West Aloysius
Zhongli, Genshin Impact
Réussir à fabriquer ce manteau qui la protégera de la vie
Calculateur
Discret
Intelligent
Apathique
Manipulateur
Strict
Nom :West
Prénom :Aloysius
Surnom / Alias :Tu n'en as pas.
Nom angélique / démoniaque :Aegis
Origine :Américain
Race :Démon de troisième hiérarchie
Âge d'apparence :32 ans
Âge réel :474 ans
Occupation :Tu es enquêteur criminel pour la police.
Groupe :Residents
Prénom :Aloysius
Surnom / Alias :Tu n'en as pas.
Nom angélique / démoniaque :Aegis
Origine :Américain
Race :Démon de troisième hiérarchie
Âge d'apparence :32 ans
Âge réel :474 ans
Occupation :Tu es enquêteur criminel pour la police.
Groupe :Residents
Caractère
Aloysius. Te décrire, c’est un exercice assez compliqué. Tu es assez compliqué à saisir. A toi seul, tu es un peu le jour et la nuit. Disons que tu as tes phases. Que si tu peux te montrer extrêmement compréhensif dans certaines personnes, tu es une véritable bombe à retardement dans d’autres. Tu as la mentalité du militaire, et tu sais qu’à cause de ça, tu as été assez dur avec Asteria, de temps à autre. Tu l’aimes, énormément, mais elle a reçu une éducation très stricte (mais pas maltraitante, tu n'as levé la main qu’une fois sur Asteria, et la culpabilité t’a tellement rongé que tu ne l’as plus jamais refait.)
Tu es aussi incroyablement et terriblement maniaque. Il faut que tout soit toujours impeccablement rangé. Tu évites de rentrer dans la chambre d’Asteria maintenant : tu sais que c’est globalement très bien rangé, mais ce n’est pas parfait. Mais sa chambre, c’est son univers, et tu as fini par comprendre que tu n’as pas d’emprise à avoir là-dessus : si elle se sent mieux dans le bordel, alors tu dois la laisser mettre sa chambre en bordel. Si elle a du mal à ranger parfois, alors tu dois simplement être là pour l’aider, l’écouter, lui proposer tes bras pour une douce étreinte. La seule limite que tu poses, c’est que dans les espaces de vie commune, ça doit être impeccable.
Cependant, tu sais aussi que pour les autres personnes que toi, Asteria n’est pas désordonnée. Elle range bien. C’est simplement que toi, tu es assez instable, et très facilement perturbé. La moindre chose peut te rendre vert de rage. Cette colère, tu as appris à l’intérioriser, pour qu’elle n’impacte plus tes proches. Même si ça t’arrive de la laisser exploser, mais ça, tu n’y peux rien.
C’est vrai que pour les autres, tu as l’air calme, apathique même. Tes expressions faciales sont minimes, et tu ne te forces jamais. Après, tu te dis que ça ne doit pas être si étrange que ça pour les autres, tu vois des cadavres tous les jours. Pour un humain lambda, ce n’est pas si fou que ça, que tu aies l’air toujours déprimer.
Sinon, tu es vraiment protecteur. Limite trop. Bonne chance au futur copain d’Asteria, parce qu’il va en baver pour avoir sa confiance, et sa fille. Puis pour le coup, avec lui, tu ne retiendras pas ta colère, le but étant clairement de lui faire peur. Mais ça, tu ne veux pas encore y penser, l’idée qu’il pourrait y avoir une autre personne que toi dans la vie de la jeune fille… Non, ça te déprime trop. Pourtant, tu sais que ça risque de finir par arriver, et tu seras fier des avancées qu’elle fait, ça veut dire qu’elle va un peu mieux, et que les autres la tolèrent un peu mieux, mais tu ne sais pas, tu ne peux pas t’empêcher d’être égoïste.
Tu n'es pas quelqu’un qui t’exprime facilement. Tu as du mal à dire ce que tu ressens. D’ailleurs, tu as du mal à comprendre les autres aussi. L’humour, ce n’est pas ton fort, et lorsque tu fais des traits de second degré, les autres ont tendance à ne pas les comprendre. Tu n’arrives pas à le marquer, tu dis vraiment tes blagues comme tu dirais qu’il fait quand même un temps bien merdique.
Tu as un rapport assez compliqué à l’alcool. Tu en es un peu addict. Tu arrives encore à le contrôler, mais tu sais que tu pourrais facilement tombé. Mais tu t'accroches. Pour Asteria, encore une fois.
Tu es passionné par les animaux, la musique, l'écriture, la littérature. Tu détestes la sociologie, la philosophie. Tu donnes difficilement ta confiance. Vraiment difficilement. Tu es un excellent manipulateur. Tu sais faire en sorte de tirer le meilleur de chaque situation. Et si tu n'es pas celui à qui la situation profite, tu sais la renverser pour qu'elle soit à ton avantage.
Et bien d'autres choses encore.
