Molinos de VientoUne légère odeur de pin cirée me vient à mes narines, j’aime sentir cette odeur, elle me rappelle mes errances en pleine nature. Alors que je laisse cette odeur envahir mon esprit, je pose un bref regard sur ma montre connectée. Bientôt je verrai un Bones. C’est rare d’en croiser pour mes conseils. Ils ont peut-être peur de moi. Je ne suis pas si intraitable que ça. Il y a pire, bien pire. Je lie mes doigts entre eux. Mon bandeau bien en place, un sourire fin sur mon visage. Mon œil vert brillant de cette lueur si particulière quand on parle d’affaire. Il ne peut pas être plus heureux de voir certains lui confier un peu de profit pour voir le faire fructifier. La bourse, le blanchiment. Rien ne m’arrêtait. Perdre de l’argent, hors de question. J’en avais trop perdu.
Un chevalier, j’ai du respect pour eux, malgré tout ce qu’on peut dire. Parce que je n’en suis pas vraiment un. Je ne sais plus si je voulais de cette place ou non. Je pouvais briller tellement de manière différentes. Alors que j’étais dans ce bureau, je racle doucement ma gorge. Je suis fort, j’ai mon vent, j’ai l’argent. J’ai des techniques ancestrales pour le faire changer de main en tout discrétion et faire en sorte que ça soit plus sécure.
« Veuillez entrer monsieur le chevalier. »
Inutile de le dire deux fois, surtout qu’il était une heure assez tardive, je pensais à mon dessert et au plat léger et rapide qui allait avec. J’avais un menu pour ce soir. Il reprends sa position fier de lui. Oh, il serrerai la main de cet homme une fois à portée. Après tout, c’était assez commun entre un banquier et son client. Et un autre serrage à la signature du contrat. Car il y avait toujours des preuves qu’il gardait pour lui seul.
Molinos de viento [Pv Arthur]
Il jeta un coup d'oeil à sa montre, et pressa le pas. Il n'aimait pas être en retard. Il arrivait toujours à l'heure. C'était la moindre des choses quand on occupait un poste tel que le sien. D'ailleurs, pour l'occasion, Arthur s'était habillé sobrement : une chemise blanche, un pantalon noir. Les seules touches d’extravagance qu'il arborait, étaient ses bijoux : son collier et sa boucle d'oreille, ainsi que son vernis pailleté aujourd'hui dans les tons verts. Il avait lu dans un très sérieux magazine féminin que le vert était la couleur de la richesse. Alors quoi de mieux que de se montrer avec cette couleur lors d'un rendez-vous avec son banquier ?
Une fois arrivé sur place, il toqua à la porte et entra quand on le lui autorisa. Telle une tornade, il pénétra dans la pièce occupée par ce fameux monsieur Makri, un sourire éclatant sur son visage.
« Oh bah … Pas de monsieur le Chevalier entre nous. Vu que vous allez gérer mon argent, autant m’appeler Arthur. »
Un petit clin d'oeil et un sourire charmeur agrémentèrent son commentaire. Il serra la main tendue devant lui et s'installa près du bureau, ne perdant pas une seconde.
« Bon je suis navré d'entrer aussi vite dans le vif du sujet, mais j'ai déjà des rendez-vous de programmé pour un peu plus tard dans la soirée et je n'aime pas être en retard. Donc, pour faire court, j'ai de l'argent … Beaucoup d'argent … Mais, j'aimerais que celui-ci soit blanchit, et fructifie de manière plus efficace. »
Il rit légèrement et enchaîna.
« Je ne vais pas tourner autour du pot, j'ai beaucoup de casquettes différentes, mais financier n'en fait pas partie. Euh ... Excusez-moi, mais auriez-vous quelque chose à boire ? »
Arthur croisa ses jambes et posa délicatement ses mains sur son genou.
