout ça est dicté par une entité supérieure ? Ouais, ça te fout complètement à l’ouest. Il avait raison, tu as bien fait de t’asseoir. Si quelqu’un d’autres t’avais raconté tout ça, tu lui aurais balancé qu’à tes yeux, la religion n’est qu’un mythe que les hommes utilisent pour justifier leurs actes les plus barbares. Au nom d’un dieu, ils ont tué, violé, pillé. Mais là, ça vient de lui, et l’éclat dans son regard ne met qu’une simple et unique pensée dans ton esprit chaotique : Il te dit la vérité. Une vérité qui t’éclate au visage, et vient bousculer toutes tes certitudes en ce monde.

Dieu existe. Orpheus est le bâtard d’une humaine et d’un démon. Et aujourd’hui, il est enfin stable.

C’est tout ce que tu as retenu. Il parle vite. Trop vite pour t’annoncer ce genre de choses. Trop vite pour agir comme un prophète, et encore trop vite pour te dire que ce soir, il a tué pour survivre. Même lui n’arrive pas vraiment à suivre le rythme, ça se voit. Tu devines facilement pourquoi il agit ainsi : Il ne veut pas s’arrêter, de peur de ne pas pouvoir reprendre. De peur de laisser l’angoisse et l’appréhension prendre le contrôle, et le rendre muet face à toi. En fait, ça te rassure au fond. Il a beau t’annoncer toutes ses choses, avec un air de fou, il reste le même. Tu devines toujours ses actions, tu reconnais ses mimiques. Un petit sourire attendri étire tes lèvres. Oui, tu arrives à sourire dans cette situation et pour être tout à fait honnête, même toi tu en es surprise. Tu aurais pensé que, face à tes croyances scientifiques qui s’écroulent, ton cœur aurait eu plus de mal. Pourtant tu te sens plutôt calme, presque apaisée même, parce que tu sais que dans tout ça, il y a du bon : Orpheus va mieux. Ses crises ne sont plus. Il est libre.

Le silence regagne enfin la pièce. Il a fini. Fini de vider un sac resté fermé et caché dans un coin bien trop longtemps. C’est à ton tour ... Qu’est-ce que tu vas dire ? Tu as toujours autant de questions, même si ce ne sont pas les mêmes que lorsqu’il est entré dans l’appartement. Tu l’observes, quelques instants. Tes iris couleur sang longe sa silhouette, lentement, sûrement. S’il peut écouter ton cœur, perçoit-il le calme, dans ta cage thoracique, à ce moment précis ? Tu aimerais qu’il puisse ressentir, toutes les pensées qui te traversent, comme un torrent déchaîné. Tu veux lui dire que tu es là, et qu’il n’a pas à craindre d’être ce qu’il est, que ça ne le défini pas. Après tout, toi, tu es la fille de deux crapules, et pourtant, tu es bien différente d’eux ! Tu serais mal placée pour juger. Tu veux le rassurer, mais tu ne veux pas faire de sa révélation un drame.

- C’est impoli d’écouter le cœur des gens à leur insu Orpheus ! Heureusement, je ne peux pas t’en vouloir ~

Tu as envie de te taper le front. Il s’attendait sans doute à plus philosophique de ta part, mais c’est tout ce que tu as réussi à sortir. Un silence s’impose de nouveau, pendant quelques secondes, avant que tu ne te mettes à rire, maladroitement. Tu te sens bête. Au moins, ça a eu l’avantage de détendre l’atmosphère. Tu tapotes la place à côté de toi, de la main, invitant le jeune démon à te rejoindre.

- Allez, viens ici, et regarde-moi. Je sais que ce mur est très beau, mais je vais finir par être jalouse ~

Pauvre petit chou. Il te fait penser à un chiot effrayé, convaincu d’avoir fait une bêtise. Pourtant ce n’est pas le cas. Il s’est défendu, voilà tout. Ta main attrape le t-shirt posé à quelques mètres, sur la petite table basse. Le tissu blanc arbore fièrement un petit lapin, avec un chapeau et une loupe, semblables à ceux utilisés par Sherlock Holmes. Tu pouffes de rire. Sur le coup, tu n’as même pas regardé ce que tu allais lui prêter comme vêtement, mais tu n’es pas déçue. Ton pyjama lui ira à ravir. Tu lui fais passer, pour qu’il se débarrasse de son haut imprégné de sang. Il est temps de te montrer un peu plus sérieuse, maintenant que tu te sens plus à l’aise. Ta main s’aventure gentiment dans sa chevelure, papouillant son cuir chevelure, tandis que tu te lances.