Tu es aussi incroyablement et terriblement maniaque. Il faut que tout soit toujours impeccablement rangé. Tu évites de rentrer dans la chambre d’Asteria maintenant : tu sais que c’est globalement très bien rangé, mais ce n’est pas parfait. Mais sa chambre, c’est son univers, et tu as fini par comprendre que tu n’as pas d’emprise à avoir là-dessus : si elle se sent mieux dans le bordel, alors tu dois la laisser mettre sa chambre en bordel. Si elle a du mal à ranger parfois, alors tu dois simplement être là pour l’aider, l’écouter, lui proposer tes bras pour une douce étreinte. La seule limite que tu poses, c’est que dans les espaces de vie commune, ça doit être impeccable.
Cependant, tu sais aussi que pour les autres personnes que toi, Asteria n’est pas désordonnée. Elle range bien. C’est simplement que toi, tu es assez instable, et très facilement perturbé. La moindre chose peut te rendre vert de rage. Cette colère, tu as appris à l’intérioriser, pour qu’elle n’impacte plus tes proches. Même si ça t’arrive de la laisser exploser, mais ça, tu n’y peux rien.
C’est vrai que pour les autres, tu as l’air calme, apathique même. Tes expressions faciales sont minimes, et tu ne te forces jamais. Après, tu te dis que ça ne doit pas être si étrange que ça pour les autres, tu vois des cadavres tous les jours. Pour un humain lambda, ce n’est pas si fou que ça, que tu aies l’air toujours déprimer.
Sinon, tu es vraiment protecteur. Limite trop. Bonne chance au futur copain d’Asteria, parce qu’il va en baver pour avoir sa confiance, et sa fille. Puis pour le coup, avec lui, tu ne retiendras pas ta colère, le but étant clairement de lui faire peur. Mais ça, tu ne veux pas encore y penser, l’idée qu’il pourrait y avoir une autre personne que toi dans la vie de la jeune fille… Non, ça te déprime trop. Pourtant, tu sais que ça risque de finir par arriver, et tu seras fier des avancées qu’elle fait, ça veut dire qu’elle va un peu mieux, et que les autres la tolèrent un peu mieux, mais tu ne sais pas, tu ne peux pas t’empêcher d’être égoïste.
Tu n'es pas quelqu’un qui t’exprime facilement. Tu as du mal à dire ce que tu ressens. D’ailleurs, tu as du mal à comprendre les autres aussi. L’humour, ce n’est pas ton fort, et lorsque tu fais des traits de second degré, les autres ont tendance à ne pas les comprendre. Tu n’arrives pas à le marquer, tu dis vraiment tes blagues comme tu dirais qu’il fait quand même un temps bien merdique.
Tu as un rapport assez compliqué à l’alcool. Tu en es un peu addict. Tu arrives encore à le contrôler, mais tu sais que tu pourrais facilement tombé. Mais tu t'accroches. Pour Asteria, encore une fois.
Tu es passionné par les animaux, la musique, l'écriture, la littérature. Tu détestes la sociologie, la philosophie. Tu donnes difficilement ta confiance. Vraiment difficilement. Tu es un excellent manipulateur. Tu sais faire en sorte de tirer le meilleur de chaque situation. Et si tu n'es pas celui à qui la situation profite, tu sais la renverser pour qu'elle soit à ton avantage.
Et bien d'autres choses encore.
Histoire
J'espère l'avoir préparée à cet immense bordel
U ne respiration. Imperceptible. Le froid de l’arme sous la pulpe de tes doigts. Un silence. Pesant. Lourd. Angoissant. Le calme. Dans tes gestes. Tout ce que tu as pu faire jusqu’à aujourd’hui te mène à ce point-précis. Ces entrainements. Ces raclées. Ces larmes. Ces hurlements de douleurs. Ces morts. Ces rires. Ces sourires. Ces moments de complicité. L’ivresse. L’alcool. Sa mort. Vengeance.
Pour comprendre ta vie, il faut comprendre sa mort. Je ne peux pas parler de toi sans parler de lui. Cette figure que tu respectes, que tu idolâtres, mais qui ne reviendra jamais. Qui s’est perdu dans les profondeurs de l’Enfer. Qui hante tes rêves, hante tes nuits, hante tes jours. Cet homme qui a fait de toi ce que tu es aujourd’hui.
Celyan. Et pour comprendre sa mort, il faut remonter quelques siècles plus tôt. Lorsqu’Aegis n’était qu’un pauvre bambin qui avait du mal à comprendre le monde dans lequel il vivait, qui avait du mal à comprendre la raison de sa venue sur Terre, qui avait du mal à se donner une raison d’être. L’époque où il n’était qu’un pantin sans volonté. Cette époque où Celyan lui a donné un souffle, une raison de vivre. Et pourtant, ce n’était qu’un pauvre bâtard. Rien de transcendant.
Commençons donc cette histoire. Cette triste histoire. Ton histoire.
