Il regarde les larmes monter aux yeux de l’ange, quand ils se bordent de rouge et que ça contraste avec leur bleu. Il lui rappelle l’arrivée de l’orage, quand les nuages sombres roulent à l’horizon et recouvrent le ciel ; il trouve la même beauté dans son regard foudroyant, luttant pour retenir toute la souffrance de ces dernières années. Le démon ne l’a pas quitté du regard lorsqu’une larme s’échappe après le silence et son visage, habituellement assombri par la colère, a retrouvé un peu de sa douceur. Devant son corps tremblant dangereusement, il doit s'interdire de tendre sa main pour tenir la sienne ; il sait déjà que son touché n’a rien de cathartique.
Et qu’importe si le tonnerre tombe, si la tension éclate.
Même s’il doit affronter le ciel et ses envoyés, il ne le laissera pas.
Malgré qu’il ne le comprenne pas, il sait que c’est sa place. Tous les deux se tiennent hors de la réalité, jusqu’à un premier geste de sa moitié pour faire disparaître la larme de son visage. Ses yeux s’ouvrent un peu plus, comme s’il revenait de loin et son inspiration, presque laborieuse, fait bondir son cœur dans sa poitrine. Il l’entend avant qu’elle ne soit formulée, cette question qu’il hait autant que tout. Ses lèvres s’entrouvrent déjà pour la rejeter férocement, découvrant la pointe de ses crocs comme s’il allait mordre. Sans avertissement, sans rien qu’une soudaine colère faisant froncer son nez et ses sourcils, aiguisant redoutablement l’éclat dans ses yeux.
Mais ça se bloque dans sa gorge.
La première syllabe n’a pas le temps de se former qu’elle meurt brusquement sur sa langue, on peut tout juste entendre le grognement dans sa voix. Il a le réflexe de cacher la plaie, parce qu’elle est mortelle ; il le laisserait entrevoir qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus pour atteindre le coeur tant elle est profonde, qu’étrangement il est la seule arme qui serait capable de traverser la chair et tuer la bête, sans qu’elle ne puisse plus renaître de ses cendres.
Et pourtant, il se retrouve incapable de le repousser. Il ne peut pas quand Luke lui donne le sentiment de nouer un autre lien entre eux, de se rapprocher un peu plus de lui. Et c’est dangereux, mais il ne peut pas, ne veut pas dire non.
Pas quand la perspective lui donne envie de crever.
Que le besoin, que le manque lui en tord les entrailles.
Refermant lentement ses lèvres, il détourne les yeux et fixe dans le vide. Après un moment de silence, il laisse échapper un soupir par son nez, presque imperceptible tandis qu’il se tourne vers le livre d’histoire sur le bureau et le reprend dans ses mains. Avec la sensation de la couverture sous ses doigts et l’odeur du vieux papier dans ses poumons, il s’ancre dans la réalité.
Il lui tourne presque le dos, lorsqu’il répond finalement.
Mon enfant.
Parce qu’il a déjà pleuré jusqu’à l’épuisement, qu’il a déjà hurlé jusqu’à l'extinction de voix, il peut feindre l’indifférence. Mais il sent les coups de son cœur contre sa poitrine, la pression au creux de son ventre ; il garde un visage froncé par un autre sentiment que la colère, avec une nausée qu’il essaye de refouler à l’aide du livre ouvert sous ses yeux.
Ils n’ont plus beaucoup de temps pour retrouver les traces de son père.
Et ce moment dans le passé ne concerne pas le sien.
Au coin du feu ⌖ Elijah ⌖ INTRIGUE
Page 2 sur 2 • 1, 2
# Mer 24 Avr 2024 - 15:15
Lancer de dé de perception : Est-ce que Luke va se rendre compte de la présence d'une petite grille d'aération suspecte dans le mur ?
Tu avais déjà vu la colère dans son regard. Un mur de rage fait pour cacher ses faiblesses. Vous partagiez une armure similaire.
Mais c'était un nouveau prisme qui se réveillait dans ses émeraudes brûlantes à ta question, une douleur à laquelle il ne s'attendait probablement pas. Toi non plus. Tu ne pensais pas que tu lui ferais aussi mal avec si peu de mots. Et ça te perturbe.
Tu ne voulais pas lui faire mal. Cette sensation avait un éclat de vérité pendant qu'elle traverse ton regard avec un brin de culpabilité.
