While your lips are still redJe crois qu’il a besoin de ce silence. De ces caresses tendres sur lui alors que son cerveau semblait se perdre dans une tempête de pensée qui faisait chavirer la barque dans laquelle j’avançais. J’ai connu des temps plus agités. Comme mes vies m’ont appris à ne pas sauter dans le premier train, au risque de louper une opportunité, je me devais être patient. Comme dit le proverbe, Rome ne s’est pas fait en un jour. Je n’y ai pas assisté personnellement, mais un de mes anciens mentors, si. Je savais donc que se proverbe n’était que vrai. Et ce n’était pas sept jour, mais bien plus qu’il a fallu, désolé de vous décevoir. Les mythes sont parfois qu’une partie de la vérité.
Alors que je me levais pour le laisser libre d’utiliser ses jambes, il m’attrapait pour me mener dans cette chambre. Toujours en silence. Je ne m’attendais à rien de particulier. Vraiment. Le voir trifouiller son dressing, ça me laissait songeur. Alors qu’il déplaçait ses affaires, il avait tout un étage pour lui. Il saisit ses mains alors qu’il finissait ses hésitations. J’avais laissé le silence lui faire face trop longtemps.
« Essayons... Ah du latin, c’est bien une des citations qui traversent les époques. On ne peux rien savoir sans avoir testé au moins une fois. Même si je me passerai bien de manger le premier de manger de nouvelles choses. Les habitudes ont la dent dure... Content que nous soyons d’accord. Bien sûr que ça me dit. Ne croit pas que c’est venu d’un coup pour moi. Je te fais aussi confiance de mon côté en mettant ici des choses qui m’appartiennent. Je ne partage pas beaucoup. Alors les laisser me fait quelque chose. On commencera en douceur. D’abord quelques vêtements, je suis sûr que ma veste en cuir te ferait un look d’enfer. Sans mauvais jeu de mots. Et de quoi prendre soin de moi. »
Car je ne mérite que le meilleur, ça me coûtait un peu de céder à un magasin biologique pour faire mes propres shampoings et choses là. Mais qu’importe. Au moins, je n’enrichissais pas ses marques qui ne valait même pas un écu. Pour marquer mon accord. Je venais plié ma veste pour la mettre dans cet espace.
« Il faudra la laver, et je n’ai rien amené avec moi. Et j’ai d’autres choses à faire que de déménager mes affaires. Comme de m’occuper de mon petit ami stressé. Veux-tu un massage ? »
While Your Lips Are Still Red - Pv Arthur [+18 Tw: relation entre hommes]
Même si l'idée venait du roux, Arthur ne put qu'être soulagé quand Thalmos lui dit qu'il voulait bien essayer. Avec ses hésitations il allait vraiment finir par le faire douter … Pourtant, ce n'était pas qu'il ne l'aimait pas ou qu'il avait des doutes sur leurs sentiments, bien au contraire. Il ne voulait pas faire tout capoter … Et la vitesse à laquelle ils sautaient d'étapes en étapes le déconcerté en peu. Même si, au final, cela lui convenait très bien. Il avait vraiment peur qu'ils brûlent leurs ailes en se rendant compte, trop tard, que ça ne collerait pas aussi bien que prévue. Mais pour l'instant tout se passait bien.
« Je te ferais aussi de la place dans la salle de bain. Cela sera beaucoup plus facile que pour le dressing, j'ai beaucoup moins d'affaire. »
D'ailleurs, on pouvait deviner au ton de sa voix qu'il était empressé de commencer cette aventure. Vivre avec quelqu'un … Tout au cours de sa longue existence il n'avait pas expérimenté ça. Il avait côtoyé les membres des Bones, fait de la collocation au tout début de son appartenance au gang, mais il n'avait jamais vécu avec quelqu'un qu'il aimait. D'ailleurs, quand ce dernier posa sa veste dans l'emplacement qu'il lui avait dégagé, Arthur ne put retenir un sourire qui illumina son visage. Puis, ses joues prirent une jolie teinte rosée quand le roux évoqua un massage pour le déstresser.
