While your lips are still redRespire mon grand, ce n’est pas en stressant comme ça que ça ira mieux. Je replace les mèches de mes cheveux, replace mon bandeau sur mon œil. Si je lui avait fait confiance pour lui montrer. Je me sentais pas assez à l’aise pour me balader sans cette protection sur cette partie morte. J’avais opté pour un ensemble assez sobre, noir et blanc avec des bijoux doré pour arranger le tout. Des convers à mes pieds, je ressemblait un peu plus à un skateur qu’à un banquier. Avec ma chemise manche courte ouverte et le t-shirt blanc qui le moulait. Plaire à mon partenaire ? Oui. Je ne vais pas me priver, clairement pas. Même si son amour m’est en bonne partie acquis.
Je frappe à sa porte, restant assez calme, malgré mon cœur qui s’emballe. J’aimerai que ça se passe au mieux avec lui. Que ces petits moments soient le plus agréable au possible. Pas de réponse. Je sonne puis je pousse la porte. Après tout, plusieurs membres des Bones étaient là. Je croise une démone en petite tenue. Je la salue et puis grimpe voir Arthur. C’était pour lui que je me faisais beau. Pas pour une petite démone vulgaire. J’ai plus e standing que ça. Non mais.
« Arthur ? Tu es là mon amour ? »
Je crois que le surnommer me rassure comme le fait rougir. J’aime voir cette couleur sur ces joues. Puis je dois avouer que j’ai très envie de lui cuisiner le déjeuner. Même si pour ça, j’aurai dû faire des courses. Ou commander dans un drive. Mais ça coûte plus cher. Autant le faire moi-même.
« Je te cherche, mais je te vois pas… J’aimerai que ça soit le cas. »
Si je patient, pas pour tout. Surtout pas en sachant que je passerai à nouveau du temps en sa compagnie. Voilà un jour qu’on s’est quitté, pourtant tout me manque.
While Your Lips Are Still Red - Pv Arthur [+18 Tw: relation entre hommes]
Fatigué et à la bourre. C’était un peu la définition même d’Arthur ces derniers temps. Il avait beaucoup de mal à concilier ses activités professionnelles et sa vie personnelle. Il était loin d’avoir des horaires de bureau et travailler les après-midi et le soir c’était assez compliqué pour concilier ses moments avec Thalmos. Mais il était prêt à tout pour pouvoir profiter d’un peu de temps avec lui. Et puis, c’était juste un rythme à prendre. Depuis ces quelques semaines qu’il était en couple avec le rouquin, il commençait doucement à modifier son emploi du temps pour se dégager du temps pour eux. Il passait peut-être un peu moins de temps sur le terrain et essayait de se lever plus tôt le matin pour bosser sur ses produits. Mais il ne fallait en aucun cas que son travail en pâtisse.
Mais quoi qu'il fasse, il avait définitivement du mal à être à l’heure. Heureusement, il avait déjà choisi sa tenue, et il était coiffé et pomponné comme il fallait. Mais il n’était pas encore à cent pour cent préparé.
Son cœur bondit dans sa poitrine quand il entendit la voix de son amoureux et il avait l’impression d’avoir des papillons dans le ventre. C’était tellement agréable de compter pour quelqu’un.
« Je suis dans la chambre ! Je suis à la bourre. Désolé … J’me suis levé tard … Viens ! »
Vite, vite, vite ! Il fallait qu’il se dépêche. Ils étaient où ses putains de bijoux. Ce n’était pas le moment de les chercher. C'était un peu la panique, pourtant, il fallait juste qu’il se calme et qu’il réfléchisse. Il arrêta de brasser de l’air et se figea dans son dressing, regardant d’un air interrogatif les étagères et les penderies qui l’entouraient. Les vêtements étaient tous classés par couleur, et en s’approchant des fripes, on pouvait remarquer qu’ils étaient, pour la grande majorité, tous griffés de grand couturier.
« J’ai juste mes bijoux à mettre et je suis prêt. »
Bon juste à les trouver et à les mettre…
« Désolé, c’est toujours un peu en pagaille ici. Mais je m’y retrouve... Normalement. »
Il tourna son visage souriant vers le rouquin et alla l’embrasser tendrement. Il était si content de le voir. Pourtant cela ne faisait pas si longtemps qu’ils s’étaient quitté. Mais, le blond avait vraiment besoin de sa présence à ses côtés.
« Tu es mignon. »
Il gardait toujours son sourire un peu gaga sur le visage, avant de soudain se retourner et de foncer vers un petit tiroir. Il fouilla ce dernier et au milieu de la multitude d’écrins il sortit une bague et des boucle d’oreilles assorties. Il se regarda ensuite dans un miroir pour voir s’il était à peu près présentable.
