Bim bam boum
Iel est mal à l’aise. Et toi, ça te met mal à l’aise aussi. Du moins, un peu. Tu ne sais pas comment lae rassurer. C’est un.e maudit. Et de ce fait, iel doit se montrer assez méfiant des démons, et encore plus des bâtards. Tu lae rejoins là-dessus : vous êtes instables. Rien ne lui prouve que tu as fini ta période de folie en plus, rien n’est là pour lae rassurer. Tu es un bâtard. A partir de là, en rentrant dans ce café avec toi, iel prend le risque de devoir prendre la fuite très vite. Iel est la plus proche de toi, si tu viens à péter un câble, iel sera lae premier.ère à en pâtir.
Alors tu lae comprends. Vraiment. Et tu aimerais avoir les mots pour lae rassurer, mais tu sais aussi que les mots ne veulent rien dire. Ils sont facilement manipulables, tout cela ne pourrait être qu’un guet-apens, tu pourrais chercher à lui nuire. Toi, tu sais qu’il n’en est rien, que tu es réellement reconnaissant, et que tu te sens réellement redevable vis-à-vis de ce Lowis (enfin, si c’est son véritable prénom, ce dont tu doutes, mais tu comprends, toi aussi, tu as déjà eu à te présenter sous de fausses identités. Mais au moins, iel s’ouvre un peu, iel te répond.
Même si c’est assez maladroit. Cette question, tu la redoutes. Elle te terrifie. C’est parler directement au démon qui t’habite, à cette face noire. Tu la détestes. Tu as réussi à l’accepter, mais ce n’est pas pour autant que tu l’aimes. Tu sais simplement que tu dois vivre avec. Mais tu n’aimes pas ces pulsions qui t’habitent, et tu détestes ce besoin pressant que tu ressens parfois. Celui de voler des âmes pour pouvoir gagner en puissance. Tu sais très bien pourquoi tu le fais. Tu sais très bien que c’est pour venger Aamon, et qu’au-delà de ça, ça t’aidera un peu à protéger Sam (même si elle n’a pas particulièrement besoin d’être protégée puisque la personne la plus dangereuse pour elle, c’est elle-même, en personne.) Si elle réfléchit de manière raisonnable et consciente, rien ne lui arrivera. Sa puissance à elle, elle réside dans sa tête. Et quand tu vois ses abdos, tu te dis que physiquement aussi, ça va, elle gère. Et chose encore plus étrange, à cette pensée, tu sens tes joues chauffer très légèrement. Pas assez pour rougir, mais ça te tire tout de même un sourire un poil gêné. Mais vous n’êtes que de simples amis, pas vrai, mon cher Orpheus ? Nom de Dieu, ce que ça m’avait manqué de te narguer à ce sujet.
Mais passons. Il est temps de répondre à la question. Tu marques une négation de la tête :
A ton tour, tu saisis le menu des boissons. Tu as envie de quelque chose de chaud. Un chocolat chaud ? Ta petite Sam intérieure t’engueule, c’est vrai que tu es intolérant au lactose. Alors ce sera un thé, tu trouves ça réconfortant, les bons thés :
Alors tu lae comprends. Vraiment. Et tu aimerais avoir les mots pour lae rassurer, mais tu sais aussi que les mots ne veulent rien dire. Ils sont facilement manipulables, tout cela ne pourrait être qu’un guet-apens, tu pourrais chercher à lui nuire. Toi, tu sais qu’il n’en est rien, que tu es réellement reconnaissant, et que tu te sens réellement redevable vis-à-vis de ce Lowis (enfin, si c’est son véritable prénom, ce dont tu doutes, mais tu comprends, toi aussi, tu as déjà eu à te présenter sous de fausses identités. Mais au moins, iel s’ouvre un peu, iel te répond.
Même si c’est assez maladroit. Cette question, tu la redoutes. Elle te terrifie. C’est parler directement au démon qui t’habite, à cette face noire. Tu la détestes. Tu as réussi à l’accepter, mais ce n’est pas pour autant que tu l’aimes. Tu sais simplement que tu dois vivre avec. Mais tu n’aimes pas ces pulsions qui t’habitent, et tu détestes ce besoin pressant que tu ressens parfois. Celui de voler des âmes pour pouvoir gagner en puissance. Tu sais très bien pourquoi tu le fais. Tu sais très bien que c’est pour venger Aamon, et qu’au-delà de ça, ça t’aidera un peu à protéger Sam (même si elle n’a pas particulièrement besoin d’être protégée puisque la personne la plus dangereuse pour elle, c’est elle-même, en personne.) Si elle réfléchit de manière raisonnable et consciente, rien ne lui arrivera. Sa puissance à elle, elle réside dans sa tête. Et quand tu vois ses abdos, tu te dis que physiquement aussi, ça va, elle gère. Et chose encore plus étrange, à cette pensée, tu sens tes joues chauffer très légèrement. Pas assez pour rougir, mais ça te tire tout de même un sourire un poil gêné. Mais vous n’êtes que de simples amis, pas vrai, mon cher Orpheus ? Nom de Dieu, ce que ça m’avait manqué de te narguer à ce sujet.
Mais passons. Il est temps de répondre à la question. Tu marques une négation de la tête :
Non. Pour des raisons personnelles, je vais devoir le faire. Mais ça me dégoûte, profondément. Je sens que ça bouillonne au fond de moi, et je me retrouve parfois à en avoir véritablement envie, mais dès que je repose les pieds sur terre, que je le fais taire un peu, le simple fait d’y penser me donne la gerbe.
A ton tour, tu saisis le menu des boissons. Tu as envie de quelque chose de chaud. Un chocolat chaud ? Ta petite Sam intérieure t’engueule, c’est vrai que tu es intolérant au lactose. Alors ce sera un thé, tu trouves ça réconfortant, les bons thés :
Et ce que je viens de dire contraste clairement avec le côté sain que j’ai évoqué plus tôt. Rectification : pour un bâtard, je tiens relativement bien la route. Prends ce que tu veux, je pense que tu l'as déjà compris, mais c'est moi qui paye.
gotheim for epicode