Ophiuchus Asteria
oc - @ zeebythesea_
There must be someone who hears me, notices me…
Rêveuse
A l’écoute
Créative
Obéissante
Anxieuse
Attachante
Nom :Ophiuchus
Prénom :Asteria
Surnom / Alias :”Petite étoile”
Origine :Elle ne sait pas, mais elle semble avoir des origines asiatiques à la vue de ses yeux.
Race :Maudite
ge:20 ans
Occupation :Etudiante en lettres modernes (L2), mineure en théologie.
Groupe : Residents
Prénom :Asteria
Surnom / Alias :”Petite étoile”
Origine :Elle ne sait pas, mais elle semble avoir des origines asiatiques à la vue de ses yeux.
Race :Maudite
ge:20 ans
Occupation :Etudiante en lettres modernes (L2), mineure en théologie.
Groupe : Residents
Caractère
- Caractère:
- Asteria est une jeune femme totalement éclectique, au niveau de son physique et de son caractère. Asteria est tout d’abord une jeune femme, au bord de la vingtaine, qui aime la liberté. Elle l’a gagné il y a de cela quelques années, à peine, mais elle l’adore et la chérie. Cependant, cette liberté lui a coûté de nombreux prix, et à chaque fois qu’elle va trop loin dans cette liberté, la jeune femme en pleure et revient rapidement en arrière. L’envie d’émancipation, de liberté, la renvoie toujours tôt ou tard chez elle, en train de croupir dans la chambre chez son père adoptif. Asteria, malgré cette envie folle d’explorer le monde et l’espace, ainsi que la psychologie des autres hommes, a terriblement peur des autres, du monde extérieur, et de l’abandon. Quasiment à ça de l’agoraphobie, avec une profonde ochlophobie et est sujette à l'abandonisme. Surtout l'abandonisme. Cette névrose compulsive, tout droit tirée des traumatismes qui ont liés la suite de son secours, est clairement distinctive des autres phobies. Elle a la peur des médecins aussi, avec la tonne d’analyses médicales ayant été faite sur le haut de ses dix ans… Oui, ça vous marque, quand vous êtes une des plus jeunes maudite au monde.
Malgré tous ces côtés traumatiques, l’âme est clairement une femme douce, rêveuse et agréable à vivre. Elle se fait souvent petite, suit partout quiconque elle apprécie et est très serviable. Elle est aussi une sorte de fantôme malgré son physique, souvent mis à l’écart socialement à cause de sa timidité et de ses yeux vairons. Elle souffre d’énormément de PTSD, d’une forme d'agoraphobie (liée à une anxiété sociale), et du trouble de la rêverie compulsive. Son trouble n’est pas réellement sévère, mais lorsqu’elle passe dans une rêverie, il est très difficile de la récupérer, et elle oublie tout autour d’elle. Elle a aussi de très gros problèmes de mémoire, elle ne sait pas pourquoi, mais selon quelques analyses elle pourrait être très sujette dans le futur à subir de l’alzheimer. A chaque crise, chaque rechute, Asteria culpabilise énormément.
Par rapport à ses relations, un peu plus précisément, elle est très proche de son père. Elle n'est cependant pas totalement adoptée légalement (d'où qu'elle garde le nom de famille provenant de sa secte). Elle ne se sent pas réellement seule grâce à lui. Il est toujours là pour elle, malgré son éducation très stricte. Elle s’en moque de cette éducation stricte, elle la respecte et est très obéissante. Elle n’a jamais prit beaucoup de place, dans la vie du démon, mais elle a toujours été très aimante, très à ses petits soins, respectueuse et très gratifiante qu’il l’ait sauvé, ce soir-là. Elle dort très mal la nuit, en raison de ses cauchemars et de ses terreurs nocturnes, mais… ça ne la dérange pas. Malgré ses cours. Ca ne la dérange pas, puisqu’elle peut regarder le ciel et la nuit, ainsi que toutes les étoiles possible et inimaginables dans ce ciel si vaste.