17 ans. Tu rentres dans l’armée américaine, avec un but bien précis : intégrer les SWAT en tant que tireur d’élite. Tu ne veux pas d’une petite vie paisible : tu veux faire du rentre dedans, tu ne veux pas avoir le temps de respirer. Tu veux gagner en puissance, et vite. Pour pouvoir l’affronter, elle. Ou lui, tu n’en sais rien. Et ceux qui l’accompagnaient.
Au bout de 3 ans, tu y parviens, ta candidature étant largement boostée par le général des armées. Et te voilà. Le doigt sur la gâchette. Tremblant. Dans ton viseur, un des assassins de ton mentor. Le premier. Le premier qui tombera sous ta balle. Il semblerait qu’il aime être un fouteur de merde puisqu’il fait parti des gens à éliminer. Tu pousses un profond soupir. On te donne le feu vert.
Tu tires. Il tombe. Tu n’as pas le droit à l’erreur. Trois gars devaient être descendus, mais un seul coup de feu. Vous avez tous tirer exactement au même moment, rendant la fuite impossible. Etrangement, tu ne te sens pas apaisé. Non, bien au contraire : c’est pire. C’en est qu’un.
Deux ans plus tard, une mission des plus délicates. Un groupe à démanteler, une sorte de secte un peu chelou paumée au beau milieu de l’Amérique, mais qui semble détenir une enfant. Ils la mettent clairement en danger, alors c’est à vous de vous en occuper.
Tu te souviens précisément de ce moment où tu t’es enfoncé dans les ruelles sombres et étroites, humides. Tu as entendu des coups de feu, il semblerait que tes collègues aient été pris dans une embuscade. Tu ne laisses pas la panique te gagner, tu continues de courir. Puis tu t’arrêtes. Du sang. L’odeur du sang. Tu lèves ton arme, avance prudemment, vérifiant chaque petite impasse. Puis tu en trouves la provenance. Une enfant. Elle est là, complètement mutilée, mais en vie. Une maudite, qui doit avoir une dizaine d’année. Elle t’a supplié de lui venir en aide. Et à ce moment-là, tu t’es vu toi, quelques siècles plus tôt. Lorsqu’on t’a récupéré en Egypte. Tu ne vivais pas spécialement mal ton état de dénutrition. Mais tu penses que dans ton regard brillait la même forme d’espoir que dans le sien : un espoir assez fatigué, qui peine à se montrer, mais qui reste présent par le fait que ce n’est qu’une enfant, et que les enfants rêvent, ils n’y peuvent rien, c’est à la fois leur plus grande faiblesse et leur plus belle force.
Tu as acquiescé, et tu l’as pris sous ton aile. Au départ, tu ne l’aimais pas particulièrement, tu voyais bien qu’elle faisait tout pour que tu l’apprécies.
Et à force d’effort, elle a réussi. Et chose que tu pensais impossible, elle a réussi à calmer ta colère. A l’heure actuelle, tu ne penses même plus à te venger, simplement à la protéger elle. Elle est la prunelle de tes yeux, et tu fais tout pour la protéger de la vie et de ses misères. Tu as eu une éducation assez dure avec elle, tu n’es pas quelqu’un qui montre tes sentiments, mais tu as toujours tout fait pour qu’elle se sente bien.
Et pour ça, tu as fini par démissionner des SWAT, ça devenait trop compliqué. Il ne t’a fallu que quelques mois pour le faire. Et c’est ainsi que vous êtes arrivés à Thunder Bay : tu voulais lui offrir une petite vie tranquille, loin de là où elle a connu le pire. En prenant Asteria sous ton aile, tu as oublié ta vengeance, et tu as compris l’amour que te portait ton mentor. Il te voyait sûrement comme tu la vois elle, et tu te dis que si tu venais à disparaitre, tu n’aimerais pas qu’elle se laisse ternir par la colère et court après de dangereux criminels.
Elle t’a appris la paternité. Initialement, tu n’en avais pas grand-chose à faire d’elle. Tu la regardais sans amour. Et tu as appris à la connaitre. Tu te souviens de ce soir où tu l’as couché. Lorsqu’elle s’est endormie, tu l’as regardé depuis l’encadrement de la porte, tu as souri. Oui Aloysius, tu as souri, et sans même t’en rendre compte. C’est d’un regard rempli d’amour dont tu l’as couverte ce soir-là. Et le temps est passé, sans même que tu t’en rendes compte. Tu es devenu un père.
Et elle a grandi. Trop vite. Beaucoup trop vite. Vous avez construit des choses ensembles. Et tu as fini par rencontrer Aiden. Un drôle de photographe. A force de shooting, vous vous êtes liés d’amitié. Au-delà de ça, tu t’es surtout rapidement rendu compte qu’il y avait de belles possibilités de potentielle signature de contrat. Et c’est ce que tu as fait. Tu lui as dit que les surnaturels existaient, et il t’a cru relativement vite.
Et tu as fini par avoir son âme. Et tu l’avoues : c’était atrocement satisfaisant. Tu as oublié toute sorte de compassion. C’était juste atrocement ressourçant. Ce n’était pas comme les autres contrats que tu as pu signer, non. Celui-là, tu le voulais. Tu le désirais plus que tout.
