While Your Lips Are Still Red - Pv Arthur [+18 Tw: relation entre hommes]

While your lips are still red

Je laissais échapper un rire, il allait vraiment m’observer alors que je cuisinais. C’était quelque chose qui dans toutes mes vies n’étaient pas arrivé. Qu’on me regarde ne me dérange pas plus que ça. Mais ce regard doux me faisait bien plus de bien que n’importe quelle montée profitable de la bourse.

Je prenais les légumes, laissant mon sourire accroché à mon visage. S’il voulait me voir en pleine action, il n’allait pas être déçu. Je n’allais pas exagérer mes gestes. Mais je ferai comme j’en ai l’habitude. C’était à dire bref et efficace. Le temps était une mesure que j’avais appris à maîtriser grâce à ce passe-temps. Si j’étais autrefois j’étais impatient, j’ai appris à me calmer de ce côté. Puis, je dois avouer que je m’ennuyais jamais quand j’avais les mains occupées où mon cerveau ne turbinait pas pour des choses. Je me sentais juste plus libre.

L’odeur de l’opium, depuis mon entrée chez les Bones, je ne l’avais pas senti aussi fort. C’était une odeur très particulière qui tranchait avec ce que je cuisinais. Pourtant, le voir si proche dans son état second était plaisant, ça me rappelait ce même état lors que l’intimité entre nous se faisait. Même si paradoxalement différente. Ce n’était pas tout à fait la même chose. Il y avait cette étincelle en lui dans ces cas-là. Pas dans celui-ci. Il y avait un apaisement total. Ça se voyait.

« Des vieux souvenirs ? J’en ai beaucoup. Les roses blanches, ça me rappelle mon fils. Mais ma véritable madeleine en dehors du marchandage. C’est la musique. Je me revois, il y a longtemps chantant des chansons gitanes autour d’un feu. Ne t’étonnes pas, si un jour, je m’installe avec un instrument et je fasse malgré moi, un hommage à ces vies qui m’ont marqué. »

Je laissais les légumes mijoter dans une grande casserole, avec un bouquet garni. Je m’approchais de lui pour lui prendre la main. Autant profiter de cette pause pour profiter de sa présence à mes côtés.

« Je dois te dire que ça fait littéralement des siècles que je n’ai pas touché à ces choses-là de près. Essayer ? Pourquoi pas. Seulement si je suis sûr d’être avec toi. Je n’aime pas particulièrement perdre le contrôle. Sauf si je me sens en sécurité totale. Mon passé m’a appris à être prudent. Peut-être trop... »

Je venais lui subtilisé un baiser tendre avant de m’occuper de ce que j’avais pu faire comme vaisselle. Je n’aimais pas voir ce genre de choses traîner. Car une boule qu’on roule dans la neige, ça avait tendance à s’accumuler quand on laissait ça traîner. Ses lèvres avait ce goût si particulier. Unique. Avec ou sans drogue. J’aimais les voler quelques instants.

While your lips are still red

Je me laisse faire, son toucher est doux, je m’y attendais. Je ne serai pas seul pour ses substances récréatives. Je n’aime pas spécialement perdre le contrôle. La drogue lui fait un effet un peu aphrodisiaque. Ce qui me faisait un peu rire.

« J’en ai goûter, oui, mais pas celles actuelles. Disons que j’ai quelques bateaux de retards par rapport à tes connaissances sur ce domaine. Ta question n’est pas bête, certain démon évite les drogues. Moi je l’ai fait quelques vies durant. J’ai des choses à découvrir aussi. »

Je viens lui embrasser les mains. Qu’importe si ces dernières sont couvertes de ses substances. Je n’en ai rien à faire. Je ne pousse pas trop loin. Parce que le plat se fait doucement. Je ne voudrai pas qu’il brûle par mon inattention. D’ailleurs, je me lève pour vérifier le plat avec un sourire. C’était plutôt bon. Je souris doucement. Puis je sors un sous-plat pour poser la casserole encore chaude. Je viens prendre la main de mon amant, amoureux et personne qui fait tellement battre mon cœur de cette vie. Si vite que j’ai l’impression de courir après ce temps où on s’était pas vu. Pas rencontrer. Je l’aide à se lever.

« Avant de passer à des choses plus intimes. Mangeons un peu. Nos émotions nous ont pas mal mis à l’épreuve. J’espère que ça sera à ton goût. En tout cas, je l’ai fait ça avec mon cœur. »

Je viens lui tirer doucement la chaise, je sais que c’est inutile. Mais j’aime bien donner de l’intention à cet homme. Tout son être me fait cet effet, je l’aime, si profondément que même les plus cracks boursiers sont plus fades. Un peu trop fades. Je lui souris.

« Le dîner est donc servi, très cher. »

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Je m’installe à mon tour, la table était mise de façon correcte. Je ne demandais pas à ce qu’on soit installé comme dans un restaurant. Juste qu’on soit tous les deux. Je prenais mes couverts pour manger.

« Question ancienneté, je bats pas mal de monde en vérité.»

Je riais un peu. Je finis par poser un instants ce que j’avais en main. Pour lui caresser un peu, le dos des siennes. Je me voulais rassurant pour lui. Je pouvais comprendre qu’on avait tout les deux eu des tords. Seulement ceux de mon amoureux semblaient lui peser beaucoup.

« J’ai fais moi aussi des erreurs dans ce qui s’est passé. Une relation c’est souvent plus complexe qu’on le pense. C’est pour ça qu’on va avancer à deux. Ne pas en parler serait une erreur. Ce que je sais, c’est que je t’aime. Oui, je veux bien que tu me serves. »

Je lui tendais mon assiette avec un sourire. J’étais tout de même content d’être là. D’avoir fait en sorte que nos cultures se mélangent dans un seul plat. Ça sentait bon en tout cas. J’étais plutôt fier. Après avoir été servi, je pose mon assiette.

