Rock you like a Hurricane - Pv Arthur [Tw lime entre 2 monsieurs]

Rock you like a Hurricane

Je venais doucement prendre sa main. Me fichant bien de manger dans l’immédiat. En plus, il avait goûter ces plats. Pour moi. Même s’il n’aimait pas tant que ça un plat sur les deux. Je venais juste tranquillement lui répondre en prenant exclusivement de l’agneau.

« Je sais ce que tu es, que tu sois à moitié humain me fascine comme me rend triste. Car je te reverrai plus après un moment. Je n’en ai pas très envie, je te l’avoue. Si je peux essayer de combler ces lacunes. Je peux essayer. J’ai été père d’un être aussi extraordinaire que toi. Je l’ai suivi deux vies entière. Ne te pense pas si mauvais. Parce que à mes yeux, tu ne l’es pas. Tu es maladroit, oui. Mais pas mauvais. J’aime être le vilain, moi aussi. »

Je pouffe doucement. La façon de manger et parler en temps me fait sourire. Je viens tamponner son visage avec un sourire. Couvert de sauce.

« J’ai remarqué que c’est chaud. Mais peu avant ça, nous l’étions bien plus que ces plats. »

Je fis un sourire, l’agneau était un peu sec. Trop cuit. C’était le désavantage d’avoir un palais comme le mien habitué à certaines choses. La bonne cuisson de cette pièce de viande était délicate. Il suffisait d’un rien pour qu’elle soit surcuite. Mais le reste était bon. Juste un souci mineur.

« Je ne désire pas remplacer ton père. Parce que je te veux dans mes bras, t’embrasser à la folie et danser de nos corps l’un sur l’autre, un jour. Je saurai être patient un moment. Mais pas sûr que je puisse me retenir trop longtemps. »

Je repoussais l’assiette vide, j’aurai presque croiser les couverts, par pure provoc. Mais non, j’aime trop Arthur pour faire un scandale au pauvre petit restaurateur. Définitivement, je préfère manger chez la gloutonne.

« On change toujours au contact des autres, humain, démon ou bâtard. Ce qui permet de nous construire. Sans ces rencontres, je serai peut-être pas le même. J’ai été un tyran dans une vie ou deux. Insupportable. Le chaos fait partie de mon existence. Mais je ne suis qu’un petit membre des Bones. Si tu étais si mauvais, est-ce que le chef t’aurai si confiance que ça ? Je ne pense pas. »

Peut-être que c’était par ce manque de confiance envers lui qu’il était qu’un petit membre à la noix...

Rock you like a Hurricane

Je lui fis un sourire doux. Mon fils, mon petit bâtard dont j’étais au petits soins. Je venais doucement le serrer contre moi. Nous avions tous les deux finis de manger.

« Il était vraiment beau, un jeune bâtard aux cheveux brun et yeux presque aussi beaux que les tiens. J’ai mis du temps à me faire à son décès. J’étais seul avec lui, sa mère, une humaine me l’a mis dans les bras en m’envoyant mes quatre vérités. Il fallait dire que j’avais été particulièrement con à l’époque. Mais c’était le plus beau des cadeaux... »

J’ai encore un peu de tristesse, vu que c’est les vies que j’ai vécu avec lui étaient consacrés. Je venais les pincer les hanches.

« Je ne donne pas comme ça aux gens mon cher. Mais pour toi, je veux bien faire une exception. »

Puis il venait rassurer mes rancœurs. Qu’est que je dois dire de plus que j’ai déjà dit. À part que cet homme prends soin de moi comme je prends soin de lui. Je venais doucement lui prendre une main.

« L’agneau est un peu sec. Mais les épices rattrapent un peu le tout. Ce qui me satisfait, c’est que tu me rassures sans que j’ai besoin de le dire. Comme si j’étais compréhensible pour toi. Tu lis en moi comme le ferai un bon légimens. »

Je pouffe, je fais ma référence au calme. Bien que l’auteur était aussi arriérée que le peuple au sang-pur dont elle dépeint les mœurs. Je dois dire que son univers était sympa entre de bonnes mains.