Alors voilà. Vous êtes restés très proche, lui et toi. Maintenant, tu vis ta vie tranquillement à Thunder Bay avec Asteria, qui vit encore chez toi. Faut dire que tu as un peu de mal à t’en séparer, et dès que tu penses au fait qu’elle ne va pas tarder à partir de la maison, ça te fait un putain de nœud au ventre. Tu travailles tranquillement pour la police, et t’as un certain rôle à jouer dedans. Tu t’amuses avec Keres… Keres. Tu n’en as pas encore parlé ? Une collègue. Une amie. Et bien plus encore. Tu sais que ce que tu ressens pour elle est fort, mais tu ne te sens juste pas prêt à être en relation avec elle.
Mais bon, verra qui vivra ~
Pour comprendre ta vie, il faut comprendre sa mort. Je ne peux pas parler de toi sans parler de lui. Cette figure que tu respectes, que tu idolâtres, mais qui ne reviendra jamais. Qui s’est perdu dans les profondeurs de l’Enfer. Qui hante tes rêves, hante tes nuits, hante tes jours. Cet homme qui a fait de toi ce que tu es aujourd’hui.
Celyan. Et pour comprendre sa mort, il faut remonter quelques siècles plus tôt. Lorsqu’Aegis n’était qu’un pauvre bambin qui avait du mal à comprendre le monde dans lequel il vivait, qui avait du mal à comprendre la raison de sa venue sur Terre, qui avait du mal à se donner une raison d’être. L’époque où il n’était qu’un pantin sans volonté. Cette époque où Celyan lui a donné un souffle, une raison de vivre. Et pourtant, ce n’était qu’un pauvre bâtard. Rien de transcendant.
Commençons donc cette histoire. Cette triste histoire. Ton histoire.
- Première vie :
- Ce qui t’a sauvé dans cette vie-là, c’est ton envie pressante de découverte, ton insatiable curiosité, ton émerveillement pour le monde. Tu t’es matérialisé en 1549, dans une petite ville d’Espagne. Tu as pris la forme d’un homme, adulte. Et tu t’es alors pris d’une véritable passion pour cette planète. Les paysages. Observer les animaux qui s’avancent dans les forêts, sans un bruit. Les poissons qui nagent activement dans l’eau. Les étoiles. Les nuages. Le ciel. Les oiseaux. Les rongeurs. Les plages. Les forêts. Les arbres. La nature, dans son entièreté. Tout ce que l’être humain n’a pas réussi à détruire de ses griffes acérées.
Parce que ces bestioles à deux pattes qui se croient maitre du monde alors qu’ils ne sont rien, que la mort les attend patiemment, et qu’un rien peut les tuer, tu les détestes. Ils ne vivent pas longtemps. Ils sont très loin d’avoir l’éternité devant eux. Et pourtant, ils font comme si. Et le pire là-dedans, c’est que tu as pu remarquer qu’ils sont capables de grandes choses, de beaucoup de bien. En apprenant à lire, tu as appris à rêver.
Mais ce n’était pas assez, tu avais besoin de plus. Alors tu as grimpé sur ton cheval, tu as appris à te battre, du moins, tu as essayé. Toi, tu as conscience de la molécule que tu es. Tu as conscience qu’à l’échelle de l’éternité, tu n’es qu’un petit fragment insignifiant que beaucoup dans ce monde peuvent écraser sans difficulté. Ton but, c’est de ne pas faire de vagues, de rester à ta place. Un moins que rien. Lorsque tu auras acquis la puissance nécessaire pour être quelqu’un, alors tu pourras prendre le temps d’exister.
En attendant ce moment, tu veux découvrir. Découvrir ce monde et ses multiples facettes. Tu veux apprendre. Apprendre les arts, le combat, la patience, l’amour, la colère, la tristesse. Les émotions, les sentiments, la vie. Tu veux observer pour mieux te mouvoir : si tu connais ton environnement, si tu apprends à l’apprivoiser, ce sera plus simple pour toi de te trouver lorsque ton heure sera venue.
Alors tu as commencé par arpenter l’Espagne, ça t’a pris 2 ans en tout. Tu as pu faire signer quelques contrats, des bagatelles dont tu te souviens à peine. Tu as commis des erreurs, beaucoup d’erreurs. Des erreurs de stratégie qui t’ont valu quelques cicatrices. Tu en as tiré des conclusions, et tu as fait en sorte qu’elles ne se reproduisent pas.
Ensuite, tu es passé en France. Un autre gouvernement. Une autre manière de fonctionner. Ses propres surprises, ses propres valeurs, et surtout : sa propre langue. Les barrières du langage. En Espagne déjà, tu n’étais qu’un voyageur, un homme qui n’est que de passage, qui n’a pas d’identité, qui ne parle pas, ou très peu. Un paria aux airs un peu loufoques et étranges qu’on ne regarde pas dans les yeux.