- Je ne vais pas te mentir ... Ça fait beaucoup d’un coup ... Mais ce que je retiens, c’est que tu restes le même Orpheus qu’avant, si ce n’est que maintenant, tu as la liberté de profiter à fond de la vie. C’est une bonne chose, non ? Même si maintenant, j’ai des milliers de questions à te poser, et qu’on va sans doute y passer la nuit ... !

Tu ne peux pas savoir ce qu’il a ressentit pendant ses années. Chacun le vit à sa manière. Pourtant, tu crois comprendre. À ta manière, tu as aussi étouffé tes sentiments, pour survivre. Il t’as fallu des années pour comprendre que des parents n’étaient pas une puissance cruelle, en temps normal, et que toi aussi, tu avais le droit au bonheur. Encore aujourd’hui, tu as peur de montrer ce que tu penses, et ce que tu ressens. C’est inscrit en toi, et tu ne sais pas si tu arriveras un jour à t’en libérer. Au moins, maintenant, tu sais qu’il voit à travers ton masque neutre. Que lui, au moins, sait comment tu te sens, du moins, la plupart du temps.

- Qu’est-ce que tu as fait du corps ?

Ton regard ne le lâche pas. Tu ne le laisseras pas fuir cette partie de la conversation. Il a tué, à nouveau, et bien que tu saches la raison, tu ne peux pas t’empêcher de penser à toutes les implications d’un tel acte. C’est un des nombreux sujets que tu dois abordés avec lui. Pour Orpheus, tu serais capable de cacher ce cadavre. D’user de tes connaissances pour le faire disparaître. Tu espères pourtant ne pas avoir à en arriver là.

Orpheus ... Comme d’habitude, cette aura grise fluctue autour de lui. Tu t’es habituée à croiser des personnes avec cette même caractéristique ... Kaela par exemple. Oui, exactement la même. Tu as toujours cru être folle à voir ce genre d’aura, parfois blanche, parfois noire, ou bien grise, mais finalement, peut-être que tu ne l’es pas ? Peut-être que ...

- Est-ce que Kaela est ... Une bâtarde, elle aussi ?
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Tu es soulagé, qu'elle t'ait cru aussi facilement. Touché aussi. Sam a des principes auxquels elle ne déroge pas, son âme est celle d'un scientifique. Le chamboulement que ça a dû être dans sa tête. Étonnement, son rythme cardiaque témoigne d'un grand calme. Elle n'a pas réussi à réaliser ce que tu lui as annoncé ? Tu l'as rendu folle, son cerveau a explosé.

Non. Pourtant, elle a bien les pieds sur terre, à en juger par ses questions... Peut-être même un petit peu trop les pieds sur Terre. Elle t'assomme de questions. Et tu avoues que la dernière manque de te faire rater un battement. Heureusement que tu es réellement habitué à cacher ce qu'il t'habite, sinon, tu te serais probablement figé sur place. Tu changes rapidement de haut : ça fait longtemps que la gène n'existe plus entre vous.



Ouuuh, calme toi avec les questions ! Concernant le corps, les quelques fois où il y a eu des accidents, je n'ai jamais eu à m'en charger. Il semblerait que quelqu'un le fasse pour moi. Avec le temps, j'ai eu confiance en cette personne, elle ne me porte pas préjudice, donc on n'a pas à s'en inquiéter. Concernant Kaela... Les bâtards sont très rares. Vraiment très rare. La période de folie fait de jolis massacres parmi nos rangs, et au delà de ça, les démons ne s'intéressent vraiment pas tous à ce genre de rapport avec une... humaine. Tu en as un devant tes yeux, je ne pense pas que tu en recroiseras d'aussi tôt. Alors non, Kaela n'est pas une bâtarde.