Ses passions sont diverses, mais les deux principales sont l’écriture et l’astronomie (avec une touche d’astrologie). L’écriture lui permet de parler lorsque sa voix ne peut pas s’exprimer, et l’astronomie est la réponse à tout, selon elle. Bien même qu’elle a été souvent utilisée à cause de ses parents biologiques illuminés avec des excuses à origines astronomiques… Elle garde tout de même cette obsession avec les astres et la tête. Son père lui a même acheté un télescope, à son treizième anniversaire. Elle adore aussi lire et voyager, mais aussi se balader en pleine nature, dans les bois près de Thunder Bay.
Malgré qu’elle soit détachée de ses émotions, la jeune brune sait qu’elle n’est pas hétérosexuelle. Elle aime les jolies femmes, les beaux hommes, mais cela devient de plus en plus compliqué pour elle. Lorsqu’elle parle aux autres personnes de sa licence, ils la prennent pour une aliénée, puisqu’elle est plutôt prude, voire totalement déconnectée du monde romantique. La seule chose qu’elle sait, c’est que les sites de fanfictions lui ont réellement donné son éducation romantique et sexuelle.
Elle essaie au moins, chaque jour de sa vie, de se détacher de ses traumatismes, syndromes, et d’essayer de se connecter au monde petit à petit, pour profiter de la vie, des bons et des mauvais moments, des sourires et des pleurs. Elle n’a pas peur de souffrir, puisqu’elle a appris que chaque hiver abrite un beau printemps...
- Physique:
- Ses yeux vairons sont la raison principale de ses malheurs, mais elle les adore. Enfin, elle commence tout juste. Malgré qu’elle a souffert avec cette différence majeure chez elle, elle essaie d’apprendre à se respecter et à s’aimer comme elle est, avec ses différences. Ses cheveux sont désormais bleu nuit, sa couleur favorite, malgré qu’elle ait des cheveux noirs corbeaux à la base. Elle voulait juste un peu de changement, à vrai dire. Son style, à elle, c'est le confort. C’est primordial chez elle de se sentir confortable à n’importe quel moment de la journée, surtout si elle peut se taper une sieste quelque part. Possédant de nombreuses cicatrices, son rêve est d’avoir maintes tatouages pour les recouvrir. Elle a déjà son tatouage cependant, son premier, qui est un nénuphar sur l’omoplate gauche.
Dans son sac, il y a toujours un livre/liseuse, son journal intime (qu’elle utilise plutôt en guise de notes), son ordinateur portable, ses clés, et son portefeuille (qui garde précieusement la première photo que elle et son père ont faits ensemble), son téléphone, quelques stylos et des cristaux.
- Contrat:
Avec les conditions de son contrat, elle peut apercevoir des scènes du futur à travers de bouts de rêves prémonitoires. Techniquement parlant, si elle se souvenait de tous ses rêves, elle pourrait prédire l’avenir, mais non. Elle n’a que des flashs de ses rêves prémonitoires. Dans ses rêves, l’avenir se lit dans les étoiles, et uniquement de cette manière, lorsque son rêve lui dévoile un ciel étoilé, elle peut lire l’avenir proche (entre les 1 et 4 semaines qui suivent le rêve). Cependant, ses rêveries ne se passent uniquement lorsqu'elle dissocie, ce contrat l'a aidé à mieux "digérer" les souvenirs traumatiques, mais aussi ses dissociations.
Histoire
How can I free my mind?
La galaxie si étendue, si remplie d’étoiles rongent ton esprit. Toi, tu es la personnification de la psyché humaine et de sa curiosité par tout ce qui lui échappe. Tu es un papillon de nuit, resplendissant sous les lumières des aurores boréales. Tu es une ombre, qui arrive à refléter la beauté des autres. Tu es une porteuse de lumière, qui guide les âmes les plus perdues et solitaires, malgré que ton flambeau n’a jamais été enflammé.
