Dance with me
Aegis
Tu aimes Asteria. D’un amour fou. Tu regrettes de ne pas l’avoir trouvée plus tôt. Pour elle, tu as complètement abandonné ta vengeance, ton ancien travail. Pour elle, tu as abandonné Aegis, et tu ne le retrouves que lorsqu’elle doit être protégée. Tu la considères comme cette fille que tu n’aurais probablement jamais eu si elle n’était pas arrivée dans ta vie. Il n’est pas question d’aller mieux grâce à elle, tu veux simplement qu’elle se sente mieux grâce à toi. En partie en tout cas. Tu veux simplement être là pour elle.
Et pourtant, ces moments où elle n’est pas dans l’appartement, tu y tiens aussi. Tu peux te retrouver un peu. Tu peux à nouveau être un peu Aegis. Danseur enchanteur, chanteur fou, qui a su marqué quelques miroirs par son extrême talent. Tu ne sais pas pourquoi, tu te sens assez gêné à l’idée de danser devant elle. De danser pour elle. De chanter alors qu’elle est là. Peut-être que tu as peur de troubler sa peur. Ou alors qu’elle ne voit trop clair en toi, que ça lui fasse peur. Tu n’en sais rien franchement rien.
Tu lances la musique. Et sans réfléchir, tu improvises quelques pas dessus. Tu finis par complètement poser tes pensées, et te laisses emporter par cette fougue qui est la tienne. Parfois, tu comprends pourquoi, pendant des siècles, les penseurs ont pensé que les artistes étaient inspirés par le divin. Tu sais que ce n’est clairement pas ton cas, mais tu te sens tellement ailleurs, décroché de la terre lorsque tu danses. Et c’est encore pire quand tu chantes. Et c’est ce que tu commences à faire. Fredonnant simplement d’abord, pour te chauffer la voix. Puis ta voix se superpose à celle du chanteur. Un rythme assez entrainant. Ce n’est pas ce que tu préfères chanter en temps habituel, mais là, tu t’en fiches.
Tu es clairement ailleurs. Loin. Loin de tes tourments. Loin de tout. Suffisamment loin pour ne pas entendre la porte de l’appartement s’ouvrir, annonçant alors le retour d’Asteria des cours.
thunderEt pourtant, ces moments où elle n’est pas dans l’appartement, tu y tiens aussi. Tu peux te retrouver un peu. Tu peux à nouveau être un peu Aegis. Danseur enchanteur, chanteur fou, qui a su marqué quelques miroirs par son extrême talent. Tu ne sais pas pourquoi, tu te sens assez gêné à l’idée de danser devant elle. De danser pour elle. De chanter alors qu’elle est là. Peut-être que tu as peur de troubler sa peur. Ou alors qu’elle ne voit trop clair en toi, que ça lui fasse peur. Tu n’en sais rien franchement rien.
Tu lances la musique. Et sans réfléchir, tu improvises quelques pas dessus. Tu finis par complètement poser tes pensées, et te laisses emporter par cette fougue qui est la tienne. Parfois, tu comprends pourquoi, pendant des siècles, les penseurs ont pensé que les artistes étaient inspirés par le divin. Tu sais que ce n’est clairement pas ton cas, mais tu te sens tellement ailleurs, décroché de la terre lorsque tu danses. Et c’est encore pire quand tu chantes. Et c’est ce que tu commences à faire. Fredonnant simplement d’abord, pour te chauffer la voix. Puis ta voix se superpose à celle du chanteur. Un rythme assez entrainant. Ce n’est pas ce que tu préfères chanter en temps habituel, mais là, tu t’en fiches.
Tu es clairement ailleurs. Loin. Loin de tes tourments. Loin de tout. Suffisamment loin pour ne pas entendre la porte de l’appartement s’ouvrir, annonçant alors le retour d’Asteria des cours.
@Asteria Ophiuchus
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