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Hold me tight like the night hugs the moon ¤ Sam

Orpheus Hassan
Orpheus Hassan
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Hold me tight like the night hugs the moon ¤ Sam Empty # Mer 31 Aoû 2022 - 21:29
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Open ur eyes.

notes
Une lettre. L’odeur de l’encre. Cette écriture que tu reconnaitrais entre mille. Elégante. Raffinée. Elle semble avoir pris tout son temps pour tracer ces quelques lettres, t’offrir ces quelques mots. Elle semble y avoir minutieusement réfléchit, y avoir mis du temps. Elle s’en veut. Tu le vois, tu le sens, tu le lis. Il te semble même entendre sa voix, sentir sa présence alors que tu avances ta lecture. Ta vision se trouble. Une larme trace sa route sur ta joue, silencieusement. Elle s’en veut. Et elle te remercie. Elle te remercie d’être toujours là, malgré le fait qu’elle ne soit pas simple à vivre, selon ses dires…

Et c’est vrai qu’elle n’a pas été simple, ces quelques derniers mois. C’est vrai que tu t’es volontairement éloigné d’elle ces quelques dernières semaines. Parce que ça fait mal d’être en colère contre elle, et qu’une partie de toi veut continuer à la protéger de ça. Parce que tu te dis qu’elle n’a pas besoin de toute cette colère. Que si elle fait ça, c’est pour une bonne raison… Qu’elle avait conscience des dangers en se jetant dans ce trou à rat dans lequel résidait un putain de tueur en série… Ça fait des heures, des jours, des semaines que tu tentes de te rassurer. Mais non, rien n’y fait. Pour la première fois depuis votre rencontre, tu trouves que ses agissements ont été égoïste, et surtout, dirigé par une inconscience toute particulière que tu ne lui connaissais pas. Et tout ça, en plus de te plonger dans une colère noire, te terrifie. Tu as tellement peur de la perdre. Tu as tellement peur que, comme Jack, elle n’arrive pas à se poser de limites concrètes, et qu’elle finisse par tomber sur plus fort qu’elle, et à rester coincée dans une situation similaire à celle que son aîné vit. Tu n’as jamais pensé à un seul instant que Sam ait réellement pensé d’être protégé… Et cette histoire a détruit tout ce en quoi tu croyais jusqu’à maintenant. Tu le sais, qu’elle a ses faiblesses, qu’elle est bien moins forte qu’elle le prétend, tu le sais. Mais tu ne pensais pas que c’était à ce point : sa détermination la tuera.

Cette lettre. C’est une invitation. Une opportunité en or pour tenter de renouer ce qui a été brisé. Pour tenter de passer un bon moment dans lequel tu n’auras peut-être pas besoin de boire pour te détendre un peu, comme ça a été le cas pour le bal. Un moment où peut-être, tu lui parleras franchement. Un moment où, peut-être, tu lui confiras tes craintes. Un moment où, peut-être, tu pourras à nouveau être Orpheus et non pas cet être en déperdition.

Cette lettre, elle t’a fait du bien. Et évidemment que tu acceptes son rendez-vous. Evidemment que tu lui offres cette chance de se « rattraper ». Elle la mérite. Et tu n’as absolument pas envie de l’abandonner, tu avais simplement besoin d’un petit peu de temps. Tu regardes le petit dragon qui est jonché sur ton épaule, et lui envoie un petit sourire : « Les Curtis me tueront, Lumine… Mais allez, faut se préparer p’tit gars. »

C’est habillé tout de noir que tu te glisses dans l’obscurité quelques heures plus tard pour atteindre le point de rendez-vous. Et c’est à se demander si tu ne t’es pas perdu tant cet endroit ne t’est pas spécialement familier… ‘fin, c’est paumé au milieu de nulle part quoi… Et cette pensée te tire un sourire. Non, tu es sur la bonne voie. Celle qui te mène tout droit vers Sam. C’est son genre. Elle aime tout ce qui est atypique, tout comme toi. Elle te connait. Elle a dû chercher la petite pépite de Thunder Bay dans laquelle vous serez tous les deux à l’aise. Réellement à l’aise.