Lui aussi avait un abcès. Probablement pire que le tien en réalité. Tu vois que ça l'empêche de te répondre sur le moment. Tu lis la violence, l'énergie pour se contenir, empêcher la douleur de mordre le premier venu. L'empêcher de s'approcher plus.
Tu aurais accepté la morsure, les griffures. Les coups et les brûlures. La violence faisait partie de votre langage commun. Peut-être aussi parce que tu faisais partie des seuls à pouvoir accepter la sienne comme s'il s'agissait de la tienne.
Tu ne t'attendais honnêtement pas à ce qu'il te réponde. Tu n'aurais pas forcé si ça avait été le cas. Tu avais l'habitude que l'un ou l'autre de vous deux fuie quand la douleur devenait trop forte. Tout ce qu'il faut pour survivre.
Mais après s'être détourné, la réponse sort finalement de ses lèvres. Elle te sonne.
... Elijah avait eu un enfant ?
C'était tout un nouveau pan de son univers, ou plutôt de son néant, qu'il venait de te partager. Et tu ne sais pas quoi dire à ce moment-là.
La perte de son enfant.
C'était la craquelure initiale, celle qui avait allumé son brasier dans un grand éclat de nitroglycérine. Le brasier qui brûlait encore et qui voulait tout faire exploser avec lui-même. Celui qui le dévorait en profondeur tout en dévorant ce qui se trouvait sur son passage.
Inconsciemment, ton esprit faisait des connexions entre le démon en deuil et le versus qui était prêt à tout pour détruire le monde.
Tu oublies un moment ce pour quoi vous êtes en train de chercher. Puis tu reviens dans l'instant présent. Tu clignes et baisses les yeux.
Tu te tais, parce qu'aucun mot ne suffirait.
Tu te redresses lentement et inspires pour te détendre le dos. Pour chasser ce qu'il te restait de peine. Tu observes Elijah, en profondeur.
Quelques secondes.
Tu n'aimes pas les contacts physiques.
Mais tu esquisses un geste, celui qui te semble juste. Ta main s'approche doucement de son épaule.
Elle ne la touche pas.
Mais elle dégage une légère énergie de guérison, qui vient effleurer son aura. Un bref instant de chaleur au contact du glacier.
Il n'existe pas de pouvoirs angéliques à ta portée pour soigner ce qui le détruit de l'intérieur. Ton geste avait pour seule vocation l'apaisement temporaire. Et ce même si ton propre monstre de douleur continuait ses pulsations vicieuses au creux de ton cœur gercé.
Tu le regardes ce faisant. Cela dure quelques secondes.
[LANCER DE DÉ]
Puis tu sens un infime coulis d'air effleurer le bas de ton pantalon, que tu n'avais pas senti quand tu étais accroupi. Ta main se retire quand ton regard se baisse sur une petite bouche d'aération.
Tu remarques... Qu'une des vis n'est pas enfoncée jusqu'au bout ? Tu clignes des yeux et te baisses lentement en suivant une intuition. Tu plisses les paupières puis tu te mets à dévisser la vis suspecte du bout des doigts.
Tu te rends alors compte que les autres non plus ne sont pas très bien enfoncées, en réalité. C'était d'autant plus étrange que ton père était un peu maniaque de son vivant. Quelqu'un y avait touché ? Tu continues d'enlever les vis sans trop de peine, puis tu retires la petite grille.
Et là, tu tombes sur une petite boîte en carton soigneusement protégée. Tu lèves les yeux sur Elijah. Cette boîte renferme très probablement ce pour quoi tu étais venu ici de prime abord.
Mais c'était un nouveau prisme qui se réveillait dans ses émeraudes brûlantes à ta question, une douleur à laquelle il ne s'attendait probablement pas. Toi non plus. Tu ne pensais pas que tu lui ferais aussi mal avec si peu de mots. Et ça te perturbe.
Tu ne voulais pas lui faire mal. Cette sensation avait un éclat de vérité pendant qu'elle traverse ton regard avec un brin de culpabilité.
Lui aussi avait un abcès. Probablement pire que le tien en réalité. Tu vois que ça l'empêche de te répondre sur le moment. Tu lis la violence, l'énergie pour se contenir, empêcher la douleur de mordre le premier venu. L'empêcher de s'approcher plus.
