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- Heureusement que Thalmos lui donnait du plaisir par ailleurs, parce que pour l’instant il n’était toujours pas à l’aise avec le doigt de son amant en lui. Il s’était détendu, mais on ne pouvait pas dire qu’il appréciait ce que lui faisait son amoureux à cet endroit-là. D’ailleurs, le blond commença à se demander comment les autres faisaient pour aimer ça … Mais encore une fois, le roux le ramena à la réalité en glissant un deuxième doigt en lui. Oulà … C’était beaucoup non ? Il avait conscience que le pénis de Thalmos était beaucoup plus gros que ses doigts mais cela lui paraissait déjà beaucoup trop.
Il se re-crispa un peu. Ouvrant ses yeux pour regarder son amant inquiet. Puis alors que ce dernier lui demandait de lui parler à nouveau en français, Arthur, lui, se demandait quand il avait parlé en français. Mais, sans se poser plus de question, il lui obéit, s’agrippant à lui quand ses doigts commencèrent à bouger.
« Gnnnh … Dou … doucement … Je … c’est bizarre … »
Et ça pour être bizarre, ça l’était. Mais encore une fois, sa conscience ne savait pas s’il aimait ou non être touché là, mais sa bite, elle n'avait aucun hésitation. Loin de débander, son érection était toujours au beau fixe. Et petit à petit, grâce aux diverses attentions de son amant, il s’habituait à ses nouvelles sensations. Ce n’était au final pas si terrible que ça. Et ses muscles se détendaient au fur et à mesure que le temps passait. L’appréhension d’Arthur commençait doucement à s’en aller. Mais il n’était pas encore prêt à bouger son bassin tout seul.
Un mot que prononça Thalmos, l’interrogea, et il ne put s’empêcher de lui demander ce que cela voulait dire.
« Tu as … dit quoi ? »
Contrairement à son amant, Arthur ne maîtrisait que deux langues : le français et l’anglais. Il n’avait pas de grosse capacité en linguistique. Mais, heureusement pour lui, il savait très bien se servir de sa langue par contre.
« Embrasse-moi. »
You Shook Me All Night Long ft. Thalmos [ TW lemon mxm ]
You shook me all night longJe savais à quel point c’était bizarre, pourtant ralentir ne me gênait pas tant que ça. J’ai peut-être été un peu trop vite en besogne. Je fais du mal à cet homme. Il mérite toute la douceur dont je peux capable. Je fais celui qui est incapable, mais dans le fond, je sais que je suis capable de cette tendresse. Je pose mon front contre le sien.
« Je répondais à ta déclaration... »
Puis, je pouvais voir que cet homme avait juste besoin de moi. De mes lèvres, alors doucement, cessant ce que je faisais. Je venais l’embrasser avec tendresse.
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Ne pas bouger mes doigts étaient dur, il fallait dire que cette chair qui emprisonnait mes doigts donnait envie de l’explorer. Mais il méritait que je prenne tout mon temps, alors pour l’aider, je lui transmettais tout ce que je pouvais ressentir pour lui. Me stoppant à court de souffle si proche de lui. Ma main libre venant caresser ses flancs.
« Désolé, je ne voulais pas te brusquer. Je peux arrêter. Il est temps de le faire. Ne t’en fait pas. C’est énorme ce que tu as fait pour moi. »
Alors à contrecœur, je venais retirer mes doigts pour me consacrer à lui, à ses lèvres, venant toucher nos membre de ma main. Frustré, je l’étais un peu, mais j’ai encore le temps d’explorer d’autres choses avec lui.
Pour profiter de cette relation, j’étais paré à pas mal de sacrifices, pas tous, impossible. Car je restais un démon qui avait son vécu et son caractère.
« Tellement envie que cette nuit ne s’arrête jamais. Alors nous faisons ce que tu veux... »
Sauf que si, que demain, je me réveillerai demain, le corps me prouvant de ce que j’avais fait. Qu’importe tout ça, je me vanterai à mes collègues sans entrer dans les détails, faisant râler les quelques homophobes qui était encore et toujours présents. Pour mon malheur. Ce n'était pas ces coincés qui dirigeront ma vie. C'est moi et moi seul. Et aussi Arthur, s'il veut toujours de moi dans sa vie...
Le baiser de Thalmos était tout ce dont Arthur avait besoin pour se rassurer et oublier complètement la situation actuelle. Il avait besoin de sentir son amour, ses sentiments pour lui, pour enfin finir de se calmer entièrement. Cette situation le mettait toujours mal à l'aise, mais au moins, alors que leurs lèvres et leurs langues s'unissaient, il oubliait son appréhension.