« Heureusement que je suis pas si petit que ça de ce côté, comment je pourrais te satisfaire sans une bonne taille ? »

Je pouffe tout seul. Je sais qu’on se tourne autour depuis le début. Mais savoir qu’on se plait est amusant. On joue un peu, nous sommes de grands enfants.

« Il était bon ton plat ? »

Il m’avait nommé amant, voilà qui m’avait plu et me plaisait encore… Décidément, ça risque de monter très vite en température entre nous deux. Ce qui n’est pas pour me déplaire. Mëme si j’aimerai le garder. Et si il se lassait de moi ?

Rock you like a Hurricane

Beau, mon fils l’était, même s’il n’avait jamais convolé pour me permettre de voir ce que ça pourrait donner avec des enfants de son trésor. Nul doute que je serais devenu gaga de ses petits. Et ne pas croiser le directeur des Bones et ne pas être là pour croiser Arthur. Non, mon parcours m’allait. Sans cette peine, je me serait pas attaché malgré moi à cette personne. Soi jeune, si responsable. Je n’avais pu que le suivre. Sans cette épreuve, j’aurai montré à quel point je voulais être à ses côtés. Même si il n’avait pas cette chose qui me plaisait tant en l’homme à mes côtés à présent. Je venais poser des baisers sur sa peau avec tendresse.

« Legimens, ça vient d’Harry Potter. Cela veut dire que tu lis mes pensées. Même si certaines sont bien protégées. Sinon, tu aurais peut-être fui... »

Comme ce désir qui me brûlait les entrailles. Si fort que chaque baiser que je venais faire était sûrement un peu plus possessif que prévu. Mais je voulais qu’il se sente bien en ma présence. Bien qu’à présent, il devait être gêné plus qu’autre chose. Je me stoppais en faisant la moue.

« Je suis heureux de te satisfaire déjà de mes simples baisers. Pour ce qui est du dessert, tu peux le demander. J’aimerai t’avoir pour moi seul au plus vite. Sans qu’on se fasse stopper par un intervenant extérieur. »

Patient, je pouvais l’être. Mais là, j’en avais aucune envie de l’être. J’étais bien trop loin pour calmer la tempête qui était en moi. Cette tempête ne se calmerait que plus tard.

« Sauf si tu veux faire une pause, je l’accepterai. Mais ne va pas te plaindre si ce viens encore piétiner ton espace vital. Même si en vrai, je ne l’ai jamais vraiment quitté. Promis, je ferai rien d’être qu’être à tes côtés si ça peut t’aider un peu. »

Ne rien faire serait frustrant. Mais je pouvais le faire. J’agissais comme le pire des démons de la luxure avec cet homme. Même si j’ai beaucoup de respect pour certains d’entre eux. J’en ai croisé pas mal lors de certaines vies. Mais je pouvais me contenter de ce vent que j’invoquais était doux, pas trop froid, pas trop chaud. Juste pour lui. Sa gêne avait quelque chose de mignon. Quelque chose que je pouvais protéger.

« Arthur ne te force jamais. Surtout pas pour moi. Je m’en voudrai terriblement. Car je t’aime. Nous iront à ton rythme. C’est ce que je désire. »

C’était vrai. Même si dans le fond, je voulais plus. Toujours plus. Sûrement ces vies où j’ai été seul qui pesait sur tout ça. Ou simplement qu’en accumulant comme je le faisais depuis tout ce temps était là pour combler un vide. Un vide que je n’arrivais que peu à satisfaire entièrement.

Rock you like a Hurricane

Je lui fis un sourire, connaître l’univers du sorcier à lunettes n’était pas un prérequis pour être en accord avec ce que je suis. Loin de là. Je suis quelqu’un qui aime voir la culture humaine évoluer. Est-ce que je suis les tendances ? Pas vraiment ? Je prenais ce qui me plaisait, ignorais le reste.

« La personne qui nous dérangera a intérêt à courir très vite. Car une fois lancé, je suis féroce... »

Je lui fis un sourire carnassier. Je n’avais dit que la vérité. Puis vint l’explication face à sa gêne. Sa timidité. Tendrement, je venais caresser le haut de sa cuisse sans aller trop loin. Je restais loin de la zone plus au nord. Il était assez novice sur certains point de cet intimité entre eux. Je venais toucher le bout de son nez adorable. Un sourire sur mes lèvres.

