LES INTRIGUES sont de retour ! (ou plutôt elles se lancent 
) Si ça t'intéresse de débloquer des trucs au niveau du contexte, c'est par 
| Il faut dire que à chaque fois que je sors des cours à ce moment du mois, j'ai la boule au ventre. Pourquoi? Parce que je dois mentir à mon père pour lui. Ce photographe. Je l'ai rencontré suite à des petites annonces éparpillées dans l'université, où il cherchait un modèle pour sa prochaine collection de photographies. Non réénuméré. C'est un peu de l'arnaque, j'entendais dans les couloirs lorsque les flyers avaient été distribués et collés un peu partout que personne n'irait, personne ne voulait aller dans ce guet-apens pour aller se faire prendre en photo par un probable pervers. Quand on entend les grands photographes, ce qu'ils font à leurs mannequins... Ouais non, ça ne donne pas du tout envie de travailler dans ce milieu-là. Mais j'étais curieuse, je voulais voir autre chose, autre que ma chambre et mes livres, je voulais essayer de m'ouvrir à ce monde social, quitte à me mettre en danger (et me faire tuer par mon père après, ou bien me faire enfermer comme Raiponce dans sa tour)... Je sais que c'est parce qu'il est stressé, il a peur qu'il m'arrive quelque chose avec tout ce qui m'est déjà arrivé, mais j'ai vraiment, vraiment envie de tester. Keres est un peu le diable dans la "relation" entre mon père et elle, elle me dit de justement en profiter, mais raisonnablement. Ce n'est pas comme si la porte du studio de Aiden, qui se dresse avec une certaine intimidation devant moi, était la porte d'une rave party quoi. Et surtout, pourquoi j'y suis allée? Je suis une peureuse née, faisant attention à tout ce qui bouge. Je ne fais pas de bruits, je suis réellement timide, un fantôme avec des teintes d'espace dans mes yeux et des cheveux qui représentent la nuit, mon havre de paix (je me demande toujours comment mon père a accepté que je me teigne les cheveux). Pour une raison particulière. Quand j'avais pris le flyer, j'eu une vision. Une de ces visions que mon père a peur de. Il a probablement peur que je sois éternellement bloquée dans ces rêveries, à chaque fois... en tout cas, je le lis dans son regard. Il s'inquiète toujours pour moi, selon moi. Mais bref... Dans cette rêverie, j'avais vu un homme. Un maudit. Je n'avais jamais rencontré de maudit auparavant. Il fallait que j'en rencontre un. Pour mieux comprendre qui je suis devenue à sept ans, et surtout, pour que je me lie plus au monde surnaturel. Bizarrement... il y a toujours des traces démoniaques dans mon entourage, pas vrai?.. Alors quand je me suis présentée (j'avais l'impression d'être un peu sexualisée, mais tant pis), il y a de cela quelques semaines, voir deux mois, je l'avais jugé de pervers. Vraiment. De pervers, tordu et totalement déplacé, puis quand j'ai commencé à le connaitre... Oui, c'est juste un artiste maudit. Dans tous les sens du terme. - Salut! Alors, tu as les photos? Je dis, joyeuse lorsqu'il m'a ouvert la porte. Ce n'est clairement pas notre premier shooting, voir ça doit être notre troisième ou quatrième. Je lui souris d'une manière douce, et je suis toute excitée de voir son art. Ca m'aide à mieux accepter mon corps, ses traces de mon passé, et surtout mes différences. -...Je suis tellement excitée de voir ton art que j'ai oublié de te demander si tu allais bien, je suis tellement mal élevée! Je ricane. J'ai l'air niaise. Do you wanna make me shine? | |
| Stargirl. And I, should'nt cry, but I love it, Starboy~ | |
Stargirl - Studio de Aiden (ft Aiden).
Asteria Ophiuchus
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Pronoms :
she/her/elle
Âge :
20
Occupation :
Etudiante en lettres modernes/mineure en théologie
$ CA :
491
Messages :
27
# Mer 8 Fév 2023 - 9:29
Aiden Pritchard
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Pronoms :
Il/him
Âge :
25
Occupation :
Photographe
$ CA :
221
Messages :
11
# Lun 3 Juil 2023 - 0:09Bureau d'Aiden ft Asteria
Voilà bien quelques semaines que j'avais sous le feu de mon appareil un nouveau modèle. Une jeune femme magnifique qui me rappelait sur chacun de ses clichés la voute céleste et l'infini royaume qui s'y cache, derrière une fine membrane azurée, pour se reveler la nuit tombée tout en gardant cette part de mystère illuminé.