Tu es resté plus longtemps en France qu’en Espagne. Tu ne voulais pas partir tant que tu ne connaissais pas la langue sur le bout des doigts. Cela t’a pris 5 ans. Tu es ensuite parti en direction de la Pologne, t’arrêtant de temps à autre dans les pays que tu traversais. Ce que les pays de l’est de l’Europe ont commencé à t’enseigner, c’est le froid. Ce n’est pas celui que tu pouvais croiser en Europe. Là-bas, l’Hiver est rude. Et c’est une sensation que tu aimes bien, le froid, paradoxalement, elle te rend étrangement vivant.
Tu finis par réussir à atteindre la Pologne. Et ce n’est pas un lieu que tu réussiras réellement à visiter. Une erreur qui va t’être fatale, cette fois-ci. Tu te souviens de ton cheval qui galope, le bruit des sabots. Tu te souviens de son souffle, si bruyant alors qu’il faisait tout pour te sauver du bourbier dans lequel tu vous as mis. On t’avait pourtant prévenu que cette forêt était dangereuse, mais tu n’as pas écouté. Tu n’écoutes franchement jamais les humains, ils craignent trop facilement. Tu te souviens de ta main qui caresse l’encolure brune du coursier, de tes lèvres qui lui murmurent quelques mots d’encouragement. Ça aussi, c’était une véritable expérimentation. Une explosion de sentiments. De peur.
Et le plus surprenant, c’est que ce n’est pas pour toi que tu avais peur. Mais pour lui. Pour ce cheval qui craignait sûrement plus pour ta vie que pour la sienne. Tu n’as jamais craint la mort, tu sais qu’elle n’est que de passage, et que tu finiras par revenir. Tu as encore trop de choses à découvrir pour trainer les pieds en Enfer à ne rien faire.
Le temps semble s’arrêter. Un coup de feu. Touché. Mais il continue de galoper. Tu regardes derrière toi. Ils se rapprochent. Des mercenaires ? Des bandits ? Peu importe qui ils sont, ils veulent ta mort, et celle de ton cheval. Une flèche. Cette fois-ci, il tombe. Il s’écrase au sol, et toi avec. Tu tentes de te dégager, mais quelque chose t’arrête. Tu viens caresser ta joue doucement. Elle est humide. De l’eau. Des larmes. Tu pleures. Tu regardes vos meurtriers. Puis le cheval. Tu le caresses doucement, et murmure un remerciement, et une excuse. Il ne méritait pas de mourir comme ça, à cause d’une de tes erreurs.
La morsure de la mort. Froide. Terrible. Douloureuse. Tu ne pensais pas que ça allait faire aussi mal.
20 ans, tu as passé 20 ans sur cette Terre.
- L'Enfer :
- Quelques années assez douloureuses. Il est vrai que tu n’as pas fait beaucoup dans ta première vie. Quelques contrats, mais trois fois rien. Tu as refusé des opportunités, par principe. Tu t’es laissé mourir sans te battre. Tu n’as pas semé la discorde. Tu n’as pas ressenti d’émotions particulièrement négative, si ce n’est un soupçon de haine que tu ne comprenais pas lorsque tu croisais un ange. Tu n’as visiblement aucune raison de les haïr à ce point-là, mais c’est viscéral, tu n’y peux rien. Apprécier un ange, c’est au-dessus de tes forces, et c’est peut-être bien le seul trait démoniaque que tu as eu au cours de ta première vie, Aegis.
Alors c’est assez naturel qu’ils ne te torturent, et tu le sais, tu ne leur en veux pas. Ça fonctionne comme ça ici. Il suffit que tu sois patient, et tu l’as été. Tu as donc finit par retourner sur Terre, en 1649.
- Deuxième vie :
- Un enfant. Un nouveau pays. Une nouvelle vie.
Cette fois-ci, c’est en tant qu’enfant que tu t’incarnes. La raison est assez bête : tu voulais découvrir le monde à une autre échelle que celle d’un adulte. C’est petit, un enfant. Tout parait infiniment plus grand à ses yeux. Infiniment plus beau, aussi. Tu peux observer un insecte pendant de longues minutes sans que qui que ce soit ne te juge : c’est normal, t’es un gosse.
Et c’est justement en observant un insecte, habillé comme un pouilleux, et la peau sur les os que tu as été recueilli par un bâtard. Il avait 50, à l’époque. Il t’a appris à te battre, bien mieux que ce que tu ne faisais. Il t’a appris la patience, la traque, longue silencieuse. Et au-delà de tout ça, il t’a appris à survivre dans le désert. La chaleur. Etouffante. Tu as à de nombreuses reprises eu peur qu’elle ne te tue. Puis tu as fini par comprendre qu’elle ne te voulait aucun mal, qu’il fallait simplement que tu t’y adaptes, que tu te protèges. Mais que le désert aussi a ses beautés.