Et cette petite bâtisse que tu vois au loin semble être l’endroit parfait pour ce genre de rencontres. Tu avances calmement, évitant comme à ton habitude les petites brindilles qui pourraient signaler ton arrivée.

Clac. Dès lors que tu penses un pieds sur le carrelage fort en couleur de la maisonnette, ta talonnette émet un son facilement reconnaissable, signalant alors ton arrivée. Mince. Toi qui voulais être discret. Mais tu n’as pas réellement le temps d’y penser. Milles et une étoiles brillent dans tes yeux, tandis que tu tournoies sur toi-même pour observer chaque petit endroit chaque pièce. Et tu finis par arriver dans celle où ton amie est. Ton regard se pose sur elle. Tu souris, c’est plus fort que toi. Elle est là, assise sur un petit drap… A moins que ce ne soit une nape ? Tu n’en sais rien. Les rayons de la lune l’éclaire à travers ces vitraux dont il manque quelques bouts… Elle est… Non, tu n’as pas les mots. La végétation grimpe le long des murs, provoquant en toi une excitation toute particulière, l’envie de regarder chacune d’entre elle pour en déterminer la nature, la race.

Orpheus, te rends-tu simplement compte que malgré le nombre incroyable de distraction qu’il y a autour de toi, tu es littéralement incapable de détacher ton regard d’elle ? Alors tu finis par rompre le silence : « Tu es vraiment sublime… Et cet endroit ! Je n’ai pas les mots. »
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Hold me tight like the night hugs the moon ¤ Sam Empty # Jeu 1 Sep 2022 - 19:55
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HOLD ME TIGHT LIKE THE NIGHT HUGS THE MOON

And you were just like the moon, so lonely, so full of imperfections, but juts like the moon, you shine in times of darkness

Des mots, que tu as écris, encore et encore, avec bien plus d’attention que des habituelles notes. Des excuses formées de lettres gracieuses, de boucles d’encre, délicates. Tu as soigné ton écriture. Le choix de tes mots. Même la papier utilisé à été choisi avec attention. Tu ne voulais pas que tes excuses paraissent bâclées. Ton invitation, hâtive. Tu voulais montrer à quel point tu voulais te faire pardonner. Auprès de qui ? Il n’y a qu’une réponse à cette question. Tellement évidente que le dire est presque stupide. C’est toujours la même personne après tout. Orpheus. Encore et encore. Il faut dire que votre relation a subit de fortes turbulences ces derniers mois, et que la majorité sont liées à tes actes. C’est vrai Sam. Tu y as beaucoup pensé, et tu comprends maintenant pourquoi le bâtard t’en a voulu. À sa place, tu aurais sans doute été en colère. Tu es la première à demander à tes proches de prendre soin d’eux, et la première à négliger ta propre sécurité. S’il ne s’était pas énervé, ça aurait été plus blessant que chacun des mots qu’il t’a lancé à la figure.

Le temps a passé, mais votre relation est restée entachée. Pleine de retenue. Les évènements du bal de Thunderbay n’ont rien arrangé. Ils ont provoqué cette nervosité en toi, à chaque fois qu’il se glisse à tes côtés. À chaque signe d’affection. Tu lui as promis d’attendre. De lui laisser le temps de comprendre par lui-même. Pourtant, ce baiser te hante, et rien que le souvenir de celui-ci fait s’emballer ton petit cœur tendre. Tu te réveilles parfois, avec cette chaleur fantôme, qui te fait monter les larmes. Peut-être qu’au fond, c’est pour ça que ta petite invitation s’est faite aussi romantique, sans que tu le veuilles ? Pour offrir à ton esprit un petit moment de douceur qui te permettra de tenir un peu plus longtemps ? Au moins le temps que l’information remonte à son cerveau endormi.