« Je suis prêt ! »
- La tenue:
- Les bijoux:
While your lips are still redJe me dirigeais donc vers cette chambre, avec un sourire taquin sur mes lèvres. Cette chambre qui avait connu une nuits des plus délicieuse. Je venais m’appuyer sur le chambranle de porte remarquant sa penderie qui ferait rougir les meilleurs fashionistas. Tout y était rangé par couleur, ça faisait un bel arc-en-ciel, reflet de notre couple qui sait. Je croisais les bras toujours sourire au lèvres. Alors que je le voyais paniquer pour de simples détails.
« Normalement, c’est bien le mot en effet. »
Je lui rendis son baiser avec la même tendresse qui me caractérisais avec lui. Je venais doucement lasser mes doigts aux siens avant d’être séparé de lui pour retrouver ce dernier fouillant sa chambre. Je pouffais doucement.
« Mignon, je veux bien tant que je te plais. »
Enfin préparé, je kidnappais à nouveau sa main. La sentir dans la mienne me faisait vraiment plaisir. Il le regarda.
« Il est très agréable que ta penderie soit fournie, mais moins quand elle te prends un peu de temps à ma compagnie. »
Moi-même, j’avais des vêtements, beaucoup du seconde main. Les seules choses très coûteuses que j’avais étaient sorties que lors de grandes occasions. Si mes bijoux étaient en or, je les avait eu grâce à mes dons persuasions dans cette vie et celles d’avant. Et ce n’était pas que du plaqué.
« Allons faire ce tour en ville. Main dans la main. »
Les homophobes pourront râler. Ils savent pas à qui ils ont affaires. Un démon bien décidé à ne pas trop se cacher pour faire plaisir au bien pensant. Si je croisais des collègues, je les saluerai vaguement. Le plus important c’était rendre leur sortie agréable. Commençant pour une ballade, suivi peut-être d’un café en tête à tête. Puis, je verrai ce qui me ferait envie.
Arthur s’affairait toujours dans ses bijoux, répondant le plus naturellement et spontanément à son commentaire.
« Évidemment que tu me plais. »
Il finit par accrocher ses boucles d’oreilles à ses lobes et enfila rapidement la bague qui ornait maintenant ses longs doigts aux ongles colorés. Il abandonna sa main à son amoureux le regardant avec une légère moue d’excuse.
« Désolé … Je ne comptais pas te faire attendre. Mais je ne me suis pas réveillé à l’heure que je voulais… Et il me faut du temps pour me rendre présentable … »
C’était le revers de la médaille de travailler de nuit : avoir des cernes permanentes sous les yeux et être toujours à la bourre. Mais c’était le cœur du métier. Que cela soit les livraisons de matière première, les exports de marchandise ou encore une très grande partie de la vente au détail, tout se passait la nuit. Alors, il fallait suivre le rythme … Et cela était d’autant plus compliqué maintenant qu’il conjuguait ça à ses moments avec Thalmos.
Mais même s’il s’excusa sobrement, Arthur se rapprocha de l’oreille de son amant pour lui glisser.
« Mais je suis sûre que tu adores me voir apprêté pour toi. Et je saurais me faire pardonner pour l'attente. »
Arthur sourit tout content de l’invitation à sortir. Il n’avait peut-être pas la tenue la plus adaptée pour une balade, mais au moins ses chaussures étaient confortables.
« Okay, allons-nous balader, en plus j’ai un truc à récupérer dans une boutique. Ça te dérange si on s’arrête 5 minutes ? Tu peux dire non, hein, ne te force pas surtout. »
Le blond lui fit un chaste baiser sur la joue avant de lui prendre la main. Il ne savait pas s’il allait réussir à garder cette main dans la sienne en dehors de cet appartement. Mais il l’espérait fortement. Il n’avait pas honte d’aimer un homme, mais il était très frileux à l’idée de s’afficher avec quelqu’un qu’il aimait. Il avait peur qu’on en profite … Même s’il savait très bien que Thalmos pourrait se défendre, cela ne l’enchantait guère de l’exposer ainsi.
- La tenue:
- Les bijoux:
While your lips are still redJe lui fais un sourire. Bien sûr que je lui plaît. En était-il autrement ? Vraiment ? Je venais doucement masser ses joues tout en douceur.
« Je me doute que ce n’est pas facile, avec ton métier de me donner un peu de temps. C’est pour ça qu’il m’est infiniment précieux mon amour. »
Je venais à sourire en l’écoutant dire ses mots d’excuses et me promettre de se faire pardonner. Je le fis tourner sur lui-même avec un sourire.