« Thalmos … Si tu m'allonges sur ce lit et que tu poses tes mains sur moi, il se passera tout autre chose. Ma libido est en émoi dès que tu me touches ... Ne veux-tu pas que nous prenions le dessert d'abord ? »
Le bond détourna la tête et se racla la gorge, les joues toujours en feu … Si Thalmos entrait dans sa tête à ce moment précis, il pourrait voir à quel point le bâtard le désirait. Et que malgré sa gueule d'ange, ses pensées étaient bien marqué par le saut de la luxure et du désir.
« Ensuite, tu pourras me masser autant que tu veux. Et me faire tout ce qu'il te plaît ... »
Il releva son regard vers son amant et le plongea dans le sien, avant de se rapprocher de lui pour lui caresser une joue.
« Je t'aime Thalmos. »
Il l'embrasse tendrement, et lui murmura au creux de l'oreille.
« On retourne finir notre repas ? Ou tu es trop pressé de passer à la suite de la soirée ? »
S'il y en avait bien un des deux qui était pressé de passer à la suite, c'était bien notre Chevalier.
While your lips are still redJe ne lâche pas sa main, pas tout de suite. J’en ai aucune envie. ‘ai un sourire qu’il parme de sa salle de bain. Je m’attendais presque qu’il ai une routine de soin. Mais à croire que c’était moi, qui avait ce genre de manie comme quoi, on se complétait bien.
« Par contre, c’est là que je vais t’envahir un peu... »
Avec des produits fait maisons, des étiquettes en grec ancien. Je pense que je vais les traduire en français, ce n’est pas si compliqué. Surtout pour moi. Je n’avais pas l’envie d’entrer dans la salle de bain dans l’immédiat. En écoutant sa réponse, je ris pas discrètement. Je m’amuse de voir à quel point je pouvais lui plaire. Malgré que je sois pas le modèle ultime de beauté. Je suis beau, mais il y a mieux et pire.
« Oh, il est prévu que je t’allonge sur ce lit, dans la soirée. Après tout, c’est le programme qu’on s’est donné. »
Car je n’ai pas oublié son petit programme crapuleux. Loin de là.
« Mon toucher te fait donc cet effet, bon à savoir. Moi qui me découvre très tactile avec toi, ça risque d’être intéressant. »
Je répondais à son baiser. Avant de lui répondre à voix basse, j’avoue, je fais un peu exprès d’être sensuel. Ma vie en tant que courtisane en chine a laissé des traces.
« On a ce fameux dessert à faire ensemble mon beau. Je n’ai pas prévu trop de plats. Parce que je savais que moi aussi, j’aurai du mal à tenir indéfiniment. Il suffit d’enlever la Queue… des fraise, et... on est partis. »
Tout ça, en profitant de mots stratégiques pour glisser mes mains mains aux bons endroits, tout ça de façon calculée et lente. Je sais, je jette de l’huile sur un feu que je sais ardent. Mais, savoir attiser ces flammes n’était pas toujours facile pour certaines personnes.
« Ce dessert peut durer un petit moment, et se composer de plusieurs services. »
Car oui, pas sûr que je reste sage. Je suis un démon dans la fleur de l’âge. J'ai prévenu mon amoureux. Et même si je reste calme d'apparence, je n'attends que le bon moment pour sortir de mon trou.
Arthur haussa les épaules quand Thalmos lui dit qu'il allait l'envahir avec ses produits. Autant le bâtard n'aimait pas que d'autres personnes entre chez lui et encore moins qu'elles y laisse des choses, autant, si c'était son rouquin, il s'en moquait. Il voulait bien le laisser lui envahir toute son existence sans broncher. La simple pensée de le voir là, tous les matins avec lui, lui réchauffait le cœur. Et pas que, vu le tournant que prenait leur conversation. C'était presque étonnant qu'ils ai réussi à se tenir aussi longtemps.
« Pourquoi se limiter juste à ce lit, mon appartement est grand ... »
Là, à cet instant précis, Arthur s'abandonnerait à son amant n'importe où, la cuisine, la buanderie, la table basse du salon... Il était bien trop près de lui pour que son cerveau arrive à tenir un raisonnement cohérent. Heureusement qu'ils ne travaillaient pas dans le même milieu car sinon, ce serait la faillite pour le blond. Cette voix, ses mains, son regard … Tout lui faisait perdre pied. Il aimait autant qu'il détestait cette sensation de ne plus être maître de lui-même. Et le tout sans substance !