Tu t’es envolée tôt de la ville pour préparer tout ça. Tu as même fait de longues recherches pour trouver un endroit loin de tout qui saurait apaiser Orpheus. Des plantes, une légère brise, pas trop fraiche, de la lumière ... Et puis, tu es tombée sur elle. Cette ancienne église abandonnée, dévorée par la végétation. Ses vitraux colorés qui peignent l’intérieur de manière délicate. Le léger gazouillement des oisillons perchés dans le grand arbre traversant en partie la pièce principale de ses branches. Endroit parfait pour installer ton petit piquenique surprise. Cette bulle de douceur loin de vos soucis et de votre dispute. Juste une agréable soirée, rien que tout les deux. Ou plus ? Tu ne l’as même pas remarqué Sam, mais tu t’es un peu plus préparé ce soir. Tes cheveux sont bien coiffés, avec cette petite pince à cheveux qu’Orpheus t’avait offert pour ton anniversaire. Ton parfum est fruité, léger, mais bien présent. Tu as enfilé une longue jupe, un haut à manche longue, et porte une veste sur tes épaules, qui finira sans surprise sur celles du jeune homme. Tu t’es même maquillé. Si tu ne veux pas l’avouer, Sam, moi, je le ferais. Tu es complètement raide dingue, et tu commences à vraiment avoir du mal à le cacher.

Tes mains s’activent sur les derniers détails. Le soleil s’est couché, rapidement, laissant seulement la lune et les quelques bougies que tu as allumé éclairer votre « table ». Soudain, des pas résonnent sur la pierre, et tu sais. Tu sais que c’est lui. Tu ne peux pas l’expliquer. Tu sais juste que c’est sa manière de marcher, un point c’est tout. Ce que tu ne sais pas, c’est pourquoi tu sens cette boule se former au creux de ton estomac.

Deux iris ambrées se posent enfin sur toi, et tes lèvres dessinent sans attendre un sourire rayonnant sur ton visage. Le voilà, ton invité si particulier. Ce petit démon, enfin presque, qui te fait tourner en bourrique depuis trop longtemps. La joue dans son regard. L’ébahissement. Ta surprise est réussie. Et c’est pourtant ton apparence qu’il commente, avant même de s’attarder sur tout tes autres efforts. À croire qu’il n’y a que toi dans ses yeux et dans son esprit ... En fait, j’suis sûre que c’est ça.

Tu te râcles la gorge. Bon sang, tu es nerveuse. Plus que tu ne le voudrais. Ta main droite joue avec ton index gauche alors que tu te décales légèrement pour le laisser s’installer sur votre nappe.

« Merci Orph, tu es superbe aussi ... J’espère que tu n’avais pas de projets pour ce soir ! »

Bien sûr qu’il n’en avait pas, tu le sais très bien.

« Je te serre un truc à boire ? Je ne savais pas de quoi tu aurais envie alors j’ai des jus de fruits, du bon vin et même des bières si c’est ce qui te plait ... ! »

Beaucoup de blabla, mais tu ne remarques pas Sam ? Tu ne remarques pas la manière dont les vitraux te décorent de mille et une couleur ? Des rayons argentés de l’astre nocturne qui fait briller sa chevelure blanche ? De l’éclat de tes iris écarlates, plongées dans celle du bâtard ? Ou la manière dont il te dévore des yeux, autant que tu le fais avec lui.

Orpheus Hassan
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Hold me tight like the night hugs the moon ¤ Sam Empty # Jeu 8 Sep 2022 - 12:37
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Open ur eyes.

notes
Non. Tu n’avais rien de prévu. Puis, même si ça avait été le cas, ça serait passé en second plan. Parce que Sam a toujours été ta priorité. Parce que Sam a toujours été celle que tu faisais passer avant tout… sauf ces dernières semaines. Sait-elle seulement à quel point elles ont été compliquées pour toi ? A quel point tu t’es perdu ? Cet ange que tu as voulu tuer te hante. Jamais tu n’avais eu une telle envie de sang. Tu t’es mis à le haïr bien plus que Matthew encore, bien plus que n’importe qui, alors qu’il ne faisait que te tendre la main, alors qu’il tentait simplement de te rassurer. Non. Tu ne dois pas y penser. Laisse tout cela en dehors de ce petit havre de paix sur lequel la détective a dû ardemment travailler. Elle ne fait jamais les choses à moitié, et tu le sais…

Alors qu’elle te propose quelques boissons, tes yeux continuent d’arpenter la pièce sans savoir où se poser. La pierre dégage cette fraicheur qui n’est absolument pas désagréable. Quelques écrits en latin sont encore incrustés dans la pierre, mais commencent à subir les effets du Temps. Quel âge Aamon avait-il réellement ? Savait-il lire le latin ? Et pourquoi cet endroit te rend-il si nostalgique ? Tu ne saurais vraiment pas l’expliquer.