Toi, déesse des étoiles et de la galaxie, resplendissante Asteria, tu es notre unique sauveuse.
TW violences, maltraitances, viol, attouchements, pensées noires.
Une jeune fille naît le 30 novembre 2002, sous la constellation du serpentaire et du sagittaire. Dans une famille très, très nombreuse. Elle n’a cependant qu’un seul frère et deux parents. Elle a plusieurs tantes, oncles, cousins et cousines, cependant.
“C’est une fille bénie par les astres! Elle sera notre sauveuse, notre prophète!” ont-ils dit, dès lors qu’elle a ouvert les yeux.
Les traditions sont plutôt simples: selon les ancêtres de la famille, désignés eux-aussi par Dieu en tant que prophète, ils disent que chaque centenaire, une enfant sera désignée pour continuer la lignée de cette famille et pour continuer de porter les astres, les enfants de la famille et les paroles saintes. Pour eux, Dieu interviendra sur Terre pour désigner un foetus dans le ventre d’une porteuse, porté par de grandes responsabilités. Ce choix, cette désignation est distinctif par une grande différence physique (comme un handicap ou un syndrome). Ici, ce sont les yeux vairons de la jeune fille, étant divisé avec la couleur de la nuit avec son oeil gauche et le couleur du ciel bleu, avec son oeil droit. Ces yeux sont pour la famille, la corrélation entre le céleste (le bleu nuit) et les humains (le bleu ciel).
Quand elle est née, la petite n’a jamais eu de nom. Uniquement appelée par “la prophète”, “l’astrale” ou “sauveuse”. Depuis le début de son existence, tout le monde la glorifiait, ce qui pourrait faire croire qu’elle était en sécurité, malgré tout dans cette secte, mais le mal n’était pas à l’extérieur, comme le gourou (son père) le disait. Non. Le malin était déjà à l’intérieur, et ancré dans chaque adulte et adolescents prépubères qui y résidaient. Asteria a grandi dans un environnement très maltraitant et constamment abusif. Sa génitrice ne lui a jamais donné aucun amour pour éviter que son enfant ne se condition humaine et à ses passions. La fille était la prophète et non une humaine, mais une réincarnation des astres. Son père, lui, commandait aux autres de se purger leurs mœurs en se confessant, à travers le corps de la pauvre enfant une fois par semaine (ce rituel a débuté depuis la plus jeune enfance de la petite, assez jeune pour que son corps le supporte). Glorifiée, mais maltraitée comme tout parfait martyr (malgré si pour la famille, c’était une sorte de purification de l’âme de l’enfant qui était sali par les séances des purifications humaines), cet enfer a perduré jusqu’à ses dix ans.
Pendant ces dix ans, elle a quasiment tout oublié, sauf des séances de jeûne (où des fois elle devait passer 3 jours sans manger, uniquement elle et ceux punis (puisqu’ils avaient péchés, ou autre), des purifications des hommes (et femmes), de l’homme qui venait lui rendre visite, mais aussi de la mort de son grand-frère. Le seul qui avait bien remarqué que tout ce qui se passait était mal.
Le problème, c’est que leur père était le gourou. Le frère n’avait réellement pû rien faire pour défendre sa petite sœur de uniquement 5 ans de différence. Il a essayé, lorsqu’il avait douze ans, de la faire fuguer. Elle a essayé. La famille les a attrapés. Ils ont puni son frère, très violemment. Tout ce dont elle se souvient, étaient les cris de son frère et les siens pendant qu’ils se faisaient séparer par les adultes… et le silence d’après.
Le silence d’après…
Il fut atroce.
