While Your Lips Are Still Red - Pv Arthur [+18 Tw: relation entre hommes]

While your lips are still red

Ce qui m’énervait le plus, c’est qu’il avait des gens pour profiter de naïveté d’autres pour obtenir plus d’argent. Je sais. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Son discours me donne un coup dans le coeur. Se quitter parque je suis proche de mes sous. C’était l’excuse la plus improbable qui soit. Je passe un main dans mes cheveux.

« Tu me demandes de t’accepter comme tu es avec tes dépenses, mais tu ne veux pas comprendre que j’ai le droit de conserver des choses qui font de moi la personne que je suis. Si.. »

Je respire doucement, je ne dois pas pleurer. Surtout pas. Vraiment pas. Sauf que je peux pas m’en empêcher. Je me sens vraiment pas prêt à le lâcher. Écraser mes principes par amour, c’était dur. Je passe ma main sur mon œil vivant.

« Si tu veux pas de moi, je le comprendrai. Je suis un vieux grigou qui pense avec ce souci de tout accumulé. De rien manquer. D’assurer mes arrières. Il m’a toujours manqué quelque chose dans ma vie… Me mener dans cette boutique est trop gros choc. J’aurai pu accepter les choses si on y avait été crescendo… Arthur… Je comprendrai… Mais je t’aime. Laisse-moi te le dire au moins encore une fois avant de me laisser. »

Si je dois trouver un ange pour mettre fin à mes cycles pour ne plus souffrir, je le ferai. Je venais doucement poser un baiser sur ses lèvre. Il était troublé. Je opuvais le comprendre. Je l’étais.

« Si l’amour est ma faute, je suis fautif. Si mon passé est un poids, laisse-moi défaire ma valise pour ne garder que les bonnes choses. Si notre rencontre était une erreur, je laisserai ce cheval de troie prendre mes remparts. Je te donne ce temps, ma douceur… Je t’aime. »

IL défait son bandeau et le mets dans sa main avant de s’éloigner le cœur battant.

While your lips are still red

Encore heureux que c’était pas mon argent. Je passe une main dans mes cheveux. Il part comme ça. Après sa crise. Je suis pas mieux. Je le sais. Bon plus qu’à trouver ma rédemption. Je laisse échapper de mes lèvres une musique triste. Des paroles qui n’appartient qu’à moi.

« Alors maintenant je comprends. Que tout cela n’était qu’un question de sentient. Enflamés, affamés et pourtant attaché. Je déteste toujours montré ma faiblesse. Regardez cette faiblesse. Je ne suis qu’un pantin. Celui qu’on manipuler. Si je souhaite te rattraper. Je dois courir. Pourtant mes jambes me font souffrir. Je me dirige vers la mer. Peut-être qu’elle mettra un point final à ce qui me pèse. Ah… Si seulement, je n’étais pas égoïste. Si seulement je pouvais laisser mes insécurités de côtés. Peut qui tu y serai encore. Je sais qu’aujourd’hui tout est fini. Puis-je retourner à hier ? Puis seulement être autre chose... »

La chanson était triste, pourtant ma voix n’était pas douce, elle était juste teinté de cette tristesse. Je marche jusqu’à un pont. L’eau. Pourrais-je trouver du repos dans les enfers. Pas sûr, tout me manquera ici. Surtout son doux sourire, ses lèvres sur les miennes. Je me laisse tomber sur le rebord. Incapable de sauter le pas. Nina… Dis-moi que tout ça a un but. Pitié.

« Bordel de merde Thalmos. Qu’as-tu fait ? Tu sacrifies ton amour pour de l’argent. S’il y a bien une chose qu’on achète pas. C’est ce que tu ressens pour ce gars. Ton Jules, il est où ? Je vais lui remettre les idées en place. Tu… Tu lui a donné ton bandeau… Mais… Tu l’aime à ce point ? Réponds par pitié.
-Nina…
- C’est mon nom. Tu bouge pas. Je te laisse avec avec Titan. Je te jures, js’iul arrive quoique ce soit, je te dévisse la tête moi-même. »

Titan, son serpent de compagnie ; Il glisse sur moi, il est si froid. Elle va vraiment le rattrapper ? Mais il parti dans le sens inverse…

Nina court, comme si sa vie en dépendait. Elle cherche le joli blond de son protégé. Elle le repère. Et le stoppe dans son élan.

« Ne bouge plus Arthur, oui, je sais qui tu es. Pas de blablas avec moi. Toi et Thalmos, vous êtes ridicule, c’est bien un soucis d’homme ça. Vous êtes trop fiers. Ravaler votre fierté bon sang. Il t’aime. Il s’est mis à nu pour toi. Je vais l’aider à voir la valeur inestimable de ce vous ressentez. Et si je dois convaincre un autre bouché, je suis prête !TU penses qu’il te donne son bandeau pour rien. Il est vulnérable. Si tu as des insécurités, il en a aussi. Bon sang. Vous êtes des bébés. »

Elle a le souffle court d’avoir couru autant. Elle pleure. Pour eux. Pour ces deux idiots.

While your lips are still red

Elle laisse échapper un rire. Elle sait très bien que c’était étrange.

« Nina, celle qui protège ton chéri. »

Puis elle reçoit le bandeau, mais à quel point l’autre avait merdé pensait-elle…

« C’est bien parce qu’il t’aime qu’il t’a fait cette scène. C’est ça le truc. Si il ne ferait pas attention à toi, il t’aurait laissé dépensé ton fric. »

Elle s’approche et doucement elle pose ce morceau de tissus si précieux.

« Rends-lui. Il ne t’a pas abandonné... »

Nina le conduit jusqu’à son protégé. Il était toujours sur ce pont. Dangereusement perché. Titan ne devait pas l’avoir quitté. Elle soupire. Deux idiots bornés. Ils étaient vraiment bêtes. Elle posa un main sur le jeune banquier. Le serpent revenant vers elle. Elle sourit doucement. C’était à son tour de jouer.