La main du roux sur ses côtes le faisait frissonner de plaisir, il était si proche de lui, mais quelque chose le frustrait un peu, et il n'arrivait pas à savoir quoi. Maintenant qu'il avait rompu leur baiser, il sentait son souffle court sur sa peau. Le sien n'était pas plus calme et on ne parlait même pas des battements de son cœur qui tambourinait contre sa poitrine.
- NSFW:
- Et quand Thalmos s'excusa et retira ses doigts, c'est à ce moment-là qu'Arthur eut un déclic. Il n'avait pas envie qu'il arrête, pas du tout, au contraire, il avait envie de sentir le poids de son corps sur lui, il avait envie de le sentir bouger en lui, et il ne parlait pas que de ses doigts : il voulait son amant en lui, il voulait sentir ses coups de reins claquant contre ses fesses, son souffle roque à son oreille ... C'était bien la première fois qu'un désir aussi puissant s'imposait à lui. Alors il parla de manière un peu brusque, s'agrippant à son amoureux.
« NON ! N'arrête pas, tu ne me brusques pas... Pas du tout ... J'aimerais vraiment aller jusqu'au bout. C'est juste que … Je crois que j'intellectualise beaucoup trop... Et puis … J'avoue que je suis aussi un peu gêné... »
Alors qu'il disait ça, le visage d'Arthur tourna à l'écarlate, rien qu'au souvenir des doigts de Thalmos l'explorant au plus profond de lui. Le roux reprit les caresses communes sur leur membre et l'embrassa à nouveau avant de lui dire qu'ils allaient faire ce qu'il voulait. Et là, le blond plongea son regard dans celui de son partenaire.
« Ce que je veux, c'est toi en moi Thalmos. Même si je mets du temps à m'habituer j'ai vraiment envie de ça. Mon cerveau n'est peut-être pas encore entièrement convaincu, mais j'ai jamais eu une érection aussi douloureuse tellement j'ai envie de toi ... »
Autant quelques minutes auparavant, il n'avait pas réussi à se contenir, mais là, il n'avait pas encore envie de finir. Il savait qu'il pouvait aller plus loin, qu'il avait besoin de plus que les quelques caresses de son partenaire. Et, comme pour illustrer son propos, son membre plus raide que jamais, battait doucement contre son ventre, il avait besoin de plus. Il avait besoin de Thalmos.
You shook me all night longJe venais doucement embrasser ses lèvres, j’avais envie de lui. C’est indéniable. Autant que lui si je comprends bien ces mots à mon propos. Je passe une main sur son torse. Si fin, mais bien fait.
« La gêne est normal. Je ne faisais pas le fier lors de mes premières fois. Je vais aller doucement. Le plus doucement que je peux, Arthur. »
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Je sais que tout ce que je ferai à présent était bien plus important que n’importe quelle transaction que j’avais faites. Je venais doucement le rapprocher de moi, venant doucement le surplomber avant de me guider en lui, prenant bien le temps de sentir si je pouvais aller plus loin. Je venais caresser ses flancs.
« Voilà, ça commence. Tu vas bien Arthur ? »
Je posais mon front contre le sien, les quelques centimètres en lui me suffisait pas vraiment. Mais toujours aussi content d’être là. Je venais lui caresser les joues. Alors laissant le temps, m’enfoncer en lui serait beaucoup plus facile. Je tenais vraiment que ce changement de position lui plaise autant que ce que j’ai pris du plaisir. Alors quand je sentais que c’était bien au fond, je l’embrassais.
« Je crois pas que je pourrai m’arrêter tout de suite, ne m’en veux pas... »
Mais je serai doux, vraiment doux pour profiter de ces moments. Il testais des petits mouvement lents pour commencer. Car si je ne testais pas, je ne pourrai pas savoir si je faisais les choses bien ou non. Voilà presque deux entières que je n’avais pas fait grand-chose. Pourtant je me sentais vraiment en harmonie avec lui. Ses envies et les miennes se répondaient dans une belle apothéose. Je continuais mes petits mouvements. Avec le bon angle, je pourrait toucher sa prostate et aavec ça, je pourrai un peu plus me lâcher...