Tu détestes lui mentir. Vraiment. Tu as toujours été honnête avec elle. Tu lui dis quand toute la vérité n'est pas révélée. Tu lui promets toujours de la lui offrir un jour. Mais cette fois-ci, c'est différent. Cela inclue Kaela. Si Kaela veut lui révéler cette information là un jour, c'est à elle de le faire, pas à toi. C'est quelque chose de trop important dans la vie d'un bâtard, qu'aucune personne ne doit s'approprier.


Sam, avant que tu me bombardes encore une fois de questions, j'en aurais une... La fois où tu as dormi chez moi, après qu'on ait dansé pour la première fois, à de nombreuses reprises dans la soirée, ton coeur a accéléré, et tu t'es empourpré... J'ai plusieurs exemples en tête, mais celui qui m'a plus marqué, c'est que je me suis mis au-dessus de toi sur le lit... Pourquoi ? J'avais fait quelque chose de mal ? J'ai moi-aussi besoin à des réponses à certaines questions...


Tu n'es toujours pas calmé. Tu essayes juste de garder tout cela enfoui au fond de toi, le temps de répondre à quelques une de ses questions. Vos regards se croisent, et tu passes une main dans ta chevelure. Tu angoisses. Beaucoup.

Mais, encore une fois, c'est plaisant. Tu peux laisser cette sensation t'envahir, sans crainte qu'elle ne te tue. Oui, tu te répètes, mais c'est incroyable comme découverte.

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Feat Orpheus

Et ça lui suffit ? Les corps disparaissent tout seul, et puis voilà ? Étrangement, pour lui, tu peux accepter le concept de dieu, plus ou moins facilement, mais ça, tu es vraiment dubitative. Tu as envie de lui dire que c’est de la folie de se reposer sur cet anonyme nettoyeur. Qu’il est inconscient. Mais là, tu n’en as pas la force. Ton esprit est trop embrouillé pour le moment, par toutes ces révélations, plus surprenantes les unes que les autres. Alors tu le laisses continuer, rempliant doucement tes jambes contre ta poitrine, avant de déposer ton menton sur tes genoux, sans jamais le quitter. C’est fou comme tu le connais sur le bout des doigts. Tu sais qu’il te ment en ce qui concerne Kaela. Tu ne saurais pas vraiment comment l’expliquer. Peut-être cette manière exagérée d’argumenter ? Ce besoin de justifier une réponse qui aurait pu se contenter d’un oui, ou d’un nom. Pourtant, tu crois comprendre pourquoi il te ment. Tu ne lui en veux pas. Tu as bien vu l’état dans lequel ça l’a mis de t’annoncer ça, ce n’est donc pas à lui de l’annoncer à la place d’une autre personne. Il est bien resté le même, malgré tout. Tu ne peux pas t’en empêcher, ça te fait sourire, tendrement, et même idiotement. Ta main vient doucement pincer sa joue, tandis que tu l’observes, amusée.

- J’ai compris, ce n’est pas une bâtarde ... D’ailleurs, il n’y aurait pas un autre terme ? Je n’aime pas celui-ci ...

Bâtard ... C’est froid. Ça fait erreur. Et Orpheus est loin d’être une erreur dans ce monde de merde. Une erreur n’apporte pas autant de joie et de chaleur dans la vie de ceux qui l’entoure, et si l’on devait parler en analogie, tu comparerais le jeune ... demi-démon, à un soleil. C’est ce qu’il est dans ta vie en tout cas. Sans lui, tout serait sombre, froid, glacial ...

Tu relâches lentement sa joue, toujours en ricanant. Tu ne te sens pas encore parfaitement à l’aise, avec toutes ces nouvelles données dans ton cerveau. Tu as tant de questions mais aucune n’est aussi importantes que de prêter l’oreille à ton ami. Tu t’apprêtes à déposer ta tête sur son épaule, quand il reprend la parole, te figeant sur place dans ta démarche.

Et merde.