Enfermée dans une pièce qui n’était même pas sa chambre, elle regardait les étoiles. Sur le haut de ses sept ans, on ne peut pas réellement faire quelque chose d’autre qu' admirer les étoiles. Les étoiles l'ont toujours aidé, mais un homme aussi. Un homme, que personne n’a jamais remarqué. Personne n’a jamais su qui c’était… sauf elle, c’était son ami imaginaire, selon elle. Une étoile, un ange à son physique, qui venait lui rendre visite chaque soir. Chaque soir, il s’occupait un peu d’elle. Même s' il semblait qu’il n’aimait pas qu’on le touche, juste sa présence la réconfortait. Elle avait une identité aussi avec lui. Elle se nommait “Aerin”. Et ce soir, il était là, en train de la regarder. La petite était clairement au fond du gouffre. Elle ne bougeait pas. Son corps était aminci le plus possible, elle avait des cicatrices, du sang de partout. Puis il lui offrit pour une fois son aide, en lui demandant son plus grand rêve, en échange de trois fois rien! Avantageux, pas vrai? La petite regarda alors les étoiles, pensive et sans aucune réelle émotion apparente, elle vint lui dire que son plus grand rêve était d’être libre et de pouvoir comprendre les étoiles. Le premier rêve fut rejeté, puisque la liberté était un grand mot, mais comprendre les étoiles… Il le lui accorde.
Cette nouvelle, de lire dans les étoiles, se répandit très vite lorsqu’elle fut écoutée une fois en train de le leur parler. Suite à une sorte de persécution morale, elle avait dû en parler… et les purifications persistaient et évoluaient même, à plusieurs désormais, jusqu’à ses dix ans.
Un soir, elle se réveille en nage. Un rêve. Dans un futur très proche, elle l’a lu dans les étoiles et a réussi à apercevoir la date. Aujourd’hui, c’était aujourd’hui. Et le réveil fut totalement brutal.
L’endroit où se trouvait la famille n’était pas une petite communauté, mais clairement un grand village au plein milieu des U.S.A. Une ville, avec plusieurs ruelles, boutiques et ville. La famille détenait environ une centaine de membres, ayant gagné en membres au fur et à mesure des années. Le gourou était son père… sauf qu’il a merdé. Totalement. Pourquoi? Un joli site internet a été créé par lui pour essayer d’accueillir plus de personnes. Des rescapés de cette secte avait aussi commencé à faire des témoignages.
La nuit du 30 novembre 2012, une intervention spéciale dirigée par les SWAT était tombée. Toute la population était chamboulée et il fallait garder la fillette à l’abri. Sa génitrice la prit par la main en la sortant du lit pour la mettre en sécurité et elle suivait, comme d’habitude. Toujours obéissante. Sauf que les SWAT avaient une consigne: trouver la fillette, coûte que coûte, et on s’en moque des autres. Sa génitrice fuyait donc avec elle. Son géniteur était déjà abattu (il n’avait pas voulu donner où se trouvait la petite), et sa génitrice, sous ses yeux… fut abattue. Tuée. Aerin s’arrêta, pendant quelques instants, en train de regarder le corps inerte de la brune, mais elle ne fit rien. Tout ce qu’elle ressentait était de la peur, pour sa propre survie, surtout quand l’homme commençait à s’avancer.
Connaissant la ville par cœur grâce à son frère, elle s’échappait dans les plus fines et étroites ruelles, faisant attention à ses cicatrices du rituel de la veille. Pieds nus, elle marcha alors, sans réellement faire attention, dans du verre, transperçant son pied. Elle tomba à terre, au fin fond d’une ruelle éloignée de tous. Aerin, n’étant qu’une enfant qui était habituée à la douleur essaya de courir à nouveau et tomba à chaque fois. Plus aucune force. Puis un homme la trouva. Un grand homme, dans la vingtaine et elle ne savait pas pourquoi…Son aura lui faisait penser à celle de son ami imaginaire. Sans aucun espoir, mais comme poussée justement par une volonté divine de chercher à vivre, comme un dernier souffle, elle se dirigeait vers l’homme en boitant, s'agrippait à ses vêtements et le supplia de le protéger. Il était armé, mais elle savait, au fond d’elle, que cette arme était pour se défendre et pour le protéger… Si seulement on pouvait la protéger.