Je me sens si vide. Ah, je suis si proche de tout et de rien en même temps. Je lâche un soupir avant d’entendre une voix. C’était la sienne. Celle d’Arthur. Il avait dit ce que j’avais entendu. C’était plus moi qui donnait des surnoms comme ça. C’était moi qui était si tendre. Alors, m’aidant de mes forces restantes je m’approche de lui.

« Mon amour, je ne sais pas si te l’ai dit. Mais c’est toi et moi contre le monde s’il faut. Jamais je te laisserai. Je suis désolé... »

Je venais doucement le serrer contre moi. Me blottissant contre lui. J’avais besoin de sa présence. Notre première dispute. Franchement, j’aurai préféré être préparé mentalement pour ça. Mais on ne pouvait pas tout prévoir. Même si on était la meilleur des Cassandre. Je venais doucement caresser son cheveux, puis son dos.

« Bon, si il te fait la misère, appelle-moi. Je le secouerai. À Bientôt, petit oiseau... »

Je suppose qu’elle était responsable de certaines choses. Mais c’était à nous deux de nous arranger. Pas à elle de tout organisé. Je suis meilleur qu’elle pour ça. Non mais.

« Arthur...Je suis heureux que tu ai fiat des efforts. Je vais en faire de mon côté... »

Je posais mon front contre le sien. Pas sûr que je méritais plus que cette proximité. Mais j’en avais besoin tout simplement.

While your lips are still red

Pleurer, ça faisait un bien fou parfois, deux grands enfants, voilà ce qui nous étions lui et moi. Je passais ma main sur son dos avec un sourire. Mon bandeau était remis. Je pouvais lui faire confiance. Je serrais sa main doucement à nouveau.

« Je ne partirai plus. Et t’inquiète pas pour elle. Je la remercierai avec sa boite de chocolat préféré. Cette démone peut être gourmande parfois. »

Je me retrouvais ainsi embarqué pour un retour à la maison. Son chez lui. Il voulait finir avec ce qui s’était passé. Moi aussi. Je venais me mettre à sa hauteur avec un sourire.

« Je ne baise pas, je fais l’amour nuance. Surtout avec toi mon amour... »

Je laissais la place à son imagination pour cette promesse chuchotée entre nous. Le chemin et notre moment de parole était nécessaire pour avancer. Pour apprendre à s’aimer en connaissant une nouvelle partie de l’autre. J’étais conscient que je ne pourrai pas stopper le côté dépensier de cet homme. Comme j’aurai du mal à me défaire de mon côté économe. Je serrai sa main. Le chemin du retour ne serait pas bien long. Je le savais. Après tout, on avait fait si vite pour arriver en ville.

« Je commanderai pour pouvoir manger tous les deux. Cela te dérange si prends une box pour pouvoir cuisiner moi-même le repas ? »

Sans oublier les chocolats pour Nina. Je les poserai à son salon dans la semaine. Avec un petit mot pour elle et sa façon d’être toujours là pour moi. Comme un maman. Comme une sœur que je n’ai jamais eue.

Rentrer à nouveau dans la bâtisse me fit sourire. Il n’y avait plus que rentrer dans les appartements du chevalier. Il y retrouva cette odeur si particulière des drogues, du parfum et celle de son shampoing. Il pourrait rester des heures à la sentir. Des jours. Des semaines...

While your lips are still red

Au moins, je pourrais cuisiner. Et par tous les démons, j’en avais envie. Alors quand j’entendais qu’il avait besoin de parler. Je verrouillais mon téléphone pour poser une main sur lui. Alors en l’écoutant, je caressais doucement sa cuisse sans aller trop loin. Juste pour le rassurer de ma présence à ses côtés. Pourtant c’est sa dernière phrase qui suspendait mes gestes envers lui. Pas que je ne voulais plus le rassuré. Juste que ce rappel de sa fin me faisait mal. Je venais doucement chercher son regard. Je le savais, mais l’entendre me fait toujours quelque chose. Mes relations passées m’avait dit que je pourrai surmonter sa perte. Mais pourtant, j’avais déjà mal de son absence future. Je ne pourrai plus le retrouver. Fini…

« Je... »

Je prends ma respiration, le savoir loin me faisais si mal. Sa vie de bâtard avait ses limites. Je venais doucement le serrer contre moi.

« Je comprends mieux comment tu vois les choses… J’aurai juste du mal à faire ses dépenses ou venir avec toi tout de suite dans ce genre d’endroits, si je vois les prix dans les premiers instants de notre couple… J’aimerai tant retrouver dans d’autres vies… Je ne veux pas te perdre… Je... »

Je suis à court de mots, alors simplement, je venais me coller à lui. Mes larmes coulaient malgré moi. Je ne voulais pas de ces vies si ça pouvait rallonger un peu sa vie à lui. Mais je sais que ce n’était pas possible. Alors, je porterai sa disparition un moment. Je ne sais pas combien ça durera avant que son absence finisse par s’effacer. Il serait la marque de cette vie sur ma faux.

« Désolé, je t’aime trop pour ne pas simplement laisser passer ces mots sans réaction de ma part. J’aime les belles choses, alors je me ferai à tes dépenses. Et tu es beau et le sera toujours à mes yeux. Même si je dirai parfois que certaines pièces sont pas très jolies... »

Je me détachais un peu de lui avant de poser une main sur la sienne. Ce temps avec lui était si précieux. Je sais pas si c’était le moment pour moi de me lancer à une vie à deux. Mais plus je passerai du temps avec lui, plus je pourrai graver sa présence dans ma mémoire.