Rock you like a Hurricane - Pv Arthur [Tw lime entre 2 monsieurs]

Rock you like a Hurricane

Hum, éclectique ? Voilà qui est fascinant… J’ai hâte de voir jusqu’où il peut s’étendre cet univers si coloré que le sont ses yeux.

Une représentation donc, une dans laquelle on passerait tous les deux inaperçu. Donc dans un endroit où les gens LGBT pouvaient aller. Il y avait des chances que l’artiste en fasse également partie. Mais quel genre de numéro on aura droit. Je soulève un sourcil à ces mots.

« Quel gentleman j’ai là. Je suis flatté qu’on m’ouvre ainsi la porte. »

Voilà quelque vies que je n’ai pas eu ce luxe. Je lui sourit quand je le vois apparaître derrière le morceau de véhicule qui nous sépare. Je lui prends doucement la main.

« Bien sûr très cher. Alors allons voir ce lieu où on sera discret. »

Même si discret, je pouvais l’être. Sauf que là, je suis assez clinquant pour détourner les regards. Ça me va. Tant qu’on ne le regarde pas trop. Parce que cet homme m’accompagne et si vous voulez voir, il faudra me payer grassement et encore. Pas sûr que vous tenez plus de cinq secondes.

Je lui tiens le bras avec un sourire un peu niais sûrement, mais pas ma faute si cet homme me rends aussi mou qu’une éponge. Je perds mes moyens, je suis moins incisif, trop gentil en plus de ça.

« Arthur, si je veux connaître ton univers. N’hésite pas à me poser des questions sur le mien. Je tenterai d’y répondre au mieux. »

Je lui dirait souvent la vérité, il y a des sujets que je n’aborderai pas. On n’est pas assez proche pour ça. Puis d’autres que seuls les plus placé dans la hiérarchie des Bones savaient. Peut-être en faisait-il partie ? Sûrement, un chevalier. Ah, que je suis bien à ses côtés marchant vers une destination inconnue. Avec à son bout un spectacle coloré où je pourrai encore le tenir à mes côtés. Le serrer qui sait, l’embrasser. Mais laissons les temps avant que nos souffles se mêlent...

Rock you like a Hurricane

Je ris doucement, il avait un tas de questions. C’était tant mieux, j’ai de sacrés anecdotes qui datent de temps que certains démons et emplumés peuvent connaître. Même si j’aime me placer du côté le plus violent, le plus brutal. Pas forcément le plus gentil.

« Parfait, ça me convient ainsi .Apprenons ces choses de nous... »

Plus j’en apprends sur lui, plus je pourrai me sentir proche de lui. Je veux l’être autant que je le peux, même si ça me condamne à rester un peu plus longtemps que ce corps peux le supporter. Je vis un moulin à vent coloré. Ce qui me fit rire. Je le fis bouger du bout des doigts, amusé profondément par ce geste.

« C’est parfait, je ne m’attendais pas à un cadeau de ce type, ni d’en recevoir un. Il est très bien. Il sera très bien chez moi. »

Hors de question que je le porte au bureau. Parce qu’il y aurait un crétin qui s’amuserait à le faire tourner et les gens j’autorisais à le faire était Arthur, les autres démons du vent, ceux de l’avarice , mais surtout moi-même. Heureux comme jamais, je vint lui poser un autre baiser sur la joue pile quand on vint les chercher pour cette soirée. Je n’ai jamais eu honte de me montrer. Je hoche la tête.

« Oh, bien sûr mon cher Arthur Paradis. »

Son nom de Famille était un détail amusant de cet homme. Ce qui n’enlevait en rien ce que je pouvais ressentir pour lui. Et la liste était longue, affreusement niaise, mais il n’y avait pas à dire. Je l’aime.

« Que le spectacle commence. »

Je laisse un sourire se dessiner quand je passe devant la queue, je vaux bien mieux que cette plèbe d’insectes ignorants. Ce soir, c’était le leur, et éventuellement à cet artiste pas tenté. Magie ? Chanson ? Danse ? Qu’aurais-je le droit de voir...

Rock you like a Hurricane

L’ambiance était vive, je ne dénotais pas avec mon ensemble clinquant. Il y avait quelques personnes dévêtue, mais celle vêtue qui me tient qui m’intéresse bien plus. Ces personnes se dandinant n’ont pas sa prestance. N’ont pas ce truc qui me rends dingue... Je pouvais qu’imaginer ce qui se cachait sous ses vêtements. Je pouvais en partie remercier ses vêtements proche de son corps.

Bien vite on se trouvais en hauteur, je n’ai jamais eu peur des hauteurs, elles m’amusent. J’ai pas mal monter sur des mat de bateau pour me sentir proche du vent. La pièce semblait confortable. C’était parfait. J’apprécie le confort. Je vins m’installer proche de Arthur. À ses cotés. Je sentis mon cœur manquer un battement. Pas assez pour m’inquiéter, mais assez pour me dire que cet homme me plaît vraiment beaucoup.

« Chez nous donc... »

Je lui fit un sourire.

« Toute la soirée, je serai avec toi. Merci de me comprendre avec mes faiblesses... »

Je posais doucement ma main sur sa joue avec tendresse.

« Respire, nous sommes tous les deux nerveux, c’est normal. Mais je ne ferai rien que tu ne désires pas. On mangera après, là, j’ai juste soif. Je t’avoue que mon stress n’aide pas à calmer la soif grandissante. »

Je retire ma main, je suis tactile parfois. Surtout envers les personne que j’aime. Malgré mes nombreuses vies, elles sont rares a y avoir goûter à cette tendresse. Je regarde un peu les mains de Arthur, si belles, dire qu’il m’a tenu avec un peu plus tôt.