Et il accepta, avec difficulté mais il accepta. Il lui a dit de rester sage, de ne pas lui traîner dans les pattes et de l’obéir… puis le blackout. Le lendemain, elle s’était réveillée dans des draps les plus chauds, doux et agréables à sentir qu’elle n’avait jamais ressentie. Le pyjama était un long t-shirt, elle a pu manger à sa faim… Bref. Elle trouva enfin le lieu où elle a pu commencer à respirer, après ces dix premières années la tête sous l’eau. Elle émergea enfin, avec un nouveau prénom puisque sur les papiers… elle n’en avait pas. Elle n’était même pas une citoyenne. Donc Aloysius lui offrit un nom.
Asteria. La personnification du ciel étoilé.
Au fil des années, elle garda ce nom. La petite commence enfin à grandir, avec cette identité. Asteria. Asteria… Elle adore ce prénom, puisque c’est son identité, la seule et unique.
Aloysius se démontre réellement comme un vrai père avec elle, bien qu’il a un peu du mal avec les émotions, il se trouve qu’il est toujours là pour elle. Au collège, lorsqu’elle rentre à la maison après une journée de solitude (puisque les autres enfants la rejettent), elle retrouve son père qui travaille. Depuis qu’elle vit sous son toit, elle reste très souvent avec lui. Sa peur de l’abandon, depuis qu’elle a été “adoptée” par le démon, est très puissante. Il n’y a uniquement la nuit qu’elle aime rester seule. Mais c’est uniquement avec son père, et probablement plus tard avec une personne qu’elle aimera. Aloysius est réellement là pour elle, et elle en retour. Quand il va mal, elle lui prépare un bon thé relaxant. Quand il est surchargé de travail, elle l’aide un peu à trier. Elle range tout lorsqu’il n’est pas là et qu’elle reste chez elle lorsqu’elle ne peut pas aller autre part (suite à son agoraphobie et à son anémie, qu’elle eut lors de son adolescence).
Du côté de l’école, elle est toujours mise à l’écart. Le collège, lycée et sa première année de faculté fut totalement rongée par la solitude… Mais ça ne la dérange pas. Au moins, pendant les pauses, elle pouvait aller se regorger de culture et de livres, explorer toutes les musiques qu’elle n’a jamais pu écouter auparavant, profiter de l’extérieur et de la nature... La solitude, elle en faisait une liberté.
Désormais, la jeune fille vit à Thunder Bay, toujours sous le toit de Aloysius qui semble être plutôt content de ça. Sa peur de l’abandon et de l’extérieur lui fait faire en sorte qu’elle se doit de rester sous le toit de Aloysius… et même. Elle l’aime. Elle adore son père, et s’en séparer sera extrêmement difficile, même lorsqu’elle emménagera chez sa.on petit.e-ami.e. Elle est désormais en lettres modernes pour accéder à un parcours de théologie, pour plus comprendre son enfance et surtout le pourquoi du comment les démons/anges existent. Parce que oui, elle l’a apprit uniquement avec Aloysius que les anges et démons existent. Son ami imaginaire était, vous le savez probablement, un démon. Très puissant ce démon en plus. Cet ami imaginaire a disparu depuis qu’elle a été sous l’aile de Aloysius. Elle ne lui en a jamais parlé, puisque c’était un secret, mais… Elle veut comprendre aussi pourquoi il a voulu l’aider.
Et surtout, comment les démons peuvent être bien plus doux, gentils, que les humains envers elle?
Toi, déesse des étoiles et de la galaxie, resplendissante Asteria, tu es notre unique sauveuse.
TW violences, maltraitances, viol, attouchements, pensées noires.