Tu aurais accepté la morsure, les griffures. Les coups et les brûlures. La violence faisait partie de votre langage commun. Peut-être aussi parce que tu faisais partie des seuls à pouvoir accepter la sienne comme s'il s'agissait de la tienne.
Tu ne t'attendais honnêtement pas à ce qu'il te réponde. Tu n'aurais pas forcé si ça avait été le cas. Tu avais l'habitude que l'un ou l'autre de vous deux fuie quand la douleur devenait trop forte. Tout ce qu'il faut pour survivre.
Mais après s'être détourné, la réponse sort finalement de ses lèvres. Elle te sonne.
... Elijah avait eu un enfant ?
C'était tout un nouveau pan de son univers, ou plutôt de son néant, qu'il venait de te partager. Et tu ne sais pas quoi dire à ce moment-là.
La perte de son enfant.
C'était la craquelure initiale, celle qui avait allumé son brasier dans un grand éclat de nitroglycérine. Le brasier qui brûlait encore et qui voulait tout faire exploser avec lui-même. Celui qui le dévorait en profondeur tout en dévorant ce qui se trouvait sur son passage.
Inconsciemment, ton esprit faisait des connexions entre le démon en deuil et le versus qui était prêt à tout pour détruire le monde.
Tu oublies un moment ce pour quoi vous êtes en train de chercher. Puis tu reviens dans l'instant présent. Tu clignes et baisses les yeux.
Tu te tais, parce qu'aucun mot ne suffirait.
Tu te redresses lentement et inspires pour te détendre le dos. Pour chasser ce qu'il te restait de peine. Tu observes Elijah, en profondeur.
Quelques secondes.
Tu n'aimes pas les contacts physiques.
Mais tu esquisses un geste, celui qui te semble juste. Ta main s'approche doucement de son épaule.
Elle ne la touche pas.
Mais elle dégage une légère énergie de guérison, qui vient effleurer son aura. Un bref instant de chaleur au contact du glacier.
Il n'existe pas de pouvoirs angéliques à ta portée pour soigner ce qui le détruit de l'intérieur. Ton geste avait pour seule vocation l'apaisement temporaire. Et ce même si ton propre monstre de douleur continuait ses pulsations vicieuses au creux de ton cœur gercé.
Tu le regardes ce faisant. Cela dure quelques secondes.
[LANCER DE DÉ]
Puis tu sens un infime coulis d'air effleurer le bas de ton pantalon, que tu n'avais pas senti quand tu étais accroupi. Ta main se retire quand ton regard se baisse sur une petite bouche d'aération.
Tu remarques... Qu'une des vis n'est pas enfoncée jusqu'au bout ? Tu clignes des yeux et te baisses lentement en suivant une intuition. Tu plisses les paupières puis tu te mets à dévisser la vis suspecte du bout des doigts.
Tu te rends alors compte que les autres non plus ne sont pas très bien enfoncées, en réalité. C'était d'autant plus étrange que ton père était un peu maniaque de son vivant. Quelqu'un y avait touché ? Tu continues d'enlever les vis sans trop de peine, puis tu retires la petite grille.
Et là, tu tombes sur une petite boîte en carton soigneusement protégée. Tu lèves les yeux sur Elijah. Cette boîte renferme très probablement ce pour quoi tu étais venu ici de prime abord.
Mirar
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# Mer 24 Avr 2024 - 15:15
Le membre 'Luke Richardson' a effectué l'action suivante : La Main du Destin
'Dé 100' :
Résultat : 86
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# Lun 29 Avr 2024 - 2:43
Il ne s’attend à rien, Elijah.
Qu’est-ce qu’on peut dire après ça ?
Des condoléances, mais elles sonnent fausses aux oreilles de l'endeuillé qui les traîne depuis longtemps. Il ne distingue plus l’empathie de la pitié, parce qu’il sait que rares sont ceux qui peuvent s’imaginer avec le deuil, ceux qui peuvent contempler la souffrance après la perte d’un enfant. Ça devient moindre dans l’esprit de ceux qui n’essayent même pas, ils ne voient plus que leur version aseptisée de tout inconfort ; celle où il ne reste qu’un déchet organique et la prochaine fois, rien qui mérite qu’on s’attarde dessus. Là où le corps a survécu, ils ne voient qu’une faiblesse, mais prétenderont quand même d’en comprendre la douleur, d’en reconnaître le traumatisme.
Ils en sont incapables.
Ça devient inconvénient après un temps, ça prend trop de place.
