Jane Carmichael. Une policière aux sens affutés qui, tu le sais, a su faire ses preuves à de nombreuses reprises. Et il semblerait qu’elle attise suffisamment la curiosité de tes supérieurs pour qu’ils t’y envoient pour une petite interview. Ton but : récolter des informations croustillantes. Mais tu avoues que tu as grimacé plus d’une fois en voyant les questions principales dont ils souhaitent avoir les réponses… C’est d’un ridicule. C’est vraiment juste histoire d’avoir des petits potins, comme au lycée… La honte. C’est vraiment toi qui va devoir lui poser ces questions-là ? T’as un peu envie de chialer.
Tu avances donc dans les rues bondées de West Fort William, sans grande aise. C’est compliqué d’esquiver la population dans ce quartier… Et pourtant, vous vous êtes donnés rendez-vous tôt dans la matinée, ça vous arrangeait tous les deux. Vous devez vous retrouver à Kaministiquia River, c’est un endroit calme, vous ne serez pas dérangé. Puis… tu as ton appareil photo. Tu dois effectivement prendre une photo de la policière, mais il n’est pas impossible que tu te laisses aller à ta passion après votre petite entrevue…Il y a de jolies bêtes par là-bas !
Enfin, tu y arrives. Tu portes un beau costume, tes cheveux sont attachés en une belle queue de cheval, aucune mèche rebelle n’en sort. Aujourd’hui, tu représentes la boite de journalisme auprès d’une femme qui n’est pas non plus personne… Elle reste relativement importante. Alors il est hors de question que tu fasses un seul pas de travers. Tu t’avances dans la petite allée, explorant du regard les alentours. Un petit sourire attendrit étire tes lèvres. Le paysage a le mérite d’être magnifique, et toi, ça, ça t’émeut. Les petites choses simples… Tes yeux suivent rapidement l’envol d’un oiseau que tu n’as pas le temps d’identifier. Et voilà, ton esprit s’évade déjà. Il faut que tu reconnectes à la réalité.
La-voilà. Tu l’aperçois, au loin. Tu regardes rapidement ta montre : pile à l’heure. Le sens du détail. Tu continues ta route en sa direction, jusqu’à t’arrêter devant elle : « Bonjour, je me présente, Brian Hellborn. C’est moi qui suis chargé de l’interview aujourd’hui. Vous pouvez m’appeler Brian, ce sera plus simple pour vous, comme pour moi ! Où voulez-vous vous asseoir ? Le but étant que vous soyez à l’aise ! »
Un joli sourire étire tes lèvres. Faut sauver les apparences, mais soyons honnête : tu n’as aucune envie de sourire, tu te forces. Comme d’habitude. Ce sont les joies du métier.
Tu avances donc dans les rues bondées de West Fort William, sans grande aise. C’est compliqué d’esquiver la population dans ce quartier… Et pourtant, vous vous êtes donnés rendez-vous tôt dans la matinée, ça vous arrangeait tous les deux. Vous devez vous retrouver à Kaministiquia River, c’est un endroit calme, vous ne serez pas dérangé. Puis… tu as ton appareil photo. Tu dois effectivement prendre une photo de la policière, mais il n’est pas impossible que tu te laisses aller à ta passion après votre petite entrevue…Il y a de jolies bêtes par là-bas !
Enfin, tu y arrives. Tu portes un beau costume, tes cheveux sont attachés en une belle queue de cheval, aucune mèche rebelle n’en sort. Aujourd’hui, tu représentes la boite de journalisme auprès d’une femme qui n’est pas non plus personne… Elle reste relativement importante. Alors il est hors de question que tu fasses un seul pas de travers. Tu t’avances dans la petite allée, explorant du regard les alentours. Un petit sourire attendrit étire tes lèvres. Le paysage a le mérite d’être magnifique, et toi, ça, ça t’émeut. Les petites choses simples… Tes yeux suivent rapidement l’envol d’un oiseau que tu n’as pas le temps d’identifier. Et voilà, ton esprit s’évade déjà. Il faut que tu reconnectes à la réalité.
La-voilà. Tu l’aperçois, au loin. Tu regardes rapidement ta montre : pile à l’heure. Le sens du détail. Tu continues ta route en sa direction, jusqu’à t’arrêter devant elle : « Bonjour, je me présente, Brian Hellborn. C’est moi qui suis chargé de l’interview aujourd’hui. Vous pouvez m’appeler Brian, ce sera plus simple pour vous, comme pour moi ! Où voulez-vous vous asseoir ? Le but étant que vous soyez à l’aise ! »
Un joli sourire étire tes lèvres. Faut sauver les apparences, mais soyons honnête : tu n’as aucune envie de sourire, tu te forces. Comme d’habitude. Ce sont les joies du métier.