Une jeune fille naît le 30 novembre 2002, sous la constellation du serpentaire et du sagittaire. Dans une famille très, très nombreuse. Elle n’a cependant qu’un seul frère et deux parents. Elle a plusieurs tantes, oncles, cousins et cousines, cependant.
“C’est une fille bénie par les astres! Elle sera notre sauveuse, notre prophète!” ont-ils dit, dès lors qu’elle a ouvert les yeux.
Les traditions sont plutôt simples: selon les ancêtres de la famille, désignés eux-aussi par Dieu en tant que prophète, ils disent que chaque centenaire, une enfant sera désignée pour continuer la lignée de cette famille et pour continuer de porter les astres, les enfants de la famille et les paroles saintes. Pour eux, Dieu interviendra sur Terre pour désigner un foetus dans le ventre d’une porteuse, porté par de grandes responsabilités. Ce choix, cette désignation est distinctif par une grande différence physique (comme un handicap ou un syndrome). Ici, ce sont les yeux vairons de la jeune fille, étant divisé avec la couleur de la nuit avec son oeil gauche et le couleur du ciel bleu, avec son oeil droit. Ces yeux sont pour la famille, la corrélation entre le céleste (le bleu nuit) et les humains (le bleu ciel).
Quand elle est née, la petite n’a jamais eu de nom. Uniquement appelée par “la prophète”, “l’astrale” ou “sauveuse”. Depuis le début de son existence, tout le monde la glorifiait, ce qui pourrait faire croire qu’elle était en sécurité, malgré tout dans cette secte, mais le mal n’était pas à l’extérieur, comme le gourou (son père) le disait. Non. Le malin était déjà à l’intérieur, et ancré dans chaque adulte et adolescents prépubères qui y résidaient. Asteria a grandi dans un environnement très maltraitant et constamment abusif. Sa génitrice ne lui a jamais donné aucun amour pour éviter que son enfant ne se condition humaine et à ses passions. La fille était la prophète et non une humaine, mais une réincarnation des astres. Son père, lui, commandait aux autres de se purger leurs mœurs en se confessant, à travers le corps de la pauvre enfant une fois par semaine (ce rituel a débuté depuis la plus jeune enfance de la petite, assez jeune pour que son corps le supporte). Glorifiée, mais maltraitée comme tout parfait martyr (malgré si pour la famille, c’était une sorte de purification de l’âme de l’enfant qui était sali par les séances des purifications humaines), cet enfer a perduré jusqu’à ses dix ans.
Pendant ces dix ans, elle a quasiment tout oublié, sauf des séances de jeûne (où des fois elle devait passer 3 jours sans manger, uniquement elle et ceux punis (puisqu’ils avaient péchés, ou autre), des purifications des hommes (et femmes), de l’homme qui venait lui rendre visite, mais aussi de la mort de son grand-frère. Le seul qui avait bien remarqué que tout ce qui se passait était mal.
Le problème, c’est que leur père était le gourou. Le frère n’avait réellement pû rien faire pour défendre sa petite sœur de uniquement 5 ans de différence. Il a essayé, lorsqu’il avait douze ans, de la faire fuguer. Elle a essayé. La famille les a attrapés. Ils ont puni son frère, très violemment. Tout ce dont elle se souvient, étaient les cris de son frère et les siens pendant qu’ils se faisaient séparer par les adultes… et le silence d’après.
Le silence d’après…
Il fut atroce.