C'est l'effet que me faisait Asteria, sur chacun de ses clichés. Une expression de l'art pur, je pensais avoir trouver le modèle parfait avec Aloysius et voilà que me tombait dessus le modèle le plus parfaitement imparfait, le plus clairement obscur que je n'avais jamais eu l'occasion de photographier. Ma réputation n'était plus à faire, j'étais connu partout dans le haut monde de la photographie. Mais en général, en dehors de ce milieu on ne connaissait Aiden Pritchard ni d'Adam ni d'Ève. Ainsi, cette idée de figurer mon nom dans un lieu où personne n'aurait connaissance de mon nom est devenue l'une de mes meilleures idées.
Mon hameçon avait accroché un trésor pur et innocent, porté par la simple curiosité artistique, désintéressé de l'argent à la clé. Le voilà, l'ultime morceau de sa pièce idéale.
Avec ce rouage divin, le grand théâtre dont je souhaitais être le monde commençait enfin à écrire son synopsis.
Je déposa ce petit journal que je tenais entendant la poignée de mon bureau s'abaisser. Trêve d'exaltation, calmons ce rythme cardiaque bien trop enjoué et ce regard lumineusement glacial. Un nouveau masque s'érige alors, l'homme impénétrable reprend sa place. Un sourire chaleureux complètement faux bien qu'en tout point apparent à un vrai s'étira sur son visage alors que celle qui sublimait son art entrait dans la pièce.
Oh, Asteria. Te voilà bien enjouée..tu as si hâte que ça de voir les résultats ? J'en suis ravi..ça devrait être à la hauteur de tes attentes, je n'en doute pas. Et ne t'en fais point pour la politesse. Ta désinvolture fait aussi partie de l'œuvre que tu es.
Je sortis alors une grosse enveloppe bien remplie, probablement gonflée d'une bonne centaine de photographies. Je la tendis vers la jeune femme, mes longs ongles noirs griffants légèrement le papier.
Je t'en prie, admire-toi donc.
Je n'avais aucune inquiétude. Mes clichés étaient parfaits. Ils pouvaient rendre un tas de fumier ardent magnifique et une racaille de bas étage charismatique. Alors avec une telle base, c'était tout simplement une explosion artistique. Mon nom allait prendre encore plus de grandeur à la prochaine exposition, ainsi je serais connu de tous les grands noms.. et mon œuvre commencera alors.
C'est l'effet que me faisait Asteria, sur chacun de ses clichés. Une expression de l'art pur, je pensais avoir trouver le modèle parfait avec Aloysius et voilà que me tombait dessus le modèle le plus parfaitement imparfait, le plus clairement obscur que je n'avais jamais eu l'occasion de photographier. Ma réputation n'était plus à faire, j'étais connu partout dans le haut monde de la photographie. Mais en général, en dehors de ce milieu on ne connaissait Aiden Pritchard ni d'Adam ni d'Ève. Ainsi, cette idée de figurer mon nom dans un lieu où personne n'aurait connaissance de mon nom est devenue l'une de mes meilleures idées.
Mon hameçon avait accroché un trésor pur et innocent, porté par la simple curiosité artistique, désintéressé de l'argent à la clé. Le voilà, l'ultime morceau de sa pièce idéale.
Avec ce rouage divin, le grand théâtre dont je souhaitais être le monde commençait enfin à écrire son synopsis.
Je déposa ce petit journal que je tenais entendant la poignée de mon bureau s'abaisser. Trêve d'exaltation, calmons ce rythme cardiaque bien trop enjoué et ce regard lumineusement glacial. Un nouveau masque s'érige alors, l'homme impénétrable reprend sa place. Un sourire chaleureux complètement faux bien qu'en tout point apparent à un vrai s'étira sur son visage alors que celle qui sublimait son art entrait dans la pièce.
Oh, Asteria. Te voilà bien enjouée..tu as si hâte que ça de voir les résultats ? J'en suis ravi..ça devrait être à la hauteur de tes attentes, je n'en doute pas. Et ne t'en fais point pour la politesse. Ta désinvolture fait aussi partie de l'œuvre que tu es.
Je sortis alors une grosse enveloppe bien remplie, probablement gonflée d'une bonne centaine de photographies. Je la tendis vers la jeune femme, mes longs ongles noirs griffants légèrement le papier.
Je t'en prie, admire-toi donc.
Je n'avais aucune inquiétude. Mes clichés étaient parfaits. Ils pouvaient rendre un tas de fumier ardent magnifique et une racaille de bas étage charismatique. Alors avec une telle base, c'était tout simplement une explosion artistique. Mon nom allait prendre encore plus de grandeur à la prochaine exposition, ainsi je serais connu de tous les grands noms.. et mon œuvre commencera alors.
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