Burn in Hell
Ta
punition
c'est
moi
Cette innocence. Ce sourire. Ses yeux qui parlent toujours pour elle. Céleste est un livre ouvert, tu ne l’as jamais vu comme une femme mystérieuse. Tu sais qui elle est, tu sais qu’elle cache une vie compliquée, très compliquée. Tu devines sans trop de mal qu’elle est sujet à des maltraitances, elle est bien trop habituée à la violence. Tu sais qu’elle cache des horreurs que jamais elle n’aurait dû vivre. Que sa bonté lui coûte cher, à la maison. Ce qu’elle peut être faible…
Et pourtant, tu lui accordes cette seconde chance. Enfin, c’est ce qu’elle doit penser. C’est ainsi qu’elle doit voir les choses. Pour toi, c’est totalement différent. C’est à toi que tu offres une seconde chance. Pas de rédemption, non, mais celle de réussir à refaire quelque chose de ta vie. Celle d’affronter ce qui t’a fait fuir. Elle a raison, tu es et as toujours été un lâche. Lorsque tu l’harcelais : c’était bien plus simple de faire ça, ça t’évitait de faire face à tes sentiments. Lorsque tu as fui : la prise de conscience a été trop compliqué. Tu as choisi de l’enterrer, de laisser le déni se charger d’elle, et de tout faire pour que l’oubli prenne le pas sur la situation. L’oublier. Oui, c’est ça que tu voulais. Mais ce petit bout d’Enfer que tu as subi pendant 10 ans a juste renforcé son souvenir. Tu t’es rendu compte de ce que tu avais perdu, et de ce que tu veux dorénavant retrouver. Au moins essayer.
Tu soupires. Elle ne comprend rien. C’est dingue d’être passive à ce point-là. Tu veux dire : c’est à elle de diriger à l’heure actuelle. Pas à toi.
« Je crois que je n’ai pas été clair : te suivre est déjà un effort suffisant de ma part. C’est à toi de choisir ce qu’on va faire, c’est à toi de me surprendre, pas l’inverse. On commence par ce que tu as envie de faire. Si tu as besoin de réfléchir et qu’on se revoit demain, à ta guise. Mais n’oublie pas que c’est un jour de cramer, un jour de perdu, et que ce temps-là, tu ne le retrouveras jamais. »
Et pourtant, tu lui accordes cette seconde chance. Enfin, c’est ce qu’elle doit penser. C’est ainsi qu’elle doit voir les choses. Pour toi, c’est totalement différent. C’est à toi que tu offres une seconde chance. Pas de rédemption, non, mais celle de réussir à refaire quelque chose de ta vie. Celle d’affronter ce qui t’a fait fuir. Elle a raison, tu es et as toujours été un lâche. Lorsque tu l’harcelais : c’était bien plus simple de faire ça, ça t’évitait de faire face à tes sentiments. Lorsque tu as fui : la prise de conscience a été trop compliqué. Tu as choisi de l’enterrer, de laisser le déni se charger d’elle, et de tout faire pour que l’oubli prenne le pas sur la situation. L’oublier. Oui, c’est ça que tu voulais. Mais ce petit bout d’Enfer que tu as subi pendant 10 ans a juste renforcé son souvenir. Tu t’es rendu compte de ce que tu avais perdu, et de ce que tu veux dorénavant retrouver. Au moins essayer.
Tu soupires. Elle ne comprend rien. C’est dingue d’être passive à ce point-là. Tu veux dire : c’est à elle de diriger à l’heure actuelle. Pas à toi.
« Je crois que je n’ai pas été clair : te suivre est déjà un effort suffisant de ma part. C’est à toi de choisir ce qu’on va faire, c’est à toi de me surprendre, pas l’inverse. On commence par ce que tu as envie de faire. Si tu as besoin de réfléchir et qu’on se revoit demain, à ta guise. Mais n’oublie pas que c’est un jour de cramer, un jour de perdu, et que ce temps-là, tu ne le retrouveras jamais. »