Retrouvailles surprises - feat Evangéline [TW Drogues + mention de sexe]

L’avantage d’habiter à Intercity, c’est que les loisirs ne sont jamais vraiment loin. C’est bien simple, c’est soi juste à côté de chez moi ou dans les quartiers voisins qui sont bien desservie pas les bus. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que je ne suis toujours pas sortie en boite ?! Ca va faire une semaine que je suis arrivé et je n’ai toujours pas vu le monde de la nuit ! Alors que c’est là que l’on rencontre la vraie nature des gens, ivres d’euphorie et d’alcool. Assez attendu, ce soir : je sors !

J’enfile une chemise noire, mon jean, ma veste en cuir, prend un peu de poudre et d’ecstasy et je sors de mon appartement. Il n’est que 21H. Je devrai avoir le temps de faire le tour de plusieurs boites pour les jauger et trouver celle qui me correspond le plus.
Je marche au hasard des rues, en me guidant grâce aux bruits de musique et d’ambiance, et surtout en allant à contresens des personnes plus ou moins éméchés qui tentent de rentrer chez elles.

Je croise donc plusieurs bars.
Le "Red Lion" a l’air sympa, il y a des billards et des jeux de fléchettes à la disposition des clients. Une affiche à l’entrée annonce les programmations musicales de la semaine : mercredi c’est soirée salsa, le samedi c’est jazz. Pourquoi pas, mais je vois que la clientèle est plus âgé que la moyenne. Je passe mon chemin.
Quelques mètres plus loin je passe devant "L’Atlantis ", mais une bagarre éclate pile devant. Hmmm… non sans façon. Je continue ma route.
J’en croise plusieurs comme ça mais je ne m’y attarde pas. Le "Barracuda" sentait la pisse 10 mètres avant, le "Catpain Morgan" était bondé et le "Baragouine" était sympa mais je ne pouvais y entrer pour des raisons évidentes.
Quant aux boites de nuit, ce n’était pas forcément mieux. "Le Sphinx" ressemble plus à un casino qu’autre chose, "Le Niagara" est un club privé dont je ne fais évidemment pas partie, et "Le Millenium" a pour seul avantage d’être un strip-club à ciel ouvert et je n’en ai pas forcément envie ce soir.

Mais… non de… !!! Cette aura !!! D’où vient-elle ? C’est la première fois que je sens une telle puissance à Thunder Bay !! Je me dirige vers le centre névralgique de cette aura surpuissante tel un chien qui sentirai une bonne viande grillé.
Ainsi je me retrouve devant la devanture la plus glauque que j’ai pu croiser jusque-là : une porte en fer avec un judas, la peinture de l’entrée qui s’écaille et qui laisse du béton apparent avec pour seul inscription « Club » écrit au feutre au-dessus. D’habitude je n’aurai rien fait, mais là… cette aura est bien trop intrigante pour que je laisse tomber.

Je frappe à la porte, le judas laisse un regard vide me scruter de haut en bas. J’entends des clic-clac et la porte s’ouvre sur un gorille de 2m10 qui ne dit un mot. Nom de Dieu ! Avec des paluches pareilles il pourrait briser une noix sans forcer ! Mais ce n’est pas lui que je cherche, l’aura est plus profonde ! J’entre et m’enfonce dans des escaliers éclairés par un simple néon fatigué, je manque même de me casser la gueule.
J’arrive dans une gigantesque cave avec un dancefloor de plusieurs mètres, un long bar en bois affichant des prix exorbitants, et probablement une centaine de personnes déchainés sur une musique inaudible tellement elle est forte! Le tout éclairé par des dizaines de lumières  clignotantes de toutes les couleurs. Un épileptique serai mort sur le coup !

Je cherche comme un damné partout ! L’aura est juste là ! ELLE est là !!! Mais comment ?! Que vient-elle faire ici ?! Bon sang… je ne l’ai littéralement pas vu depuis depuis 21 siècles, et elle est là !! A Thunder Bay !!! Ça y est !! Je la voie !!!
Elle est là ! Dansant au milieu de la piste comme si sa vie en dépendait. Entourée d’hommes et de femmes électrifiés par chacun de ses mouvements. Mouvements amplifiés par cette courte robe rouge qui met avant tous ses attributs.
C’est une sirène. Une sirène entourée de marins et qui prend son temps afin de choisir sa proie.

Pas possible. Et pourtant, elle est là, juste devant moi. Je m’engage sur la piste et la stoppe nette dans sa danse en lui mettant les mains sur ses épaules.

