Song of the ancients - FT Grace

Song of the ancients

Quand on dit que j’ai changé, je ne sais pas si je dois être flatté ou non. Déjà que j’ai laissé une décoration trôner sur mon bureau. C’est déjà beaucoup, ils ne me connaissent vraiment pas dans cette banque. Avec un peu plus de moyens, peut-être que mon bureau seraient plus paré. Peut-être. J’ai toujours été proche de mes sous. Si bien qu’il m’arrive de faire les choses gratuites. Comme faire le tour des musée, me déplacer en voiture, me garer parfois loin pour rien donné à ces gens. Je sais très bien ce que je risque à faire ça. Mais c’était un choix volontaire de ma part, faire peur à une jeune âme était si comique.

C’était le premier dimanche du mois, et comme à leur habitude, certains espaces culturels étaient ouverts. Même si les tarifs réduits au cinéma pouvaient être sympa, ça ne valait pas les promotions quand il y avait un festival. Au moins, j’étais à la page à moindre frais. Alors que je passe la porte, j’évite la proposition d’un guide audio et risque de chopper des poux, hors de question, je tiens trop à mes magnifiques cheveux. Il fallait pas que je supportes ces créatures, pas cette vie. Pas en sachant que ça vivrai sans mon consentement sur ma tête. Non et non.

Des sculptures, normales, certaines anciennes, je pouffe en voyant que certains artistes sont dans des lieux où j’ai déjà vécu. Je ne touche rien. Je ne fais que regarder. Je suis toujours aussi interloqué par l’art moderne. Quel étaient les concepts. J’ai fais un peu d’art, mais de là appeler une tâche de l’art, je pouvais faire aussi. Pour presque rien. Même pire en récupérant dans ce que les gens jetaient dans la rues. Celui qui me dit que je suis écolo, je le fais rôtir sur une brochette. Je suis économe, ça oui.

Song of the ancients

Je m’installe sur un banc sortant un crayon d’un magasin de meubles suédois et une feuille vollante comme il y en avait beaucoup dans son bureau. En tant que grand économe, je pouvais pas laisser ça inutilisé. Puis dessiner, voilà un moment que je ne l’ai pas fait. Je fixe le tableau. Il n’a rien de très inspirant, je me laisse juste le temps de dessiner son visage. Le voyant, je plie la feuille. Peut-être que je devais continuer ma route.

Et c’est ce que je fis, j’avais toutes les pièces à explorer. Je trouverai mon bonheur. Si je peux rien toucher, rien ne m’interdit de dessiner. Bon, je n’ai pas de gomme. Mais pas grave, on va faire confiance à mes talents incommensurables. Alors que j’entre dans la pièces des antiquités, je ne peux que laisser un rire transparaître. Je n’étais pas tout seul dans ce musée, il y avait des femmes et des hommes. Mais celle qui semble avoir bu m’intrigue un peu. Aussi solide qu’une armoire à glace. Même si je suis un démon, je n’aimerai pas recevoir un coup de cette femme. Je m’installe en chantonnant une vieille comptine importée d’un passé oublié de beaucoup. Pas de moi.

Alors que les formes prennent formes sous le crayon, je suis content de pas avoir trop perdu. Bon, ce n’était pas parfait, mais je n’avais pas due matériels et aucune envie d’en acheter pour le moment. J’avais d’autres priorités. Les statues ne bougeait pas, elles avaient pas cette beauté que je voyais parfois. Alors que je passais proche d’elle, je laissais échapper.

« Je ne sais pas ce qui vous accable, mais faites attention à vos jambes, quelqu’un pourrait se prendre dedans... »

Et si c’était lui, elle encourait un procès. Comment dire, je n’aai pas envie d’être persona non grata dans un musé, je peux retrouver des objets de ces temps que j’ai traverser. Laissez-moi être nostalgique de ces époques, ok ?

Song of the ancients

La voir se lever avec cette grimace ne me plaît pas. Comment une femme avec une si belle chevelure, désolé les autres, peut avoir une expression aussi disgracieuse, horreur… Je range ma feuille, pas envie qu’on me voit dessiner autre chose que les choses que je vois. Juste son visage, mais rien que ce dessin suffisait de me rendre un peu niais.

« Je vois, si vous voulez retirer ces instruments de tortures, grand bien vous fasse. Hum… Oui, plus ou moins. Je ne semble pas avoir perdus après toutes ces années. Même si la qualité du papier et du crayon laisse à désiré... »

Peut-être que je me laisserai tenté par des outils à moindre coût, il y a cela dans la région, ouais. Je racle ma gorge.

