Douce inconnue
Ton corps s'étale, une fois de plus, de tout son long contre le sable. Tu craches un coup, fusillant Aamon du regard. Il n'y va pas de main morte aujourd'hui, tu le sens stressé, mais tu n'arrives pas à savoir exactement pourquoi. Il regarde frénétiquement autour de lui, ce n'est pas dans ses habitudes d'être distrait pendant un entrainement.
Contrairement à tes rêves habituels, tu ne t'es pas réveillé dans le petit lit, tu ne sais donc pas quel âge tu as. Aamon ne te laisse pas le temps de réfléchir, en plus de cela. Tu ne te souviens réellement pas de cette journée : est-ce qu'il a fini par t'assommer ? Cela t'étonnerait un petit peu de lui, mais cette situation n'est pas non plus des plus communes.
Tu te relèves tant bien que mal, esquives un de ses coups, puis un deuxième. Il te fait reculer. Ton seul moyen de l'éviter, c'est de faire des bonds en arrière. Tu finis acculer contre un mur, Aamon pose rapidement une main au dessus de ton épaule, et te pointe le crâne, imitant la forme du pistolet à l'aide ses doigts :
Ok. Tu arrives à l'épaule d'Aamon, et ta voix a un peu mué. Tu es donc relativement vieux. C'est d'autant plus étrange que tu aies oublié cette journée, elle est peut-être insignifiante ? Tu en doutes, vu l'état dans lequel est ton père.
Il se retourne, et passe une main dans ses cheveux. Tu devines aisément qu'il se pince la lèvre, que s'il pouvait, il tambourinerait le sol de son pieds. Tu le connais sur le bout des doigts, et le plus amusant, c'est que tu remarques que tu as chopé tous ses signaux de détresse. Sam avait raison, il est bien ton père, malgré l'absence de lien de sang.
Contrairement à tes rêves habituels, tu ne t'es pas réveillé dans le petit lit, tu ne sais donc pas quel âge tu as. Aamon ne te laisse pas le temps de réfléchir, en plus de cela. Tu ne te souviens réellement pas de cette journée : est-ce qu'il a fini par t'assommer ? Cela t'étonnerait un petit peu de lui, mais cette situation n'est pas non plus des plus communes.
Tu te relèves tant bien que mal, esquives un de ses coups, puis un deuxième. Il te fait reculer. Ton seul moyen de l'éviter, c'est de faire des bonds en arrière. Tu finis acculer contre un mur, Aamon pose rapidement une main au dessus de ton épaule, et te pointe le crâne, imitant la forme du pistolet à l'aide ses doigts :
"Pan. En situation réelle, tu serais mort.
En situation réelle, je ne me serais pas questionner ce qui te tourmente. Qu'est-ce qu'il se passe, Aamon ?
Ok. Tu arrives à l'épaule d'Aamon, et ta voix a un peu mué. Tu es donc relativement vieux. C'est d'autant plus étrange que tu aies oublié cette journée, elle est peut-être insignifiante ? Tu en doutes, vu l'état dans lequel est ton père.
"Tu te cherches des excuses là, tout va bien."
Il se retourne, et passe une main dans ses cheveux. Tu devines aisément qu'il se pince la lèvre, que s'il pouvait, il tambourinerait le sol de son pieds. Tu le connais sur le bout des doigts, et le plus amusant, c'est que tu remarques que tu as chopé tous ses signaux de détresse. Sam avait raison, il est bien ton père, malgré l'absence de lien de sang.
Ha, tu vois, t'es stressé ! Je te connais sur le bout des doigts, dis-tout à bébé Orpheus qui ne demande qu'à savoir les tourments de monsieur Aamon pour parvenir à les apaiser.
gotheim for epicode