Mais Luke… Luke prend le temps de considérer silencieusement la douleur, aussi difficile que ça peut l’être à cet instant. Il sent son regard, Elijah, il a l’impression qu’il le déshabille. Enlevant la chair, les muscles et les os pour ne laisser que son cœur qui rugit de fureur et d’horreur. Il résiste à l’envie de lui montrer les crocs, mais tourne légèrement la tête dans sa direction. Juste assez pour le regarder du coin de l’oeil.
Il a les mêmes yeux qu’une bête sauvage qu’on aurait acculée. Les pupilles contractées par la méfiance et figées sous l'anticipation, comme s’il se prépare à bondir lorsque la main de l’homme se rapproche de lui. Montant à son épaule, frôlant son énergie pour lui apporter…
Un peu de réconfort.
Il reprend sa respiration tandis que les battements de son cœur se font de moins en moins forts. Sentant la nausée le quitter lentement et la pression disparaître de ses entrailles, il baisse un nouveau regard sur la main de Luke. Moins intense, plus doux, avec une lueur reconnaissante pour la tendresse de celui-ci alors qu’il lutte contre ses propres tourments. Il lève aussi une main, Elijah, dans l’envie de lui partager sa propre chaleur, mais quelque chose retient l’attention de sa moitié et il éloigne sa main avant qu’il ne puisse la lui prendre. Sa tentative restant cachée par son corps, il l’abandonne dans un petit pincement de lèvres.
Il découvre la grille au même moment que Luke se baisse devant celle-ci. Penchant la tête sur le côté, il regarde les vis tomber une par une… Et la grille s’ouvrir sur une boîte de carton. Il serait presque amusé de la cachette si son existence ne signifiait pas que son hypothèse serait finalement possible ; le père a caché quelque chose à sa famille. Quand leurs regards se croisent, il referme et repose le livre d’histoire sur le bureau pour s’accroupir avec le fils.
Près de lui.
Trop près.
Il peut sentir leurs essences, elles sont l’une contre l’autre. Et la sienne se mélange doucement avec son autre moitié, mais il ne détourne pas les yeux de la boîte. Comme s’il attend patiemment qu’on l’ouvre, alors qu’il est soudainement obsédé par l’étrange sensation.
Pourquoi.
Pourquoi ça lui semble aussi…
Qu’est-ce qu’on peut dire après ça ?
Des condoléances, mais elles sonnent fausses aux oreilles de l'endeuillé qui les traîne depuis longtemps. Il ne distingue plus l’empathie de la pitié, parce qu’il sait que rares sont ceux qui peuvent s’imaginer avec le deuil, ceux qui peuvent contempler la souffrance après la perte d’un enfant. Ça devient moindre dans l’esprit de ceux qui n’essayent même pas, ils ne voient plus que leur version aseptisée de tout inconfort ; celle où il ne reste qu’un déchet organique et la prochaine fois, rien qui mérite qu’on s’attarde dessus. Là où le corps a survécu, ils ne voient qu’une faiblesse, mais prétenderont quand même d’en comprendre la douleur, d’en reconnaître le traumatisme.
Ils en sont incapables.
Ça devient inconvénient après un temps, ça prend trop de place.
Mais Luke… Luke prend le temps de considérer silencieusement la douleur, aussi difficile que ça peut l’être à cet instant. Il sent son regard, Elijah, il a l’impression qu’il le déshabille. Enlevant la chair, les muscles et les os pour ne laisser que son cœur qui rugit de fureur et d’horreur. Il résiste à l’envie de lui montrer les crocs, mais tourne légèrement la tête dans sa direction. Juste assez pour le regarder du coin de l’oeil.
Il a les mêmes yeux qu’une bête sauvage qu’on aurait acculée. Les pupilles contractées par la méfiance et figées sous l'anticipation, comme s’il se prépare à bondir lorsque la main de l’homme se rapproche de lui. Montant à son épaule, frôlant son énergie pour lui apporter…
Un peu de réconfort.
Il reprend sa respiration tandis que les battements de son cœur se font de moins en moins forts. Sentant la nausée le quitter lentement et la pression disparaître de ses entrailles, il baisse un nouveau regard sur la main de Luke. Moins intense, plus doux, avec une lueur reconnaissante pour la tendresse de celui-ci alors qu’il lutte contre ses propres tourments. Il lève aussi une main, Elijah, dans l’envie de lui partager sa propre chaleur, mais quelque chose retient l’attention de sa moitié et il éloigne sa main avant qu’il ne puisse la lui prendre. Sa tentative restant cachée par son corps, il l’abandonne dans un petit pincement de lèvres.