Alors que Thalmos continuait de l'allumer, il n'y avait vraiment que ce mot qui convenait, Arthur se laissa lui aussi aller à ce petit jeu.
« Moi je préfère manger la queue... »
Arthur frissonna quand il sentit les mains de son ami devenir un peu plus entreprenantes mais pas dans l’outrance, il faisait pile ce qu'il fallait pour ne pas que cela devienne trop chaud. Et cela malgré le fait que le blond était très (trop) réceptif à ses caresses. Il lui fallait un rien pour s'embraser, telle une allumette.
« J'espère bien qu'il y aura plusieurs services, il me reste de la place. J'espère que tu la combleras entièrement. »
Sur ce, et avant de craquer entièrement, Arthur se décolla avec difficulté du roux pour prendre le chemin de la cuisine et enfin récupérer ces fraises et cette Chantilly.
« Je les rince où tu l'as déjà fait ? » lança-t-il sans regarder son amoureux.
Arthur lorgna le saladier, puis un petit sourire naquit au coin de ses lèvres. Il sélectionna la plus grosse des fraises et vint la croquer, avant de s'avancer vers son amant, d'un pas décidé, pour la partager et ainsi finir dans un baiser passionné au goût fruité.
Alors qu'il essuyait, d'un coup de langue, le jus qui avait coulé sur ses lèvres, il posa les fraises à table.
« Tu savais que les fraises étaient aphrodisiaques ? Ou, c'était juste un concours de circonstance de choisir ce fruit en particulier pour ce soir ? »
Le blond le regardait d'un regard malicieux, dans tous les cas cela lui convenait. De toute façon, avec ou sans aide cette soirée allait devenir beaucoup plus épicée.
While your lips are still redJe laisse échapper un rire, parce que son inventivité commence à faire surface pour des choses libidineuses. Je vais pas m’en plaindre, loin de là. Le lit, c’est un classique, un indémodable. Mais pour une fashion victim comme lui, je vais céder à quelques autres autres courants érotiques. Mon sourire reste grand.
« Et quelle queue, sans vouloir me vanter... »
Le sous-entendu est très clair, pas besoin d’être devin pour savoir de quoi ils parlaient. Je venais picorer son cou, il fallait dire que tout en lui me menait dans ce monde si particulier. Unique. Je l’aime tellement que chaque détail ne semble pas vouloir m’échapper longtemps. Un visage taillé proprement, à croire que la barbe n’avait jamais laissé transpercer ses pores, des points de beauté sur son corps, discret, et pourtant ne faisait que rehausser sa beauté à mes yeux.
« Oh je vais faire de mon mieux pour te combler comme il se doit… Et je les ai lavés, pas besoin de demander... »
Parce que je suis du genre prudent. J’étais plus rassuré de savoir que tout était sans risque. Je pourrai presque les manger en premier. Presque. Sauf que ma prudence disait de pas faire entièrement confiance en ce que je payais.
Après ce baiser, où goûter ses lèvres fut un plaisir que décidément, je ne bouderai jamais. Il semblait encore affamé, bien que sa faim ai bien évolué. Je laisse donc prendre place où il a envie.
« Bien sûr que je le sais. Ce n’est pas qu’un concours de circonstances, je me disais que je pouvais me permettre d’être un peu cliché. De refaire un de ces scènes de films romantiques dont on me rabâche les oreilles. Et de profiter de cette occasion pour voir à quel point c’est efficace... »
Car mon dernier amour date d’avant l’invention du cinéma et bien avant sa naissance. Je me demande comment j’aurai réagi en le croisant enfant. Peut-être qu’on en serait pas là. Je venais doucement prendre ses lèvres avec douceur avant de profiter des fruits et de la crème chantilly, sur un des canapés.
