Kenny Hirsch
Harry peau de beurre
"Eyes are distracting. You see too much. You don’t see enough.”
Consciencieux
Réaliste
Méfiant
Hyperempatique
Cynique
Loyal
Nom :Hirsch
Prénom :Kenny
Surnom / Alias :Ken
Origine :Allemand/Canadien
Race :Bastard 3ème rang
Âge :21 ans
Occupation :Cuistot en bar à crêpe
Groupe :Résident
Prénom :Kenny
Surnom / Alias :Ken
Origine :Allemand/Canadien
Race :Bastard 3ème rang
Âge :21 ans
Occupation :Cuistot en bar à crêpe
Groupe :Résident
Caractère
« Je n'aime pas parler de moi.
En fait, j'ai déjà du mal à parler des autres, alors parler de moi...
C'est peut-être par ce qu'il n'y a pas grand chose à en dire. Je n'ai pas l'impression d'être exceptionnel, je n'ai pas une intelligence folle ni une force surhumaine. Bigleux, des vêtements d'étudiant, du mal à sourire sauf pour pointer avec ironie ce qui va vous faire mal. Je ne pense pas être timide, je n'aime juste pas supporter les gens autours de moi. Ce n'est pas que je ne vous aime pas, au contraire.
J'adorerai être cette personne joyeuse, ouverte et capable d'écouter tout les autres avec attention et gentillesse. Je ne sais pas faire ça, je suis incapable de rester trop proche de quelqu'un dès l'instant où il commence à se sentir mal. Ce n'est pas que je ne veux pas aider, ce n'est pas que je suis un parfait connard, c'est que je ne peux pas.
Je suis désolé putain, je suis désolé de me préférer moi à vous. Je suis désolé d'avoir la survie qui prend le dessus, mais si t'étais pas aussi un connard, tu l'aurais compris ! Tu m'aurais écouté quand je te parle. Je me fais chier dessus alors que j'ai prévenu, alors que je l'ai dis... Alors pourquoi, quand c'est moi qui dit quelque chose, ça ne reste pas ? Pourquoi on ne m'écoute pas ?
Et pourquoi, ils me demandent tous de les écouter ? J'ai pas besoin de ça pour savoir ce qu'il se passe dans votre putain de tête ! Je le sens quand ça va pas, je le sens quand t'as envie de pêcho ton frère ! Oui tu l'as pas dit ! Oui, je sais, mais je le sens comme si tu venais de me foutre tes doigts dans les yeux gratuitement !
Merde ! »
Son poing n'avait vraiment, mais alors vraiment pas besoin de se foutre dans ce miroir.
Ça fait mal hein, ça aussi ?
Autant que ta meuf qui vient de te lâcher par ce que tu l'a abandonnée quand elle est venue chialer dans tes bras la mort de son père.
Elle aussi, elle doit avoir mal.
En fait, j'ai déjà du mal à parler des autres, alors parler de moi...
C'est peut-être par ce qu'il n'y a pas grand chose à en dire. Je n'ai pas l'impression d'être exceptionnel, je n'ai pas une intelligence folle ni une force surhumaine. Bigleux, des vêtements d'étudiant, du mal à sourire sauf pour pointer avec ironie ce qui va vous faire mal. Je ne pense pas être timide, je n'aime juste pas supporter les gens autours de moi. Ce n'est pas que je ne vous aime pas, au contraire.
J'adorerai être cette personne joyeuse, ouverte et capable d'écouter tout les autres avec attention et gentillesse. Je ne sais pas faire ça, je suis incapable de rester trop proche de quelqu'un dès l'instant où il commence à se sentir mal. Ce n'est pas que je ne veux pas aider, ce n'est pas que je suis un parfait connard, c'est que je ne peux pas.
Je suis désolé putain, je suis désolé de me préférer moi à vous. Je suis désolé d'avoir la survie qui prend le dessus, mais si t'étais pas aussi un connard, tu l'aurais compris ! Tu m'aurais écouté quand je te parle. Je me fais chier dessus alors que j'ai prévenu, alors que je l'ai dis... Alors pourquoi, quand c'est moi qui dit quelque chose, ça ne reste pas ? Pourquoi on ne m'écoute pas ?
Et pourquoi, ils me demandent tous de les écouter ? J'ai pas besoin de ça pour savoir ce qu'il se passe dans votre putain de tête ! Je le sens quand ça va pas, je le sens quand t'as envie de pêcho ton frère ! Oui tu l'as pas dit ! Oui, je sais, mais je le sens comme si tu venais de me foutre tes doigts dans les yeux gratuitement !
Merde ! »
Son poing n'avait vraiment, mais alors vraiment pas besoin de se foutre dans ce miroir.
Ça fait mal hein, ça aussi ?
Autant que ta meuf qui vient de te lâcher par ce que tu l'a abandonnée quand elle est venue chialer dans tes bras la mort de son père.
Elle aussi, elle doit avoir mal.
Histoire
“I know what kind of crazy I am. But, this isn’t that kind of crazy.”
« Je t'emmerde. »
Les mots étaient sortis comme souvent avant qu'il n'ait eu le temps d'y penser, de s'y intéresser, de se demander si ça avait été les bons.
Mais croyez le ou non, ça fait un bon moment qu'il a envie d'être méchant, de sortir ce qu'il a sur le cœur. Les poings serrés, il sent que ça lui monte, il n'arrivera pas à se retenir, il arrivera pas à garder son venin en lui. Elle a fait la parole de trop.
