Della Bianchi Galatée - “There are always flowers for those who want to see them.”

Et la lumière fut, une jeune femme au doux nom de Galatée Della Bianchi naissait le 15 mai 1999, en Italie. La jeune femme naissait dans un monde affectueux et attentionné, aux bords de la médittérannée, plus précisément en Sicile. C’était un jour solaire, et sa mère, historienne de l’art avait toujours voulu donner un nom doux à sa fille, relatif aux arts. Son père, avocat, n’était pas d’accord puisqu’il fallait un nom qui attirerait le regard sur sa beauté. Et le prénom vint au regard de sa fille, lors de son premier anniversaire. Parce que oui, pendant un an, la petite fille n’avait jamais eu de prénom. On la surnommait par “dolceza” ou autres doux noms. Galatée, même enfant, a toujours eu une peau douce et agréable, lui faisant penser à une statue vu la douceur de sa peau et à quel point elle était lisse, donc elle avait pensé au mythe de Pygmalion et de Galatée.

“Aucune femme n’a jamais égalé l’harmonie de ses traits. Contemplant sa statue, il caresse ses courbes et s’attarde sur son doux profil. Il la couvre de baisers, lui murmure à l’oreille, la cajole, mais Galatée, pétrifiée dans l’ivoire, ne manifeste bien évidemment aucun signe de vie. Offrandes, prières, il apporte à ses pieds tout ce qui est censé la rendre amoureuse en retour. Mais ni les fleurs, ni les pierres précieuses, ni les larmes ambrées des Héliades n’y peuvent rien. Vêtue d’or et de diamants, Galatée reste insensible à ce flot d’amour. L’ivoire semble avoir figé son âme à jamais. Désespéré, Pygmalion invoque Aphrodite, la Déesse de l’amour et de la beauté, pour qu’elle lui vienne en aide. Bien qu’autrefois vexée que ce misogyne dénigre les femmes, la sublime entend son désarroi, et fait grande preuve de clémence à son égard.” - Les métamorphoses - Ovide.

Galatée, suite à cela, adopta ce prénom. Elle grandit comme une humaine normale mais se sent toujours légèrement à l’écart des autres et c’est pour une raison: Galatée a une différence très légère des autres, c'est qu’elle est surdouée. Elle avait toujours été douée à l’école, avait d'excellentes notes mais fut toujours légèrement mise de côté à cause de ses différences: Souvent, enfant, elle ne parlait que de légères obsessions et une qui l’avait suivie était les fleurs. Elle était obsédée avec la beauté des fleurs, avec les noms latins de ceux-ci. Elle aimait tout ce qui était la révélation de la beauté de la nature, mais elle adorait les fleurs. Plus précisément les fleurs qui faisaient penser à l’été, aux odeurs de la Sicile lorsqu’elle se réveillait sous les sons des tourterelles qui chantaient près de sa fenêtre. Elle aime toujours ces sons, faisant penser à son enfance. Elle a toujours eu une sorte de nostalgie via son enfance, sa douce enfance.

Pour revenir à nos moutons, bien que Galatée était surdouée, elle n’a jamais vraiment eu d’amis à proprement parler à cause de sa timidité naturelle. Et cela a toujours été quelque chose dont elle souffrait. Elle aimait le social et ne peut uniquement débloquer cette timidité en arrivant au lycée puisqu’elle avait compris quelque chose: les personnes aimaient les autres douces et aimantes envers les autres, il fallait qu’elle soit donc plus naturelle.

Son lycée se passait à merveille et elle eut son diplôme de fin de lycée haut la main, mais… Il était temps de changer de vie. Bien qu’elle aimait la Sicile de son enfance, elle voulait à tout prix changer de vie et passer à autre chose, passer dans une ville totalement différente d’un climat médittéranéen et elle l’avait avouée à une amie d’auparavant, un fantôme de son passé désormais.

“Tu recherches une ville au Canada pas vrai? Tu vas avoir l’impression d’être dans un livre avec ces forêts…Essaie le nord-ouest, dans l’Ontario!”

Et oui, elle voulait déménager au Canada à cause de ces forêts, ces grandes forêts qu’elle voulait admirer depuis sa fenêtre lorsqu’elle se réveillait le matin. Partant loin de ses parents et avec un peu d’argent qu’elle avait accumulé avec des jobs étudiants et une bourse, elle partit vers 18 ans à Thunder Bay avec une bourse universitaire en poche. De base, elle était partie pour les beaux-arts à cause de sa mère historienne de l’art, sauf que cela ne fonctionnait pas exactement pour elle. Elle adorait l’art mais… ne voulait pas devenir artiste à temps plein, surtout avec les envies des supérieurs artistiques que, selon la jeune femme: “sont trop stricts et trop à l’image des professeurs”. Elle resta pendant un an dans la formation artistique des beaux-arts en arts visuels et plastiques.

Alors comment est- elle devenue fleuriste?

Un soir, la jeune femme était devant son ordinateur et recherchait des nouvelles formations à suivre, elle voulait à tout prix une nouvelle formation, loin des professeurs insupportables qui limitaient sa créativité et… elle en pleurait puisqu’elle ne voulait pas décevoir sa mère, décevoir les personnes qui lui disaient tant:

“Tu as du talent!"
“Tu peins tellement bien!”
“Tu as vu tes sculptures? N’oublie pas de m’en vendre une!”

Mais elle ne pouvait pas. Alors en cherchant les formations, elle trouva donc une formation de fleuriste et elle ne pouvait pas passer à côté. Alors qu’il était vingt heures du soir, la jeune femme envoya son cv pour essayer d’être acceptée, ce qui fut le cas quelques jours après. Elle fut acceptée surtout à cause de sa lettre de motivation qui suppliait d’être acceptée, puisque les fleurs étaient toute sa vie et elle envoya même quelques créations de bouquet qu’elle avait créé dans son temps-libre. Comment vous dire que la jeune femme était heureuse à souhait, qu’elle en avait même sautillée de partout dans son appartement, à un tel point que les voisins étaient tout aussi contents qu’elle, manifestant leurs joies pour elle avec un balais au niveau du plafond de l’appartement d’en dessous…

Depuis, elle suit une formation de 2 ans, sortant donc avec mention de sa formation. Diplôme en poche, elle accumule d’autres petits travaux pour accéder à son rêve: Monter sa propre boutique de fleuriste. Serveuse, vendeuse en prêt-à-porter voir même accompagner quelques personnes âgées à faire leurs courses, tout était bon pour avoir assez d’argent. Et ce n’est que depuis quelques mois qu’elle avait monté sa petite boutique de fleuriste, “Garden of Eden”. Oui, c’était plutôt basique, mais étant catholique, elle voulait vénérer les fleurs qui naissaient et qui étaient décorées dans sa boutique venaient du jardin d’Eden. Ça fonctionne, pas vrai?