« Je n’avais pas prévu de visiter cet appartement de cette façon si rapidement, mais si tu veux que ce canapé se souvienne qu’à présent, je vis ici. Je ne pense pas te refuser cet appel... »
Pour marquer mon envie, je venais prendre une fraise et lui donner avec une peu de cette crème. Le blanc et le rouge vont continuer à se rencontrer dans le reste de la soirée. Oh, ça, je ne vais pas le lâcher. Pas du tout. Je vais faire en sorte de m’amuser. Alors que je continuais cette dégustation, alternant entre lui et moi, je laissais mes mains se balader sous ses vêtements, décidément trop gênants.
Arthur ne put s'empêcher de rire à la réplique de son ami.
« On te rabâche les oreilles avec des clichés romantiques ? Ou tu as une passion cachée pour les films à l'eau de rose ? Tu sais … je pense que ton étude, pour savoir si c'est efficace ou pas, sera complètement biaisé … Car vu mon état, des tomates et de la mayonnaise auraient eu exactement le même effet. »
Le blond se laissa embrasser aimant clairement quand son partenaire prenait les devant. Il était lui-même étonné, mais c'était plus qu'agréable de ne pas mener la danse. Il avait découvert ça lors de leurs premiers ébats et comptait bien retenter l'expérience.
« Alors on va éviter de faire jaillir trop de chantilly sur notre canapé … On ne sait jamais ... si les flics viennent enquêter ici un jour, ils se poseront des questions, si le tissu réagit un peu trop à la lumière bleue. »
Arthur rit de bon cœur tout en s'installant sur ledit canapé. Il dévorait Thalmos des yeux. Leur dispute était déjà si loin … Et pourtant ils avaient échappé de peu à la catastrophe. Mais pour une fois, le blond avait arrêté de réfléchir. Il se laissait nourrir par son amant, n'hésitant pas, quand ce dernier lui donnait la béquée, à laisser une langue indécente s'enrouler autour de ses doigts.
Il soupirait de bien-être au contact des mains du rouquin sur lui. Il aimait sentir la peau de Thalmos contre lui. Il aimait sentir ses mains conquérantes le découvrir à tâtons. Mais lui aussi avait envie de toucher son ami. Il avait aussi ce besoin de le conquérir de ses mains, de sa langue ...
« Donne-moi cette bouteille. »
- NSFW:
- Une fois l'objet récupéré, il grimpa à califourchon sur les cuisses de Thalmos et entreprit doucement d'ouvrir sa chemise. Autant déshabiller quelqu'un pouvait faire partie du jeu … Autant à cet instant le bâtard maudissait l'inventeur des boutons … Au moins, avec son t-shirt oversize et son bas de jogging, son amant n'allait pas éprouver les mêmes difficultés à le dévêtir.
D'ailleurs, rien qu'à la vue du torse découvert du roux, Arthur sentait des fourmillements dans son bas-ventre. Il n'arrivait décidément pas à garder le contrôle de son corps dès qu'il posait ses mains sur son amant. Faisant glisser la chemise sur les bras de ce dernier pour l'en débarrasser, il vint l'embrasser avant de se redresser un peu et de lui sourire malicieusement.
« Je vois deux petites fraises sur lesquelles tu n'as pas mis de Chantilly ... »
Joignant le geste à la parole, le blond vient déposer une noisette de crème sur chacun des deux boutons de chair qui pointait sur le torse de Thalmos. Même s'il affichait une expression joueuse et sûre de lui, Arthur avait les mains qui tremblaient légèrement. C'était autant dû à l’excitation, qu'à l’appréhension. Comme quoi il allait lui falloir encore quelques galops d'essai avant de réellement se remettre en selle dans les relations charnelles.
Puis, une fois satisfait de la quantité de Chantilly étaler sur les tétons de son amant, le blond vint les goûter délicatement avec sa bouche. Prenant tout son temps pour le nettoyer et jouer avec les nerfs de son ami.
While your lips are still redLes films romantiques ne sont pas mon kiff, je préfère les films avec un peu plus de choses. Je ne suis pas cinéphile, loin de là. Je faisais une petite moue face ses mots. Donc je ne saurai pas si c’est si efficace que ça. Qu’il était si excité que même une salade lui donnerait des envies.