« J’ai hâte de voir ce que tu pourrais faire pour te faire pardonner très cher. Et ne t’en fais pas pour ta boutique. Allons-y. Je regarderai si des choses m’intéresse. Et si je peux négocier avec les commerçants. Ce n’est que cinq minutes, je ne vais pas mourir. »
Je venais lasser mes doigts aux siens. S’il avait peur. Je n’avais pas peur. J’étais paré à me battre pour lui. Pour cet homme. Pour ce qu’il faisait même si c’était contre un archange à la dent longue. Sortir de la maison était déjà un pas. Je venais doucement le rassurer en le tenant.
« On est plus forts que tout ceux qui oseront nous séparer. N’ai pas de doute là dessus. »
Marcher ainsi, faire quelques boutiques étaient aussi une manière pour moi de me mettre à l’épreuve. Je devais rester raisonnable. Montrer mon côté économe, mais mesuré. Je pouvais concéder certaines choses. Mais le prix des grands créateurs me filait des Boutons. Le tissus ne coûtait pas si cher que ça. Même le plus onéreux. Même si je suis pas couturier, je sais coudre un peu. Vivre comme moi, c’était apprendre à réparer à moindre coût pour garder plus longtemps. Changer parfois en revendant sur une application des prix raisonnables, mais élevés. Tout argent était bon à prendre.
Le visage d’Arthur s’illumina quand son amant accepta sa demande. Ses yeux pétillaient et son sourire était encore plus lumineux que d’habitude. Lui qui aimait faire les boutiques, il ne pouvait pas rêver mieux que de partager ce moment avec la personne à qui il tenait le plus.
« Oh super ! Tu es un amour Thalmos ! Et pour ce que je vais te faire, c’est une surprise. Tu le sauras en temps voulu. »
Il lui fit un clin d’œil et profita de la main dans la sienne. Mais il ne put s’empêcher de rougir légèrement devant ce que venait de lui dire Thalmos. Il détourna la tête, mal à l’aise.
« Je … J’ai à ce point l’air perturbé que tu arrives à lire sur mon visage mon inquiétude ? Il faut vraiment que je remédie à ça. »
Il rit, gêné de ce que venait de lui dire son amoureux. Cela voulait dire qu’il n’arrivait pas assez à contrôler ses émotions et que de ce fait il était vulnérable. Si on savait où taper, on faisait mal à coup sûr. Ensuite, il était gêné de se montrer si peu sûr de lui devant l’homme qu’il aimait. Il ne voulait pas le vexer par son inconfort devant ses marques d’attention en public. Surtout qu’il adorait ça au final.
Il serra la main de Thalmos un peu plus fort, autant pour se rassurer lui-même que pour lui montrer qu’il n’avait pas l’intention de la lâcher de sitôt, même si cela lui coûtait beaucoup. Il l’aimait et il arriverait, un jour, à lui rendre chaque once d’amour que ce dernier lui donnait. Il avait l’impression qu’il ne faisait pas assez, il savait qu'il ne faisait pas assez. Il n’arrivait toujours pas à l’appeler par de petits noms affectueux et était toujours mal à l’aise quand ils étaient tous les deux en public. Mais il faisait des efforts. Il voulait vraiment devenir le petit ami parfait.
Alors, malgré la peur qui lui serrait les entrailles, il traversa l’immeuble des Bones main dans la main avec Thalmos, son épaule contre la sienne et l’entraîna ensuite vers la boutique ou sa commande l’attendait.
« Je ne serais pas long. J’ai juste à l’essayer et on pourra continuer notre sortie tous les deux. Et puis si tu trouves quelque chose que tu aimerais me voir porter au lit, n’hésites pas à me le donner. Ça sera un plaisir pour moi de l’acheter pour toi. »
Arthur lui sourit malicieusement et lui vola un rapide baiser sur les lèvres. Ils étaient sur le point de rentrer dans la boutique. Cette dernière avait l’air très chic, et au vu des tenues en vitrine, ce n’était pas n’importe qui, qui pouvait s’offrir ce qu’il y avait à l’intérieur.
- La tenue:
- Les bijoux:
While your lips are still redUn amour ? Je sais pas si j’en suis un. Pas vraiment. Je suis juste tendre avec lui parce que je l’aimais vraiment. Ce qu’il va me faire était donc une surprise. Bien, je saurai être patient. Vraiment assez pour ne pas le gêner plus que je le fais déjà. Je lui souri. Je lui répondrai à sa question plus tard. Pas de raison pour que sois le seul à attendre. Oui, c’était bas. Très bas. Mais je reste un démon. Nous sommes des grand Loki. Je mettrai ma main à couper que le premier Loki était un démon.
