burnluke
Les murmures de l'ange.
La douceur de sa voix.
Mais il a quelque chose dans le regard que le démon ne peut ignorer, même quand ses manques le supplient de se laisser bercer tant qu'il le peut encore par son indulgence qu'il ne mériterait pourtant pas.
C'est froid. Les mots se gèlent au bord de ses lèvres, elles n'arrivent plus à les articuler et ça lui donne une sensation familière, plus encore lorsque le blond secoue la tête pour se libérer de sa confusion. Tu as déjà quoi ? Il élude la question, la soudaine rudesse dans sa voix faisant agrandir les yeux du brun qui ne s'était même pas rendu compte de sa docilité.
Pas un grondement, pas une grimace. Le fauve n'a plus l'amertume pour le repousser quand il lui parle de cette façon.
Comme s'il avait peur de...
Le perdre ?
Mais c'est ridicule. Il aurait un sourire moqueur face à son propre désespoir si les derniers mots de Luke ne l'avait pas figé sur place.
Nous ?
En silence, il le fixe jusqu'à discerner son souffle, un fil brumeux parmi le froid de la nuit et réaliser que ça fait un moment qu'il retient le sien, que c'est douloureux.
... Luke...
Il détourne la tête et ferme les yeux pour une seconde ou deux. Inspirer, expirer, tendre la main à son tour. J'ai eu 7 vies. Tu es le seul qui...
Me comprend ?
Me ressemble ?
Me complète ?
Il repose le regard sur lui.
C'est des aveugles, ou des lâches, ou ils ont rien à foutre de faire les putain de marionnettes. Une montée de rage lui fait cracher le dernier mot. Alors je dois faire quoi ? Croiser les doigts pour qu'ils m'envoient pas dans le néant dès que je vais revenir ? J'sais même pas s'ils vont attendre que je crève pour le faire !
Comme un animal qu'on accule, il ne voit plus d'échappatoire que tuer la menace. S'éloignant du conteneur, il agrippe et froisse sa chevelure déjà folle dans ses poignes.
J'ai plus le choix ! Qu'il gronde avec les mâchoires serrées, le fauve. Il a la gorge dans un étau et les yeux qui lui piquent, mais il n'y a rien que la colère qui lui vient, encore et toujours.
Et pourtant, il finit par relâcher ses boucles, glissant ses mains dans sa nuque tandis que ses mâchoires se desserrent.
It's just... Us. You can feel it too, can't you ? Son index tape contre la peau de son cou, là où se cache l'essence. Il regarde par dessus son épaule, dans la direction de l'ange.
Tell me you can feel it.
Please.
La douceur de sa voix.
Mais il a quelque chose dans le regard que le démon ne peut ignorer, même quand ses manques le supplient de se laisser bercer tant qu'il le peut encore par son indulgence qu'il ne mériterait pourtant pas.
C'est froid. Les mots se gèlent au bord de ses lèvres, elles n'arrivent plus à les articuler et ça lui donne une sensation familière, plus encore lorsque le blond secoue la tête pour se libérer de sa confusion. Tu as déjà quoi ? Il élude la question, la soudaine rudesse dans sa voix faisant agrandir les yeux du brun qui ne s'était même pas rendu compte de sa docilité.
Pas un grondement, pas une grimace. Le fauve n'a plus l'amertume pour le repousser quand il lui parle de cette façon.
Comme s'il avait peur de...
Le perdre ?
Mais c'est ridicule. Il aurait un sourire moqueur face à son propre désespoir si les derniers mots de Luke ne l'avait pas figé sur place.
Nous ?
En silence, il le fixe jusqu'à discerner son souffle, un fil brumeux parmi le froid de la nuit et réaliser que ça fait un moment qu'il retient le sien, que c'est douloureux.
... Luke...
Il détourne la tête et ferme les yeux pour une seconde ou deux. Inspirer, expirer, tendre la main à son tour. J'ai eu 7 vies. Tu es le seul qui...
Me comprend ?
Me ressemble ?
Me complète ?
Il repose le regard sur lui.
C'est des aveugles, ou des lâches, ou ils ont rien à foutre de faire les putain de marionnettes. Une montée de rage lui fait cracher le dernier mot. Alors je dois faire quoi ? Croiser les doigts pour qu'ils m'envoient pas dans le néant dès que je vais revenir ? J'sais même pas s'ils vont attendre que je crève pour le faire !
Comme un animal qu'on accule, il ne voit plus d'échappatoire que tuer la menace. S'éloignant du conteneur, il agrippe et froisse sa chevelure déjà folle dans ses poignes.
J'ai plus le choix ! Qu'il gronde avec les mâchoires serrées, le fauve. Il a la gorge dans un étau et les yeux qui lui piquent, mais il n'y a rien que la colère qui lui vient, encore et toujours.
Et pourtant, il finit par relâcher ses boucles, glissant ses mains dans sa nuque tandis que ses mâchoires se desserrent.
It's just... Us. You can feel it too, can't you ? Son index tape contre la peau de son cou, là où se cache l'essence. Il regarde par dessus son épaule, dans la direction de l'ange.
Tell me you can feel it.
Please.
Run away from the faith.
Let's race if you wanna taste.
You wanna mess around ?