« Dommage, je me serai fait un plaisir de faire réagir cette lumière bleue éventuelle... »
Le nourrir me faisait retourner en arrière. Je suis sûr qu’il serait magnifique dans une toge d’autrefois ou l’or et le blanc se mélangeait avec simplicité et efficacité. Alors que sa langue venait titiller mes doigts de façon libidineuse, je gardais mon sourire. Parce que vu notre position mon excitation ne serait bientôt plus un secret.
Quand on me demandait la bouteille de chantilly, je lui passait, cessant un instant mon nourrissage intensif.
- Pour les coquinous:
Alors que je sentait ses mains se faire plus entreprenante, je pouvais sentir à quel point les bouton de ma chemise semblait le gêner. Je riais doucement à sa remarque une fois dévêtu, son baiser avant ça était plein de promesses. Des souhaits silencieux dont je me hâterai d’assouvir.
« Petites en effet, mais elle sont néanmoins assez bonnes pour parfaire une gourmandise. »
Je le laissais faire, fasciné de voir à quel point il est si paré pour certaines choses et d’autres continuait à lui faire peur. Mon rôle dans ce genre de moment était de le rassurer du mieux que je le pouvais. Les mots sont parfois une arme à double tranchant. Plus coupant qu’une lame de rasoir. Ses gestes timides, mais un peu entreprenant me faisais beaucoup de bien. La gourmandise de sa bouche sur moi, sa langue chaude qui venait à la fois récupérer la crème et toucher ma peau, laissais une sensation électrisante. Je suis assez expérimenté pour savoir que ses monts de chairs ne sont pas si insensibles que ça. Alors doucement, je venais poser une main sur son épaule, la serrant un peu.
« Arthur, si tu veux préserver ton canapé, je te conseille de soit aller ailleurs où on pourra aller plus loin. Ou de te stopper. Car tes gestes m’excitent au plus haut point. Et je pense que sans cette retenue, je serai déjà en train de prendre ce corps qui semble si proche... »
Pour mettre un peu de poids à mes mots, je venais doucement frotter mon excitation encore emprisonnée contre lui. Alors que je venais doucement lui retirer son haut. Ah cet homme était vraiment beau. Les légers muscles, les boutons de chairs, les quelques cicatrices presque invisibles de son passé et surtout son regard, le bleu se teintant de luxure. J’ai jamais autant aimé le bleu que dans ses yeux. Même celui des cieux me semblait bien pâles à côté de ce que je pouvais voir.
« Mon amour… Tu es magnifique. Je t’aime. »
Excité certes, mais je reste amoureux de cette personne. De ce fier chevalier. De ce bâtard, qu’importe le démon qui en était le géniteur, il était lui. Je ne laisserai plus ma fierté mettre à mal cet homme. Il mérite le meilleur, et je suis le meilleur !
Le blond ne put s'empêcher de rire quand son ami lui dit qu'il aurait bien aimé souiller le dit canapé. D'ailleurs, en y réfléchissant, pourquoi s'inquiéter du meuble … Il pouvait facilement le remplacer s'il était trop abimé ... De plus, la chambre était à l'autre bout de l'appartement et Arthur n'avait pas envie de se séparer du roux, même seulement pour quelques secondes.
« Tant pis pour le canapé. La chambre est trop loin … Et j'aurais du mal à marcher. Et je crois que toi aussi de toute façon. »
- NSFW:
- Arthur, qui était déjà passablement excité avant d'avoir commencé son petit jeu, était maintenant bouillonnant de désir. Et, pour une fois qu'il portait un bas large, il était assez à l'aise dans cette condition. Contrairement à Thalmos qui devait être un peu plus serré dans son pantalon.
Mais, le laissant languir encore un peu, Arthur l'embrassa avec tendresse quand ce dernier lui dit l'aimer et le trouver beau. Le blond avait bien fait de se remaquiller. Il n'aurait sûrement pas dit ça s'il avait vu sa tête de pleurnicheur qu'il arborait juste avant le repas.