« Tu dis que t'as voulu faire au mieux hein ? Alors pourquoi t'as fini par niquer avec un démon ?! Pourquoi tu t'es enfui au Canada dans une ville de merde si c'est pour finir chez mes connards de grands parents ?
Si c'est pour qu'en plus, ils nous jettent à la rue et que mes premiers souvenirs clairs soit un dégénéré qui clamse avec une seringue dans le nez !
T'as réussi à trouver un endroit pour qu'on crèche en échange de dettes ! En échange de ton cul! Je voulais pas de ça, je voulais pas d'une mère qui a tellement subi qu'elle arrive plus à marcher !
J'avais pas envie de me retrouver avec les sentiments des autres ! Tu te trimballes pas un fils avec tes conneries, tu te trimballes un amas des 50 personnes qu'il a croisés dans sa journée ?! Comment tu peux accepter ça ? Comment tu peux dire que c'est le mieux ?
Franchement, sans eux, sans le bon trop con de pompiste, j'aurai même jamais su ce que j'étais ! J'aurai toujours cru que j'avais une vraie merde dans le cerveau ! Et tu sais quoi, j'en ai vraiment une, même plusieurs ! Je suis un monstre, Mom !
Arrête de dire le contraire, arrête de dire que ça va s'arranger ?! Je ne peux pas arranger ça ! Et tu ne peux rien faire !
Mom.. tu fais 78 heures de taff par semaine et tu commences à avoir tellement mal au dos que tu vas finir à l'hospice...
A cause de toutes ces merdes, du fric, encore et toujours, merci la société de merde ! J'ai du niquer mon lycée et mes perspectives de salaire viable ! Je suis obligé de bosser comme un tarde, dans un putain de bar à crêpes pour qu'on réussisse à payer toutes nos dettes ! Et c'est pas mon premier taff, c'est au moins mon huitième en trois ans, par ce que j'arrive pas à contrôler.... ç-ça ?!
Arrête de me dire que tout va bien se passer...
C'est pas vrai... »
De la colère, il arrive aux pleures, il arrive en sentant que sa mère a mal pour eux... pour lui. Qu'elle pense à elle...
Il la serre avec force contre lui, et elle le serre contre elle.
« Je t'aime Mom, arrête de dire que ça va aller...
- Pourtant ça va aller, Kenny... J'en suis sûre. »
Il soupire... Quel dialogue de sourd.
Les mots étaient sortis comme souvent avant qu'il n'ait eu le temps d'y penser, de s'y intéresser, de se demander si ça avait été les bons.
Mais croyez le ou non, ça fait un bon moment qu'il a envie d'être méchant, de sortir ce qu'il a sur le cœur. Les poings serrés, il sent que ça lui monte, il n'arrivera pas à se retenir, il arrivera pas à garder son venin en lui. Elle a fait la parole de trop.
« Tu dis que t'as voulu faire au mieux hein ? Alors pourquoi t'as fini par niquer avec un démon ?! Pourquoi tu t'es enfui au Canada dans une ville de merde si c'est pour finir chez mes connards de grands parents ?
Si c'est pour qu'en plus, ils nous jettent à la rue et que mes premiers souvenirs clairs soit un dégénéré qui clamse avec une seringue dans le nez !
T'as réussi à trouver un endroit pour qu'on crèche en échange de dettes ! En échange de ton cul! Je voulais pas de ça, je voulais pas d'une mère qui a tellement subi qu'elle arrive plus à marcher !
J'avais pas envie de me retrouver avec les sentiments des autres ! Tu te trimballes pas un fils avec tes conneries, tu te trimballes un amas des 50 personnes qu'il a croisés dans sa journée ?! Comment tu peux accepter ça ? Comment tu peux dire que c'est le mieux ?
Franchement, sans eux, sans le bon trop con de pompiste, j'aurai même jamais su ce que j'étais ! J'aurai toujours cru que j'avais une vraie merde dans le cerveau ! Et tu sais quoi, j'en ai vraiment une, même plusieurs ! Je suis un monstre, Mom !
Arrête de dire le contraire, arrête de dire que ça va s'arranger ?! Je ne peux pas arranger ça ! Et tu ne peux rien faire !
Mom.. tu fais 78 heures de taff par semaine et tu commences à avoir tellement mal au dos que tu vas finir à l'hospice...
A cause de toutes ces merdes, du fric, encore et toujours, merci la société de merde ! J'ai du niquer mon lycée et mes perspectives de salaire viable ! Je suis obligé de bosser comme un tarde, dans un putain de bar à crêpes pour qu'on réussisse à payer toutes nos dettes ! Et c'est pas mon premier taff, c'est au moins mon huitième en trois ans, par ce que j'arrive pas à contrôler.... ç-ça ?!
Arrête de me dire que tout va bien se passer...
C'est pas vrai... »
De la colère, il arrive aux pleures, il arrive en sentant que sa mère a mal pour eux... pour lui. Qu'elle pense à elle...
Il la serre avec force contre lui, et elle le serre contre elle.
« Je t'aime Mom, arrête de dire que ça va aller...
- Pourtant ça va aller, Kenny... J'en suis sûre. »
Il soupire... Quel dialogue de sourd.
Derrière l'écran
Hi, j'suis Otteramala, enchanté. J'aime les loutres et je suis souvent overbooké ! Content de vous rejoindre padawans.