Alors que la ville laissait notre marche se poursuivre dans une certaine tranquillité. Même les Bones nous ont fichu la paix. Donc quand je rentre dans la boutique, déjà la musique… Est-ce qu’il y a un magasin physique avec un tant soit peu de bon goût musical. De la pop commerciale à mort avec des airs encore plus niais que moi avec Arthur. Oui, j’ose ! C’est parce que tu es Roux monsieur Sheran que tu es immunisé.
« Hum, peut-être... »
Les vêtements sont de qualités certes. C’est un bon point. Mais, attendez deux secondes. J’ai pas halluciné ? C’est quoi ce prix. Oh bordel, par les baloches de Satan ! Qui était le démon derrière ce magasin ? Qui était-il pour faire à moi un coup pareil ? Vraiment. Moi acheter un truc ici pour mettre au lit. Autant me mettre en bunny boy et danser la polka en pleine rue. Mais comment on peut faire ça ? Il ose acheter des trucs aussi cher ? Comme ça ? Je suis plus surpris de mon aide pour investir. Il dépense dans ce genre de lieu tellement surfait que j’en vomirai. Je devais rester là. Mais j’avais très envie de prendre la fuite. De hurler. Mais il avait besoin de moi. Alors doucement, je m’installe contre un mur, me cachant les yeux. Je ne peux plus voir ces choses. Il fallait s’y attendre. Je finis par doucement tomber sur le sol en riant nerveusement. Qu’on me sorte de là.
Le blond connaissait cette boutique comme sa poche, si bien qu’il n’achetait que très rarement les vêtements en exposition, préférant largement piocher dans leur catalogue. Il lâcha la main de son amoureux pour se rapprocher de la vendeuse, qui l’accueillit chaleureusement.
Arthur était comme un poisson dans l’eau au milieu des rayons de vêtement. D’ailleurs les quelques clients et clientes présents ne pouvaient s’empêcher de le regarder.
« Monsieur Paradis, ravi de vous revoir. Je suis heureuse que vous voir porter votre dernière acquisition. Dior vous va toujours à merveille ! »
« Vous me flattez madame. »
Arthur minaudait, mais c’était un simple jeu. La seule personne qui comptait à ses yeux était l’homme à ses côtés. La vendeuse se tourna vers la grande étagère ou plusieurs sacs attendaient et en prit un qu’elle tendit vers Arthur.
« Voilà votre commande, nous l’avons reçu ce matin directement de France. Vous pouvez aller l’essayer dans les cabines. Je vois que cette fois, vous avez jeté votre dévolu sur du Gaultier ? Je suis persuadé que cela sera toujours exquis sur vous. Vous aimez vraiment les créateurs français ! »
« Madame, enfin … Je ne suis pas si beau. Et oui j’affectionne particulièrement la mode française. Surement à cause de mes origines. »
Le blond récupéra le sac et ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil à l’intérieur. Il aperçut un petit bout de tissu coloré qui dépassait du papier de soie qui entourait son vêtement. Et il ne put s’empêcher de sourire. Juste avant de se retourner et de filer vers les cabines, il posa une dernière question à son interlocutrice.
« Merci, j’y vais de ce pas. Mon … compagnon peut venir avec moi ? »
Il désigna d’un petit coup de tête en arrière le beau roux qui était entré avec lui. Ses joues peut-être un peu plus rose qu’à la normale d’avoir présenté Thalmos comme son compagnon.
« Oui, aucun souci. »
Quand elle accepta, le sourire d’Arthur s’illumina, mais alors qu’il se retournait et voyait Thalmos glisser le long d’un mur, là où il l’avait laissé, son visage se transforma. Et l’inquiétude lui barra le regard.
« Thalmos … Oh mon Dieu, ça va ? … Tu … tu te sens mal ? »
Il se précipita vers son amant, le cœur au bord des lèvres, suivit de près par la vendeuse elle aussi inquiète. Il l’aida à se relever, l’entrainant rapidement vers les cabines. Il essaya de rassurer rapidement l’employée.
« Ne vous inquiétez pas, je m’en occupe. Désolé du dérangement madame. Viens Thalmos, tu vas t’asseoir dans la cabine avec moi, d'accord. »
La voix d’Arthur était légèrement hésitante, il avait peur, car il ne comprenait pas ce qui avait provoqué le malaise de son amoureux. Et surtout pourquoi ce dernier ricanait ainsi.