Molinos de VientoUn serrage de main en règle, je laisse l’homme s’installer sur la chaise. L’invitant d’un geste las. Je le regardais, il allait à l’essentiel, c’était ça qu’il appréciait. Je me mis à chercher du papier et un stylo plume. Je pouvais écrire sur son ordinateur, mais l’informatique était ce qu’elle était, je lui faisais qu’à moitié confiance.
« Bien, ça sera donc Arthur, je comprends votre empressement. Je vais faire au plus vite. Allez, comme vous même, à l’essentiel. »
Je racle un peu ma gorge. Avant de lui sourire.
« Bon, je peux faire en sorte de rendre votre argent plus propre et fructifiera. Car c’est mon but. »
Je me lève de mon bureau pour aller chercher de l’eau.
« J’ai de l’eau, bien entendu. Mais aussi du vin, du rhum et d’autres choses. Si j’écoute bien, vous avez beaucoup d’argent et me le confier le rendra plus sécuritaire. Bien sûr, je vais devoir le transférer sur divers cours de bourses, des petites sommes bien entendus. Ne nous vous en faîtes pas. Je saurai le multiplier. »
Je pose le verre et les boissons à portée. Je sens que cet homme me sera des plus profitables pour le futur. Pas dans le sens où je veux sa place. Dans le sens qu’il me fasse confiance malgré tout ce qu’on pourrait dire sur moi.
« Je vous sers Arthur ? »
Je suis serviable qu’avec mes clients. Bien sûr, je me réservais de me payer un peu dans le même coups, mais pas assez pour laissé mon client. Après tout, je suis conseiller financier. Je suis là pour mes frères d’armes. Même si je n’ai pas d’amis, ou d’ennemi. Je passe une main dans mes cheveux. Je me sens un peu nerveux. J’espère que cette personne me laissera faire malgré les risques.
« Du vin, s’il vous plaît, rouge de préférence. »
Malgré les années, le vin restait sa boisson alcoolisée préféré. On ne reniait pas ses racines françaises après tout. Même après plus de 200 ans.
« Oh pour ça je vous fais confiance. C’est justement parce que je ne maîtrise pas ce genre de chose que je suis venue vers vous. »
La bourse était pour lui quelque chose d’incompréhensible … Tout ce qu’il faisait avec son argent, jusqu'à maintenant, c’était plutôt d’investir dans de l’immobilier ou de jouer au mécène. Le reste c’était trop compliqué pour lui. Son truc c’était la botanique et la chimie, voir même un peu la médecine et la pharmacologie. Sortie de ses domaines de prédilection Arthur était comme tout le monde, un béotien.
« Oui, merci. »
Il accepta l’offre de se faire servir avec une inclinaison de tête. Ce type savait recevoir, il n’y avait aucun doute là dessus.
Alors que le liquide carmin glissait dans son verre, Arthur sortit quelques petits carnets de compte. Seulement quatre. Sur chaque couverture au motif fantaisie, il était inscrit une année. Il ouvrit le dernier en date et le tendit vers son interlocuteur. Sur les pages, été inscrit des sommes à plusieurs chiffres, ainsi que des noms de code (des noms latins de plantes) pour désigner d’où provenait ses sommes, sans nommer personne bien évidement.
« Alors, c’est moi qui tiens mes comptes pour le moment. J’espère que ma manière de fonctionner ne vous perturbera pas. J’ai fait un peu comme je le sentais jusqu’à maintenant. C’est peut-être preuve d’amateurisme, mais enfin … J’ai un peu de mal à confier mes bénéfices à quelqu’un d’autre. »
Après tout, il savait ce que c’était de vivre sans argent … et surtout il savait ce que cela faisait de se faire prendre l’argent qu’on avait durement gagné. Et même si de l’eau avait coulé sous les ponts depuis son enfance, il y avait des blessures qui ne disparaissaient pas.
« Mais je sens que je peux vous faire confiance. »
Il scruta avec insistance monsieur Makri, comme pour lui dire que s’il la lui faisait à l’envers il saurait s’occuper de lui. Mais bien vite son comportement enjoué prit le dessus.