Il découvre la grille au même moment que Luke se baisse devant celle-ci. Penchant la tête sur le côté, il regarde les vis tomber une par une… Et la grille s’ouvrir sur une boîte de carton. Il serait presque amusé de la cachette si son existence ne signifiait pas que son hypothèse serait finalement possible ; le père a caché quelque chose à sa famille. Quand leurs regards se croisent, il referme et repose le livre d’histoire sur le bureau pour s’accroupir avec le fils.
Près de lui.
Trop près.
Il peut sentir leurs essences, elles sont l’une contre l’autre. Et la sienne se mélange doucement avec son autre moitié, mais il ne détourne pas les yeux de la boîte. Comme s’il attend patiemment qu’on l’ouvre, alors qu’il est soudainement obsédé par l’étrange sensation.
Pourquoi.
Pourquoi ça lui semble aussi…
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# Lun 29 Avr 2024 - 2:43
Edit explicatif by Luke : Dé de chance lancé pour savoir si l'aura d'Elijah se fait repérer par les Eagles anges présents en bas ou pas
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# Sam 20 Juil 2024 - 16:22
Lancer de dé de Chance : test psychologique pour voir si Luke va réussir à connecter du premier coup les différents indices présents dans la lettre à l'identité de la personne qui l'a envoyée
Désolé pour le temps de réponse, I'm back avec des bouts d'intrigue hihi Juste pour info j'ai coupé discord pour le moment mais je suis dispo sur le forum si besoin !
La présence d'Elijah a un quelque chose de rassurant à côté. Comme un soutien. Une douceur, dans l'amas de violence. Mais tu es trop absorbé par ce qui pourrait se cacher dans ce carton à peine poussiéreux pour te rendre compte de ce paradoxe et t'y arrêter. Te questionner.
Ton coeur bat un peu trop vite, un peu trop fort dans ta poitrine, l'adrénaline anesthésie légèrement tes veines et fige ton regard. Tu coules tes yeux vers Elijah de nouveau, brièvement, avant de décider tes doigts à soulever le capot de cette boîte de Pandore.
Vos yeux tombent sur une pile de courriers.
Tu fronces les sourcils et prends le premier, probablement le plus récent au vu de la couleur du papier. Le timbre est écrit en langue étrangère... Tu pense que "KA3AKCTAH" veut peut-être dire "Kazakhstan" ? Une lettre du Kazakhstan ?
Tu l'ouvres et déplies son contenu, sans chercher à le cacher à Elijah par ailleurs.
Naazik,
Ça y est. J'ai retrouvé leurs traces. Je pense aussi avoir trouvé la localisation du portail. J'attends tes ordres sur place. Il y a bien une tête pensante mais elle n'est pas ici.
S.G
...
Tu ne sais pas quoi penser de ce que tu lis. Leurs traces ? Portail ?
Une intuition essaye de te faire connecter ces initiales, S.G, et l'origine potentielle de la lettre. S.G, S.G...
Mais cette intuition te glisse entre les neurones, bouffée par la curiosité d'en apprendre plus.
Tu soulèves les autres lettres.
Tu constates que les timbres viennent de plusieurs endroits du monde. Les écritures varient. Tes épaules se tendent légèrement sous la concentration. Tu saisis une deuxième lettre de la pile. Ton coeur bat toujours aussi fort en plus de la légère confusion qui naît sous ton crâne. Dans quoi... ton père s'était fourré ? Est-ce que tu le connaissais si bien que ça finalement ?
Et... Amanda serait au courant ? Ta mère saurait des choses ? Des choses qu'elle t'aurait caché ?
Tu as le cerveau progressivement en effusion. Le bout de tes doigts tremblent. Tremblent parce qu'en des années à les utiliser pour réduire des chairs démoniaques en purée ensanglantée, c'était la première fois que tu tenais entre eux des bribes potentielles d'explications sur la disparition de ton père. Des pistes concrètes. Pas la Chevalière de la terre qui ne cesse d'arriver à t'esquiver et à te faire danser, ou des vulgaires rumeurs, ou encore le vide terrifiant, le vide dévoreur, et avec lui toutes les pensées, toutes les horreurs.