C’est vrai qu’il peut entendre ton cœur. Tu n’y avais pas pensé, mais maintenant, tu te sens embarrassée. Le feu est déjà entrain de monter jusqu’à ton visage, et ton cœur entrain de s’emballer. Depuis que Ziel t’a foutu cette idée en tête, tu n’arrives pas à t’en débarrasser. Sur ce coup, tu aimerais bien lui botter le cul pour te venger. Ou te taper le crâne pour oublier ce SMS. Tu te demandes bien ce qui serait le plus pratique ... Foutu albinisme, le sang sous tes pommettes est bien visible, avec ta peau presque translucide ...

Et puis il y a Orpheus, qui te fixe avec ses grands yeux dorés, à la recherche de réponses à ses questions, à ses angoisses. Qu’est-ce que tu peux lui répondre ? Que tu commences à te demander si tu n’es pas amoureuse ? Si toute cette amitié, n’est pas une manière de vous protéger, de peur de souffrir ? Lui qui a perdu un être cher, et toi, qui a vécu avec pour seule personne de confiance ton jumeau ... Ce serait possible. Mais hors de question que tu lui dises ça ! Tu es encore entrain de chercher la réponse à cette question, alors tu ne vas pas lui donner !

- Je ... euh, je ...

Et voilà tu bégayes. Tu te sens bête. Tu n’aimes pas ça. Vraiment pas. Les idées fusent de toutes part, mais aucune ne te semble être la solution à ton problème. Tu ne veux pas lui mentir, mais tu ne peux pas lui dire la vérité. Tu n’es pas prête. Pas du tout. Tu entends ton cœur battre dans tes temps. Et il n'est pas censé trainer là-bas ! Ce grand fou, qui fait des montagnes russes un peu trop souvent à ton goût en ce moment.

Tu le vois passer une main dans ses cheveux. Son parfum te chatouille les narines. C’est trop. Trop d’un coup pour toi.

- Je crois que j’ai attrapé froid !

Tu t’es presque exclamée, sur le coup de la panique. C’est suspect. Tu as besoin d’expliquer, de développer, pour lier le tout.

- On est restés sous la pluie un moment et je n’avais pas de veste puis avec le manque de sommeil, je suppose que j’étais affaiblie ! J’irais à la pharmacie acheter des vitamines dès demain, ça ira vite mieux, ne te fais pas de soucis !

Le rire qui suit est maladroit. Tu as envie de te taper le front à l’aide de la paume, pour y faire rentrer un peu de bon sens, ou tout du moins, pour ce genre de situation. Tu ne penses pas qu’il va te croire, mais avec un peu de chance, il n’osera pas creuser plus ? Oui, peut-être ! tu l’espères, parce que sinon, ton prochain plan est de fuir l’appartement en courant, et vu ce que tu viens d’apprendre, il y a de fortes chances qu’il te rattrape avant même que tu ne sois sortie du bâtiment. Gênée, tu ramènes ta chevelure blanche en arrière, laissant quelques mèches rebelles retomber sur ton visage.

- Je dors très mal en ce moment, j’suis un peu occupée avec une affaire.

Argh, ça non plus, tu n’aurais pas dû lui dire. Tu as fermé ton bureau pour une bonne raison : Qu'il ne sache pas où tu fourres ton nez en ce moment. Tu sais qu'il serait inquiet. Mais face à Orpheus, tu te ridiculises facilement. Heureusement que tu es d’un calme olympien dans ta vie de tous les jours, sinon, ça serait bien compliqué pour toi.

Il est de changer de sujet. Tu te lèves, rapidement, tout en cherchant à calmer ton rythme cardiaque, et te diriges vers la petite pièce qui te sert de cuisine.

- Je suppose que tu n’as pas mangé ... Est-ce que ça te va une omelette ? J’ai pas encore fait de courses et c’est tout ce que j’ai ... J’ai aussi une part de tarte à la cerise et au citron vert qu’une voisine m’a offerte, elle est délicieuse !

Tu es un clown face à lui Sam. Kermit la grenouille serait sans doute jaloux de ta capacité à paraître ridicule. Tu vas lui voler son business à ce rythme.

