Confession intime
Tu cours au milieu des rues, sans contrôler quoi que ce soit : tu t'en fous royalement, tu peux laisser tes sentiments prendre le dessus sur toi, tu ne risques pas de perdre la tête, et de tuer des gens. Tu es libre de penser, de ressentir des choses fortes. Cette immense colère garder au fond toi trop longtemps, tu peux la hurler, jusqu'à t'en rompre les cordes vocales si tu le veux. Tu peux la ressentir pleinement, tu peux la laisser t'envahir. Cette profonde souffrance qui t'a crevé le coeur lorsque ton père est tombé sur le sol, tu peux y penser sans craindre que ton démon prenne le contrôle sur ta personne. Tu peux être ce que tu veux : un être entier qui a le droit à la peur, à la terreur, à la colère, à la haine, à l'amitié, à l'amour, au chagrin.
Tu accélères encore ta foulée, sans penser aux conséquences que ça peut avoir. Pour la première fois des années, tu te ressens comme un être de conscience. Tu as réellement le droit de vivre. Putain, ça vaut bien une course effrénée non ? Tu bondis agilement sur un petit muret, et fais le funambule, lâchant un grand rire. Puis, tu reprends ton chemin. Quelques gouttes de pluie s'écrase contre ton visage. Cette soirée est parfaite : il pleut. Le ciel aussi se déchaine, lâchant de doux grondements. Les quelques gouttes deviennent rafales : tu les sens à peine, tu te sens invincible.
Ce soir, tu ne comptes pas rentrer chez toi. Non, sûrement pas. Tu sais exactement où tu dois aller, c'est là où est ta place, là où elle a toujours été : à ses côtés. Ce soir, elle saura qui est réellement Orpheus, qu'elle ne s'inquiète pas, tu viens de le découvrir aussi. Elle n'a pas trop de retard, ça reste raisonnable.
Tu t'engages dans les petites ruelles qui mènent jusqu'à chez elle : tu sais qu'elle est rentrée. Tu espères juste qu'elle n'est pas de sortie pour une petite enquête, tu as réellement besoin de la voir. Elle est la seule personne à qui tu veux parler actuellement : tu veux qu'elle connaisse ta joie, ton soulagement. La fin de cet état de détresse et de contrôle permanent dans lequel tu étais plongé, qui te submergeais. La tempête était coriace, la mer bien trop agité pour que tu réussisses à en sortir auparavant : mais voilà, le soleil a percé les nuages, et te voilà hors de l'eau. Quelle sensation incroyable : tu arrives à observer les couleurs, le ciel tel qu'il est réellement. Tu découvres la vie, sa beauté, sa laideur, son ardeur.
Te voilà face à son immeuble. Tu montes les marches quatre à quatre, et vas tambouriner contre sa porte. Tu vas probablement lui faire peur : il est tard, et tu tapes comme un fou. En plus de cela, tu es détrempé, et il reste probablement quelques tâches de sang ci et là. La pluie n'a probablement pas tout retiré. Tiens, tu pleures. Tu ne l'avais pas remarqué, à partir de quand ont-elle tracé leur route sur tes joues ? Elles se sont mêlées à la pluie, c'est probablement pour ça que tu ne les as pas senti. Tu trembles sous les coups de l'émotion. Mais tu rayonnes : tu le sais, tu le sens. Ton sourire en dit long sur ton aspect émotionnel. Tu as vraiment l'air d'un fou, mais encore une fois, tu t'en fous.
Tu accélères encore ta foulée, sans penser aux conséquences que ça peut avoir. Pour la première fois des années, tu te ressens comme un être de conscience. Tu as réellement le droit de vivre. Putain, ça vaut bien une course effrénée non ? Tu bondis agilement sur un petit muret, et fais le funambule, lâchant un grand rire. Puis, tu reprends ton chemin. Quelques gouttes de pluie s'écrase contre ton visage. Cette soirée est parfaite : il pleut. Le ciel aussi se déchaine, lâchant de doux grondements. Les quelques gouttes deviennent rafales : tu les sens à peine, tu te sens invincible.
Ce soir, tu ne comptes pas rentrer chez toi. Non, sûrement pas. Tu sais exactement où tu dois aller, c'est là où est ta place, là où elle a toujours été : à ses côtés. Ce soir, elle saura qui est réellement Orpheus, qu'elle ne s'inquiète pas, tu viens de le découvrir aussi. Elle n'a pas trop de retard, ça reste raisonnable.
Tu t'engages dans les petites ruelles qui mènent jusqu'à chez elle : tu sais qu'elle est rentrée. Tu espères juste qu'elle n'est pas de sortie pour une petite enquête, tu as réellement besoin de la voir. Elle est la seule personne à qui tu veux parler actuellement : tu veux qu'elle connaisse ta joie, ton soulagement. La fin de cet état de détresse et de contrôle permanent dans lequel tu étais plongé, qui te submergeais. La tempête était coriace, la mer bien trop agité pour que tu réussisses à en sortir auparavant : mais voilà, le soleil a percé les nuages, et te voilà hors de l'eau. Quelle sensation incroyable : tu arrives à observer les couleurs, le ciel tel qu'il est réellement. Tu découvres la vie, sa beauté, sa laideur, son ardeur.
Te voilà face à son immeuble. Tu montes les marches quatre à quatre, et vas tambouriner contre sa porte. Tu vas probablement lui faire peur : il est tard, et tu tapes comme un fou. En plus de cela, tu es détrempé, et il reste probablement quelques tâches de sang ci et là. La pluie n'a probablement pas tout retiré. Tiens, tu pleures. Tu ne l'avais pas remarqué, à partir de quand ont-elle tracé leur route sur tes joues ? Elles se sont mêlées à la pluie, c'est probablement pour ça que tu ne les as pas senti. Tu trembles sous les coups de l'émotion. Mais tu rayonnes : tu le sais, tu le sens. Ton sourire en dit long sur ton aspect émotionnel. Tu as vraiment l'air d'un fou, mais encore une fois, tu t'en fous.
Sam, c'est moi !
gotheim for epicode