Et au-delà de ça, tu as appris à le connaitre lui. Ce bâtard. Celyan. Un père. Tu as appris la notion de famille. Le respect. Une forme d’amour bien particulière. Il t’a appris le réconfort. Dû à ton passage en Enfer, tu as fait pas mal de cauchemar. Lui a toujours cherché à te réconforter, te prenant dans ses bras en te murmurant des mots doux. Tu t’es toujours senti bien, dans ses bras. Vous n’aviez pas de maison, vous viviez de voyages, et de services rendus. Et pourtant, tu ne t’es jamais aussi senti autant chez toi que dans ses bras.
La douceur de son regard. La force de son rire. L’énergie de sa voix. Ses mains légèrement rugueuses. Il t’a beaucoup aidé. Il t’a appris à duper les esprits, il t’a appris la manipulation. Si tu es maitre en ce domaine aujourd’hui, c’est uniquement grâce à lui. Il t’a appris à faire signer des contrats assez simplement. Ce genre de choses.
Et franchement, c’est une belle vie qu’il t’a offerte. Et une belle mort aussi. Lui a survécu. Vous aviez convenu qu’en cas d’attaque, tu allais servir de chair à pâtée au besoin. Lui, s’il meurt, il ne peut pas revenir. Toi, ce sera toujours possible.
Et vous avez bien fait de convenir ça. Tu te fais assassiner, à l’âge de 29 ans (ce qui est déjà une belle vie pour l’époque). A la différence que cette fois-ci, tu as pu sauver le cheval.
- 3ème vie :
- Tu retournes à la forme adulte. Être un enfant, c’est cool. C’était une expérience vraiment sympa. Mais tu en as vite fait le tour : tu veux être utile à Celyan dès maintenant. Et cette fois-ci, tu t’engages dans l’armée égyptienne, bien décidée à acquérir encore plus de puissance. Tu commences enfin à cravacher, en gardant quelques morales à la con en tête : ne pas s’attaquer aux enfants, garder ta tête froide, loin de tout égo surdimensionné, rester humble et surtout, éviter de tuer les chevaux sur les champs de bataille. Si tu continues à vouer une haine immense à tous les démons, anges, et êtres humains, les animaux restent et demeurent tes chouchous, et ça t’arrache toujours le cœur de devoir les tuer.
Tu décèdes à l’âge de 31 ans, d’une cause naturelle pour une fois. C’était une mort douce, reposée, bien que loin de Celyan. Ce dernier est parti de l’Egypte, ayant besoin d’avoir de nouveaux horizons, et tu le comprends. Tu as une véritable phobie pour la routine, et il semblerait que ce soit contagieux. Il se l’est prise en pleine face.
Ces quelques vies ne sont pas spécialement importantes. C’est pour ça que c’est bien plus rapide, faut avancer jusqu’au moment fatidique. Celui qui t’a amené à poser ce doigt sur cette gâchette, un doigt tremblant. Pour la première fois, tu as tremblé lorsque tu as tiré.
Mais ne précipitons pas les choses.
- 4ème vie :
- Sous l’impulsion de Louis XIV, les arts ont pris une véritable ampleur dans la société française. C’est donc à cet endroit que vous vous êtes retrouvés avec Celyan. Et toi, tu es devenu un danseur. C’est la première fois que tu as passé une vie au même endroit, sans bouger tous les jours, dans une maison, avec une certaine forme de routine.
Tu as failli devenir fou. Puis la danse a pris le dessus. Danseur, à l’époque, ce n’était pas la meilleure des professions. Mais le regard des gens, tu n’en as pas grand-chose à faire. Toi, tu t’es éclaté. Celyan a simplement fait partie de la Cour. Il t’a regardé, son regard brillant de fierté. Votre relation n’a jamais perdu de sa force. Tu te souviens que vous avez parlé pendant de longs moments de ces moments passés en Egypte deux vies plus tôt, la voix et les yeux remplis de nostalgie.
Tu as continué à prendre en puissance. Tu as gardé tes valeurs. Et tu n’as pas tué de chevaux.
Mort naturelle à l’âge de 25 ans. Enfin, mort naturelle comme ça peut l’être lorsque tu vis encadré par la Cour.
- Interlude en Enfer :
- Celle-là, tu ne t’y attendais pas, pour être tout à fait honnête. Le Prince était juste particulièrement de mauvaise humeur lorsqu’il t’a reçu, et t’en as fait voir de toutes les couleurs. C’est vrai que tu n’es pas le démon le plus démoniaque de tous les temps, et il semblerait que te tabasser soit la seule solution qu’ils voient pour remédier à ça.
- 5ème vie :
- Vous êtes repartis sur les routes avec Celyan. Les tortures en Enfer sont devenues ta routine, alors tu n’en cauchemardes plus autant. Tu ne comptes pas te bouger pour autant. Tant que Celyan vit, tu restes bien tranquille. Tu ne veux pas lui attirer de problème, tu ne veux pas être la cause de sa mort. Tu ne t’autorises pas à être un démon tant que tu dois veiller sur lui. Et qu’il veille sur toi. C’est une vie de bonheur qui t’attend.