Puis, Sam. Et lorsque tu déposes à nouveau ton regard sur elle, tu ne saurais pas vraiment expliquer ce qu’il se passe dans ta petite tête et ton petit cœur. C’est comme si pendant quelques instants, il avait cesser de battre. Comme si le Temps s’était suspendu… Un flash rapide. La sensation d’un baiser. Tes joues qui s’empourprent, une gêne occasionnelle qui se dissipe alors que tu secoues énergiquement la tête pour reprendre tes esprits. Un sourire radieux regagne tes lèvres tandis que tu daignes enfin t’approcher réellement d’elle : « Ce que tu prends… J’aimerais simplement éviter de trop boire, je me sens un peu bizarre ce soir, et je n’aimerais pas commencer à noyer mes émotions… »

Orph, tu es d’une honnêteté rare qui est véritablement admirable. Ces derniers temps ont été compliqué, tu t’es trop facilement laissé dominer par tes émotions. Des émotions, des sentiments que tu ne comprends pas et qui te terrifient plus que tout. La colère. La haine. La peur. Peur de la perdre. Peur qu’elle se jette une fois de trop dans la gueule du loup. Non, tu n’oublieras jamais. Tu n’oublieras jamais ce sentiment de vide lorsque Jack a décroché le téléphone, ce court instant où tu as eu l’impression que ton monde arrêtait de tourner. Finalement, c’était moins pire que tu ne le pensais. Mais bordel, jamais tu n’as frappé aussi fort qu’après cet appel, tellement fort qu’une de tes mains n’a pas tenu et s’est brisée. Tu avais ce besoin, de faire en sorte que toute cette souffrance qui te tordait le cœur devienne palpable. Tenter de détourner la douleur. Mais rien n’y a fait : tu avais tellement peur : « C’est marrant, j’ai l’impression de te redécouvrir ce soir, j’ai l’impression d’être sur la réserve et gêné comme les premiers jours où nous nous sommes parlés… »

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Hold me tight like the night hugs the moon ¤ Sam Empty # Jeu 29 Sep 2022 - 18:02
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HOLD ME TIGHT LIKE THE NIGHT HUGS THE MOON

And you were just like the moon, so lonely, so full of imperfections, but juts like the moon, you shine in times of darkness

Une bulle. Tout flotte, au ralenti. L’agréable sensation d’être à l’abris de tout. Pas de meurtre. Pas de cadavre. Pas de bones. Pas de drames. Il n’y a que Orpheus et elle à cet instant. La lumière des vitraux qui souligne le tracé de sa mâchoire, colorant sa peau d’une multitude de couleur tandis qu’il s’approche de cette nape si bien apprêtée. Pourtant, au milieu des couleurs, ce sont bien de légères rougeurs que tu repères. Des rougeurs qu’il chasse si vite. Et ça te rends un peu triste. Cela fait un sacré moment depuis votre baiser. Tu as l’impression d’être continuellement sur le point d’exploser, dès qu’un de ses gestes se montre plus tendre que les autres, au point même où la distance entre vous n’est pas uniquement due à votre désaccord, mais aussi à ton envie de laisser un peu de répit à ton pauvre cœur. Un sourire étire tes lèvres alors que ton regard se concentre sur les différentes bouteilles présentes.

- Je peux te faire un petit cocktail très léger et qui ne te feras pas avoir une seule réaction allergique ! Tu peux me faire confiance !

Autant d’allergie dans un seul corps, ça devrait être illégale. Et le pire, c’est que lui-même ne sait pas le gérer. Combien de fois lui as-tu volé de la nourriture directement sur sa fourchette pour éviter de le retrouver aux urgences, ou tout simplement coincé au cabinet pour de longues heures ? Ta main droite attrape une première bouteille, la gauche un shaker, et te voilà lancée. Tu sembles concentrée, mais pas sur ta préparation. Non, tu n’arrives tout simplement pas à te détacher d’Orpheus ce soir, ni même de cette étrange expression qu’il affiche, entre nostalgie, angoisse et soulagement.

