Sam, lâche le bras.
Samantha Curtis ● Andrew Scott
Il te plaque contre le mur. Dit comme ça, on dirait le début d'une mauvaise histoire romantique. Cependant, si l'on regarde bien Andrew... On se rend rapidement compte qu'il n'y a strictement aucune tension sexuelle entre les deux hommes. Il y a de la tension, pas de soucis pour ça. Le premier coup tombe, tu ne cherches pas encore à l'éviter. En plein dans le ventre.
Comment vous en êtes arrivé là ? Andrew t'utilise assez régulièrement pour attirer des proies. Choper des mecs, c'est ton domaine, tu en as même fait ton métier. Les découper gentiment, c'est celui d'Andrew. Vous vous complétez bien là-dessus. Il y tout de même certains moments comme celui-ci, où votre travail est moins coordonné qu'à l'accoutumé. Et vu qu'Andrew est incapable de se remettre en question, tu finis par être la cible du scalpel. Non, rassurez-vous, il ne t'a pas encore découpé, il semble trop tenir à toi pour cela.
Enfin bref. Andrew est sorti légèrement trop tôt de sa cachette. L'homme a fuit. Il est autant fautif que toi. Mais il ne vaut pas lui faire remarquer... Il est suffisamment sur les gongs comme ça.
Le pauvre mec. Il est tellement vénère qu'il n'arrive même plus à parler correctement. Il beugle plus qu'autre chose. Il te fait un peu penser à... un buffle. Il respire aussi fort, et tu le comprends aussi bien. Meuh. Cette pensée te tire un rire, stoppant pendant quelques instants les gestes de l'enragé.
Ouais l'vieux, je me fou de ta gueule. Tu n'as pas assez de cran pour le lui dire dans le blanc des yeux, mais tu sais que tes yeux parleront pour toi. Aussi loin que tu te souviennes, tu n'as jamais réellement frappé Andrew. Tu as contré ses poings, esquivé, et rendu, de temps à autre. Mais tu n'y as jamais mis de force. Il ne le mérite pas. Tu as trop d'estime pour lui. Même s'il t'a déjà confié que ça pouvait le mettre hors de lui, que tu retiennes tes coups. Mais tant pis pour sa gueule, c'est comme ça.
Il se reprend rapidement, et recommence à hurler. Il oublie tout professionnalisme lorsque sa colère prend le dessus. Il est tard, vous êtes dans de petites ruelles. Les seuls personnes qui passent sont habitués à ce genre de scènes (ouais, des personnages pas très fréquentables), donc ce ne sont pas eux qui vont intervenir.
Non. Au loin, tu vois quelqu'un. Quelqu'un qui n'est pas habitué à ce genre de milieu. Quelqu'un qui n'a rien à faire ici, aussi tard. Quelqu'un qui ne doit pas te voir avec ton mentor. Mais surtout, quelqu'un qu'Andrew ne devait jamais rencontrer.
Tu contres le nouveau coup, et tente de reprendre le contrôle de la situation, tandis que la silhouette devient de plus en plus nettes.
Andrew... C'est pas le moment, calme toi, on en parlera en rentrant. Tu susurres, la mâchoire serrée.
Tu vois maintenant distinctement les deux perles rouges que sont ses yeux. Et tu sais qu'elle aussi, elle a vu les tiennes. Vos regards se sont croisés. Et Andrew n'est pas calmé.
Sam.
Le regard de ta soeur ne te quitte pas. Tant bien que mal, tu esquives les coups du buffle. Sans parler, tu articules :
Casse-toi
Il ne doit pas savoir que Sam existe. Il est trop dangereux pour elle.
Tire toi, Sam.
Comment vous en êtes arrivé là ? Andrew t'utilise assez régulièrement pour attirer des proies. Choper des mecs, c'est ton domaine, tu en as même fait ton métier. Les découper gentiment, c'est celui d'Andrew. Vous vous complétez bien là-dessus. Il y tout de même certains moments comme celui-ci, où votre travail est moins coordonné qu'à l'accoutumé. Et vu qu'Andrew est incapable de se remettre en question, tu finis par être la cible du scalpel. Non, rassurez-vous, il ne t'a pas encore découpé, il semble trop tenir à toi pour cela.
Enfin bref. Andrew est sorti légèrement trop tôt de sa cachette. L'homme a fuit. Il est autant fautif que toi. Mais il ne vaut pas lui faire remarquer... Il est suffisamment sur les gongs comme ça.
Le pauvre mec. Il est tellement vénère qu'il n'arrive même plus à parler correctement. Il beugle plus qu'autre chose. Il te fait un peu penser à... un buffle. Il respire aussi fort, et tu le comprends aussi bien. Meuh. Cette pensée te tire un rire, stoppant pendant quelques instants les gestes de l'enragé.
Ouais l'vieux, je me fou de ta gueule. Tu n'as pas assez de cran pour le lui dire dans le blanc des yeux, mais tu sais que tes yeux parleront pour toi. Aussi loin que tu te souviennes, tu n'as jamais réellement frappé Andrew. Tu as contré ses poings, esquivé, et rendu, de temps à autre. Mais tu n'y as jamais mis de force. Il ne le mérite pas. Tu as trop d'estime pour lui. Même s'il t'a déjà confié que ça pouvait le mettre hors de lui, que tu retiennes tes coups. Mais tant pis pour sa gueule, c'est comme ça.
Il se reprend rapidement, et recommence à hurler. Il oublie tout professionnalisme lorsque sa colère prend le dessus. Il est tard, vous êtes dans de petites ruelles. Les seuls personnes qui passent sont habitués à ce genre de scènes (ouais, des personnages pas très fréquentables), donc ce ne sont pas eux qui vont intervenir.
Non. Au loin, tu vois quelqu'un. Quelqu'un qui n'est pas habitué à ce genre de milieu. Quelqu'un qui n'a rien à faire ici, aussi tard. Quelqu'un qui ne doit pas te voir avec ton mentor. Mais surtout, quelqu'un qu'Andrew ne devait jamais rencontrer.
Tu contres le nouveau coup, et tente de reprendre le contrôle de la situation, tandis que la silhouette devient de plus en plus nettes.
Andrew... C'est pas le moment, calme toi, on en parlera en rentrant. Tu susurres, la mâchoire serrée.
Tu vois maintenant distinctement les deux perles rouges que sont ses yeux. Et tu sais qu'elle aussi, elle a vu les tiennes. Vos regards se sont croisés. Et Andrew n'est pas calmé.
Sam.
Le regard de ta soeur ne te quitte pas. Tant bien que mal, tu esquives les coups du buffle. Sans parler, tu articules :
Casse-toi
Il ne doit pas savoir que Sam existe. Il est trop dangereux pour elle.
Tire toi, Sam.