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Elle ment. Tu ne saurais pas dire pourquoi, son comportement est vraiment étrange. Ses joues deviennent aussi rouges que ses yeux, tandis qu'elle s'empourpre dans des explications bancales. Même toi, tu n'es pas tombé malade. Et, même si Sam n'était pas couverte, elle a fait bien pire. Cent mille fois pire même. Par exemple, elle s'est déjà roulée dans la neige, sans être particulièrement couverte. Toi, tu étais en grosse doudoune, elle t'a envoyé une boule de neige qui a frôlé ta nuque, le lendemain, tu étais malade.
Alors, clairement, Samantha Curtis te ment. Elle change maladroitement le sujet, au ton de sa voix, tu vois bien que ces mots ne sont absolument pas naturels. Elle cherche une issue de secours, désespérément. Tu la laisses encore un peu parcourir la pièce, tu attends qu'elle se trouve à proximité d'un mur. Tu as le temps de parler un peu avant.


Je suis presque vexé, Sam. Je viens en t'annonçant que je suis un hybride, et tu oses me mentir ?


Tu prends volontairement une voix boudeuse, tu sais qu'elle reconnaitra l'ironie dans ta voix. C'est juste que tu as besoin de cette réponse, même si incomplète. Un fragment, ça te suffit. Un mensonge, ça ne fait que renforcer ta curiosité. Tu as sûrement énormément merdé pour qu'elle n'ose même pas te le dire. Ton regard se dirige vers elle. Elle est exactement où tu veux qu'elle soit. En moins d'une seconde, la détective est plaquée contre le mur, tes bras l'encadrant, ton visage à seulement quelques centimètres du sien. Tu passes tendrement une mèche derrière son visage. Si elle avait un doute, elle a sa preuve : tu n'as absolument pas cherché à contenir ta vitesse. Bien au contraire, d'ailleurs. Elle ne peut pas t'échapper  fire


En ces quelques années passées en ta compagnie, j'ai appris à reconnaitre chacun des signaux qu'envoie ton corps. Je sais ce que veut dire chacun de tes battements de cœurs, la manière dont tu respires. Je sais quand tu es malade, quand tu es peiné, ou au contraire, quand tu es heureuse. Je sais aussi quand, et ce n'est qu'un exemple presque pas tiré de faits qui se passent en ce moment, quand tu me caches une affaire un petit peu trop délicate, pour ne pas m'inquiéter. Je le connais par cœur. Or, ce soir-là, la manière dont ton coeur a battu ne ressemblait à rien de ce que j'ai pu entendre auparavant. D'ailleurs, ça recommence. Ce n'était pas le cas il y a cinq minutes de cela, alors je peine à croire que c'est dû à une quelconque maladie.


Ton visage se relâche, et arbores un petit air peiné. Tu ne comprends pas pourquoi elle te ment. Ce n'est pas réellement son genre. Pas là-dessus, elle a toujours été honnête avec toi. Ou, quand ce n'est pas le cas, elle te dit clairement qu'elle ne veut pas encore te dire toute la vérité, qu'elle n'est pas prête. Votre relation est totalement basée sur la confiance : tu ne lui as jamais menti.


Un jour, une très grande détective m'a dit qu'une personne qui cherche trop à se justifier ment probablement. Ne serais-ce pas ce que tu es en train de faire ?


Tu l'encadres toujours, la retenant contre ce mur, sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, si ce n'est accepté son terrible destin. Décidément, tu as un truc avec les murs ce soir...


Sam, ne cherche pas à me protéger... Si j'ai merdé, tu peux me le dire, je ne vais pas mal le prendre...


C'est tout ce que tu vois comme possibilité. T'as forcément merdé quelque part... Il faut dire que, dans tes souvenirs, Sam et toi n'avez jamais été réellement en froid. Elle n'a jamais été en colère contre toi. Peut-être que c'est pour ça que tu n'as pas reconnu la petite symphonie qu'à composer son coeur ce soir-là ?