« Ma chère Astarté ! Quelle magnifique surprise de te revoir après tant de siècle ! »

Elle se retourne vers moi. Et quel regard ! Quel regard de feu ! Cela m’est difficile de le soutenir, mais je résiste tant bien que mal. Quelle joie de la revoir !
La musique est forte, il y a peu de chance pour que l’on puisse s’entendre ici. Alors je lui pointe le bar du pouce et d’un geste interrogatif de la tête, lui demande implicitement si on peut s’en rapprocher.
Je ne peux plus contenir mon enthousiasme et ma gaité !

« Quelle joie de te revoir ma chère ! Je t’en prie, commande donc ! C’est moi qui invite ! »

Lust on chaos.

Lust, on, FIIIIIIIIIIIIRE

Comment dire...

Je suis sortie, encore une fois. Ca fait la cinquième fois cette semaine, mais les dernières fois étaient super soft. Surtout depuis mon bad trip, je me suis légèrement calmée sur la consommation de drogues et alcools divers. Non mais sérieusement, j'étais vraiment pas bien quoi. Dans tous les cas, je suis obligée pour le travail de sortir dans les boites: plus de clients, plus de thunes, et plus de clients, plus de puissance. Je ne veux pas ressembler comme Phobos, à être en train de mourir de faim, surtout pour une personne. Non mais vous vous rendez compte?.. Ca serait vraiment débile.

Bref, j'étais rentrée vers 23 heures dans ce bar, emmenée par deux amis Bones à moi. Bien évidemment, ils me surveillaient aussi pour que je ramène des clients, mais comme j'en avais déjà assez ramené, ils me laissent un peu de répit. Donc, je pouvais m'éclater. Je n'ai encore pris aucune drogue, mais les vodkas, ainsi que les shooters que je me suis avalées sont clairement dans mon sang.

Et j'y pense, justement, de temps à autres, à quoi pourrait penser cet humain, Brian en me voyant comme ça, totalement en train d'attirer d'autres hommes sur la piste de danse. D'autres hommes, et femmes, qui sont déjà sous sortes de LSD ainsi que autres mélanges. Et ça me démange. A chaque fois que je sors, je pense à lui, sous ces lumières multiples qui pourraient faire une crise à un pauvre épileptique. Dans tous les cas, je suis chez moi. J'ai besoin de me défouler. Et je pense, justement, que ce soir, sera le bon soir.

Plein de démons sont dans ce club: démons, bâtards, d'autres maudits qui viennent juste accompagner ceux qui détiennent leurs contrats, aucun ange. Ca me fait penser au bar justement de Abaddon, sans le côté... vraiment délicieux des échanges de liquides... De sang, je veux dire, bien évidemment. Dans tous les cas, je danse. J'ai envie de danser, de me tortiller, et aussi de me faire pelotter. Malgré que je sois beaucoup sortie cette semaine, que j'ai enchainé les partenaires, il semblerait que mon corps ait encore et toujours plus besoin de puissance et de sexe. De luxure. De semence. De... De décadence quoi. Des fois, quand je laisse parler la démone que je suis, je peux réellement être dégoutante, n'est-ce pas?~

Dans tous les cas, cette envie de puissance et de décadence va clairement être assouvie. Je me fais stopper nette, et pourtant je ne râle pas. Ce démon, je le reconnais vaguement, mais c'est pour ça que je me retourne rapidement, lui lançant un regard noir, avant qu'il ne change pour un regard... étonné? Surpris? Non, surtout clairement contente, mais toujours à ma manière: d'une manière calme.

Ixtab. Ce démon des suicides qui est toujours dans le nez des grandes affaires, mais clairement amusant. Amusant, dans le sens où malgré son statut d'instigateur, il est toujours à la recherche de chaos et de déviance, mais aussi... Oh, c'est un grand homme qui explose de luxure! Les dernières fois, il m'a clairement assouvit plus d'une fois, mais aucun sentiments n'étaient partagés. Quoique... Je me suis déjà posée la question plus d'une fois. Mais je le vois plus dans le côté... du besoin du chaos. Un chaos violent, pas une décadence sexuelle, vous voyez?.. Mais bref, lui, c'est un numéro.

- Oh, Ixtab, que ça fait longtemps!

Quelques millénaires.

Il m'invite à aller au bar, je le suis à la grande détresse de ceux qui dansaient près de moi, puis se pose, et me propose de boire. Je suis déjà bien alcoolisée, mais pas assez pour être bourrée. Mes pupilles ne sont pas assez dilatées. Mes yeux bleus se posent sur une bouteille de tequila, et je demande au barman, en attendant. Je m'assois et je le regarde, avec un petit sourire en coin.

- Et bien, ton aura n'a pas changée, heureusement, sinon j'allais prendre ton essence...~  

Je ricane très discrètement avec ma voix de velours, puis je croise une jambe par dessus l'autre, baissant un peu ma robe rouge moulante. Une vraie démone, on dirait. Je me recoiffe aussi très discrètement.

- Appelle moi Evangéline dans cette vie, d'accord? Que deviens-tu?

Si il me dit qu'il est encore dans les finances, il y a peut-être moyen de gratter un peu de drogue... Oh, surtout de la cocaïne...

Non. La vision de Brian me revient à l'esprit.

Si. J'en ai besoin pour oublier pendant un petit moment cet humain.

Hennessy, and a lot of bad decisions.
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Je commande une simple bière, la soirée ne fait que commencer alors autant rester "frais" pour l’instant afin de fêter nos retrouvailles. Je la regarde et répond à son sourire par cette infatigable mine joyeuse qui me caractérise. L’effet de surprise est encore là.

« Et oui, que veux-tu... Je suis resté le même malgré le temps qui passe ! »

Alala… Astarté, que de bon moment passé ensemble. Après tout, c’est grâce à toi que je suis devenu comme je suis aujourd’hui et que mon gout pour la décadence s’est développé. J’ai toujours fait au mieux pour te satisfaire quand tu en avais envie, c’est la moindre des choses que je peux faire pour te remercier. Si je ne faisais pas ça, je ne serai pas un vrai ami. Et puis ça serai mentir que de dire que ça ne me plaisait pas.
Je pense que l’on s’est vraiment connu à Wall Street, ça a été la plus grande période de mes vies. Toutes les semaines c’était drogue, alcool et sexe ! Je rie encore en y repensant, quelle époque ! Quelle liberté !

« Oh j’ai complètement changé de filière. La finance devenait redondante et étrangement puritaine, les images de marque tout ça… maintenant je suis dans la médecine. Dans la psychologie plus précisément. Mais je te rassure, toujours dans une démarche mercantile ! On ne se débarrasse pas des habitudes de Wall Streets comme ça.»

Je la regarde de haut en bas, décidément, il n’y a qu’elle pour avoir autant de classe ! Je sors un paquet de cigarette et lui en propose une.

« Maintenant, je m’appelle  Stanislas, mais je préfère largement Stan, c’est plus facile à dire »

J’en prends une à mon tour puis je la lui allume avant la mienne. Je ne remarque que maintenant sa commande de téquila, décidément, elle n’a pas changé. Toujours aussi libre, pour notre plus grand plaisir à tous !

« En tout cas toi non plus tu n’as pas changé à ce que je vois. Mais que viens-tu donc faire dans ce trou Canadien ? Il y a pourtant bien d’autres endroits sur Terre où la luxure est maitresse… décidément, cette ville me plait de plus en plus ! »

Je lui souriais toujours aussi bêtement, toujours aussi extatique.

« Je lève mon verre à nos retrouvailles ma chère Evangéline ! Qu’elles soient désormais gravé dans notre mémoire ! »

Lust on chaos.

Lust, on, FIIIIIIIIIIIIRE

- Une démarche... mercantile? Donc tu as ce qu'il faut?

Je souris en coin, d'une manière un peu malicieuse. Et mieux je le regarde, au fur et à mesure que ma vision s'adapte aux lumières de la boite de nuit, je vois que ses yeux sont totalement dilatés. Il a prit de la coke. Il doit en avoir. Ca promet d'être intéressant.

Il me scrute, me dévisage, voir même me déshabille du regard. J'ai l'habitude, je ne dis rien, mais j'arque un sourcil à sa cigarette de proposée. Nickel. J'en prends une en effleurant le haut du paquet de cigarettes avec mes doigts, ainsi que le revers de sa main et je viens la mettre aux lèvres. Les marques de mon rouge à lèvres teintés d'une couleur bordeaux se déposent autour de la partie marronnée de la cigarette, tandis que je me penche légèrement pour qu'il allume ma cigarette. Grâce à cela, il a une jolie vue sur mon décolleté, que plusieurs rêveraient de plonger dedans.

- Stan... Huh... Toujours américanisé pour les affaires, pas vrai?

Je lâche un léger rire moqueur, puis je passe une main dans mes cheveux longs et d'ébènes, tandis que je tire enfin la taffe de ma cigarette. Je pousse ensuite un léger soupir. La tequila arrive, tandis que je vois sa bière arriver. Il veut être soft? Petite nature. Il sera à la fin de la soirée totalement amoché. Comme je l'ai dit, il est très influençable à la corruption en tant que démon, mais avec moi? Oh il me suit dans tous mes délires, comme un petit toutou, surtout si il a une récompense à la fin... Comme tous les hommes, mais lui, je vois dans son aura, et dans son regard, plutôt une envie irrépressible de s'amuser, plutôt que de juste m'utiliser comme tous les autres chiens en chaleur.

- Je suis ici puisque j'avais envie de m'habituer un peu à la vie humaine quoi, m'immiscer dans un cadre familial... Ca a fonctionné, j'ai un demi-frère désormais, mais bon... Pas très appréciable. Ils me saoulent plus qu'autre chose. Et justement, j'ai d'anciens amis qui habitent ici, c'est pour ça que je reste.

Phobos, entre autres. Je regarde Stan d'un air totalement luxurieux, peut-être à cause de l'alcool et aussi parce qu'il est sacrément beau gosse dans cette vie là. Il y a un gros fossé dans les regards et les mentalités là: un extatique, tout content de ses retrouvailles avec une amie, et la femme qui est en train de le désapper du regard, totalement calme. Je lève ma tequila, tranquillement et je trinque mon verre avec le sien, calmement, puis je bois le verre.

- Du calme, du calme... Ce ne sont que des retrouvailles, nous aurons tout le temps de faire d'autres choses pour qu'elles soient gravées dans la mémoire...

Je pose mon verre, brisant le contact visuel, et je me mords la lèvre, avant de rediriger mon regard vers le sien, brillant légèrement de luxure, mais aussi de malice.

-...N'est-ce pas, beau brun?

Puis je tends ma main, à la proposition d'aller autre part.

- Il y a des coins plus tranquilles, surtout si tu as de la came. Ca te va?

Oui, quand j'ai une idée, je ne la perds jamais.

Hennessy, and a lot of bad decisions.
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Je lui fais un geste d’appréhension de la tête et lui laisse entrevoir les quelques grammes de coke que j’ai à ma disposition. Pas besoin de clin d’œil, on se comprend.

Alors que je lui allume sa cigarette, elle commence à m’allumer. Toujours les mêmes méthodes et pourtant, toujours la même efficacité. Je suis sa proie, et je n’ai aucunement l’intention de me débattre.
La vue qu’elle me partage sur son décolleté est toujours aussi agréable, j’y jette un œil avant de revenir sur elle. J’ai parfaitement conscience de la chance que j’ai, et je sais que nombre de personne aimerai être à ma place. Mais la différence fondamentale qu’il y a entre eux et moi, c’est que je la respecte sans jamais m’empêcher d’être moi-même.

« Effectivement, l’Amérique a toujours mieux su se vendre ! »

On discute comme pour éviter le principal sujet de conversation : ce qui va advenir de cette soirée. J’ai toujours eu une nature de profiteur, mais jamais envers les personnes que je respecte ou que j’aime (de quelle que manière que ce soit). Non, ce que je préfère, c’est m’amuser ! Ça fait des siècles que je m’amuse ! Je ne vis presque que pour ça ! Et encore plus pour vivre ces moments-là avec des proches démoniaques ! Alors crois-moi Evangéline… je compte bien faire que tout le monde s’amuse ce soir !

« Ma foie, ce sont de bonnes raisons »

Ainsi donc, elle a de la famille et des amis ici ? Qu’il y ai certains collègues infernaux, je le conçois tout à fait, mais aussi sa famille ? J’avoue que ça me surprend plus, surtout si elle ne s’entend pas avec eux.
Elle trinque avec moi, et je voie son regard plein d’envie me scruter de haut en bas comme je lui ai fait. Je pourrais presque rougir s’il s’agissait d’Abaddon, mais jamais il ne me dévorerai du regard comme Eva est en train de la faire. Et j’avoue que cela me plait, je n’ai pas l’habitude d’être vu ainsi.
Ça y est… elle me pénètre à nouveau de son regard de braise. Quelle chaleur s’en dégage !  Je lui prends alors la main et la porte à mes lèvres pour la lui baiser délicatement tout en la regardant droit dans les yeux.

« Toujours avec plaisir ma chère.»

Ça boue en moi, une pression interne et intense que je n’avais pas ressentie depuis longtemps. C’est du désir… tout simplement. Un désir intense et viscéral qui menace d’exploser à tout moment. Mais je ne suis pas comme tous ces autres baveux autour d’elle, je me contiens du mieux que je peux afin de pouvoir lui faire pleinement honneur. Mais la tâche est difficile. Mais à peine elle me propose de sortir, je cesse instantanément mes tentatives de lutte.

«C’est parfait… je t'en prie, ouvre donc la marche.»

Je la regarde avec admiration, ses yeux, son visage, son corp... et me laisse emporter par le courant

TW : mentions de cocaïne, de prostitution. Début PEGI 18

Je la laisse me guider à travers le club. Que puis – je faire d’autre de toute façon ?

Je la vois saluer 2 gars. Bien que j’aie évidemment recours à ce business, je ne l’ai jamais vraiment approuvé. Pour moi, la décadence ne peut être total que si liberté total il y a, dès que le rendement entre en compte, c’est tout de suite plus compliqué.
Mais bon, ça ne m’empêchera pas de continuer à  dépenser mon argent là-dedans. On ne se refait pas comme ça après tout.
Elle m’emmène à travers le dédale de décadence de cette boite. Et tout ce que je peux voir me donne beaucoup trop d’idée de business pour ma prochaine vie.
Cependant quelque chose me tique. Eva. Ce que j’arrive à percevoir est très vague à cause du vacarme des basses et de l’emprise qu’elle a sur moi, mais pourtant, je sens comme que son esprit est troublé quelque part.
Mais je n’ai pas le temps de m’y attardé. Nous sommes arrivés.

« As-tu déjà été déçu de mes produit ma chère Eva ? Pas que je le sache. J’ai une réputation à tenir après tout. »

Elle ouvre la porte sur une chambre rouge que John Doe n’aurait pas reniée. Quelle ambiance lubrique et perverse ! J’adore ! Et tous ces miroirs… Patrick Bateman aurait été comblé ! L’insonorisation de la pièce est la bienvenue, j’ai la tête qui bourdonne.
Je ne cache pas que je la regarde entièrement. Pas un seul endroit de son corps à échapper à mon regard enflammé par ses charmes.
Je la regarde s’assoir. Elle me possède complétement. Et cette lingerie est du meilleur gout !
Je commence à fouiller dans l’intérieur de ma veste.

« Avec ceci nous partirons loin… très loin… et pour longtemps. Sache que je garde toujours le meilleur pour mes amis »

Je me rapproche d’elle, la fixant de haut, le regard plein d’envie et le sourire amusé. De ma poche, je sors le parfait attirail du cocaïnomane que je suis : une petite boite métallique comme celles dans lesquels certains range leur cigarette, mais là-dedans, il y a un miroir, une petite paille en métal et surtout, la précieuse poudre de paradis.
Un cocktail absolument parfait : la cocaïne pour l’endurance, l’extasie pour l’effet "Whaou", et un aphrodisiaque issu des défenses du dernier éléphant blanc d’Afrique (le seul vraiment efficace à vrai dire) pouvant décupler les sensations et les performances.
Je l’avais découvert par hasard après avoir mélangé plusieurs sachets que j’avais rangés en catastrophe à cause d’une visite imprévue de la section déontologique du service psychiatrique de Canada. Les sachets s’étaient renversés et mélangés, impossible de les séparer à nouveau… et comme je n’aime pas gaspiller.

Je lui tends la boite.

« Je t’en prie, à toi l’honneur Eva. Tu me diras ce que tu en penses »

J’attends qu’elle en prenne avant de lui reprendre la boite. Je tourne autour d’elle, mes mains caressant ses épaules nues. En arrivant derrière elle, je commence à descendre sa fermeture éclair, lentement, afin de complètement découvrir ses seins.

Je me penche vers elle afin de la humer et l’effleurer de mes lèvres dans le coup. J’en profite pour verser ma poudre magique sur sa poitrine. Je me retrouve à nouveaux face à elle, la déshabillant complétement du regard. Puis sans attendre, je sniffe tout le contenue versé.
Aaaaaaaah… quelle sensation… quelle délice… on ne fera jamais meilleur support de consommation.

Je me mets à genoux devant elle et, après lui avoir soigneusement retiré ses talons, je fait lentement remonter mes mains sur ses jambes en direction de son intimité.

« A toi de me dire ou veux-tu aller belle démone, tu sais bien que je suis multifonction dans ce domaine »