The GameJ’espère que cette fois, je trouverai des choses qui me corresponde mieux que des choses sans saveur. Même avec tout le sel du monde, ça n’aurait aucun goût, en plus de me risquer un calcul au foie. Ce qui serait fort dommage, surtout si ça tombe sur moi. Un démon tué par des soucis de santé, on aura tout vu. J’aime ma santé, merci. C’est fou comme rien de ce qu’elle ramené avant ne me tape pas à l’œil. Je fonctionne parfois au feeling. Je dois me faire une raison. C’est comme ça que je suis. Alors que mes pensées vagabondait vers un champ de blé, je la retrouvais avec des objets divers de couleurs différentes. Je lui laisse poser les objets. Voilà qui est mieux.
« C’est mieux en effet. »
Mais ce qui l’attira comme un aimant, c’est un oiseau en cristal le corps si bleu. Il s’approcha de l’objet, il faisait pas plus de dix centimètres, mais c’est cet objet que je voulais. Absolument. N’osant pas le toucher, je me racle la gorge. Ah, mon cœur me perdra vraiment. Est-ce l’image que je faisais de cet homme, un oiseau libre volent avec le vent. Peut-être.
« Je crois que je vais prendre cet oiseau. Quel sera votre prix ? »
Heureusement pour lui, c’était le seul oiseau, il y avait aussi cette vielle pendule avec des détails doré qui pourrait coller à sa personnalité. Mais c’était l’oiseau, rien que cet oiseau. Fragile et si fort. Il était fait pour moi. Je me mets à calculer le prix que je peux donner pour un tel objet. Et je ne mettrai pas un prix astronomique. C’est l’heure de la bataille de négociation. Et ton adversaire, c’est moi. Je ne suis pas un amateur. Je connaissais toutes les ficelles pour arnaquer un client. Et je me laisserai pas avoir.
The Game - Pv Erina
L'oiseau en cristal semblait lui avoir tapé dans l'œil. Serait-ce par ce qu'il était bleu ? Probablement. Vu son regard c'était gagné. Enfin pratiquement gagné, ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Si près du but ce serait dommage.
- Cet article est à cinquante dollars.
Ce n'était pas totalement vrai, elle avait arrondit comme est était certaine que le roux allait vouloir négocier. Il en avait le profil type après tout. Et comme les prix n'étaient pas indiqués… Le but était de retomber le plus près possible de son véritable prix, ou un peu en dessous. Elle n'allait pas chipoter pour deux ou trois dollars. Heureusement elle n'en était pas encore là. Pourvu que ce jour n'arrive jamais.
The GameJe reste un moment sur l’objet, incapable de m’en défaire. Je suis fichu, je vais devoir le prendre, mais avant quelques négociations. Je lui fais un sourire qui ne dit rien de bon. Passant une main dans mes cheveux. C’était parti pour une bataille. Celle de commerçants. Voilà un moment que je m’étais pas battu de cette façon. Oh, le cours de la bourse m’amusait parfois, mais ça n’avait pas la même savoir.
Celle du face à face, ou la fierté, les mots et d’autres choses pouvaient peser dans cette balance lourd. Il est sur que mon lourd qu’une plume mon cher dieu des morts égyptien, mais n’espère pas m’avoir. Je ne serais jamais une de tes victimes.
« Cinquante ? Vraiment, je suis navré, je pense que c’est un peu trop face à cet objet. Il est fort petit. Je ne vois pas de marque spécifique de l’endroit où il été soufflé. J’ignore même si c’est vraiment du verre soufflé par un être humain... »
Ou un démon. Pas pitié, pas un ange. Tout sauf ça. Je veux pas de leur bêtises à deux dollards, même pour cinquante cent, j’en veux pas. Des choses futiles qui mérite rien. Je prends le temps de me poser un peu.
« Que dites vous vous de trente cinq ? »
Je ne sous-estimait pas le prix du verre, ni le faible travail qu’avait dû fournir les gens pour faire cette petite chose. J’allais en prendre soin et si je faisais bonne impression, j’aurai un prix sur cette horloge. Ah toujours penser à plus. Pour pouvoir montrer que je m’investis et qu’avec deu soin et des années, je pourrai le revendre plus cher. Pas cet oiseau. Je le garderai sûrement. Parce qu’il me rappelait trop cet homme. Son sourire. Sa voix, vais-je l’entendre à nouveau bientôt ?
- Voyons monsieur ne soyez pas insultant. Chacun de mes articles est vérifié par des professionnels. Je peux sortir les papiers de ce petit oiseau si cela peut vous rassurer.