« Je vois ce que tu veux dire. Je ne peux te promettre de faire comme cet homme. Être celui qui reçoit à chaque fois. Même si ça ne me gêne pas de le faire. Je reste quelqu’un qui apprécie de dominer mes pairs. Je saurai prendre le temps de te rassurer, d’appréhender ce que tu ne connais pas. Cette peur est légitime, J’ai eu la même. Ne t’en fais pas. Nous ferons les choses sans nous forcer... »

Après qu’il fasse sonner la clochette, je venais lui voler un autre baiser tendre. Je voulais simplement prendre le temps avec lui. Qu’importe mon rôle. Oui, je signalais que je reprendrai le dessus. Mais ce n’était pas comme si j’étais pressé.

« Laisse-moi te raconter une petite histoire pour te rassurer un peu. Me faire céder n’est pas toujours facile, certaines personnes sont passé avant toi et se sont cassés les dents. Pourtant une fois la confiance acquise,je suis un peu plus souple. Mon amant de l’époque était une personne assez importante. Pourtant comme je le fais avec toi. Elle a pris le temps de me rassurer. Car je partais assez mal. Dans mes premières vies, un de mes enseignants avait voulu à mes fesses. Cet amant a bataillé des années. Mais j’ai fini par lui faire confiance. Je sais que si je le sens pas. Tu t’arrêteras. Ou d’attendre, tu le feras. Aie confiance en toi, en nous... »

Pour terminer ce discours, je venais doucement embrasser sa main. Elle avait le goût de poulet. Bien plus goûteux que le mouton. Je retenais que c’était sûrement ce que cette personne cuisinait le mieux.

Rock you like a Hurricane

Je laissais un rire filtrer. Pas moqueur, juste là pour détendre l’atmosphère.

« Je me doute, on pourra échanger de temps en temps. Savoir lâcher prise est important. »

Puis il laissa un moment de silence avant de répondre à sa question. Il embrassa ses douces lèvres encore une fois. Je voulais avant tout le soutenir du mieux que je pouvais.

« J’en ai eu une petite dizaines avant toi. Mais ça fait quelques vies que je n’ai rien fait de ce côté. Je m’attends à rien de très fabuleux lors de cette nuit. Il pourrait même rien se passer, ce dont je doute fortement… Je ne t’en voudrais pas. »

Je mangeais donc à sa suite profitant du dessert, le cuisinier avait eu la main lourde sur le rhum, mais ça allait. La gelée au lait de coco était à refaire. Avec quelques fruits frais. Le mieux, c’était de prendre ceux que se mariait le plus avec cette saveur particulière. Je pouvais déjà éliminer les poires de cette liste. Je mangeais de façon à ce qu’il en mange pas trop. L’observant de très près.

« N’explose pas. Je n’ai pas très envie que ça arrive. C’est bon, il a eu la main lourde sur le rhum, ça se sent. On aime ou pas. Mais j’ai quelques idées de gelée comme ça. »

Je fini largement plus que ma part. Il faut pas qu’il mange trop. J’aime manger certes, mais je laisse se plaisir de manger à l’excès à ceux qui peuvent le faire. Pour maintenir ma ligne, je mange ce qu’il faut et un peu plus pour les dépenses énergétiques imprévues. Je ferai presque de l’ombre à des entreprises de régimes, en plus d’être hyper économe sur ce que je prends ou non.

« J’aime voir ton sourire comme ça. J’ai passé une bonne soirée, n’ai crainte Arthur, même si l’endroit est très animé. Je ne doute pas une seconde qu’il doit avoir son petit succès. Reprendre des musiques populaires est un bon point quand tu montes un numéros. Il y a aussi l’éclairage et les costumes que tu portes. Il fait que la personne sur cette se détache du reste. Mais pas trop en faire. Exploser la rétine des gens, c’est pas toujours conseillé. Mais en soit, c’était une bonne idée, si j’aurai pas eu que les yeux pour ta personne. J’aurai fini par regarder ce qui se passe en bas. »

Le dessert terminé, je n’avais qu’une seule hâte, voler jusqu’à son lit.