- C’est peut-être parce qu’on ne s’est pas vu depuis un moment ? On a tout les deux été très occupés.

Les liquides tournent dans le shaker, se mélangent. La brise, en passant à travers les éclats brisés de verre, produit une douce mélodie. Tes iris rouges se posent dans celles ambrées du jeune homme. Tu sens ton cœur louper un battement, et ton sourire s’attendrir un petit peu.

- Je me souviens, la première fois que je t’ai vu, je me suis dit que tu étais vraiment étrange. J’avais vu juste ~

Mais tu n’avais pas prévu que tu tomberais complètement raide dingue de lui. Oh non, pas du tout. Pour être franc, tu ne pensais même pas être capable de tomber amoureuse, et encore moins à ce point. Quand tu t’en es rendue compte, ça a été un sacré choc. Heureusement qu’Ezequiel était là, sinon, tu serais encore en train de brandir la pancarte de l’amitié. Bon sang que c’était ridicule.

La mixture est prête. Comme une artiste, tu vides le shaker dans deux verres avant d’en tendre un au bel égyptien qui te regarde avec une hésitation qui te semble ... étrange.

- On n’avait pas prévu d’être de si bons amis, pas vrai ?

Est-ce de la nostalgie dans ta voix, ou de la frustration ? Sans doute un savant mélange des deux. Mais tu as promis. Promis d’attendre qu’il se sente prêt à t’avouer ce qu’il ressent, et ce, sans l’aide d’une trop grande quantité d’alcool brouillant les capacités de ses neurotransmetteurs.

- Je te remercie de t’être assis à cette place ce jour-là.

Orpheus Hassan
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Hold me tight like the night hugs the moon ¤ Sam Empty # Dim 22 Jan 2023 - 22:22
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NTu le sais, que tu peux lui faire confiance. Sam te connait mieux que tu ne te connais toi-même : si elle n’était pas là, tu serais probablement mort. Et le meurtrier aurait été une bouteille de lait, ou un truc dans le genre. Tu sens que tes pensées dérivent. Elles cherchent un échappatoire, mais tu ne comprends pas encore ce qu’elles fuient de la sorte. Et pourtant, tu sens que c’est puissant. Terriblement puissant. Incroyablement puissant. Mais ce n’est pas cette force que tu crains, non. C’est une force qui te pousse, qui t’aide à te tenir debout. C’est ce genre de force qui fait battre ton cœur un peu plus vite, qui te fait sourire un peu plus fort, qui te fait la regarder avec toujours plus de tendresse. Cette force, c’est elle, c’est Sam. Elle réveille tout ce qu’il y a de plus beau en toi, tout ce qu’il y a de plus humain.

Et à ce moment précis, ce qui gagne ton regard, c’est une vague d’amour. Cette force dont tu parles sans réussir à poser de mot précis dessus… et pourtant, ce sentiment sort de ton inconscient, et commence à s’imposer à toi. Tu ne la chasses pas, cette fois-ci. Cependant, aucune rougeur ne gagne tes joues, tu y restes de marbre. C’est simplement que tu commences à l’accueillir plus sereinement : « Non, je ne crois pas que ce soit ça, c’est… différent de ce que je peux ressentir habituellement… Mais c’est vrai que ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu. »

Trop. Mais tu avais vraiment besoin de ce temps de ton côté. Tu l’observes attentivement… elle sait vraiment tout faire. Sam mérite quelqu’un de bien. Sam mérite le bonheur, elle mérite une vie paisible, que ce soit seule ou accompagnée. Et encore une fois, tu l’imagines avec quelqu’un d’autre que toi, et encore une fois, ça te fait un pincement au cœur. Mais malgré tout, tu restes dans ce déni. Ce n’est qu’une amie, pas vrai ? Comme elle vient de le rappeler ? Sans que tu ne puisses le contrôler, tes sourcils se froncent légèrement.

Non, ce n’est pas ça. Ce n’est pas de l’amitié. Et cette sensation qui habite tes lèvres depuis quelques minutes maintenant, ce n’est pas le stress, ce n’est pas l’angoisse. C’est tout autre chose, et tu es pratiquement certain que c’est elle qui le provoque. Tu te rapproches encore d’elle pour attraper le verre qu’elle te tend. Son odeur te parvient. Elle est douce. Terriblement agréable. Et là, tu t’arrêtes. Ta main à seulement quelques centimètres du verre. Tu la dévores du regard, et bon sang, ce que ton cœur tabasse. Elle est magnifique.