Enfermée dans une pièce qui n’était même pas sa chambre, elle regardait les étoiles. Sur le haut de ses sept ans, on ne peut pas réellement faire quelque chose d’autre qu' admirer les étoiles. Les étoiles l'ont toujours aidé, mais un homme aussi. Un homme, que personne n’a jamais remarqué. Personne n’a jamais su qui c’était… sauf elle, c’était son ami imaginaire, selon elle. Une étoile, un ange à son physique, qui venait lui rendre visite chaque soir. Chaque soir, il s’occupait un peu d’elle. Même s' il semblait qu’il n’aimait pas qu’on le touche, juste sa présence la réconfortait. Elle avait une identité aussi avec lui. Elle se nommait “Aerin”. Et ce soir, il était là, en train de la regarder. La petite était clairement au fond du gouffre. Elle ne bougeait pas. Son corps était aminci le plus possible, elle avait des cicatrices, du sang de partout. Puis il lui offrit pour une fois son aide, en lui demandant son plus grand rêve, en échange de trois fois rien! Avantageux, pas vrai? La petite regarda alors les étoiles, pensive et sans aucune réelle émotion apparente, elle vint lui dire que son plus grand rêve était d’être libre et de pouvoir comprendre les étoiles. Le premier rêve fut rejeté, puisque la liberté était un grand mot, mais comprendre les étoiles… Il le lui accorde.
Cette nouvelle, de lire dans les étoiles, se répandit très vite lorsqu’elle fut écoutée une fois en train de le leur parler. Suite à une sorte de persécution morale, elle avait dû en parler… et les purifications persistaient et évoluaient même, à plusieurs désormais, jusqu’à ses dix ans.
Un soir, elle se réveille en nage. Un rêve. Dans un futur très proche, elle l’a lu dans les étoiles et a réussi à apercevoir la date. Aujourd’hui, c’était aujourd’hui. Et le réveil fut totalement brutal.
L’endroit où se trouvait la famille n’était pas une petite communauté, mais clairement un grand village au plein milieu des U.S.A. Une ville, avec plusieurs ruelles, boutiques et ville. La famille détenait environ une centaine de membres, ayant gagné en membres au fur et à mesure des années. Le gourou était son père… sauf qu’il a merdé. Totalement. Pourquoi? Un joli site internet a été créé par lui pour essayer d’accueillir plus de personnes. Des rescapés de cette secte avait aussi commencé à faire des témoignages.
La nuit du 30 novembre 2012, une intervention spéciale dirigée par les SWAT était tombée. Toute la population était chamboulée et il fallait garder la fillette à l’abri. Sa génitrice la prit par la main en la sortant du lit pour la mettre en sécurité et elle suivait, comme d’habitude. Toujours obéissante. Sauf que les SWAT avaient une consigne: trouver la fillette, coûte que coûte, et on s’en moque des autres. Sa génitrice fuyait donc avec elle. Son géniteur était déjà abattu (il n’avait pas voulu donner où se trouvait la petite), et sa génitrice, sous ses yeux… fut abattue. Tuée. Aerin s’arrêta, pendant quelques instants, en train de regarder le corps inerte de la brune, mais elle ne fit rien. Tout ce qu’elle ressentait était de la peur, pour sa propre survie, surtout quand l’homme commençait à s’avancer.
Connaissant la ville par cœur grâce à son frère, elle s’échappait dans les plus fines et étroites ruelles, faisant attention à ses cicatrices du rituel de la veille. Pieds nus, elle marcha alors, sans réellement faire attention, dans du verre, transperçant son pied. Elle tomba à terre, au fin fond d’une ruelle éloignée de tous. Aerin, n’étant qu’une enfant qui était habituée à la douleur essaya de courir à nouveau et tomba à chaque fois. Plus aucune force. Puis un homme la trouva. Un grand homme, dans la vingtaine et elle ne savait pas pourquoi…Son aura lui faisait penser à celle de son ami imaginaire. Sans aucun espoir, mais comme poussée justement par une volonté divine de chercher à vivre, comme un dernier souffle, elle se dirigeait vers l’homme en boitant, s'agrippait à ses vêtements et le supplia de le protéger. Il était armé, mais elle savait, au fond d’elle, que cette arme était pour se défendre et pour le protéger… Si seulement on pouvait la protéger.