« Alors à quelle sauce allez-vous me manger, Monsieur le Requin ? »
Il rit avant de porter gracieusement son verre à ses lèvres et de boire une gorgée de vin.
Molinos de VientoDu vin rouge, le vin depuis que j’ai pris ma première vie était régulière. Même si je ne voyais pas l’intérêt de mêler le rouge et le blanc. Les fantaisies du bas peuple ont le don de m’intriguer un peu. Même si ça m’irrite de voir ce genre de choses m’être donné avec un sourire tout aussi faux que l’es un tableau de faussaire. Je lui verse un verre avant de me servir. Je lui sert un assez bon millésime. Pas le meilleur, mais il est excellent.
Après avoir servi les verres, je note rapidement ce que je peux faire de mon stylo plume. Tout était en grec ancien, par soucis de praticité, je traduirai après. Je note pour moi. Souriant en voyant les noms latins qui s’étale sous mes yeux.
« Ah mais, ça me va. Puis je vous avoue que ces noms me font sourire. Ça me rappelle des souvenirs. Et je comprends que trop bien votre réticence de confier votre argent. »
Je soulève mon verre pour le boire d’un coup. Si s’il y a bien une douleur que je connais c’est celle de se faire voler. Je me ressers, je sens qu’un verre de plus ne fera pas de mal.
« Merci de me faire confiance, je vous promets de faire en sorte que votre argent fructifie. »
Je ris doucement en attendant le surnom.
« Oh, rien de trop exubérant, comme je disais pour blanchir votre argent, je devrai investir dans des filons que je connais bien afin qu’ils nous rende plus riche par les intérêts. Car recevoir de l’argent qu’on me confie n’est jamais sans conséquences. Je sais à quel point je point c’est compliqué de voir ces sommes d’autant plus forte partir . C’est pour ça que j’irai avec un petit montant au départ. Une somme trop importante est trop suspecte. Je ne tiens pas à ce qu’on vous retombe dessus. Parce que vous me semblez vraiment sympathique à mes yeux. »
Parce qu’ils avaient en commun cette peur de voir le fruit de leur effort partir en fumée. Je m’étais trop battu pour avoir cette place, et j’ignorais à quel point les autres Bones pouvaient me faire confiance ou non.
« Vous lisez le latin. Intéressant. Je ne suis pas très érudit en lettre, mais de par mon métier, j'ai dû me familiariser avec ses termes-là. Et je trouvais ça drôle de donner des noms de plantes aux personnes avec qui je travaille. »
D'ailleurs, comment allait-il appeler son conseiller financier … Il faudrait une plante assez ancienne … Qui puisse prendre une belle couleur orange … qui soit aussi en rapport avec le tempérament du banquier de ce qu'il avait pu en voir durant cette coute conversation … Le glaïeul peut-être … Donc Gladiolus … Oui Gladiolus c'est pas mal. Arthur sortis de ses pensées quand il lui expliqua exactement comment il allait procéder. Il avait l'air prudent, c'était rassurant.
Arthur sourit à la dernière phrase que son interlocuteur prononça et décroisa ses jambes pour venir poser ses coudes sur la table et soutenir son visage dans ses mains. Son sourire toujours au beau fixe, il plongea une fois de plus son regard dans celui de son vis-à-vis.
« Moi aussi je vous aime bien monsieur Makri. Et en général j'ai un bon feeling pour ça. »
Il se redressa un peu, gardant une attitude plus détendu qu'au début.
« Quant à l'argent en lui-même, je pourrais vous apporter du liquide quand vous le souhaiterez. De manière à ce que cela ne soit pas trop gênant pour vos autres clients. »
Et surtout pas trop flagrant de voir un type comme lui débarquer avec de gros sacs de sport, très lourds, trop lourds pour que cela ne passe pour un simple retour de la salle de gym. Il reprit une gorgée de vin.
