Tout ceci ne mérite pas un ban(c), il est innocent
Jane feat. Roland
C’était une partie de mon travail que je déteste. Chasser les sans-abris. Vraiment, c’est le pire du pire. Beaucoup de ces personnes n’ont pas eu beaucoup de chance. Il fallait en plus que moi, je les incite à partir de leur place. Certains sont drogués jusqu’aux yeux. Je le sais. Je suis au courant. Et les voir dans ce genre d’état me fout dans une colère. Je déteste les substances, pas les gens qui les consomment. Et je n’aime pas toujours les trafiquants de drogues. Certains sont des enfants aussi perdus que ceux qui consomment jusqu’à plus soif. Avec mon collègue, on s’approche d’une personne. Elle semble sur un banc en train de dormir. Au vu de son état, ça ne lui ferait pas de mal. Je pose un regard sur mon collègue.
« Je sais ce que tu vas me dire.
- Ah bon ?
- Que cet homme ne doit pas être chassé, mais qu’il doit se reposer. Et tu sais quoi, comme c’est la fin de notre service, je te le laisse, ton pouilleux. Je rentre. »
Pouilleux ? L’homme ne semblait pas avoir de ces petites bêtes sur la tête. Je soulève un sourcil. Les humains sont parfois très cruels entre eux. J’en ai encore la preuve dans les mots de mon collègue. Je lâche un soupir avant de me mettre à hauteur du banc. J’ai mal au cœur. Il semblait si faible.
« Monsieur... »
Pas un signe. Je n’aime pas savoir dormir dans un endroit si inconfortable. Je pose une main douce sur son épaule et la secoue doucement.
« Monsieur, il faut vous réveiller... »
Je continue mon action, d’abord doucement, puis le voyant profondément endormi, je le secoue plus énergiquement. Pas au point de lui déboîter l’épaule. Mais assez pour le réveiller. Du moins, j’espère. Parce que sinon j’ai l’option eau de fontaine dans le visage.
« Je sais ce que tu vas me dire.
- Ah bon ?
- Que cet homme ne doit pas être chassé, mais qu’il doit se reposer. Et tu sais quoi, comme c’est la fin de notre service, je te le laisse, ton pouilleux. Je rentre. »
Pouilleux ? L’homme ne semblait pas avoir de ces petites bêtes sur la tête. Je soulève un sourcil. Les humains sont parfois très cruels entre eux. J’en ai encore la preuve dans les mots de mon collègue. Je lâche un soupir avant de me mettre à hauteur du banc. J’ai mal au cœur. Il semblait si faible.
« Monsieur... »
Pas un signe. Je n’aime pas savoir dormir dans un endroit si inconfortable. Je pose une main douce sur son épaule et la secoue doucement.
« Monsieur, il faut vous réveiller... »
Je continue mon action, d’abord doucement, puis le voyant profondément endormi, je le secoue plus énergiquement. Pas au point de lui déboîter l’épaule. Mais assez pour le réveiller. Du moins, j’espère. Parce que sinon j’ai l’option eau de fontaine dans le visage.
codage par Laxy.