Et il accepta, avec difficulté mais il accepta. Il lui a dit de rester sage, de ne pas lui traîner dans les pattes et de l’obéir… puis le blackout. Le lendemain, elle s’était réveillée dans des draps les plus chauds, doux et agréables à sentir qu’elle n’avait jamais ressentie. Le pyjama était un long t-shirt, elle a pu manger à sa faim… Bref. Elle trouva enfin le lieu où elle a pu commencer à respirer, après ces dix premières années la tête sous l’eau. Elle émergea enfin, avec un nouveau prénom puisque sur les papiers… elle n’en avait pas. Elle n’était même pas une citoyenne. Donc Aloysius lui offrit un nom.
Asteria. La personnification du ciel étoilé.
Au fil des années, elle garda ce nom. La petite commence enfin à grandir, avec cette identité. Asteria. Asteria… Elle adore ce prénom, puisque c’est son identité, la seule et unique.
Aloysius se démontre réellement comme un vrai père avec elle, bien qu’il a un peu du mal avec les émotions, il se trouve qu’il est toujours là pour elle. Au collège, lorsqu’elle rentre à la maison après une journée de solitude (puisque les autres enfants la rejettent), elle retrouve son père qui travaille. Depuis qu’elle vit sous son toit, elle reste très souvent avec lui. Sa peur de l’abandon, depuis qu’elle a été “adoptée” par le démon, est très puissante. Il n’y a uniquement la nuit qu’elle aime rester seule. Mais c’est uniquement avec son père, et probablement plus tard avec une personne qu’elle aimera. Aloysius est réellement là pour elle, et elle en retour. Quand il va mal, elle lui prépare un bon thé relaxant. Quand il est surchargé de travail, elle l’aide un peu à trier. Elle range tout lorsqu’il n’est pas là et qu’elle reste chez elle lorsqu’elle ne peut pas aller autre part (suite à son agoraphobie et à son anémie, qu’elle eut lors de son adolescence).
Du côté de l’école, elle est toujours mise à l’écart. Le collège, lycée et sa première année de faculté fut totalement rongée par la solitude… Mais ça ne la dérange pas. Au moins, pendant les pauses, elle pouvait aller se regorger de culture et de livres, explorer toutes les musiques qu’elle n’a jamais pu écouter auparavant, profiter de l’extérieur et de la nature... La solitude, elle en faisait une liberté.
Désormais, la jeune fille vit à Thunder Bay, toujours sous le toit de Aloysius qui semble être plutôt content de ça. Sa peur de l’abandon et de l’extérieur lui fait faire en sorte qu’elle se doit de rester sous le toit de Aloysius… et même. Elle l’aime. Elle adore son père, et s’en séparer sera extrêmement difficile, même lorsqu’elle emménagera chez sa.on petit.e-ami.e. Elle est désormais en lettres modernes pour accéder à un parcours de théologie, pour plus comprendre son enfance et surtout le pourquoi du comment les démons/anges existent. Parce que oui, elle l’a apprit uniquement avec Aloysius que les anges et démons existent. Son ami imaginaire était, vous le savez probablement, un démon. Très puissant ce démon en plus. Cet ami imaginaire a disparu depuis qu’elle a été sous l’aile de Aloysius. Elle ne lui en a jamais parlé, puisque c’était un secret, mais… Elle veut comprendre aussi pourquoi il a voulu l’aider.
Et surtout, comment les démons peuvent être bien plus doux, gentils, que les humains envers elle?
Derrière l'écran
Coucou coucou, encore une folledingue avec son sixième compte! (Et pas le dernier). Bon courage à quiconque lit la fiche, puisque je pense que c’est mon personnage le plus compliqué à jouer avec Alistair, à cause de ses traumatismes et ses quelques syndromes. J’espère pouvoir bien les jouer et si jamais, n’hésitez pas à me poke si je décrédibilise quelconque syndrome <3/