« Ce vin est vraiment agréable, il est totalement à votre image. Vous êtes un connaisseur ? »
Molinos de VientoLire le latin faisait partie de mes capacités, même si je m’en vente pas. Je ne les cache pas non plus. C’est sûrement ma fierté qui me fait agir ainsi. Pour moi ces langues que j’avais appris étaient comme un trésor. Un trésor que j’aimais exploiter pour gagner toujours plus. Je laisse sûrement cette donnée diriger un peu ma vie. Mais c’est volontaire de ma part. Parce que ces vents, je les ai choisis.
Alors que le vin diminue doucement dans son contenant, j’écoute attentivement les mots de la personne qui me fait face. Heureux que notre appréhension positive soit réciproque, même si je ne sais pas où ça nous mènera. Puis je devais aussi donner des heures.
« Bien que je pense que vous ne dérangez pas, pour ce qui est des clients, je dirai entre dix heures et onze heures. Il y aussi quelques plages dans l’après-midi. Mais surtout le soir. Après dix-huit heures je dirai. »
Je hoche la tête, je pouvais comprendre. Mais je pense qu’il saura être assez discret. Je pouffe doucement quand il remarque le vin. Je suis plutôt fioer de celui-ci. Je prends un assez bon pour satisfaire.
« Oh, c’est un vin Français, il viens du pays d’oc. Il a trente ans d’âge, vieilli en fut en chêne... »
Est-ce que ça fait de moi un connaisseur ? Peut-être. Un amateur, sûrement. J’aime particulièrement quand les choses sont bien faites.
« Nous ferons de bonnes affaires, je le sens. Je m’en fais pas plus que ça. Nos affaires communes ne feront fleurir. Voilà qui est parfait. Je nous félicite déjà de notre alliance. »
Quand je gère de grosses sommes, d’habitude, je peux être imprudent. Mais là, j’en ai aucune envie. Car c’est un Bones et que je l’apprécie assez pour pas lui faire du mal. Bien sûr pour ce qui de ce que j’y gagnerai, j’ai déjà réfléchi. Car je suis souvent comme ça. Si j’aime le chaos, j’aime aussi que les choses soient dans l’ordre qui me convient.
« Je pense que je passerais plutôt un soir. Je suis un vrai oiseau de nuit. Non, trêve de plaisanterie, c'est plus simple pour moi par rapport à mon emploi du temps. Donc je me note ça dans mon agenda. »
Il sortit le petit agenda, rose à paillette, de son sac et y nota quelques mots. Puis son visage s'illumina quand l'homme en face de lui évoqua le vin qu'il lui avait offert. Et Arthur ne put cacher son enthousiasme.
« Français … Évidement que j'aurais dû m'en douter ! Le vin de France est de loin le meilleur au monde pour moi. Et je ne dis pas ça uniquement parce que je suis français. »
Il partit dans un rire cristallin et communicatif, avant de reprendre son sérieux.
« Et vous, Makri, cela vient de quelle origine ? »
Comme si de rien n'était, le blond venait de poser une question qui lui trottait dans la tête depuis le début de leur rencontre. Il croisait les doigts pour que ce dernier veuille bien y répondre.
Puis alors que monsieur Makri les félicitait tout de leurs prochaines affaires communes, Arthur ne put s'empêcher de lui glisser :
« Je vous inviterai au restaurant si les résultats de notre premier mois de travail sont satisfaisants. Et je vous laisserais choisir dans lequel vous souhaitez dîner. »
Il lui fit un petit clin d'œil et une remarque lui traversa l'esprit.
« D'ailleurs, nous n'avons pas abordé le sujet de votre commission. Comment cela se passe-t-il ? Vous prenez un pourcentage des bénéfices ou vous préférez une sorte de prime que je vous verse chaque mois ? »
Molinos de VientoAinsi mes soirées seraient occupées, voilà qui pouvait me convenir aisément. On parle de cet argent que je devais rendre plus propre à l’utilisation. Afin que la police soupçonne rien, je changeais à une intervalle qui se basait sur un savant algorithme. Seul les plus malin pourrait défaire ce dernier et encore. J’aimais être la contradiction qui pouvait étayer une théorie. Faire rager les forces de l’ordre, ce plaisir. Ce repère à bonnes âmes, mais aussi à humains plus ou moins corruptibles.