« Pas autant que toi Thalmos. Je peux ? »
Alors qu'il portait ses mains au cache-œil du rouquin, le blond n'attendit pas vraiment que ce dernier lui donne l'autorisation et le lui enleva. Il lui dirait clairement à un autre moment, mais il n'avait pas besoin de ça quand ils étaient entre eux. Arthur se moquait bien de ce qu'il y avait dessous. Il voulait simplement voir le visage de son amoureux dans son entièreté.
« Tu seras mieux sans ça. »
Puis, après lui avoir embrassé délicatement la pommette sous son œil estropié, la main d'Arthur glissa sur la bosse qui s'était formée entre les jambes de son amant. Et la lui empoigna fermement, avant de la masser doucement à travers le tissu. Il commença ensuite à ouvrir le pantalon de ce dernier pour libérer la pression sur son membre. Il l'avait fait assez attendre comme ça ...
« Maintenant, il faut que je m'occupe du reste de la salade de fruit. Après les fraises, je me ferais bien une banane et des kiwis. »
Arthur se leva un instant, tapotant la hanche de Thalmos pour que ce dernier lève son bassin afin qu'il puisse lui retirer son pantalon. Il fit de même pour son boxer et se débarrassa de son propre jogging au passage, dévoilant son sous-vêtement sexy au passage. Il laissa un instant le temps à Thalmos de l'admirer, puis il s'agenouilla au pied du canapé les joues rosit de lui avoir montré ce qu'il avait acheté rien que pour lui. Il reprit sa bombe de Chantilly et dessina un cœur autour du nombril de son amant. Puis, avec sa langue, il commença à le nettoyer avec langueur, laissant parfois cette dernière glisser à l'intérieur de cette petite cavité pour le chatouiller.
« Je peux descendre plus bas ? »
Il porta son regard fiévreux dans celui de son amant, le souffle court dû à l'excitation.- Le boxer:
While your lips are still redLe canapé était donc condamné, je pense pas m’en vouloir de son futur envoi vers la poubelle. Même si ce dernier était joli. Il n’était pas attaché à ce genre d’objet. Les seuls choses qu’il avait du mal à jeter, c’était sa veste en cuir, l’oiseau bleu de son bureau, sa guitare électrique, son ordinateur, sa vielle console de jeu et un tableau. Pas de quoi fouetter un chat.
Lorsque ses mains s’approchaient de ce côté de mon visage, je me senti un peu gêné. J’étais tellement habitué à vivre avec cette protection que voir quelqu’un s’en approcher me faisait un peu reculer sans que je puisse le contrôler. Mais je le laissais faire. Me retirer cette barrière qui montrait une de mes faiblesses les plus évidentes. Je suis un démon âgé, mais parfois, je me sens faible. Si faible. Pourrais-je protéger cet homme comme je le désire ? Je l’espérai.
« Je… »
Des baisers sur cette partie estropié me perturbait au plus haut point, ces sentiments troubles en moi furent coupés par sa main.
- Ca deviens caliente:
Il fallait dire que c’était toujours tendu en dessous de la ceinture. Même si je ne portais pas de ceinture, l’expression était valide. Qu’importe ce qu’on pourrait me dire. Gémissant à ses caresses douces et impérieuses, je perdais un peu mes repères. Son expression me fit simplement sourire.
« Une belle salade de fruit… Fait donc... »
Je levais mes hanches légèrement pour qu’il puisse retirer mon bas. J’aimais savoir qu’avec lui, il n’y avait pas vraiment dominant ou de dominé. On échangeait les rôles selon nos envies. Et sentir ses mains sur moi, si proches, si douces. Comment pourrais-je faire autre chose qu’exprimer mon plaisir à travers ses petits souffles luxurieux. Bruyant à souhait. Je me découvre vocal.
« Joli cache-sexe, mon amour. »
Très sexy aussi, ce qui était loin de déplaire. Je venais doucement passer une main dans sa chevelure. Il était proche mon nombril. J’ai dû sûrement serrer un peu sa chevelure dorée lorsqu’il descendait dans le vallon de mon abdomen. La crème chantilly n’était qu’une excuse pour goûter ce fruit, pas si défendu, qu’était mon corps.