« Je nous souhaite un bon appétit. J’aimerai que ce genre de moment dure un long moment... »

J’ai un sourire. Un repas fait pour quelqu’un, depuis mon fils, ce n’était pas arrivé. C’était aussi pour ça que je ne veux pas de ce métier. Partager n’était pas vraiment quelque chose que je faisais avec bon cœur.

Quand je mangeais, j’étais trop déçu, pas trop de sel, quelques épices bien dosées, il manquait peut-être une subtilisé. Mais c’était chipoter un peu. Je suis exigeant, et je ne veux que le meilleur, pour moi et pour lui. Parce on les méritait, tous les deux. Car Arthur était très important à mes yeux.

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Je ris doucement, je crois que mon blondinet est pressé de passé à la casserole. Ce dessert allait donc être une belle entrée en matière. Après tout, je m’y attendais un peu. Il fallait dire que notre première union avait été fort plaisante.

Je mangeais avec ce sourire taquin, qui invitait à milles bêtises. Sa chambre que je risque de connaître par cœur si je venais souvent. Et c’était dans les plans. Puis on ne pourrait pas me reprocher de me rapprocher des Bones.

« Je sais d’avance que tu me manqueras dans les prochaines. Beaucoup. »

Des amours aussi fort, de mémoire, j’en avais eu qu’un seul. Pourtant tout était différent. Non seulement l’époque, mais aussi, il avait cette petite étincelle qui le rendait vraiment beau à mes yeux.

J’étais sincère. Dans mes mots. Dans ce que je lui faisais. Même si j’ai mes défauts. Je sais que ces derniers n’étaient pas un si grand obstacle à notre vie à deux. Je mange à ma faim, et pourtant n’aimant pas le gaspillage, je mange le tout. Je ne sais pas si j’aurai de la place pour le dessert.

« Un don ? Peut-être. ‘aime cuisiner pour moi et pour les personnes qui comptent. Il y en a qui savent cuire des pâtes, alors, ne te considère pas comme nul. Je ne veux que le meilleur et je me suis rendu compte que je l’aurai que si je cuisine moi-même. Je me suis raté quelques fois. Mais maintenant je cuisine bien mieux que certains chefs. »

Il fallait dire que j’avais un sacré avantage avec mes nombreuses vies. Je pousse doucement mon assiette. Je ferai la vaisselle plus tard. Je me lève de ma place pour me placer à ses côtés.

« Arthur tu aimerai que je vienne ici plus souvent ? Y habiter ? »

Je m’étais lancé, reste à voir si j’allais trop vite ou non. Mais les avantages étaient grands, l’économie, sa présence et le fait que ça ne changerai pas grand-chose à ma vie.

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J’aimais bien cette mentalité, de n’être servi que par soi-même. J’avais bien compris que lui et moi, nous avions plus en commun que j’aurai pu penser. Déléguer. Dans le domaine où je suis, c’était un poil risqué. Il y avait de l’argent. Je n’osais pas le mettre dans les mains du premiers démons aux dents longues. Je m’étais trop battu pour avoir ne serais-ce que cette place. Je lui souriais doucement, posant juste une main sur lui. Innocente. Je ne suis pas un dépravé. Je sais me tenir.

Je venais tapoter son dos suite à sa réaction face à mes mots. Je m’attendais à ce qu’il soit choqué, mais à ce point. C’était quelque chose d’amusant. Puis, il commençait à parler. Je craignais la suite. Je pouvais entendre son hésitation, si elle était mignonne par moment, celle-ci m’inquiète. Et je n’avais pas tord. Il a peur. Peur pour moi. Je venais doucement embrasser ses lèvres. Après le sien, il était normal que j’en fasse de même. Surtout pour qu’il voit que je me suis déjà poser la question. J’ai assez tergiversé comme ça.

« Je comprends, je sais ce qu’on pourrait penser de moi. J’ai été là dans les premiers instants de cette organisation, et je suis jamais monté. Si le moi d’avant aurait profiter de la moindre occasion. Ce n’est pas le cas maintenant, car mes sentiments sont réels. Je ne grimperai pas les échelons. Si c’est que de ça qu’ils ont peur. J’ai toujours travaillé dans l’ombre. Un peu plus, un peu moins, quelle importance ? Tu penses aux autres. Moi, je te dis de penser à toi avant de penser à ce que les autres pourront penser de toi. Tu as fais tes preuves. Et moi ? Moi, je ne cherche en rien à monter comme ça. Le piston, je connais, je l’ai presque inventé. Presque. Donc, si tu as si peur, je peux garder mon appartement un moment et venir te voir souvent... »

Mettre de l’eau dans son vin, je savais mieux que personne ce que c’était négocier avait fait partie de nombreuses vies. Donc si ça pouvait le rassurer que j’ai toujours mon petit chez moi ; Grand bien lui fasse. Je venais doucement m’installer sur ses genoux.

« Car mon but actuel, c’est non seulement d’enrichir chaque Bones qui m’est confié, mais surtout celui qui compte le plus. C’est toi. Tes bras, tes cheveux, ton sourire, même tes pulsions de fashionista... Tu es mon but premier. »

Rien à cirer que je paraisse niais. Que j’en fasse des tonnes pour pas grand-chose. Je voulais le rassurer. Toutes ses insécurités faisait de lui l’homme que j’aime tellement. Je les rendrai moindres avec le temps. Mais je les acceptais si elles restaient.