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Feat Orpheus

Finalement, c’est peut-être une mauvaise chose qu’il t’ai tout raconté. Maintenant, il n’hésite pas à utiliser la totalité de ses capacités contre toi. Ça réduit fortement ta marge de manœuvre. Pour une fois, c’est bien toi la souris, essayant d’échapper aux griffes du chat, en vain. Sans même avoir le temps de réagir, tu t’es retrouvée plaquée entre le mur et son corps, vos nez se frôlant à cause de votre proximité. Tu en étais sûre : Il n’a pas gobé ton bobard. Et visiblement, il veut savoir ce qui a réussi à te mettre dans cet état, si différent de d’habitude. Ta respiration se coupe, pendant une seconde, sur le coup de la surprise, avant de reprendre, plus calmement désormais. Tu sens son souffle chatouiller ton cou, et son regard lire en toi, comme dans un livre ouvert. Pourtant, tu ne peux pas t’empêcher de jouer à la plus maligne,

- Et bien, tu m’observes tant que ça Orpheus ? Je suis flattée ! ~

Tu pouffes de rire. Tu as enfin retrouvé un peu ton calme. Ton esprit est plus clair, et la panique a quitté le poste de commande, pour laisser l’habituelle Samantha Curtis agir. Ta main s’aventure doucement sur sa joue, glisse le long de celle-ci, et ton pouce vient s’écraser sur sa lèvre inférieure avec taquinerie.

- C’est avec Ziel que tu as appris à plaquer contre le mur des gens avec autant d’assurance ? Après toutes ses années, tu devrais savoir que ce n’est pas ça qui va me pousser à balancer une info, pas vrai mon petit chou ?

Ezequiel t’a appris deux ou trois trucs, sans le vouloir. Tu l’as souvent regardé évoluer. Tu as décortiqué ses habitudes, ses mimiques, au fil des années et tu en as tiré une conclusion très simple : Quand on a perdu l’avantage dans une discussion, il faut continuer de faire comme si on la menait pour déstabiliser l’autre personne. Tu as ton physique comme avantage. Tu es une belle jeune femme et tu espères que ça pèse un peu dans le balance. Tes bras passent autour de son cou, et tu l’attires à toi fermement, sans lui laisser l’occasion de s’écarter.

- Mais j’ai passé plus de temps avec lui que toi, je sais aussi jouer à ce petit jeu, Orpheus ~

Son nom, tu lui as murmuré suavement au creux de l’oreille, avant de te mettre à rire, doucement, relâchant ton étreinte, petit à petit. Peut-être que comme ça, il commencera à comprendre, pourquoi ton cœur s’emballe comme un fou en ce moment. Peut-être. Faut avouer que pour l’instant, vous avez tous les deux étés lents à la détente. Tu ne vois pas pourquoi ça changerait maintenant.

Bon, tout ça, c’est bien joli, mais il faudrait commencer à être un peu honnête. Tu sais qu’il ne va pas te lâcher autrement, et tu aimerais te décoller de ce mur. Il est froid, et ton haut est un peu trop fin pour te tenir chaud.

- Écoutes, je suis désolée, je ne voulais pas te mentir, mais tu m’as prise par surprise, je n’ai pas su quoi répondre. Si ça peut te rassurer, tu n’as rien fait de mal, c’est vraiment moi qui ai la tête un peu trop remplie en ce moment.

Tu déposes tes lèvres sur sa joue, en toute « amitié » avant de reposer l’arrière de ton crâne contre le placo de ton appartement. Tu aimerais bien avoir un petit coussin, là, tout de suite.

- J’ai besoin d’un peu de temps pour faire le tri dans tout ce qui arrive dans ma vie en ce moment. Dès que ce sera fait, je t’en parlerais. C’est une promesse.

Tu lui présentes ton petit doigt, pour sceller votre pacte ... Drôle de choix avec celui que tu sais maintenant être l’enfant d’un démon. Heureusement, tu sais qu’avec lui, tu ne vends pas ton âme. S’il avait voulu s’en emparer, il l’aurait fait il y a longtemps.

- Je te repose quand même la question ... Cette part de tarte, elle t’intéresse ? Parce que je te jure qu'elle est vraiment bonne !

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