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While your lips are still redMon rire de maniaque a dû les réveiller. Tous ces moutons consommateurs de merde. Ils se rende pas compte de tout ça. Toutes ces choses faites à la chaîne dans une usine du tier monde. Pas que ça me dérange. Mais payer si cher alors qu’on pouvait avoir aussi beau pour moins cher.
« Dieu ? Sérieusement ?Dieu ! Si je me sens mal... »
Un fou rire lui échappe alors que ma main masque mon seul œil vivant. Moins j’en vois mieux je me sens. J’entends à peine cette minette qui s’inquiète pour moi ou pour mon homme. Je n’ai pas besoin de sa compassion à cette dinde farcie le jour du nouvel an et encore. Tellement frustrée qu’elle saute sur le premier mâle potable. Une sale conne. Puis je retrouve dans la cabine. Il y a moi, il y a Arthur. Je ne peux pas voir ces vêtements hors de prix ? Je tente une œillade.
« De toutes les choses auxquelles je m’attendais. J’étais à des millénaires de penser à quel point tu étais un mordu de la mode. Mais tout cet argent ? C’est vraiment nécessaire Arthur ? Qu’as-tu à prouver ? Je t’aime mais comprends que savoir que tout ce que tu gagnes pars si facilement pour des vêtements, ça me fait littéralement chier. Je comprendrai que tu me disputes pour ça. Laisse-moi sortir de cet enfer. Je n’ai pas besoin de ce magasin pour trouver un Chanel, et moins cher... Et tu diras aux minettes, que je te partage pas. »
Aussi calme que je pouvais l’être. Je me lève, mon rire est passé. Hors de question que je reste une seconde de plus dans cet endroit avec ou sans lui. S’il décide de pas me suivre. Je serai triste. Mais je ne suis pas une déception près. Ça ne va pas me tuer. M’empoissonner, sûrement, car cette vie sans sa présence. Je ne sais pas si je pourrais.
Quand Thalmos reprit le contrôle de ses émotions, Arthur sembla lui aussi se calmer, comme en miroir des émotions de son amant. Il avait été véritablement inquiet pour son ami. Et quand ce dernier lui expliqua ce qui le travaillait, le blond resta sans voix. Ce qui était très rare pour lui.
« ... »
Il regarde son amant se lever et quitter la cabine d'essayage ou il l'avait ramené. Il ne comprenait absolument pas pourquoi ce dernier lui faisait ça. Et, il ne releva même pas son petit accès de jalousie concernant la vendeuse. Une fois le choc passé, il sortit rapidement et alla régler son achat en caisse, s'excusant de ce qu'il venait de se passer. Il rattrapa Thalmos et l'interpella.
« Thalmos ... »
Arthur finit par lui attraper le bras pour l'obliger à s'arrêter. Ils étaient maintenant tous les deux dans la rue, à quelques mètres du magasin qu'ils venaient de quitter. Toujours dans l'incompréhension, le blond fixait un visage complètement perdu sur le roux.
« Thalmos, mais tu me fais quoi là ? C'est … Pourquoi tu te mets dans un état pareil ? C'est juste de l'argent et j'en ai largement assez pour me faire plaisir avec des vêtements de luxe. Pourquoi je me priverais ? Il n'y a aucun intérêt à travailler si dur si on ne se fait pas plaisir. Et puis, j'ai qu'une vie pour en profiter ... »
Pourquoi économiser quand on gagnait assez d'argent pour s'acheter une voiture de luxe par mois ? Il n'y avait, pour Arthur, aucune raison de faire ça … Pour lui, l'argent servait à être dépensé, il avait fait l'effort d'investir à la banque uniquement pour les Bones. Mais c'était logique, car le groupe grandissait et tendait à se développer. Et il ne fallait pas que les recettes que rapportait Arthur deviennent insuffisantes. Mais quant à ses revenues personnelles, il n'avait pas du tout la même vision. Il avait connu le manque d'argent et ne souhaitait plus devoir se priver ne serais-ce qu'un jour de plus dans sa vie. C'était inconcevable.
« Maintenant que j'ai de l'argent, je compte en profiter. Alors … Si tu ne penses pas que c'est compatible avec tes principes … Enfin … ça ne sert à rien que l'on continue, parce que je ne changerais pas ... Les fringues, le coiffeur, la drogue … C'est ça ma vie, c'est moi. Je ne peux pas faire autrement … On … on s'est peut-être un peu trop précipité dans notre relation … »
Alors qu'il disait ça, son cœur se serrait et les larmes lui montaient aux yeux. Il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi son amant c'était comporté comme ça. Il aurait pu lui faire des petites remontrances, mais de là à disjoncter comme il l'avait fait. Le blond ne savait plus trop où il en était ...
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