« Sachez que je vous en voudrai pas de vous mettre à l’aise, sauf si vos pénates sentent le roquefort… Mais je ne dis pas ça pour vous vexer... »

Enfin je crois. Bon, je ne suis pas le plus délicats des hommes, sauf si je suis très bien avec les personnes que je souhaite. Cette femme était curieuse, autant passer sur une autre feuille. Un ticket de caisse, ça pouvais le faire. Je m’installe dans un coin et dessine juste les statue, m’attardant sur les mains, les oreilles et le torse. J’ai vraiment un souci. Je compare tout…

« Si vous avez un endroit avec des choses intéressantes, je ne dis pas non. »

Parce que je me perds toujours dans mes pensées volatiles. Je faisais tourner le crayon en bois entre mes doigts.

« J’ai hésité avant de venir, mais je pense que j’ai bien fait. Sans ça, j’aurai pas repris le dessin. »

Et j’étais dans ce corps depuis fin d’adolescence, donc pas si longtemps que ça en vrai...

Song of the ancients

Un rire à croire que ma réflexion prête à rire. Au moins, je n’aurai pas droit à sa droite digne d’un forain. Et pour avoir tester en vrai, ça fait vraiment mal. En plus, ça laisse un bleu sur la partie frappée, si ça ne gonfle pas sur d’autres. Le corps était complexe, c’était ce que disait mes professeurs autrefois.

« Hésiter pour certaines choses, dont des choses personnelles. Puis je me vois mal lui... »

Je secoue la tête. Je me gratte la joue, un peu gêné de ce que je laisse échapper.

« Pardon, justes que ça me rappelle ce que disais mes enseignants. Ils sont pas tous sympas ces professeurs. Ce qui m’intéresse ? Rien de trop abstrait, pas trop vieux, ni trop moderne. Je sais pas si voir des œuvres basé sur les humains est un bon plan… Donc autre chose pourrait peut-être m’aider... »

Je ne suis pas que guidé par ce que je ressens, je suis un être entier. Avec mon caractère, mes savoirs et ma ruse. Je suis très bien comme ça, en plus de ça, je suis pas trop clinquant cette fois, je pourrai me fondre dans la foule, mais à la place, je parle à cette dame, en espérant avoir une solution.

« Vraiment, je ne comprends pas pourquoi on vous impose certaines chaussures. »

Je portais les chaussures que je voulais qui allait avec ma tenue, là je suis partit sur des chaussures simples abîmées, mais élégante. Je les avais eu sur une brocante à un prix défiant toute concurrence. Le vide-grenier était une de mes ressources, et internet fournissait de ce genre d’informations. Pourquoi je m’en priverai. Et si je tombait sur un jeu hanté ? Comme si je croyais à ces histoires… L’enfer peut être pire que ça, croyez-moi.

Song of the ancients

Les seules fois où j’y ai été, j’en garde des souvenirs un peu divers, bon comme mauvais. Je regarde ses pieds. Elle ne mâche pas ses mots, je ne sais pas si je dois remercier ou non mon entêtement à incarner des jolis hommes. Mais là, oui.

« Je pense que c’est plus pour rassurer les hommes au pouvoir. Je suis sûr qu’ils ne tiendrai pas cinq minutes sans se plaindre comme de gros bébés. »

Pour se plaindre, un homme le fera plus vite qu’une femme sous la torture, c’est ce que j’avais remarqué. C’était fascinant de voir quand une femme craquait. Elle montrait enfin sa faiblesse et je me devais de l’exploiter. Sauf que là, je suis un visiteur, pas un bourreau. Puis il hausse un sourcil.

« Je vois, même si certaines robes pourrait vous allez. Mais d’une autre époque, assez grande pour pas vous gêner dans vos mouvements. »

Je fis quelques gestes et je riais un peu comme un enfant taquin.

« Je vais essayer de voir, si ça va mieux. Si mes pensées ne vagabondent pas trop. »

J’espère que ces animaux ne sont pas anthropomorphisé par les artistes. Sinon je pense que je vais le voir avec ces costumes. Je me masse le sommet du nez.

« Merci madame ? Mademoiselle ? Qu’importe, j’espère que vous allez faire manger vos talons à vos supérieurs. »

Heureusement pour moi, j’en fais pas partie, je suis qu’un visiteur lambda. Même si la banque verse un peu de son investissement dans certaines choses présentes ici. Mais je pense pas que les Bones sont dans ce genre de choses.

« Je comprends pour le pantalon. »

L’humanité avait bien changé depuis les toges qu’il portait dans ses premières vies. Au moins, je pouvais être élégant avec un beau panel de vêtements différents.