C'était pratiquement obligatoire de les faire certifier. Même si maintenant elle savait dire avec assurance si tel ou tel objet était un faux l'erreur était humaine. Et pour les articles les plus couteux personne ne voudrait les prendre s'ils n'avaient pas l'assurance de ne pas acheter de la camelote. Ce qu'elle pouvait comprendre.
- Trente cinq ? Voyons un peu réalistes.
C'est qu'il n'y allait pas de mains mortes le saligo. Pour un peu elle avait failli s'étouffer devant la proposition. Heureusement son sourire était toujours bien en place.
- Mais si vous voulez je peux descendre à quarante cinq, après tout vous semblez vraiment adorer ce petit oiseau et je serai si triste si vous n'aviez pas assez pour le prendre.
Pour appuyer ses dires, elle avait pris une moue tristounette. Y avait pas à dire, elle aurait eu une grande carrière dans le spectacle vu son talent d'actrice.
The GameCe combat, je le gagnerai, qu’importe si je dois encore longuement négocier. Céder ne faisait pas partie de ce que j’avais appris. Puis je dois avouer que c’est comique d’être dans cette position, celle du client avec une personne qui semblait vouloir plus. Mais c’est moi qui fait ça. Pas une pauvre rouquine perdue. J’adore cette couleur, pour ça que je l’ai moi-même choisie. Donc je dois lui accorder ce point. Juste un. Ça ne va pas me tuer.
En voyant la surprise passer brièvement dans ses expression, je savais que j’avais en partie gagner. Bien sûr, le combat allait être dur pour avoir un prix raisonnable. Mais j’aime faire durer les choses plaisantes. Je pense que je vais devoir le signaler à mon beau chevalier. Mais pas tout de suite. Là, j’étais ici pour une décoration qui finirait dans mon bureau. Dans cette banque, mon travail civil.
« Certes, je veux cet oiseau, sauf que quarante cinq, c’est un peu trop. J’en suis navré. »
C’est faux, mais je suis bon comédien. Après tout, j’ai été de nombreuses fois commerçant. Nous sommes des acteurs paré à faire cracher leur argent à nos clients. Sauf que c’est moi qui a cette place. Je donnerai de l’argent, mais pas trop. Ne comptez pas sur moi pour donner un pourboire. Hors de question.
« Je pense qu’on peux s’arranger pour quarante et je vous laisserai un bon avis sur les réseaux. »
Comme c’est pratique d’être un geek dans ce monde moderne. Autant je peux être vieux jeux sur beaucoup de points, autant je suis fasciné par toutes ces nouvelles technologies. Même si mon téléphone est un peu de l’avant dernière vague, je me tiens au courant.
« C’est bien parce que vous me semblez sympathique, que je fais des efforts, ma chère demoiselle. »
En vrai, je m’amusais bien. J’espère que cette bataille ne fera pas de moi un de ces clients pas très agréable. Oh, je sais l’être. Juste qu’un combat comme celui enclenché n’était jamais de refus. Il fallait que je joue fine pour pouvoir peut-être revenir et ne pas récolter le souffle délicat de ses lipes dès mon entrée.
- Vous voulez me payer en visibilité ? Voyons monsieur je ne suis pas une artiste cela ne me serait pas très utile.
Et une petite balle perdue pour ces pauvres artistes, une. C'était méchant mais vu les nombreuses plaintes qu'ils émettaient sur les réseaux quand à ce problème on était pas si loin de la réalité. Promis elle commandera une œuvre pour chez elle qu'elle paiera avec du vrai argent pour se faire pardonner.
- Mais comme j'apprécie vos efforts je suis prête à descendre à quarante trois.
Ce qui était le vrai prix de ce petit oiseau. De ce fait même si elle perdait et le cédait à quarante ce n'était pas une si grosse perte. Mais bon, autant tout tenter pour le vendre à son vrai prix. Elle ne faisait guerre dans la charité avec ses clients, encore moins avec ceux qui avaient les moyens. Et lui en avait trèèèèès largement les moyens, c'était voyant.
The GameAh, le pouvoir des réseaux encore sous-estimé. Mais je ne suis pas là pour chipoter sur son discours digne d’un boomer. J’ai beau avoir traversé les époques. Les gens coincé dans des époques anciennes me faisait rire. Vraiment. Car vivre dans le passé n’était pas vraiment mon genre. Je me tourne toujours vers l’avenir.
Je plisse les yeux un peu méfiant. Comme elle cédait un peu, je pouvais toujours insister. Le combat n’était pas fini. Et je partirai pas sans cet oiseau. Parce que je l’ai décidé. Je lui fis mon plus beau sourire commercial.
