Rock you like a Hurricane - Pv Arthur [Tw lime entre 2 monsieurs]

Rock you like a Hurricane

Oui, je suis nerveux, très nerveux. Prendre congé m’avais permis de décanter un peu. Juste un peu. Je me sens toujours troublé par ce qui m’arrive. Pourquoi ce cœur bat si vite. Ne le fais pas tant que ça. J’ai une vie à vivre. Ne t’épuise pas avant l’heure. Je veux vivre. Je veux encore le voir, le toucher. Ce n’était que bref. Si bref mais avait marqué mon esprit. Tournait dans mon esprit. Je pris une pause pour boire un peu. J’en avais besoin. Vraiment besoin. De cette pause. De ce moment où je pouvais être seul avec moi-même. Je l’aimais, je lui avais avoué. Et ça déjà, c’était un point que je ne pouvais pas nier. Je ne voulais pas le nier de tout façon. Car ces foutus sentiments avaient fait leur place dans cette carcasse.

J’étais devant mes vêtements ne sachant pas lequel prendre. Je crois que je ressemble à un cliché de femme qui s’exclame ne pas savoir quoi mettre. Mais je m’en fiche. Je veux être vraiment beau. Parce que c’est comme ça. Je dois trouver d’autres raisons que me sentir sur un pied d'egalité avec lui. Heureusement que je suis quelqu’un de goût et que j’ai de bonnes pièces. Donc, me voici après une demi-heure. Avec des vêtements qui me vont. Un pantalon noir avec des détails doré, une chemise blanche et une veste rouge. J’avais laissé tombé mes gants noirs ou blanc. J’avais par contre posé une main sur cette moitié de visage que je cachais. Si cet homme avait peur de ça ? Comment je vais faire. Arg, je suis à ce point atteins ? Apparemment. Me restais que l’attendre. Si long. Mon cœur ne veut pas se calmer. Bordel. Presque l'heure. J'ai la gorge sèche...

Rock you like a Hurricane

Le bruit que faisais la sonnette était risible, mais ça failli me provoquer une attaque cardiaque. Quelle idée de me surprendre comme ça. Je me lève posant une main sur mon cœur. J’ouvre la porte pour le voir... Ah comment il fait pour être aussi beau. Je lui fais un sourire.

« Bonsoir Arthur, rentre donc... »

Je le laissais entrer, je sais pas si j’ai pris le temps de ranger mes affaires. Mais pas grave. Je me sentais nerveux. Mais le voir me perturbait. Je venais doucement prendre sa main avec tendresse. Même sa peau était douce. Comme la dernière fois. Ses cheveux blonds toujours magnifique. Je vous jure, j’ai été blond, mais là, c’est un autre niveau.

« Tu.. Tu as passé une bonne journée ? Quelque chose à boire ? J’ai un peu de tout… Jolie tenue... »

Je ne sais plus quoi dire, je suis un peu pris au dépourvu. Je peut me sentir fier, faire semblant, mais là, j’en suis incapable. Mes joues chauffent doucement, il y avait ce regard qui me perdait. Je viens poser une main sur sa joue. Je lui souris. Il m’avait manqué. Tellement. Pourtant on s’était à peine croisé. Échanger quelques messages…

Je retire ma main.

« Désolé, je vais peut-être un peu trop vite. Je voudrai pas te brusquer… Mais j’en avais envie. Tu me permets deux minutes... »

Je le serre contre moi. Ah, il sent bon en plus. Heureusement, j’ai eu le temps de prendre ma douche et de prendre soinde moi avant sa venue. J’aurai été bien mal placée pour le tenir comme je le fais maintenant. Un c^lin me suffisait. J’en avais eu envie toute la journée. Toute cette fichue journée. Beaucoup trop longue sans rien faire, maudits soit les congés. Vraiment, c’est une drôle d’invention. Mais je crois que là, je l’aime bien.

Rock you like a Hurricane

Je me dirigeais vers la cuisine pour lui chercher un peu d’eau. Je prend un de mes verre assez simple mais efficace et ouvre mon robinet pour lui servir de l’eau fraîche. Je reviens vers lui avec un sourire lui passant le verre d’eau.

« Oui, ça serait dommage qu’on se fasse arrêter. »

Je connaissais le métier d’Arthur et il ne me gênait pas. Au contraire, ça avait le don de me rassurer. Il y avait toujours quelqu’un dans ce domaine. Et Arthur était un de ces hommes qui savait ce qu’il faisait, en tout cas, c’est ce que j’ai pu voir avec ces comptes. Je me pose pour boire aussi un peu d’eau.

« Merci beaucoup Arthur, je n’allais pas sortir en guenilles. Ce n’est pas mon genre. »

Je lui laissais son espace, un peu à contre-coeur. Le sentir si proche me faisais un bien fou. Mais je devais respecter ses besoins. Les miens étaient différents, changeants, comme l’es le vent. Je laisse échapper un petit rire. Il était vraiment mignon. Adorable. Comment ne pas avoir envie de le serrer contre soi et le garder pour soi ? Moi en tout cas, je le voulais. Je venait toucher doucement sa joue.