« Descend autant que tu le souhaites, Arthur. Goûte à ses fruits. Je laisserai mes mains caresser ta douce chevelure… Laisse ta gourmandise te guider. »
Aurais-je décidé de pas bouger ? Non. J’étais juste trop excité pour rester totalement immobile. Mes hanches venaient à sa rencontre dès qu’elles le pouvaient. Mon souffle était rempli de chaleur. Cette chaleur qui ne cessait de monter en moi. Si je n’avais pas lâcher la sauce, elle faisait timidement son apparition sur cette fameuse salade. Sauf que contrairement à ces fichus moines, je ne ferait pas abstinence avec cette salade, surtout si la pomme venait doucement à être croquée, tel le péché originel.
« Si tu veux que je m’occupe de tes melons, n’hésite pas... »
Oui, classique cette position avec deux hommes, mais les classiques ont du bon. Il faut dire qu’il me hâtait de jouer avec ce sous-vêtement indécent et de trop. Si j’étais dévêtu, il le serra aussi.
Arthur ne put s’empêcher de sourire quand Thalmos lui dit qu’il appréciait son boxer. Il était heureux de plaire à son ami et pour ne rien cacher, cela le rassurait quand il le lui disait.
- NSFW:
- Le roux souhaitait qu’il se laisse guider par sa gourmandise et Arthur se laissa totalement porter par ses pulsions. Il avait envie de faire plaisir à son amant, de le sentir vibrer sous les caresses de sa langue. Il aimait cette sensation, celle de savoir Thalmos à la merci de sa bouche conquérante. Ce dernier lui donnait l’autorisation d’aller plus bas, alors le blond n’allait pas se gêner.
Reprenant la bouteille de Chantilly, il traça un trait de crème sur le membre palpitant du roux. Il se demandait si la sensation fraîche de la crème n’était pas trop désagréable. De toute façon, il allait vite réchauffer le sexe de son partenaire en le glissant doucement dans sa bouche. Mais, avant cela, il le parcourut sur toute sa longueur avec sa langue, pour recueillir la mousse sucrée. D’ailleurs, durant l’exercice, Arthur ne se rendit pas compte de la Chantilly qui avait échoué sur le bout de son nez.
Il prit donc son amant en bouche et commença, doucement à laisser courir sa bouche autour de lui. Il n’oserait sûrement jamais le dire à ce dernier, mais il adorait ça. Et puis, il était très à l’aise dans cet exercice, sans vraiment en connaître la raison. Mais il était vrai que, et ce malgré son faible nombre de conquêtes masculines, il avait toujours apprécié d’offrir ce genre d’attention à son partenaire. Et vu comment ce dernier réagissait, il se disait qu’il devait lui aussi aimer ça. Il aimait le sentir bouger dans sa bouche et surtout, il aimait se faire parfois surprendre par les mouvements erratiques du bassin de Thalmos contre ses lèvres.
Mais toutes les bonnes choses avaient une fin. Arthur devait reprendre son souffle et calmer les crampes qui guettaient sa mâchoire. Il se redressa un peu, toujours entre les genoux de son amant, et laissa une de ses mains prendre le relais sur la hampe du roux.
« Je veux … te sentir en moi … Mais j’appréhende toujours un peu ... ce rôle... »
Le rouge inonda son visage et il détourna un peu les yeux. Comment pouvait-il encore hésiter alors que son amant était si tendre avec lui.
« Sois doux s’il te plaît … »
Il se releva et se pencha vers son amoureux pour lui donner un baiser passionné.
« Je vais chercher ce qu’il faut… Je reviens vite. »
Arthur s’éloigna rapidement de Thalmos, la démarche un peu raide, il remit en place son sous-vêtement pour essayer d’être plus à l’aise. Mais il fallait se l’avouer, il avait juste simplement besoin de le retirer et qu’on s’occupe de lui. Le bout de tissu n’y était vraiment pour rien dans la gêne physique qu’il éprouvait.
Une fois qu'il eut récupérer se qu'il était parti chercher, il retourna bien vite auprès de son amant, déposant une bouteille de lubrifiant à côté de lui. Puis, il déroula lui-même le préservatif sur la raideur de son ami. Il avait envie de le reprendre en bouche, encore et encore, mais maintenant, c’était au roux de faire ce qu’il avait envie du blond.- Le boxer: