Pouf
is the beginning of our story
Liam
Un de tes petits rituels quand tu arrives dans un nouvel endroit, c’est de tester tous les endroits publics : cinéma, boite de nuit, bar, mais surtout : patinoire !! Tu adores bouffer la glace avec élégance dès que tu tentes de jouer à la toupie, tu trouves ça vraiment amusant ! Tu le fais presque exprès : vu le nombre de fois que tu es allé dans ce genre d’endroits, tu commences vraiment à gérer. Mais tu aimes bien t’écraser contre le sol, ça en fait rire certains, et c’est tout ce que tu demandes ! Puis, on fait de jolies rencontres généralement dans les patinoires.
Tu t’approches de la large surface glacée, Watson te suivant de près. Il te suit vraiment partout. Si des endroits ne l’acceptent, c’est simple : tu n’y vas, et tu cherches jusqu’à en trouver qui sera ok. Vous êtes inséparables, et ça te brise le cœur de le laisser tout seul à l’appart. Et toi, tu te sens juste seul, et tu es plus enclin à dégénérer pour un rien. Tu n’es pas spécialement sujet à l’angoisse sociale, mais sans Watson, ton esprit s’invente des zones de stress que tu n’as pas habituellement. Tu t’assois sur le gradin, et enfiles les patins. Tu as beau commencé à être expérimenté… tu galères toujours autant à les mettre. Watson grimpe à tes côtés, et pose sa tête sur ta cuisse. Tu souris comme un enfant, et fourres ta main dans sa fourrure : « T’es sage Watson ! Je compte sur toi ! »
Il lève les yeux pour les plonger dans les tiens : ouais, c’est toi qui dis ça. Vous deux savez pertinemment comment ça va finir : course ! Toi, sur le glace, lui à côté à courir. A celui qui fatigue en premier ! Ouais, vous vous faites ce genre de petites compet, c’est divertissant, et amusant. Il n’y a pas beaucoup de monde, tu n’auras pas trop à t’inquiéter de tes trajectoires. Tu entres sur la patinoire, et commences à faire des petits tours pour t’échauffer, Watson te regarde faire des gradins. Puis, un petit geste de main, et le chien bondit en aboyant joyeusement. Tu prends de la vitesse, gardant un œil sur ton terrible adversaire. Tu adores la vitesse : tu as l’impression de voler. Tu es dorénavant suffisamment rapide pour que ton long manteau vole derrière toi, tes cheveux te barrent légèrement les yeux. Tu jettes quelques coups d’œil de temps à autre pour vérifier que personne n’entre dans ta trajectoire, esquivant agilement quelques débutants.
Tu regardes à nouveau devant toi. Tu aurais pu l’éviter. Tu aurais pu le faire si ton cerveau n’avait pas complètement buggé. Oh merde le beau gosse. Tu commences à freiner : trop tard. Tu tentes de te jeter sur le côté, pas suffisamment rapide. Tu le heurtes : vous tombez tous les deux. Tu entends Watson aboyé, et ses petites pattes apparaissent sur le rebord, puis sa petite tête. Tu lui adresses un pouce pour le rassurer, et te redresses sans trop de mal. « Pardonnez-moi, vous êtes éblouissant, je n’ai pas eu le temps de réagir. »
Tu lui tends une main en souriant pour l’aider à se relever. Tu as rarement vu beauté pareille. Ton inconscient a peut-être fait exprès de te pousser à le bousculer, pour que vous engagiez une discussion. Même s’il te gueule dessus, tu seras content. Il n’était pas là quand tu es arrivé, il a dû entrer sur scène quand tu commençais à faire tes p’tits tours. Tu l’aurais remarqué s’il avait été là avant, et tu n’aurais probablement pas fait de tours, tu serais aller droit au but.