Tu poses une fleur sur sa tombe. Un tas de terre au beau milieu d’une prairie. Une brise vient te caresser le visage, tes traits sont déformés par la tristesse, la rage. Les larmes glissent abondamment sur tes joues. Tes mains tremblent, tu poses un genou à terre. Une dernière révérence. Lorsque tu te relèves et te retournes, il ne reste plus rien de celui que Celyan a connu.
Cette archange. Tu auras sa peau. Tu vas la traquer, la faire souffrir, et ce jusqu’à avoir son sang sur tes mains. Peu importe comment, tu y arriveras.
Comment ça, j’ai sauté une étape ? Ha oui, c’est vrai. On remonte quelques années en arrière, alors.
Toujours à cheval. Vous traversez une forêt, de nuit. Quelques ombres se profilent au loin. Celyan, et il n’a jamais voulu te dire pourquoi, était activement recherché. Et ce, mort ou vif. Ça, ça veut dire que c’était la mort pour vous. Alors, lorsque vous les avez aperçus, vous avez directement changé de routes, et sans perdre de temps inutilement.
Tu n’as pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit. Elle était trop rapide. Tout ce dont tu te souviens réellement, c’est de son aura. Elle s’est tenue, droite comme un I, son sceptre en main. Elle t’a regardé. Caelyn est tombé. Du sang. Beaucoup de sang. Son sang. Tu as ouvert de grands yeux, ces derniers se sont bordés de larmes, et tu n’as rien su dire d’autres que :« Tu n’as pas tué le cheval… »
Alors elle a souri, et acquiescé. Vraisemblablement, ce n’était pas ton heure. Et ce n’était pas la sienne non plus : tu n’as pas été en état de choc. La colère est venue très rapidement, mais tu as gardé cette conscience de toi, cette humilité qui t’a clairement sauvé la vie. Tu n’es pas assez fort pour lui faire face. Ce serait rencontrer la mort, de manière assurée.
Ils n’ont pas pris le cadavre, ils sont simplement partis, sans demander leur reste. Alors tu as sauté du cheval, et tu as couru en sa direction. Son regard était vide, atrocement vide. Et ton cœur aussi, tu l’as senti se vider. Puis se remplir : la haine, la colère. Un mélange des plus terribles. Tu allais la fumer, cette connasse. Chaque putain de vie qu’elle allait passer sur cette Terre, tu allais devenir son enfer personnel. Et ça, tu le jurais.
Après cela, tu as enchainé les contrats, sans abandonner pour toutefois tes morales. Tes gestes sont minutieux, chirurgicaux. Malgré la colère, tu tentes de garder la tête froide. Tu tentes de rester raisonnable. Tu te lies d’amitié avec une ange. Enfin, c’est ce que tu lui fais croire. C’est simplement une manière pour toi de vérifier que tu peux manipuler les autres.
Et que tu peux finir par tuer légèrement plus fort que toi, à force de confiance. Tu l’as fait de sang-froid. Tu l’as égorgé sans aucune pitié, tu as profité de l’incompréhension dans son regard, et ce avec un petit sourire absolument atroce. Quand tu y repenses, à l’heure actuelle, ça te dégoûte. Avant cela, tu n’avais jamais réellement ressenti de satisfaction à tuer. Mais elle… c’était jouissif.
Tu te suicides peu de temps après, alors qu’un de ses semblables te traquent. Tu as préféré te tuer avant qu’il ne s’empare de ton essence. Choix purement stratégique.
- Interlude en Enfer :
- Semblerait que la décision du suicide n’ait pas franchement plu. Un peu de temps en Enfer, ça ne fait pas de mal. Mais ils n'ont plus d'inquiétude à avoir : cette vie-là, tu ne comptes pas jouer dans la dentelle. Le monde veut un démon, il aura un démon.
17 ans. Tu rentres dans l’armée américaine, avec un but bien précis : intégrer les SWAT en tant que tireur d’élite. Tu ne veux pas d’une petite vie paisible : tu veux faire du rentre dedans, tu ne veux pas avoir le temps de respirer. Tu veux gagner en puissance, et vite. Pour pouvoir l’affronter, elle. Ou lui, tu n’en sais rien. Et ceux qui l’accompagnaient.
Au bout de 3 ans, tu y parviens, ta candidature étant largement boostée par le général des armées. Et te voilà. Le doigt sur la gâchette. Tremblant. Dans ton viseur, un des assassins de ton mentor. Le premier. Le premier qui tombera sous ta balle. Il semblerait qu’il aime être un fouteur de merde puisqu’il fait parti des gens à éliminer. Tu pousses un profond soupir. On te donne le feu vert.
Tu tires. Il tombe. Tu n’as pas le droit à l’erreur. Trois gars devaient être descendus, mais un seul coup de feu. Vous avez tous tirer exactement au même moment, rendant la fuite impossible. Etrangement, tu ne te sens pas apaisé. Non, bien au contraire : c’est pire. C’en est qu’un.