C'était la deuxième fois que ça t'arrivait, depuis que tu avais rencontré Elijah. C'est comme si votre association débloquait quelque chose. Quelque chose d'indéfinissable. De puissant. La sensation d'arriver à faire bouger la montagne d'un petit millimètre. Petit à petit, vos vides s'annulent mutuellement. Tout cela se fait en filigrane, à la frontière de vos consciences.
Tu ouvres cette seconde lettre.
Ton coeur bat un peu trop vite, un peu trop fort dans ta poitrine, l'adrénaline anesthésie légèrement tes veines et fige ton regard. Tu coules tes yeux vers Elijah de nouveau, brièvement, avant de décider tes doigts à soulever le capot de cette boîte de Pandore.
Vos yeux tombent sur une pile de courriers.
Tu fronces les sourcils et prends le premier, probablement le plus récent au vu de la couleur du papier. Le timbre est écrit en langue étrangère... Tu pense que "KA3AKCTAH" veut peut-être dire "Kazakhstan" ? Une lettre du Kazakhstan ?
Tu l'ouvres et déplies son contenu, sans chercher à le cacher à Elijah par ailleurs.
Naazik,
Ça y est. J'ai retrouvé leurs traces. Je pense aussi avoir trouvé la localisation du portail. J'attends tes ordres sur place. Il y a bien une tête pensante mais elle n'est pas ici.
S.G
...
Tu ne sais pas quoi penser de ce que tu lis. Leurs traces ? Portail ?
Une intuition essaye de te faire connecter ces initiales, S.G, et l'origine potentielle de la lettre. S.G, S.G...
Mais cette intuition te glisse entre les neurones, bouffée par la curiosité d'en apprendre plus.
Tu soulèves les autres lettres.
Tu constates que les timbres viennent de plusieurs endroits du monde. Les écritures varient. Tes épaules se tendent légèrement sous la concentration. Tu saisis une deuxième lettre de la pile. Ton coeur bat toujours aussi fort en plus de la légère confusion qui naît sous ton crâne. Dans quoi... ton père s'était fourré ? Est-ce que tu le connaissais si bien que ça finalement ?
Et... Amanda serait au courant ? Ta mère saurait des choses ? Des choses qu'elle t'aurait caché ?
Tu as le cerveau progressivement en effusion. Le bout de tes doigts tremblent. Tremblent parce qu'en des années à les utiliser pour réduire des chairs démoniaques en purée ensanglantée, c'était la première fois que tu tenais entre eux des bribes potentielles d'explications sur la disparition de ton père. Des pistes concrètes. Pas la Chevalière de la terre qui ne cesse d'arriver à t'esquiver et à te faire danser, ou des vulgaires rumeurs, ou encore le vide terrifiant, le vide dévoreur, et avec lui toutes les pensées, toutes les horreurs.
C'était la deuxième fois que ça t'arrivait, depuis que tu avais rencontré Elijah. C'est comme si votre association débloquait quelque chose. Quelque chose d'indéfinissable. De puissant. La sensation d'arriver à faire bouger la montagne d'un petit millimètre. Petit à petit, vos vides s'annulent mutuellement. Tout cela se fait en filigrane, à la frontière de vos consciences.
Tu ouvres cette seconde lettre.
Mirar
Désolé pour le temps de réponse, I'm back avec des bouts d'intrigue hihi Juste pour info j'ai coupé discord pour le moment mais je suis dispo sur le forum si besoin !
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# Sam 20 Juil 2024 - 16:22
# Sam 12 Oct 2024 - 2:49
Ce sont les dernières traces de l’archange.
Des lettres cachées, avec leur papier décoloré pour les premières et toujours immaculé pour les dernières. C’est l’une d’elles que les doigts fébriles de l’ange font sortir du fond de la boîte, pour découvrir un timbre que le démon ne peut reconnaître que vaguement. Un pays dans l’asie, proche du moyen-orient ; il relève les yeux vers les rangées de livres pour les glisser sur leurs tranches, survoler quelques titres.
Ont-ils un lien avec les lettres ?
Que cherchait-il réellement, Naazik ?
Il fronce les sourcils, Elijah, lorsqu’il revient sur le courrier et qu’il s’arrête sur l’un des mots, sur le portail que l’on précise dans une ligne. On dirait que c’est l’essentiel dans la lettre alors que les portails ne sont plus souvent qu’un détail, qu’un moyen pour atteindre l’objectif ou même, qu’un obstacle dans le chemin. Quelque chose ne va pas, mais il reste silencieux, même si ça lui en tord les entrailles.