« Je sais Thalmos, je sais que tu vas faire attention à moi. »
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- Le sous-entendu dans sa phrase était qu’il lui faisait évidemment confiance et qu’il l’aimait, plus que tout. Sinon, il serait incapable de faire ce qu’ils étaient en train de faire. Arthur avait envie de lui, très envie, mais quand ce dernier commença à entrer en lui, le blond en eu le souffle coupé. Au final, les doigts de son partenaire ce n’était pas tant que ça à supporter. Mais le membre du rouquin, c’était autre chose, il avait l'impression qu'on tentait de le déchirer en deux. Heureusement Thalmos prenait son temps, tout en douceur, lui demandant même si tout allait bien. Mais Arthur était incapable de lui répondre de manière intelligible, alors qu’il essayait tant bien que mal de se détendre pour l’accueillir un peu plus profond en lui. Il hocha donc vivement la tête en gémissant.
« MHnn… »
La patience de son amant était à toute épreuve, alors que lui avait besoin de chaque seconde de répit que ce dernier lui donnait. Il était tendre, affectueux et c’est ce qui faisait supporter cette brûlure si mal placé au blond. Puis finalement, ce dernier vint l’embrasser alors qu’il le sentait entièrement blottit au creux de son corps.
Arthur souffla un peu juste après. La gêne autant mentale que physique commençait à s’envoler. Il s’habituait doucement à la présence de Thalmos en lui. Et quand ce dernier lui dit qu’il ne pourrait pas s’arrêter tout de suite, Arthur lui sourit tendrement.
« Pas grave … »
Puis, le roux commença doucement à se mouvoir en lui, Arthur se crispa par réflexe, se resserrant autour de Thalmos. La brûlure était revenue, aussi inconfortable que quelques minutes auparavant, mais il se détendit rapidement. C’était Thalmos, il avait confiance en lui, alors tout se passerait bien. Mais il fallait qu’il se détende. Et comme précédemment, la légère douleur finie par s’en aller. Et il commença même à apprécier cette sensation, celle d’être entièrement comblé. Puis, lors d’un des mouvements de son amant, une décharge électrique lui parcouru le corps et il se cambra sans arriver à contenir le gémissement mi-surpris, mi-orgasmique qui franchit ses lèvres.
« Oh putain … C’était quoi ça … ? » (en français)
Les doigts agrippés sur le dos de Thalmos, les ongles égratignant la peau de son amant, Arthur se demandait se qui rendait ses jambes toutes tremblantes et son souffle court. Il se doutait bien de ce que le rouquin venait de toucher, mais il ne s’attendait pas à réagir aussi puissamment. Et la seule chose qui lui venait en tête était :
« Recommence, encore. »
You shook me all night longMes intentions sont loin d’être pures, je le sais bien. Mais je suis un démon. On ne se refait pas. Pourtant dans mes sentiments, je ne mens que peu. Je peux jouer la comédie, certes, mais pas là. Pas comme ça. Pas maintenant.
- NSFW:
« Oh ça, c’est ta prostate, mon amour. »
Ah le français, de sa bouche avait une saveur particulière. Alors je l’avais trouvé, ce point magnifique en lui. Ce point qui lui faisait voir des étoiles. Alors sentant ses mains me griffer tel un chat sur un canapé. Il recommença à toucher ce lieu en lui, le taquinant en premier lieu. Mon toucher était pas vraiment calculé, juste que me plonger en lui me plaisait, et le voir réclamer cette présence, ce recommencement de cette sensation. Sensation que j’avais vécue un peu avant lui. Alors la donner, comme si j’allais me priver.
« Tout ce que tu veux. Qui suis-je pour refuser ? »
Alors profitant de cet instant, je venais lui voler un baiser un peu désordonné. Faire l’amour à cet homme, j’y prendrai goût s’il insiste. Ou je me priverai si ce dernier en sentait pas l’envie. Mais ce soir, c’était juste nos corps. Son corps contre le mien. Les peaux qui claquent, l’odeur de la transpiration, de nos liquides séminaux. Sûrement qu’on serait bon pour changer les draps après cette soirée de pure luxure. Mais avant dormir à ses côtés, prendre une douche avec lui avant ou après ce sommeil.
Alors sentant cette détente, je me permettait de le prendre plus rapidement, sentant vraiment ma fin arriver trop vite. Mais je me doutais que ça ne durerait pas, que pourrai continuer un peu après si je veux. Mais je ne vais pas abuser. Je viendrai et le laisserai venir avant de me retirer. Sans protection. Vraiment, je suis bien irresponsable. Ça ne jouerait pas en ma faveur dans certains contrats que je propose.
