Christofer Lane
Prince des Bones
Patronyme :
Rachiar ;
Race :
Démon instigateur ;
Âge :
226 ans ;
Occupation :
Chef de mafia, noble anglais ;
slices of life of a chief and his chevalier
1795, France, Bourgogne
Le chef d'une des mafias les influentes du monde futur était installé à la table d'une auberge bourguignonne. Il y attendait quelqu'un... Quelqu'un qui pourrait très certainement accélérer tout le processus de domination de son groupe. Quelqu'un de précieux dans ses plans, si l'offre qu'il avait à lui faire arrivait à le convaincre de le rejoindre. Quelqu'un de dangereux aussi ; mais quelqu'un que Rachiar respectait sincèrement - chose rare.
Un verre d'absinthe intouché à ses côtés (il avait obtenu la recette de cet alcool un peu avant la première distillerie d'absinthe en 1797 et avait commencé à en produire à petite échelle pour son plaisir personnel), il jouait aux cartes en solo, un cigare au coin de la bouche (ça existait déjà à l'époque). L'ambiance de l'auberge était celle qu'on attendrait d'une auberge comme les autres. Une atmosphère de soulagement balayait la France suite à la fin du régime de la Terreur mené par ce cher Robespierre, se mêlait aux fumets de ruine et du massacre passé. Un système instable avait été mis en place comme régime politique mais les gens pouvaient souffler un coup et faire leur deuil pendant un temps. La population était encore sonnée par autant de violence et de bouleversements.
C'était la situation parfaite pour Christofer afin d'étendre son pouvoir durablement en France. Ce régime ne durerait pas éternellement, et il comptait bien asseoir sa puissance en sous-terrain avec celui qui prendrait bientôt le pouvoir.
En effet, quelques années plus tard, il repérerait son petit poulain, un semi-corse du nom de Bonaparte.
La porte s'ouvrit sur le visage familier du démon aux cheveux de feu. Rachiar sourit, l'avisant immédiatement.
Abbadon avait répondu au rendez-vous.
Il lui fit un très léger signe de la main pour l'inviter à s'asseoir à sa table. Par ailleurs, dès qu'il s'approcherait, d'un autre geste de la main il signifierait à l'aubergiste d'amener un verre de son meilleur bourbon à son invité. Il connaissait bien les goûts de ses potentiels futurs alliés...
- Cela me fait chaud au coeur de voir que vous n'êtes pas passé par la guillotine, cher Abbadon.
La coupe de vin fut déposée devant lui.
Christofer connaissait bien l'hospitalité, cela ne faisait aucun doute.