« De l’eau, j’avoue que si c’est de l’alcool, je te laisserai choisir, seulement, je ne veux que tu sois saoul si tu conduis après. Et ma méfiance te fera boire si je bois. Je ne voudrai pas te perdre alors qu’on se connaît à peine. »

Et c’était vrai, ce que je ressentais pour lui était assez fort pour que je ne demande rien en retour, juste sa présence, juste le sentir à mes côtés. Et pose une main sur lui me rassurai comme me stressais. Je voulais tellement qu’il m’apprécie et non qu’il me sent comme un gêne dans sa vie.

Rock you like a Hurricane

Lui faire de l’effet me rassurait comme m’inquiétais un peu. Après tout, je voulais le garder le plus longtemps à mes côtés et ce n’est pas en lui faisant trop d’effet que je pourrai le préserver. En même temps, avais-je vraiment que cette attraction cesse ? Non, dix milliards de fois, non. Car je me sentais bien que ce que pouvais ressentir soit réciproque. Aimer sans être aimé en retour ça faisait si mal.

« La technologie est quelque chose que j’apprécie, les humains sont ingénieux. Dans ce cas, je te laisse le choix du spiritueux. »

Après il allait boire le même autant que ça lui plaise aussi. Puis vint la fameuse question, je me mis à rire doucement. Lui laissant l’opportunité de fuir. Ah, cet homme me plaît vraiment. Difficile de le nier. Toutes les molécules de mon être veulent sa présence.

« Je vais te dire quelque la vérité. Car elle semble vouloir venir quand je te parle. Dès que je t’ai vu, tu m’as plu, ce qui n’était qu’une attirance purement physique s’est transformé. Et comme le dis un chanson : Je t’aime, je t’aimais et je t’aimerai… Penses-tu que je sois si tactile avec quelqu’un que je connais pas, que je n’apprécie pas. Mes rares amis n’ont pas le quart de ce que je peux te faire. Ou te ferai si tu le désires. »

Je le regarde, si loin, je sais que c’est difficile pour lui. Ce n’est pas simple pour moi. Je suis calme, mais ce n’est qu’un masque que je porte. Je panique à l’intérieur. Si mes sentiments sont repoussés, je ne sais pas ce que je ferai. Vraiment pas. Je passais une main dans mes cheveux. Montrant un peu cette peau que je cache, brièvement.

« Arthur… s’il te plaît...Reviens si tu veux pas être à mes côtés, installe-toi ailleurs… Mais… 不要离开我 ... »

Et j’ai basculé en chinois. Je ne peux empêcher non plus ma voix de se briser un peu. J’étais mort de trouille. Si je me faisais des illusions ?

Rock you like a Hurricane

Je l’écoutais, le cœur battant si fort que je devais tendre l’oreille pour le comprendre. L’entendre me dire que j’avais été drôle et prévenant était quelque chose dont je n’ai pas l’habitude. Toutes ces envies se reflétait aux miennes. Mais je n’avais pas le force de me lever sans trembler. J’étais planté là, assis sur ce canapé. Les jambes flasques… Quand je vois ces yeux, j’ai tellement envie de m’y plonger. Même si je n’ai qu’un seul œil valide. Sa peur était aussi forte que la mienne, si j’avais peur de cet abandon, lui avait peur que tout se détruise avant qu’on puisse construire quelque chose. J’élèverai une dôme de vent pour nous protéger s’il le faut. Même ça fait de moi une cible facile à repérer .

« Je suis désolé… »

Mais c’était trop. Je devais le serrer dans mes bras. Pas l’embrasser, mais le tenir. Juste. Malgré ma faiblesse, je vins m’accrocher à lui. Le gardant juste contre moi. Le cœur battant la chamade.

« J’ai peur moi aussi. Qu’importe ce que penseront les autres chevaliers. Si en devenir un te mets en danger. Je n’accepterai jamais ce poste. Je suis un membre de l’ombre. J’aime aussi me mettre en avant, mais c’est plus de l’ombre que j’arrive à mes fins... »

Je fourre mon nez dans son cou, il sentait bon, je le savais. Déjà la première fois, c’était le cas. Mais le sentir là sur ce cou, c’était comme si j’avais un bout de ce que je préfère le plus.

« Personne à part toi ne pourrai toucher cet œil mort sans que je devienne violent. Je ne suis pas tout puissant et montrer cette fragilité me complexe un peu. Ce qu’il y a entre nous se consume déjà. Mais au lieu de s’en aller telle la fumée, ça rempli mon corps d’une chaleur qui m’effraie comme me rassure. Ce que je sais, c’est que je t’aime. Et que si je fonce droit dans le mur, j’irai. Car c’est le vent qui me pousse dans cette direction. »

Je ne sortirai pas indemne de cet attachement, je le savais bien. Mais je n’avais pas envie de m’en détacher. Je sais que j’ai l’air ridicule, mais je pense que cette vie, je vivrai le plus possible à ses côtés.

« Je te laisserai le voir… Voir tout ce que tu désires de moi. Laisse-moi être portée par ces rafales... »

Je me sentais si faible et si fort. J'embrassai ce cou. Juste le sentir n’était pas assez. Ce coeur va me rendre sourd.