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- Arthur se laissait complètement submerger par les nouvelles sensations agréables que Thalmos lui procurait. Et pour la première fois depuis leur second round, le blond arrêta de réfléchir et profita seulement du moment présent. Les assauts répétés du roux en lui étaient à la fois douloureux et agréables. Et au final, cela ne le dérangeait pas tant que ça. Car à chaque fois que ce dernier atteignait ce point en particulier, une vague de plaisir le traversait.
Le blond avait complètement perdu ses repères, il ne savait plus où il était, ni quelle heure il était, la seule chose qu’il se rappelait c’est qu’il était avec l’homme qu’il aimait et qu’ils faisaient tous les deux une activité fort agréable. D’ailleurs ce dernier vint l’embrasser et encore une fois Arthur ne parvint pas à réagir, il se laissait totalement guider par son amant. Il n’osait pas encore bouger, il ne savait pas trop comment s’y prendre de toute façon, ayant encore trop peur d’avoir mal.
Mais il n’y avait aucun doute là-dessus, les prochaines fois, il serait plus entreprenant. Car il y en aurait plein d’autres. La libido d’Arthur était peut-être inexistante quand il n’avait pas de sentiment fort pour quelqu’un, mais au contraire, quand il était amoureux, il ne pouvait pas l’ignorer et faire comme si elle n'existait pas …
Et pour la première fois depuis un moment, Arthur ouvrit la bouche pour murmurer à l’oreille de Thalmos une supplique gémissante.
« Branle-moi, je vais pas tarder … »
Puis, toujours accrocher à son dos, surement par peur de le voir s’évanouir dans les airs, il rajouta.
« Si tu as besoin … tu peux y aller plus fort … »
Alors qu’il disait ça, son visage tourna une fois de plus au cramoisi et il détourna son regard de son amant. Il y avait certaines demandes qu’il allait avoir du mal à faire naturellement, mais là encore, avec le temps, il deviendra plus à l’aise.
Sa respiration était rapide, pour ne pas dire qu’il était à bout de souffle. Ce n’était pas un grand sportif d’habitude, mais là, il faisait littéralement son sport de l’année. Son corps mal habitué aux efforts physique peinait à suivre le mouvement maintenant qu’ils arrivaient tous les deux à leur paroxysme. Il était trempé de sueur, chose qui d’habitude lui déplaisait mais là, il s’en foutait royalement. S’il le pouvait, il resterait lover dans leur sueur respective pour le reste de son existence. Il aimait l'odeur de Thalmos.
Son membre gorgé perlait déjà, depuis un petit moment, d’un liquide incolore, mais quand la jouissance s’abattit sur lui, et s’échappa entre leur deux corps, il laissa échapper un gémissement des plus sonore. Aucun doute que les voisins l’avaient entendu celui-là… Son corps fut parcouru de longues secousses et Arthur s’agrippa encore plus fermement à son amant, passant ses jambes autour de sa taille et se resserrant autour de son membre fortement.
Il mit un très long moment à redescendre sur terre, toujours accroché à Thalmos comme si son existence en dépendait.
You shook me all night long
- nsfw:
Je venais doucement caresser son membre bien au sud de son anatomie. Sous ses mots, je ne pouvais pas lui résister. Surtout qu’il n’allait pas tarder à venir. Et moi, j’en menais pas large. Alors que mes mouvements se firent plus aléatoires, je pouvais sentir qu’il se resserrait sur moi doucement. Le voir venir alors que je suis encore en lui, quel plaisir. Même pour un milliard, je vous laisserai pas voir ce genre de spectacle. Il sera qu’à moi. Rien qu’à moi. Après une ou deux mouvement, je venais à mon tour, tapissant son rectum de mon fluide corporel.
Après quelques instants, il se retira pour s’allonger à ses côtés, caressant sa peau en douceur. Il s’était accroché à moi. Je ne pouvais que rester. Je venais doucement l’embrasser.
« Pour une première, je crois que c’était plus satisfaisant, Arthur. »
Je prendrai bien une douche, mais pas tout de suite. Encore dans mon état second. Je venais me coller à lui. Il m’avait fait confiance. Je lui faisait assez confiance pour voir mon œil mort. Il posait un main dessus pour le cacher quelques instants. Il passa ses bars autour de son amant ensuite.