« Je l’espère aussi. Même si je te demanderai de goûter avant. Désolé Arthur… Je garde certaines séquelles de certaines choses de mon passé. J’ai encore envie de te prendre contre moi, mais je ne vais pas abuser et nous mettre en retard. Voilà qui serait fâcheux. Je te laisse nous conduire, bel homme. »

Je venais lui embrasser la main avec un sourire. Je ne sais pas quoi faire. Comme lui faire comprendre qu’il peut être à l’aise avec moi. Même si je ne le suis pas vraiment. Merde, ce n’est pas si commun que je tombe amoureux.

Rock you like a Hurricane

Je lui prends le bras avec un sourire, les joues un peu rouges. Le tenir comme ça me faisait déjà de l’effet. Je ne sais pas pas dans quel état je serai à la fin de cette soirée. Mais le sentir à mes côtés me plaît beaucoup. Marcher lentement, le temps semblait comme suspendu. Moi qui avait parcouru des époques, c’était fou à quel point une histoire d’amour ne ressemblait pas une autre. J’en étais pas toujours conscient de ce genre de choses. Mais y être ça changeait toute perspective. Quand Arthur reprit la parole, je lui fis un joli sourire.

« Pas de navets ce soir dans ce cas. Et de tout façon les seuls navets que j’ai vu dernièrement étaient sur mon écran quatre K. Des anciennes histoires, je suppose, on en parlera peut-être plus tard. J’espère qu’elles ne vont pas nous embêter dans la notre... »

Je sens mes joues se chauffer avec force. Je ne me contrôle vraiment pas. Pourquoi je suis comme ça. C’était plus fort que moi, il faut croire. Je lui fais un bisou sur la joue.

« Merci, oh mon sauveur. »

Un poil dramatique ? Mais que voulez-vous ? Les tragédies grecques, j’ai vécu dedans pendant des années et quelques vies. Alors, laissez-moi être un peu dramatique.

Une fois dehors, j’étais réconforté par le vent faible qui venait me caresser. Puis après quelques instants je me trouvais devant une voiture utilitaire. Je ne suis pas si surpris que ça par ce choix, discrète, elle doit moins détonner que la mienne qui est aussi rutilante que je peux l’être. Au moins, il pouvait passer plus sous le radar que moi. Puis je ris doucement quand on m'ouvrait la porte.

« Merci très cher. »

Et je m’installais dans le véhicule sans perdre du temps, faisant bien attention de rien écraser ou abîmer. Je posais mes mains sur mes genoux. J'avais le cœur qui battait la chamade. Je ne savais pas où tout ça le menait. Mais je n’avais pas envie de reculer. Que ses voiles étaient parées à être soufflée par ce qui se passait. Voguer sur cette mer. Les menant aussi loin que possible, je l’espérais.

Rock you like a Hurricane

Je devais pas avoir le goût du navet, mais avoir d’autre goût, pourquoi pas donc. A tester, si je me sens assez courageux pour passer sur ma gêne. Sur mes peurs et toucher ses lèvres comme j’en avais envie. Bon sang, j’en avais envie autant que chaque changement de la bourse.

Je venais poser ma main sur son genoux, tout en douceur , l’écouter s’extasier sur cette soirée m’amusait. J’avais l’impression de retrouver la sensation de mes premiers amours. Sauf que celui-ci était là ? Je pouvais toucher ses cheveux et m’enivrer de son parfum si je le désirai. Je lui fit un sourire.

« Tout ce que je peux te dire, c’est que j’apprécie déjà ce début de soirée. Te revoir, te sentir si proche et si loin. Je resterai prudent quand au repas, pour ce qui du spectacle. Surprends moi. Je suis du genre à tester des choses parfois. J’aime explorer des choses que je ne peux pas connaître. Cette sensation de découverte me fait frisonner. J’ai hâte de découvrir ça. Emmène-moi dans ton univers, beau blond. »

Je laisse un sourire se dessiner sur mes lèvres. J’aime les surprises. Elles ont le don de m’amuser. Quand elles me sont agréables, c’est un bonus non négligeable. La route défilait devant mon œil quand je l’observais. Mais j’avoue, je suis bien plus concentré sur cet homme. Sur cette tenue qui donne envie de jouer avec les lacets pour le desserrer un peu. Le toucher un peu plus plus. Mais déjà cette main sur ce genoux, c’était bien. Ah mon cœur, il ne va pas cesser de battre. Si fort, il en devient presque assourdissant. Je ne peux m’empêcher de le trouver vraiment beau. Magnifique, moi et mon oeil, je suis un peu défigurer, je reste beau, merci. Mais je suis un peu atypique. J’espère qu’il n’a pas peur de ce que je cache...