Parce que les archanges sont des forces de la nature, même lorsqu’ils sont inexpérimentés. Il n’a jamais été convaincu par l’accident de voiture, surtout maintenant que l’implication des squelettes lui semble de moins en moins possible.
Qu'est-ce qui l'avait réellement tué ? Était-il seulement mort ?
Il glisse un regard vers Luke.
Il tient d’autres lettres dans ses mains nerveuses, avec leurs timbres et leurs écritures qu’elles font défiler sous leurs yeux et il réalise que les mots sont flous, malgré qu’il se penche dessus ; les doigts de l’ange font trembler l’enveloppe, les battements de son cœur résonnant jusqu’à ses oreilles tandis qu’il lève les yeux jusqu’à son visage.
Et le besoin qui lui crève le sien.
Il se mord l’intérieur de la lèvre pour lui résister de nouveau, mais la tentative devient vaine quand la nouvelle lettre lui donne l’excuse parfaite pour tendre sa main vers la sienne.
(21)
Mais elles ne se touchent jamais.
Il se fige dans le silence absolu, comme la forêt à la présence d’un prédateur.
Si un frisson lui hérisse le poil, il ne sait pas si ça vient de la frustration ou le danger ; il doit quitter les côtés de son ange pour s’enfuir vers la fenêtre, le manque lui faisant échapper un grondement tant il le prend aux tripes, sans qu'il ne l'écoute plus longtemps. Il ne jette qu'un regard, un seul par dessus de son épaule lorsqu'il ouvre la fenêtre.
Des lettres cachées, avec leur papier décoloré pour les premières et toujours immaculé pour les dernières. C’est l’une d’elles que les doigts fébriles de l’ange font sortir du fond de la boîte, pour découvrir un timbre que le démon ne peut reconnaître que vaguement. Un pays dans l’asie, proche du moyen-orient ; il relève les yeux vers les rangées de livres pour les glisser sur leurs tranches, survoler quelques titres.
Ont-ils un lien avec les lettres ?
Que cherchait-il réellement, Naazik ?
Il fronce les sourcils, Elijah, lorsqu’il revient sur le courrier et qu’il s’arrête sur l’un des mots, sur le portail que l’on précise dans une ligne. On dirait que c’est l’essentiel dans la lettre alors que les portails ne sont plus souvent qu’un détail, qu’un moyen pour atteindre l’objectif ou même, qu’un obstacle dans le chemin. Quelque chose ne va pas, mais il reste silencieux, même si ça lui en tord les entrailles.
Parce que les archanges sont des forces de la nature, même lorsqu’ils sont inexpérimentés. Il n’a jamais été convaincu par l’accident de voiture, surtout maintenant que l’implication des squelettes lui semble de moins en moins possible.
Qu'est-ce qui l'avait réellement tué ? Était-il seulement mort ?
Il glisse un regard vers Luke.
Il tient d’autres lettres dans ses mains nerveuses, avec leurs timbres et leurs écritures qu’elles font défiler sous leurs yeux et il réalise que les mots sont flous, malgré qu’il se penche dessus ; les doigts de l’ange font trembler l’enveloppe, les battements de son cœur résonnant jusqu’à ses oreilles tandis qu’il lève les yeux jusqu’à son visage.
Et le besoin qui lui crève le sien.
Il se mord l’intérieur de la lèvre pour lui résister de nouveau, mais la tentative devient vaine quand la nouvelle lettre lui donne l’excuse parfaite pour tendre sa main vers la sienne.
(Lancé de chance :
Elijah se fait repérer par les anges ?)
Elijah se fait repérer par les anges ?)
(21)
Mais elles ne se touchent jamais.
Il se fige dans le silence absolu, comme la forêt à la présence d’un prédateur.
Si un frisson lui hérisse le poil, il ne sait pas si ça vient de la frustration ou le danger ; il doit quitter les côtés de son ange pour s’enfuir vers la fenêtre, le manque lui faisant échapper un grondement tant il le prend aux tripes, sans qu'il ne l'écoute plus longtemps. Il ne jette qu'un regard, un seul par dessus de son épaule lorsqu'il ouvre la fenêtre.
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# Sam 12 Oct 2024 - 2:49
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