Mains vertes
Tu rentres de l’université. Sans Sam. Ça fait bizarre, mais elle a beaucoup de travail. Et tu n’aimes pas t’immiscer dans ses affaires. Elle a besoin d’être seule, surtout quand elle doit se concentrer. Tu interviendras si elle vient à abuser. Bon, tu finiras donc pas retourner à l’université ce soir. Tu vas donc simplement arpenter les ruelles, en profiter pour découvrir calmement les petites boutiques, parce que tu n’as jamais réellement pris le temps de te perdre dans cette ville. Tous tes mouvements sont bien trop contrôlés pour ça…
Tu replaces ton sac sur ton épaule. Bordel, ce que tu détestes avoir à porter des affaires. C’est tellement barbant. Tu joues avec une de tes mèches de cheveux, la faisant tournoyer entre tes doigts avec un petit sourire. Oui, elle travaille vraiment trop. Pour une personne qui prétend simplement être un ami, je trouve que tu penses beaucoup à elle, Orpheus. Mais je ne t’apprends pas grand-chose, je le sais. Depuis que Sam a failli perdre la vie face à ce tueur en série, tu es bien moins sûr de ce que tu ressens pour elle. Tu enterres encore plus profondément tes sentiments que ces dernières années. Parce que ça te terrifie de ressentir des choses aussi… puissantes ? Tu sens qu’elles peuvent te détruire, te terrasser. Tu as peur de la perdre, Sam, si tu les laisses prendre trop de terrain. Alors tu renforces la défense, et te plonges encore plus dans cette amitié purement fictive. Tu as toujours été comme ça, Orpheus. Et ça me donne envie d’hurler. Réalise bordel, Sam n’attend que ça. Pardon, je m’emporte.
Ton regard se pose sur quelque chose qui balaye totalement la jeune femme de tes pensées. Une orchidée. Mais pas n’importe laquelle, non. Une orchidée colombe. Déjà que tu adores les orchidées, mais celles-ci… Tu en lâcherais presque ton sac. Tu te frayes un chemin parmi les quelques passants de jumbo garden pour aller l’admirer de plus près. Elle est en bonne santé. Tu n’aimes pas les fleuristes. Tu ne les aimes pas parce qu’ils ne savent pas s’occuper correctement des plantes, pour la plupart. Puis, beaucoup d’entre eux ne proposent que des bouquets, ou des compositions… Rares sont ceux qui ont des plantes vivantes dans leur stock. Mais cette personne-là a l’air de savoir ce qu’elle fait. Et elle a attiré ton attention. Tu restes de longues minutes à contempler les fleurs, les caressant avec une tendresse infinie pour jauger de leur beauté. Les fleurs sont blanches. Définitivement, tout te ramène à elle. Un sourire niai étire tes lèvres : toi et les plantes, c’est une histoire d’amour sans fin. Tu en as déjà beaucoup chez toi. Pourtant, tu as vraiment envie de craquer. Mais la raison t’en empêche. Maiiis… le cœur te dit tout le contraire ! Puis, les orchidées colombes, tu n'en croises pas souvent ! Il te manque simplement que quelqu’un te dise de la prendre pour que tu cèdes à ce petit péché mignon… Que quelqu’un te pousse dans le ravin, comme ça, tu pourras dire que ce n’est pas uniquement de ta faute.
Tu replaces ton sac sur ton épaule. Bordel, ce que tu détestes avoir à porter des affaires. C’est tellement barbant. Tu joues avec une de tes mèches de cheveux, la faisant tournoyer entre tes doigts avec un petit sourire. Oui, elle travaille vraiment trop. Pour une personne qui prétend simplement être un ami, je trouve que tu penses beaucoup à elle, Orpheus. Mais je ne t’apprends pas grand-chose, je le sais. Depuis que Sam a failli perdre la vie face à ce tueur en série, tu es bien moins sûr de ce que tu ressens pour elle. Tu enterres encore plus profondément tes sentiments que ces dernières années. Parce que ça te terrifie de ressentir des choses aussi… puissantes ? Tu sens qu’elles peuvent te détruire, te terrasser. Tu as peur de la perdre, Sam, si tu les laisses prendre trop de terrain. Alors tu renforces la défense, et te plonges encore plus dans cette amitié purement fictive. Tu as toujours été comme ça, Orpheus. Et ça me donne envie d’hurler. Réalise bordel, Sam n’attend que ça. Pardon, je m’emporte.
Ton regard se pose sur quelque chose qui balaye totalement la jeune femme de tes pensées. Une orchidée. Mais pas n’importe laquelle, non. Une orchidée colombe. Déjà que tu adores les orchidées, mais celles-ci… Tu en lâcherais presque ton sac. Tu te frayes un chemin parmi les quelques passants de jumbo garden pour aller l’admirer de plus près. Elle est en bonne santé. Tu n’aimes pas les fleuristes. Tu ne les aimes pas parce qu’ils ne savent pas s’occuper correctement des plantes, pour la plupart. Puis, beaucoup d’entre eux ne proposent que des bouquets, ou des compositions… Rares sont ceux qui ont des plantes vivantes dans leur stock. Mais cette personne-là a l’air de savoir ce qu’elle fait. Et elle a attiré ton attention. Tu restes de longues minutes à contempler les fleurs, les caressant avec une tendresse infinie pour jauger de leur beauté. Les fleurs sont blanches. Définitivement, tout te ramène à elle. Un sourire niai étire tes lèvres : toi et les plantes, c’est une histoire d’amour sans fin. Tu en as déjà beaucoup chez toi. Pourtant, tu as vraiment envie de craquer. Mais la raison t’en empêche. Maiiis… le cœur te dit tout le contraire ! Puis, les orchidées colombes, tu n'en croises pas souvent ! Il te manque simplement que quelqu’un te dise de la prendre pour que tu cèdes à ce petit péché mignon… Que quelqu’un te pousse dans le ravin, comme ça, tu pourras dire que ce n’est pas uniquement de ta faute.
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