Deux ans plus tard, une mission des plus délicates. Un groupe à démanteler, une sorte de secte un peu chelou paumée au beau milieu de l’Amérique, mais qui semble détenir une enfant. Ils la mettent clairement en danger, alors c’est à vous de vous en occuper.
Tu te souviens précisément de ce moment où tu t’es enfoncé dans les ruelles sombres et étroites, humides. Tu as entendu des coups de feu, il semblerait que tes collègues aient été pris dans une embuscade. Tu ne laisses pas la panique te gagner, tu continues de courir. Puis tu t’arrêtes. Du sang. L’odeur du sang. Tu lèves ton arme, avance prudemment, vérifiant chaque petite impasse. Puis tu en trouves la provenance. Une enfant. Elle est là, complètement mutilée, mais en vie. Une maudite, qui doit avoir une dizaine d’année. Elle t’a supplié de lui venir en aide. Et à ce moment-là, tu t’es vu toi, quelques siècles plus tôt. Lorsqu’on t’a récupéré en Egypte. Tu ne vivais pas spécialement mal ton état de dénutrition. Mais tu penses que dans ton regard brillait la même forme d’espoir que dans le sien : un espoir assez fatigué, qui peine à se montrer, mais qui reste présent par le fait que ce n’est qu’une enfant, et que les enfants rêvent, ils n’y peuvent rien, c’est à la fois leur plus grande faiblesse et leur plus belle force.
Tu as acquiescé, et tu l’as pris sous ton aile. Au départ, tu ne l’aimais pas particulièrement, tu voyais bien qu’elle faisait tout pour que tu l’apprécies.
Et à force d’effort, elle a réussi. Et chose que tu pensais impossible, elle a réussi à calmer ta colère. A l’heure actuelle, tu ne penses même plus à te venger, simplement à la protéger elle. Elle est la prunelle de tes yeux, et tu fais tout pour la protéger de la vie et de ses misères. Tu as eu une éducation assez dure avec elle, tu n’es pas quelqu’un qui montre tes sentiments, mais tu as toujours tout fait pour qu’elle se sente bien.
Et pour ça, tu as fini par démissionner des SWAT, ça devenait trop compliqué. Il ne t’a fallu que quelques mois pour le faire. Et c’est ainsi que vous êtes arrivés à Thunder Bay : tu voulais lui offrir une petite vie tranquille, loin de là où elle a connu le pire. En prenant Asteria sous ton aile, tu as oublié ta vengeance, et tu as compris l’amour que te portait ton mentor. Il te voyait sûrement comme tu la vois elle, et tu te dis que si tu venais à disparaitre, tu n’aimerais pas qu’elle se laisse ternir par la colère et court après de dangereux criminels.
Elle t’a appris la paternité. Initialement, tu n’en avais pas grand-chose à faire d’elle. Tu la regardais sans amour. Et tu as appris à la connaitre. Tu te souviens de ce soir où tu l’as couché. Lorsqu’elle s’est endormie, tu l’as regardé depuis l’encadrement de la porte, tu as souri. Oui Aloysius, tu as souri, et sans même t’en rendre compte. C’est d’un regard rempli d’amour dont tu l’as couverte ce soir-là. Et le temps est passé, sans même que tu t’en rendes compte. Tu es devenu un père.
Et elle a grandi. Trop vite. Beaucoup trop vite. Vous avez construit des choses ensembles. Et tu as fini par rencontrer Aiden. Un drôle de photographe. A force de shooting, vous vous êtes liés d’amitié. Au-delà de ça, tu t’es surtout rapidement rendu compte qu’il y avait de belles possibilités de potentielle signature de contrat. Et c’est ce que tu as fait. Tu lui as dit que les surnaturels existaient, et il t’a cru relativement vite.
Et tu as fini par avoir son âme. Et tu l’avoues : c’était atrocement satisfaisant. Tu as oublié toute sorte de compassion. C’était juste atrocement ressourçant. Ce n’était pas comme les autres contrats que tu as pu signer, non. Celui-là, tu le voulais. Tu le désirais plus que tout.
Alors voilà. Vous êtes restés très proche, lui et toi. Maintenant, tu vis ta vie tranquillement à Thunder Bay avec Asteria, qui vit encore chez toi. Faut dire que tu as un peu de mal à t’en séparer, et dès que tu penses au fait qu’elle ne va pas tarder à partir de la maison, ça te fait un putain de nœud au ventre. Tu travailles tranquillement pour la police, et t’as un certain rôle à jouer dedans. Tu t’amuses avec Keres… Keres. Tu n’en as pas encore parlé ? Une collègue. Une amie. Et bien plus encore. Tu sais que ce que tu ressens pour elle est fort, mais tu ne te sens juste pas prêt à être en relation avec elle.
Mais bon, verra qui vivra ~
Derrière l'écran
BOUHYAAAAAAAAAAAAAAAAAAA C'EST ENCORE MOI !!! J'vous aime <3