« La meilleure soirée depuis longtemps que j’ai passé, merci mon amour. »
Autant qu’il s’habitue à mes petits surnom mignons. Parce que je ne vais pas me priver. Alors là, non. Comme si on allait me l’interdire. D’être tendre avec lui. Celui qui oserait devrait se battre et je peux être féroce. Je décide de ce que je fais. De qui je fréquente. Le reste du monde ne pourra pas me freiner. Pas même les grands démons qui me sont supérieur. Seul sa fin ou son envie de me voir loin m’éloignerait de lui. De cet homme. Je l’aime tant. Ah Arthur...
Pour l’instant, son corps et son esprit étaient encore sous le coup de l’explosion de plaisir qu’il venait de vivre. Arthur souriait un peu bêtement, reprenant doucement son souffle. Il sentait une vague de sommeil qui commençait le submerger, mais il luttait, il ne voulait pas dormir tout de suite, il voulait profiter de Thalmos encore un peu. Alors, c’est la bouche un peu pâteuse qu’il lui répondit.
« Moi aussi, je ne pensais pas que ça se finirait comme ça. Mais ça ne me déplaît absolument pas. »
Au contraire, le blond était sur un petit nuage. Cela faisait très longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi bien. Comme quoi, même après de si longues années d’existence, la vie pouvait encore surprendre.
Il remarqua que Thalmos le prenait dans les bras et il se laissa faire, trop content de le sentir contre lui. Et, comme pour en remettre une couche, il ajouta.
« J’ai froid … Je peux dormir contre toi ? »
Maintenant que le feu de l’action était passé, et à cause de la fine couche de sueur qui recouvrait son corps, Arthur commençait à frissonner. Sans vraiment attendre de réponse de la part de son amant, le blond vint se lover tout contre lui. Ils collaient tous les deux, mais il était inconcevable pour Arthur de quitter ce lit pour aller se doucher. Il verrait ça demain matin. Et puis, il aimait bien sentir leurs odeurs à tous les deux mélangées.
« Pour le "mon amour" C’est … c’est mignon … Mais … Je ne suis pas sûr d’arriver à te donner des surnoms pareils, je ne suis pas habitué à ce genre d’attention … mais j’aime ça, beaucoup. »
Le bâtard n’avait jamais hérité de surnom mignon. À l’orphelinat on ne s’embarrassait pas de ce genre de chose, puis plus tard, quand il rejoignit les Bones, on ne pouvait pas dire que c’était le genre de la maison. Mais, vu comment son cœur s’était réchauffé quand Thalmos l’avait appelé ainsi, il n’y avait aucun doute qu’il allait très vite s’habituer à ça.
« On dort ? »
You shook me all night longJe venais doucement caresser sa joue avec un sourire. Ils s’étaient enflammés, mais on ne regrettait pas cette union. Je laisse un rire léger percer, moi qui me sentait si bien. Il venait me demander ça. Alors que mes bras l’entourait déjà. Le garder pour moi tel l’égoïste que je suis me semblait une bonne idée.
« Bien sûr, crois-tu que je t’aurai laissé dormir autrement que contre moi ? »
Je profitais de cette proximité pour embrasser sa tête. Aucune excitation, juste de la tendresse pour cet homme. Alors qu’il me parle de mes petits noms mignons, je passe une main dans son dos doucement. J’attendais la fin de ces mots pour lui répondre. Je pouvais m’empêcher de sourire. Même s’il était incapable de dire les mêmes choses que moi-même. Je lui laisserai le temps. Le temps de se faire à ma présence. À mes habitudes pas toujours des plus sympas. Puis vint sa question sur le sommeil.
« Bien sûr, on va dormir, même si je prévois une douche à mon réveil. Pour ce qui des surnoms, je te laisse le temps. Moi, ils sont sortis de ma bouche sans vraiment que je m’en rende compte. Je te demande juste d’être toi… Et de m’aimer. »
Le serrant contre moi, je venais doucement chantonner sans paroles, juste des mélodies de mes vies passées qui venait l’entourer jusqu’à ce que mon sommeil me fauche. Je le ferai. Parce que j’avais envie de prendre soin de lui. De lui donner autant que je pouvais. Je suis tombé dans ce piège qu’est l’amour. Mais je savais que ça allait m’arriver. Dans cette vie ? Pas forcément. Mais c’était là. Je n’allais pas m’en défaire. Laissant mon cœur me guider, je laissais Morphée prendre le reste de cette nuit. La musique doucement s’arrêter.