Je ris doucement, alors ce jeune homme était français, ce qui expliquait son léger accent. Moins prononcé que les gens vivant ici. Au moins, mon choix de vin était providentiel. Car j’en savais à présent un peu plus sur la personne qui me faisait face.
« Vous êtes curieux de ma personne ? Si vous êtes français, moi, je viens de Grèce. »
D’une lointaine époque, mais ça je me garde de lui dire. Même si ma compréhension du latin pouvait me trahir un peu. Ainsi que les lettres que j’avais tracée durant l’entretien. Je roule de l’œil,vu que celui de droite est mort. Je lui souris doucement. Je sème les indices malgré moi.
« Voilà qui est aimable à vous de m’inviter à manger si ça se passe bien. J’en serai honoré. Bien que j’émets quelques réserves personnelles. J’ai pris pour habitude de tout cuisiner moi-même. »
Vient le moment de parler de ma commission.
« Je prendrais un pourcentage faible de ce que je vous rapporterai, et si je me fie à vos dires, j’aurai bien plus à gagner de cette façon. Comme ça, pas besoin de vous tracasser des éventuels versements. Je saurai me rémunérer à hauteur de mes efforts. »
Je lui prends doucement la main et viens poser un baiser poli sur le dos de cette dernière.
« Même si j’aime les bonnes choses, ne vous ruinez pas pour moi. »
Et de ma bouche, c’était étrange. Mais je sais pas pourquoi. Je le sens bien ce garçon. Il ne recule pas. Il est sérieux et travailleur. Ah… Que je sois maudis d’avoir encore un cœur.
« La Grèce. Je n'y suis jamais allé. Je ne connais que la France et ici. Mais je suis sûr que ça doit être un pays magnifique. »
Alors que leur conversation continuait, le roux accepta son invitation, avec, comme il l'avait dit '' quelques réserves personnelles ''.
« Oh, un courageux cuisinier ! Je ne sais absolument pas cuisiner. Ce qui est un comble pour quelqu'un comme moi qui prépare des stupéfiants. Mais si vous préférez, vous pourrez me donner une liste de courses à faire et vous nous préparerez le dîner en question ? »
C'était audacieux de proposer ça. D'ailleurs, Arthur ne savait même pas si ce genre de chose pouvait toujours être considéré comme un dîner d'affaires ? La sphère du privé avait peut-être été franchie avec cette proposition. Mais après tout, le blond s'en moquait.
Mais, leur conversation redevint soudain très professionnelle.
« J'espère bien que vous vous rémunérerez à hauteur de vos efforts. Là aussi je vous fais entièrement confiance. Tout travail mérite salaire ! »
Alors qu'il allait se servir un nouveau verre de vin, son interlocuteur lui saisi doucement cette dernière et lui déposa dessus, un baiser poli. Sur le coup Arthur se retrouva interloqué, il ne savait absolument pas comment réagir à ça. Il était rarement dans cette position-là, c'était plutôt lui qui distribuait allègrement des gestes affectueux et/ou tendancieux à son entourage. Mais là, il avait été sincèrement surpris.
« … Je ... »
Il se racla la gorge, ses joues peut-être un peu plus colorées qu'à l'ordinaire.
« C'était inattendu monsieur Makri. Je vous prie de m'excuser d'avoir perdu contenance. »
Il se rassit correctement dans sa chaise, et se passa une main dans les cheveux, avant de lui répondre.
« Je ne suis pas d'un naturel généreux, si j'offre quelque chose à quelqu'un, c'est que j'ai une idée derrière la tête. Ou que cette personne la mérité. »