« Joli effort, en effet. Je vous demande un petit de plus et je monte à quarante et un. Bien que ça soit dommage d’être aussi coincé dans une époque reculée. Les choses anciennes sont vendues parfois à des prix d’or sur internet. Mais bon, si vous avez pignon sur rue, ça a aussi son intérêt. Vous êtes bien placée, c’est un bon point. »
Voilà que je lui donnais un peu de flatterie, ça fonctionne souvent chez les gens. Et aussi sur moi. Mais ça, c’était un autre point. Mais je ne suis pas si manipulable. N’en déplaise à certains. Je suis celui ce que je suis grâce à ce que je sais. Et même si je ne suis pas un chevalier, je suis quelqu’un d’important.
« Mais je suis un client là… Pas investisseur dans un quelconque événement, déformation professionnelle on va dire. »
Je laisse échapper un rire franc. Savoir détendre l’atmosphère était un point essentiel. Même si lâcher une information pouvait donner des indices sur mon travail civile du moins. Mais il n’était pas marqué sur mon front que j’étais banquier. Oui, j’étais clinquant, mais j’aime les belles choses. Et elles me vont bien, pourquoi me priver ? Vraiment. Il ne manquerait plus que ça. Qu’il s’enlaidisse avec des fripes horribles. Il achetait d’occasion certes, mais beaux.
- Je vois que vous êtes connaisseur, mais attention internet est le royaume des arnaques et je ne voudrait pas que cela arrive à un homme aussi charmant que vous.
Il la sentait l'ironie ? Elle espérait bien que oui, hors de question qu'elle soit la seule à se faire insulter.
- Je vous comprend, il est parfois difficile de se défaire de ses habitudes.
Est-ce qu'elle s'en foutait ? Totalement. Est ce qu'il venait de confirmer qu'il était blindé de fric et qu'il chipotait comme un bon gros rat ? Totalement aussi. Bon, quarante et un restait un prix acceptable, ça ne lui faisait perdre que deux euros et il y avait des chances qu'il revienne. Ce n'était pas parfait mais c'était acceptable.
- Comme vous êtes si charmant j'accepte de vous le faire à quarante et un. Et un très bon avis sur internet puis que cela semble si important pour vous.
The GameOh, je vois de la colère, elle est brève, si délicieuse à mes yeux. Ah j’aime voir les gens poussé à bout. J’avoue ça m’amuse beaucoup de la voir tellement furieuse de mes mots. Savoir piquer où ça fait mal, j’ai des siècles de pratique. Oh, oui, je vois la pique, mais la bave du crapeau n’atteindra pas le corbeau que je suis. Oh ça non.
« Oh, j’en suis ravi. Un tel compliment me va droit au cœur très chère. Et pour l’avis, peut-être je le posterai, mais pas tout de suite. Savoir poster au bon moment est quelque chose que je maîtrise. Je sais les risque que j’encoure quand je fais quelque chose en général. »
Et c’était vrai, sauf quand il y avait un ange à la noix dans l’addition. Alors là, tout devenait différent. J’aime le chaos certes, mais pas ceux que font ces sales bêtes.
Je passe une main dans mes cheveux avant de prendre de quoi la payer la somme exacte. Mon portefeuille est à mon image, clinquant. Je lui tends la somme avec un sourire.
« Tenez mademoiselle, voici la somme. Vu que ce qui était convenu. Pourrais avoir de quoi le protéger un peu pour le transport ? »
Je ne voulais pas qu’il casse, jamais en vérité, j’en prendrai soin. Mais il suffisait qu’un sale crétin me bouscule pour que cet argent dépensée soit dépensé inutilement. Au moins avec cet objet, je pourrai penser à lui sans exposer sa photo comme le font mes collègues parfois avec leurs conquêtes. Je ne criais généralement pas mes relations sur tous les toits, un bon investisseur savait parler des choses en temps et en heure. Pour mieux servir quelque chose. Et ma vie privée me regardais, et les autres ne sauront que des choses superflues.
- Oh je vous fais confiance à ce sujet, j'ai hâte de lire votre commentaire.
Elle ramassa la sommes, vérifiant que le rat n'avait pas tenté un dernier mauvais plan avant de la mettre dans sa caisse. Tout était nickel, comme quoi tout pouvait arriver.
- Bien évidemment je vous fait ça tout de suite.
Elle se pencha pour prendre un petit carton sous son contoire avec du papier bulle. Elle enroula délicatement le petit oiseau dans le papier bulle, ce serait dommage de le casser maintenant, avant de le mettre dans le carton. Pour finir elle ferma le carton avec du skotchh avant de le tendre à son nouveau propriétaire.
- Tenez, et merci de votre achat dans mon magasin.
Un vrai sourire pour terminer cette vente à la fois frustrante et amusante.