L’odeur de l’herbe. De nouveaux, des bribes de sentiments. Et ses yeux. Son visage. La douceur de sa peau. La douceur de ses lèvres. Ce qui est fou avec toi Orpheus, c’est que malgré toutes ces pensées qui traversent ton esprit actuellement, tu continues de te voiler la face. Du moins, tu ne poses pas encore le mot exact sur ce que tu ressens. Tout cela reste assez flou, et la raison est assez simple : tu ne cherches pas, tu ne cherches plus à y réfléchir. Il n’y a qu’elle, et cette incroyable explosion de sentiments. Explosion que tu as besoin d’extérioriser… d’une manière ou d’une autre : « Excuse-moi pour ce que je vais faire… »

Tu attrapes enfin le verre, hésites à en boire une gorgée pour te donner un peu de courage. Non. Tu n’as pas besoin de ça. Et tu ne veux pas être dépendant de ça, encore moins dans ce genre de moment. Tu poses alors le verre, saisis le sien, et en fait de même. Puis tu passes une main dans ses cheveux, à l’arrière de son crâne. Tu te glisses jusqu’à elle, et la couches sur la surface dure et froide de l’Eglise. Tu espères qu’elle arrivera à se concentrer sur autre chose, mais tu as la sensation qu’il faut que tu fasses ça. Ta main reste dans sa chevelure, toi, tu te mets au-dessus d’elle, semblant toujours obsédé par ses yeux : « Ce que je vais dire peut paraitre complètement fou, mais le fait que tu viennes de qualifier notre relation de bonne amitié vient de m’agacer très légèrement… »

Ces semaines passées loin d’elle… Non. Ce n’est pas de l’amitié. Tu en es à présent certain. Il te suffit de poser les mots sur ce que tu ressens réellement. Tu continues de l’observer, traquant ce souvenir que tu n’arrives pas encore à attraper : « Tu es magnifique… » Tu te penches davantage, rapprochant sensiblement vos lèvres. Tout doucement. Tu n’y peux rien, tu ne contrôles plus rien. A ce moment précis, c’est simplement ce que tu as envie de faire.

Et au moment où vos lèvres s’apprêtent à se toucher, tout te revient. Non. Ce n’est pas la première fois. Et tu as bien fait de ne pas boire. Cette scène, elle s’est déjà déroulée. Et tu l’as déjà embrassée. Ce sentiment, ce n’est pas de l’amitié. Cette immense complicité qu’il y a toujours entre vous deux, ces regards échangés, ce n’est pas simplement une bonne alchimie. C’est bien plus que ça. C’est bien plus que tu ne l’as toujours pensé. L’amitié, c’est Galatée. L’amitié, c’est Liam. L’amour, c’est Sam. Non. L’Amour, c’est Sam. C’est cette idiote d’albinos que tu regardes comme si c’était la première fois que tu la voyais. C’est cette véritable tête brûlée qui finira par se tuer à cause de ces foutues enquêtes. C’est cette étrange femme avec laquelle tu as travaillé le premier jour dans cet amphithéâtre rempli d’inconnu, et que tu n’as pas spécialement apprécié aux premiers abords. Elle était trop sérieuse, toi, tu étais juste là pour passer le temps.

Passer le temps. Et tu en es tombé éperdument amoureux. Là, un rire t’échappe. Tu laisses ta tête tombée. Tu te redresses, te mets à califourchon au-dessus d’elle, continuant de rire comme un idiot. C’est d’une voix enraillée par la joie et coupée par quelques rires que tu finis par dire : « Bordel, je ne suis vraiment qu’un idiot parfois… Excuse-moi. »

Tu te frottes le visage, puis la regardes avec un sourire rayonnant. A nouveau, tu passes ta main dans ses cheveux, et te baisses. Tu murmures : « Et si je t’embrassais, Sam… ? Et si je te laissais goûter à mes lèvres une nouvelle fois, et une première fois sans te donner le goût de l’alcool ? »
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